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-Titre. L’enseignement et la Technologie en Algérie : L’incertitude de la transition -Table 5 : Pédagogie et utilisation alternative des moyens de communication -Thème : Pédagogie et transformation sociale - Mots-clés : Enseignement, Technologie, Transition - Auteur(s) : A.Boukrissa / Djamel Zaaboub - Université : Alger 3 - Pays : Algérie - Résumé : La société Algérienne se retrouve à la lumière de l’évolution technologique et des variables d’interaction en dualité avec les valeurs sociales, dans les présentations ,les attitudes et les comportements produit un déséquilibre et une perturbation dans l’agencement de la vie sociale. Notre intérêt porte sur l’étude du système éducatif algérien en raison de sa position privilégiée dans le transfert de la culture ,et l’accélération des progrès scientifiques et techniques dans tous les aspects de la vie contemporaine, et la nécessité de suivre le rythme de développement technique et technologique, éducatif en raison de ses avantages et de ses effets sur la carrière des individus . Nous visons dans notre étude le fonctionnement du système d’enseignement comme moyen d’exprimer la politique du pays et ses tendances , devenus le centre du pouvoir politique et économique qui influence les communautés en particulier depuis l’émergence de la domination des grandes puissances dans le monde. Notre démarche s’appuie sur les méthodes dans ces politiques renforcées en éducation qui confirment la relation étroite entre la technologie et l’évolution du système d’enseignement dans notre pays. Nous avons par la pratique tenté, de mesurer le degré d’adhésion et d’intégration des chercheurs à cette culture numérique moderne par la

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-Titre. L’enseignement et la Technologie en Algérie : L’incertitude de la transition

-Table 5 : Pédagogie et utilisation alternative des moyens de communication

-Thème : Pédagogie et transformation sociale

- Mots-clés : Enseignement, Technologie, Transition

- Auteur(s) : A.Boukrissa / Djamel Zaaboub

- Université : Alger 3

- Pays : Algérie

- Résumé :

La société Algérienne se retrouve à la lumière de l’évolution technologique et des variables

d’interaction en dualité avec les valeurs sociales, dans les présentations ,les attitudes et les

comportements produit un déséquilibre et une perturbation dans l’agencement de la vie sociale.

Notre intérêt porte sur l’étude du système éducatif algérien en raison de sa position privilégiée dans le

transfert de la culture ,et l’accélération des progrès scientifiques et techniques dans tous les aspects

de la vie contemporaine, et la nécessité de suivre le rythme de développement technique et

technologique, éducatif en raison de ses avantages et de ses effets sur la carrière des individus .

Nous visons dans notre étude le fonctionnement du système d’enseignement comme moyen

d’exprimer la politique du pays et ses tendances , devenus le centre du pouvoir politique et

économique qui influence les communautés en particulier depuis l’émergence de la domination des

grandes puissances dans le monde.

Notre démarche s’appuie sur les méthodes dans ces politiques renforcées en éducation qui

confirment la relation étroite entre la technologie et l’évolution du système d’enseignement dans

notre pays.

Nous avons par la pratique tenté, de mesurer le degré d’adhésion et d’intégration des chercheurs à

cette culture numérique moderne par la transmission des valeurs et le degré des régressions, de ce

qui stimule en usage des consommations du numérique de la tendance culturelle moderne.

A l’heure actuelle nous assistons à des transformations progressives sans cesse des modes et

systèmes de l’enseignement. Mais le résultat de cette transition à la modernité , est d’abord

caractérisé par un mouvement très lent ,et la régression vers la tradition est une réalité vécue , son

domaine actuel se concentre le plus souvent dans la sphère des valeurs qui contrôlent le

comportement des individus .En conclusion ,faire des technologies un contenu d’enseignement

efficace et une éducation novatrice dépend de la volonté politique du pays à surmonter l’incertitude

de la transition et s’ouvrir au monde pour offrir à nos enfants l’opportunité de pouvoir communiquer

avec des cultures différentes, et réussir à construire une citoyenneté autonome , responsable et

compétente dans notre pays.

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Introduction :

En Algérie Les technologies de l’information et de la communication (TIC) n’ont pas

réussi à changer les pratiques sociales en société, et Pourtant les TIC, en particulier

internet, ont bouleversé le paradigme de la communication scientifique,et pousser

l’évolution de l’enseignement dans le monde a développe les pratiques

pédagogiques dans ce domaine , par leurs nouvelles formes de communications.

Au delà de ces pratiques , La construction du savoir scientifique de tout temps a

reposé sur la communication,on peut supposer qu’il n’y a guère de savoir, là où il n’y

a pas de communication. 

Par ailleurs, l’intégration des TIC dans le système de l’enseignement supérieur dans

notre pays ont permis une ouverture sur le monde, et ont ouvert la porte vers des

apprentissages devenus nécessaires pour faire évoluer la société par l'information.

Aujourd’hui, l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la

communication dans l’enseignement constituent une réalité irréversible pour notre

enseignement , cet outil à permis la transformation de l’information en savoir qui

depend principalement de la communication ,qu’on peut définir ici comme le résultat

d’un échange d’informations, intelligibles pour chacun des échangistes, négociées ou

consensuelles.

Toutefois, une meilleure utilisation des T.I.C nécessite dans notre enseignement de

bons usages , pour affronter les nouvelles pratiques en pédagogie et en didactique

pour les enseignants et les étudiants .Cet outil devenu un moyen pour diversifier et

enrichir le contenu et la qualité de nos études, dans tous les enseignements et à tous

les nouveaux .

Utiliser les TIC (technologies de l’information et de la communication) et faire bon

usage dans l’enseignement signifie en Algérie apprendre mieux et enseigner de

manière différente , sortir du classique de l’enseignement traditionnel.

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Il devient impératif pour notre enseignement , Au rythme du développement

technique et technologique, que ces nouvelles technologies en usage imposent ,et

contribuent en société à améliorer les interactions par les valeurs dans le contexte

social loin des dualitées politiques permanentes , pour liberer l’action des

individus en éducation dans leurs activités proposées dans tous les aspects de la

vie contemporaine.Sans oubiler les modalités d’intégration des TIC dans le système

scientifique et de l’évaluation quantitative.

En fait, l’urgent pour notre enseignement est de mettre l’accent dans cette optique

sur la réalité de ce phénomène à mesurer , et dont les objectifs fondamentaux en

particulier sont la question même de l’introduction des TICE dans les gestes

professionnels des enseignants et, aussi la généralisation des usages au cœur de

cette interrogation c'est-à-dire comment : éduquer / instruire et construire.

pour notre enseignement on s’interroge surtout sur les capacités de communication

et de creation par les TIC dans ce secteur.Delà il est devenue important dans notre

domaine à se poser les questions suivantes :

- la technologie dans l’enseignement en Algérie occupe -t- elle sa vraie place ?

- La technologie dans l’enseignement en Algérie est –elle une certitude  ?

L’objectif de cette étude est de souligner l’importance de ces nouveaux moyens

modernes dans notre enseignement et la recherche scientifique par rapport à

l'importance des connaissances , et , aussi de repérer les difficultés de l’usages pour

faire face aux défis de l'enseignement et de la recherche scientifique dans le milieu

de l'énorme développement et d'accélération de la Technologie de l'Information et de

la Communication

Problématique :Certains chercheurs algériens pensent que la technologie de l’information et de la

communication est synonyme de transition dans le champ de la structure du tissu

social , sous l’impact de la culture universelle, et par le biais de multiples supports

culturels, peut importe de savoir,de quelle provenance et à quel degré d’intervention.

Cependant, Cette integration de la Technologie dans l’enseignement en Algérie est –

t- elle une transition réussie ? 

Hypotheses :

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Sous l’impact du changement social on a supposé que :

1- la société subit des modifications inconscientes du modèle sociale en raison de

l’usage universel des nouvelles technologies de l’information et de la

communication .

2- Le paradoxe culturel en société dans Le changement est à deux dimensions  :

- le changement de la structure sociale d’une part imposé par les usages de

ces nouvelles technologies de l’information et de la communication .

- D’autre part l’absence d’une culture d’usage des TIC fais obstacle à la

numérisation de l’enseignement .

Pour mesurer cette incertitude, nous avons tenter grâce à ces études de recherche

tâté le terrain pour vérifier l’intégration des tic dans l’enseignement afin de mesurer

le degré des usages qui mène vers une culture numérique .

Méthode employée :Nous avons consulté et examine deux contextes : le social et l’éducatif, Pour

aborder l’integration des tic dans l’enseignement et en societe en s’appuyant sur

un certain nombre de recherché recense. À cela nous avons ajouté une évaluation

quantitative pour découvrir les modalités d’intégration des TIC dans le système

d’enseignement et de la recherche scientifique, et aussi s’ interrogé sur les

capacités d’integrer les programmes et le traitement de l’informations.

Un certain nombre d’élément lié au thème ont stimulé les usages , et les pratiques

nous les avons considère comme indicateurs d’intégration à la culture numérique .

Analyse :Le nombre de recherche académique récencée est de 30 , leurs contenues

d’enquête traitent l’intégration des tic en société, et dans l’enseignement ,nous les

avons utilisées comme indicateurs pour mesurer le degré d’intégration des tic et

leurs usage en ce domaine .

le pourcentage obtenu indique la prééminence du choix des pratique traditionnelles

ou modernes .Sur cette base, nous présentant les paradoxes recherches aux

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niveaux de l’intégration des tic dans l’enseignement en Algérie, et découvrir les

raisons de ces attitudes pour les soumettre à une analyse de contenu .

Indicateurs d’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication :- introduire ces outils modernes pour améliorer la gestion dans

l’enseignement, atteindre la performance et d’autre part amener ce même

secteur à jouer son rôle de pôle de compétences et de transfert de

connaissances.

- les Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC)

représentent un des facteurs qui incitent à repenser et faire évoluer

l’enseignement et la recherche à jouer son rôle.

- L’intégration de cette technologie sur le plan matériel et logiciel dans la

fonction communication permet de moderniser les outils de la recherche au

niveau de l’administration centrale pour développer et bien gérer les

programmes de formation adaptée .

- La maîtrise des usages de ces technologies permet également à l’enseignant

et l’enseignement de s’ouvrir sur leur environnement socio-économique en

participant à la modernisation de ses activités par un apport en produits

technologiques et en services d’information à valeur ajoutée.

Intégration des NTIC dans le secteur de l’enseignement :

L’Integration desTIC dans l’ administration, universités, laboratoires et centres de

recherche) comme outil de travail nécessaire et aussi obligatoire dans le domaine de

la recherche pour les programmes élaborés et la mis en œuvre, elles constituent

pour le ce domaine :

1/ Un outil de modernisation de la gestion de l’administration du domaine,

2/ Une technologie de soutien à l’activité de recherche - développement,

3/ Un domaine de recherche à part entière.

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Etat des lieux des TIC dans l’enseignement algérien Notre contexte social est favorable à la communication par les TIC ,c’est pourquoi ,

ces moyens peuvent avoir un impact bénéfique considérable sur le champ

scientifique algérien par :les centres de recherche et de recherché

développement.depuis  la connexion de l’Algérie au réseau Internet, ces

technologies ont été intégrées, comme outils support et soutien aux actions de

développement national : les universités et les centres de recherche ont été les

premiers organismes à y avoir accès.

À cet égard, l’intégration des TIC ,et au cœur d’une demarche nationale de projet

consacré a ces technologies, Dont trois consistés la mise à disposition d’une

infrastructure technologique et d’un ensemble d’outils du système scientifique ,pour

prendre en charge les besoins de communication et d’information scientifique et

technique pour la recherche dans l’enseignement supérieur ,et les multiples impacts

de ces moyens modernes sur les pratiques de communication dans le travail.

Cela a induit :

- l’accès à l’information la communication de l’information en temps réel et de façon

interactive :

1/ le télé-enseignement, destiné aux établissements universitaires d’outils de

visioconférence,

2/l’accès à toutes sortes d’informations scientifiques et techniques de toutes formes

et supports confondus :

- ouvrages, bulletin, revues, rapports de recherche, colloques, etc., disponibles sur

des serveurs d’information nationaux et étrangers :

«  bibliothèque virtuelle , ciblant en priorité les sciences sociales et humaines ayant

pour objectif, l’élaboration d’une politique nationale de diffusion de l’information

scientifique et technique». 

Concrètement l’intégration des TIC dans le système scientifique algérien et au degré

d’un financement exceptionnel consacrés aux activités de recherche aux filières

scientifiques et techniques , à hauteur de 62 du bubget alloué aux deux filières sur

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deux aspects, la place des TIC , dans les institutions scientifiques et l’accès des

chercheurs aux TIC, sur le lieu du travail.

Tableau 1 : Projets de recherche consacrés aux TIC dans le cadre des PNR

Programme Nombre de projets % Nombre de chercheurs %

Télécommunication 2012,60 10012,57

Informatique 1610,12 8010,06

Microélectronique 3522,15 17522,01

Technologies spatiales 3421,51 16020,12

Physique 3723,41 20025,15

Mathématiques 1610.12 8010,06

Total 158 100 795 100

Sources : CDTA, 2002.

-Au début des années 80, des efforts considérables ont été consentis en vue

d’introduire les TIC comme outils de développement dans le domaine de la

recherche scientifique dans certaines disciplines en vue de mettre en place des

entités de recherche comme dans : la cybernétique, l’architecture des systèmes, la

microélectronique ont été introduites comme outils de développement aux autres

disciplines des énergies renouvelables.

C’est ainsi que pour la recherche et le développement, ont été créées des centre,

des laboratoires de recherches engagés par leurs équipes dans des programmes

nationaux pour la maîtrise des outils de production, de traitement, de conservation et

de diffusion de l'information et son exploitation dans les divers secteurs d'activités.

leurs actions entreprises dans ce domaine sont portées sur l’amélioration des

compétences en formation et assumer différentes responsabilités scientifique et

pédagogique dans les secteurs où ils exercent.

Ainsi, L’impact dans un grand nombre de disciplines en terme de retombées

scientifiques et pédagogiques telles que la cybernétique et l’informatique réside

dans:

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1. le nombre élevé de publications et communications nationales et internationales

par les différentes soutenances de thèses ou mémoire de différents grades

(Ingéniorat, magister, doctorat)

2. le nombre de scientifiques ayant eu soit à améliorer leurs connaissances, soit à

préparer un diplôme de post-graduation,

3. la diffusion des connaissances

4. le transfert du savoir-faire

En complément , l’innovation technologique active des différents formations des

universités, écoles et instituts depuis 2003 s’effectue par la mise en place de

dispositifs d’outils moderne de gestion de l’information, à l’informatisation

dans les domaines de l’informatique et des NTIC.Cette formule visait à permettre à

un plus large public professionnels de s’inscrire à ce cursus sur le territoire nationale.

En effet, l’université Algérienne ,aujourd’hui encore forme des profils plutôt

classiques de gestionnaires de l’information.La composante NTIC n’y n’offre pas à

l’enseignement connaissances et pratiques nécessaires à l'introduction de méthodes

modernes de collecte, traitement et circulation de l'IST dans la gestion des centres et

unités documentaires.

Certaines actions par les nouvelles technologies de l’information sont reliés au

réseau internet ont contribué à alléger les chercheurs et la communauté universitaire

particulièrement, de l’absence de documentation scientifique.Quand à La

contribution de ces réseaux dans la fluidité de la circulation de l’information et de la

communication à l’intérieur du secteur était un facteur fondamental sur lequel repose

une gestion rationnelle et efficiente. Le réseau « ARN » (Academic Research

NetWork), offre à cet effet un exemple qu’il faut encourager. Pour atteindre ces

objectifs un certain nombre de projets et d’actions ont été entamées.

Ceux ci sont de deux types :

1- Ceux relatifs à l’infrastructure de communication

2- Ceux relatifs à l’infrastructure : organisation, gestion et accès à l’IST

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- INFRASTRUCTURE DE COMMUNICATION :Les données du Centre de Développement des Technologies Avancées (CDTA) ,

datant de décembre 2002, des programmes nationaux de recherche (PNR) liés

directement ou indirectement aux TIC, comportent 158 projets, mobilisant 795

chercheurs tous secteurs confondus (tableau 1). À cela, il faudrait ajouter les projets

« sectoriels, relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche

scientifique, ainsi que les projets d’établissements exécutés par les centres et unités

de recherche, notamment le CDTA, le CERIST, le CNTS et le CERT. » Au total, le

CDTA estime à environ 300 le nombre de projets, relevant des nouvelles

technologies d’information et de communication en cours d’exécution par plus de

1000 chercheurs. Sachant que le nombre total de chercheurs algériens,

universitaires et chercheurs permanents, est d’environ 5000, cela suppose que près

de 20% des effectifs se consacrent directement ou indirectement aux TIC. On nous

apprend aussi que « l’exécution de ces projets s’effectue dans plus de 60

laboratoires de recherche universitaire, financés exclusivement sur les fonds publics

alloués aux PNR et aux laboratoires de recherche. » cependant que les centres de

recherche financent « 20% de leurs dépenses sur fonds propres ».

La bonne intention des pouvoirs publics se manifeste aussi par la place que les TIC

occupent dans le plan triennal de recherche 2001-2003. Ce plan consacre 124

millions d’euros environ à la branche des nouvelles technologies (tableau 2)

Tableau 2 : Programme triennal de recherche en nouvelles technologies (2001-2003)

Sources : CDTA, Alger.

Programme Budget alloué en milliards dinars Pourcentage

TIC 6,45162%

Technologies

spatiales2,52016%

Biotechnologie 0,4003,22%

Autres 3,10025,00%

Total 12,400100%

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Notons que le budget consacré aux nouvelles technologies, TIC proprement dites

représentent 62% du total. Dans les faits, l’impact de ces mesures reste assez limité,

en raison des nombreuses lacunes, souvent signalées par les opérateurs et les

responsables chargés de leur application. Ces lacunes, de nature très diverse,

relèvent tantôt des conditions d’exercice de la recherche, tantôt des institutions qui

encadrent la recherche, tantôt encore de l’État. De nombreuses dispositions prévues

par la loi quinquennale 1998-2002, qui devait donner un nouveau souffle à la

recherche, ne sont toujours pas arrivées au stade de l’application, alors que la

période couverte par ce plan est dépassée depuis dix années. Le statut

d’établissement public à caractère scientifique et technique (EPST), qui devait doter

les centres de recherche d’une plus grande marge d’initiative et de l’autonomie de

gestion financière et administrative, n’a pas été mis en œuvre ; les comités sectoriels

de recherche créés auprès de chaque ministère, qui devaient assurer les liens entre

recherche et industrie, n’ont jamais fonctionné ; les mesures prévues pour

encourager la mobilité des chercheurs, le dépôt de brevet et la création d’entreprise

n’ont pas été promulguée. À cela, vient s’ajouter obsolescence des thèmes de

recherche, définis plusieurs années plus tôt, reconduits sans être jamais réalisés,

ainsi que l’absence de projets liés à des perspectives d’application et le

cloisonnement des structures de recherche, qui ne communiquent ni entre elles, ni

avec leur environnement.

On trouve parmi les grands projets d’intégration des TIC à l’enseignement supérieur,

celui d’une université de la formation continue virtuelle, qui existe à l’état virtuel

depuis 2002 (Ghouati, 2005) . Pour les chercheurs, le problème d’integration des tic

dans l’enseignement n’est pas scientifique ni technique, mais organisationnel et

politique. À chaque fois confrontés aux problèmes de l’applicabilité détourné de ces

objectifs de l’application pour se tourner vers les « présentations » et les

« communications ». Faute d’absence de valorisation économique et scientifique de

leur travail ,tout en étant conscient des résultats d’application, à identifier de

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nouveaux problèmes et de nouvelles pistes de travail. Mais, devant la difficulté, les

chercheurs renoncent de convaincre leurs partenaires de poursuivre la dynamique

de l’applicabilité. Pour eux, l’envergure des changements que ce projet implique, les

positions et les intérêts qu’il est susceptible de mettre en cause leur paraissent assez

dissuasifs pour s’en tenir à un « pour l’instant, ce serait perdre son temps que

d’espérer du changement » quasi unanime.

Avec le développement des universités virtuelles de par le monde, notre système

d’enseignement risque un coup dur par rapport aux cultures locales et aux tentatives

d’adapter notre éducation aux besoins particuliers du pays, et de mettre en place une

passerelle entre l’université et la société en Algérie

les TIC de manière générale, n’interviennent presque pas encore dans les activités

pédagogiques, qui apparaissent comme le parent pauvre en matière d’équipements.

Il n’existe pas encore des sites ou de pages web explicitement dédiés aux cours,

comme on peut le constater un peu partout dans le monde. Ceci se comprend dans

la mesure où les universités n’offrent toujours pas à leurs étudiants un accès libre,

gratuit et en temps suffisant de connexion pour leur permettre d’en bénéficier.

De même, qu’on constate peu d’échanges d’informations pédagogiques par courrier

électronique entre les étudiants et les professeurs. Des amphis accueillant entre 500

et 1000 étudiants ne disposent même pas d’un rétroprojecteur de transparents. Ces

équipements, limités aux rétroprojecteurs de transparents et

d’acétates powerpoint, sont réservés aux séminaires et colloques organisés dans le

cadre des activités de recherche. Si la primauté des activités de recherche sur ceux

d’enseignement peut s’expliquer, en ce qui concerne le contenu des sites web, par la

difficulté de connecter l’ensemble des étudiants à Internet, elle ne l’est pas en ce qui

concerne les équipements qui ne nécessitent pas l’accès à ce réseau. Ce manque

est généralement justifié par la lourdeur des investissements liés à l’équipement des

salles en ordinateurs et en rétroprojecteurs, aux conditions de sécurité dans les

locaux...

Même si les TIC ont amélioré, les conditions de travail des chercheurs, on constate

qu’Internet satisfait surtout aux besoins individuels des enseignants et, dans une

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certaine mesure, des étudiants : échanges nationaux et internationaux, accès pour

certains à l’information scientifique, avec toutes les limites liées aux usages

généraux de ce média et aux conditions particulières de son utilisation en Algérie. De

ce fait, les TIC n’ont fait qu’accentuer l’individualisme et de solitude sociale. Vecteur

supposé de communication, elles se sont avérées ici un facteur d’isolement et de

cloisonnement. Le souci qui semble prévaloir est davantage d’afficher les universités

sur le Web que d’inscrire celui-ci, avec ses ressources et ses potentialités

informationnelles, organisationnelles et relationnelles, dans les activités

universitaires. On ne voit nulle part dans la démarche d’intégration des TIC, cette

fonction de communication « qui permet, selon Dominique Wolton, aux individus et

aux collectivités de se représenter, d’entrer en relation les uns avec les autres, et

d’agir sur le monde » (Wolton, 2001 : 310).

l’intégration des TIC est évaluee à trois niveau : celui de l’équipement des

enseignants en TIC et de l’accès à Internet et à ses réseaux connexes (Intranet,

extranet, logiciel type groupware…). Elle distingue aussi entre l’accès sur le lieu de

travail.

d’abord les données qui suivent sont extraites de l’enquête « Pratiques et politiques

d’innovation » .Il s’agit d’une enquête qualitative qui a touché un échantillon de 74

enseignants-chercheurs et chercheurs à plein temps, titulaires de diplômes de

deuxième et troisième cycle (magistère et doctorat). Le questionnaire ne ciblait pas

particulièrement les TIC, mais comportait un chapitre de 10 questions fermées et

semi ouvertes portant sur les modalités d’accès et d’intégration de ces technologies

et sur l’usage qui en est fait. La nature qualitative de l’enquête explique la réduction

de l’échantillon, mais nous pensons qu’il est représentatif du degré l’accès et

d’utilisation des TIC par les chercheurs dans les disciplines scientifiques et

technologiques

Tableau 4 : Caractéristiques de l’échantillon

Filières scientifiquesDoctorat et équivalent

Magistère et équivalent

Total

Génie électrique, électronique,

informatique7 11 18

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Filières scientifiquesDoctorat et équivalent

Magistère et équivalent

Total

Sciences de la terre 4 8 12

Biologie et sciences de la vie 9 10 19

Chimie et environnement 11 14 25

TOTAL 31 43 74

les universitaires et les chercheurs algériens sont étonnamment bien équipés en

matériel informatique. Ils disposent presque tous d’ordinateurs dotés des derniers

logiciels, sur le lieu du travail , et ont désormais accès à Internet même si c’est dans

la plupart des cas dans des conditions difficiles d’utilisation. Dans l’ensemble, les

équipements de base (ordinateurs et imprimantes) sont disponibles pour tous ou

presque. L’accès au réseau Internet est également largement répandu. Même s’il n’a

fait véritablement son entrée dans les universités qu’à partir de 1999, les choses sont

allées de plus en plus vite. Depuis, les universités et les centres de recherche se

sont connectés les uns après les autres, ont ouvert des adresses électroniques

stables et plus fonctionnelles.

Tableau 5 : Accès des scientifiques algériens aux TICs sur le lieu du travail

Équipements Accès  %

Ordinateur de bureau 7094,6

Ordinateur portable 26 35

Imprimante 7094,6

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Équipements Accès  %

Fax 3243,2

Scanner 5067,5

Vidéo projecteur 3243,2

Appareil photo numérique 3648,6

Caméra numérique 2 2,7

Accès à Internet 3648,6

Réseau Intranet 3 4,1

Accès à des bases de données bibliographiques 26 35

Autres(précisez) 3 4,1

On remarque que l’échantillon interrogé est mieux doté dans les technologies

individuelles, que les scientifiques peuvent acquérir par leurs propres moyens ou par

ceux de l’employeur (ordinateurs, logiciels… bref, tout ce que l’on peut soit-même

acquérir sur le marché). Dans ce domaine, on peut dire qu’en moyenne, ils sont

aussi bien équipés, sinon mieux, que leurs collègues des pays développés. Nous

affirmons cela en comparaison avec ce que nous avons pu observer au Canada, un

pays pourtant très fortement informatisé. Par exemple, la réaction face à l’évolution

des technologies est bien plus rapide ici. Dès qu’un nouveau logiciel apparaît, il est

assez vite intégré par les utilisateurs ; cette rapidité d’accès peut certes s’expliquer

dans beaucoup de cas par des reproductions illicites, mais elle est aussi due à

l’absence de calcul de rendement et d’amortissement des logiciels et équipements

existants. Nous avons pu ainsi remarquer que nombre de centres de recherche

canadiens performants utilisent encore le système windows 98, alors même qu’il a

quasiment disparu en Algérie au profit de versions plus récentes. Nous avons aussi

observé que les récentes mémoires USB à grandes capacités de stockage sont

apparus chez les chercheurs algériens bien avant qu’ils ne soient utilisés au Canada.

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Il s’agit maintenant de s’interroger sur l’usage de ces équipements qui font interrogés

les scientifiques . Si on s’en tient aux données du tableau 7, les éléments

exploites de l’échantillon représentent les ressources dont ils disposent. Mais cette

exploitation est bien plus individuelle que collective comme le montre la faiblesse des

échanges de fichiers. Les TIC ont certes contribué à donner plus d’autonomie aux

professionnels, enseignants et chercheurs notamment, par rapport à l’administration,

dont ils dépendaient dans le passé pour leurs échanges scientifiques. Télécopies,

téléphone et courrier postal, dont l’accès était tributaire du bon vouloir de

l’administration, sont désormais largement relayés par la messagerie électronique.

Tableau 7 : Usages faits de l’Internet

Utilisation JamaisParfoisSouvent% (2+3)

Recherche d’informations sur le Web 6 24 44 91,9

Messagerie électronique 0 18 56 100

Consultation de bases de données

bibliographiques10 43 21 86,5

Téléchargement de fichiers ou de logiciels 14 35 25 81,1

Échange de fichiers 34 27 13 54,1

Vidéo conférences 70 4 0 5,4

Autres (précisez) 72 2 0 2,7

Quand aux modalités d’intégration des TIC se fondent sur leur dimension

communicationnelle, Malgré leurs importances suscitées et consacrées chez les

professionnels , les TIC n’ont pas apporté de grandes transformations, en qualité ou

en intensité, dans les relations professionnelles et dans le fonctionnement du

système scientifique. Dans les universités, Les échanges et le partage de

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l’information professionnelle ne sont toujours pas de mise sauf pour dans certains

domaines de l’administration courante on constate certes un allègement important ,

auparavant assez lourds ou bureaucratisés, comme la gestion des résultats

scolaires, des dossiers des étudiants et du personnel de soutien Bien que l’apport

des ordinateurs reste encore largement limité au traitement du texte ,les fichiers du

personnel sont, dans beaucoup de cas, informatisés, et leur gestion bien plus légère,

bien que pas nécessairement plus économique, que par le passé.

Au plan scientifique et pédagogique, l’informatisation des fichiers fichiers et le

traitement informatique des programmes et des bibliothèques universitaires et le

recours aux documents électroniques comme les CDROM s’est fait

progressivement . Sans oublier la recherche documentaire, la réservation et les prêts

qui se font toujours manuellement et que les bases de données, mettant à la

disposition des chercheurs des titres actualisés sur un thème ou une discipline

quelconque, ne sont toujours pas disponibles. nous avons ,aussi remarquer que les

TIC ont conduit à une diversification du personnel intervenant directement ou

indirectement dans l’enseignement. En sus des enseignants, il y a les spécialistes de

l’informatique et des réseaux, les webmasters… Il y a une plus grande diversification

des tâches et des employés, et donc plus de travail de coordination et d’organisation

que lorsque l’activité d’enseignement était, dans tous ses aspects, en classe et hors

classe, du seul ressort de l’enseignant, lequel effectuait sa tâche en toute autonomie

(Khelfaoui, 2000).

En conclusion :

Si les sites Internet se généralisent dans les universités et les centres de recherche,

dont peu d’entre eux disposent de réseaux informatiques locaux ou recourent aux

sites Intranet , aux plates-formes du type « groupware » ou « collecticiel » , qui sont

des outils permettant de passer de la maîtrise individuelle à la maîtrise collective et

sociale. Et dans un grand nombre d’établissements universitaire d’Alger, les

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technologies de l’information et de la communication se limitent à un accès à

internet, et aucune structure ne dispose d’un réseau Intranet ou Extranet

opérationnel.

le premier défi de l’intégration TIC , supposent que soient levés les obstacles sociaux

et organisationnels à la diffusion de l’information à l’intérieur et à l’extérieur des

organisations , l’outils le plus simples comme les listes de diffusion, l’affichage

électronique et les groupes de news, ne trouvent toujours pas de place dans le

fonctionnement des organisations scientifiques. Communément utilisés par les

jeunes pour dialoguer ou échanger simplement des blagues, Alors que ces outils

n’ont pas pu pénétrer dans le fonctionnement organisationnel des établissements

scientifiques,et traduisent un manque d’intérêt des organisations pour la mise en

connexion de leur environnement.

Cette fonction des TIC, doit permettre à une communauté de chercheurs de

s’organiser autour d’une thématique scientifique, ces fameuxcollaboratoires, se

trouve contrariée par des modes de gestion qui tablent sur l’individu solitaire, et

laisse entrevoir une grande lassitude face à ces obstacles, ressentis souvent

comme insurmontables et inhérents à la nature même de la société algérienne dont

la réalité décrite comme une société fortement résistante au changement » 

L’introduction des TIC a certes conduit à de nouvelles configurations

organisationnelles, relationnelles et à de nouveaux comportements managériaux.

Mais ces nouvelles configurations apparaissent surtout aux niveaux inférieurs et

intermédiaires de la hiérarchie, c’est-à-dire à des niveaux hiérarchiques et

professionnels (gestion administrative du personnel, gestion des résultats

scolaires…) dont l’allègement, voire le dynamisme, conforte l’ordre prévalant,

davantage qu’il ne le gène. Comme durant la phase d’informatisation des années

1980, celle de la généralisation de l’ordinateur avec ses différents logiciels,

l’intégration des TIC opère à des niveaux bien déterminés, ceux qui ne remettent pas

en cause les principaux enjeux autour desquels s’est structuré le fonctionnement réel

des organisations. Ce fonctionnement obéit dans les faits à des règles informelles,

qui opèrent à l’ombre d’un organigramme formel en tout point semblable à celui que

l’on observe dans les universités occidentales, notamment française.

Ce fonctionnement se fonde sur des stratégies individuelles (qu’il alimente à son

tour) exacerbées qui se réalisent au détriment des objectifs collectifs et annihilent ce

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faisant toute synergie de groupe, celle-ci étant le produit d’une communication

partagée et négociée, non imposée. Dès lors, les TIC se trouvent insérées dans un

système qui en est en quelque sorte le négatif, étant fondé sur la rétention de

l’information et sur le cloisonnement des individus et des groupes sociaux, plus que

sur leur mise en réseaux.

Faire face aux problèmes institutionnels et structurels et aussi les handicapes que

représentent les rapports de pouvoirs, le climat social et les relations

socioprofessionnelles pour relever le défis de la recherche par l’intégration massive

des TIC n’ont guère produit de résultat palpable pour le secteur scientifiques

Pourtant, en Algérie on doit se méfier, de toute politique limitant l’intégration des TIC

à une question d’accès aux équipements.. La première leçon a retenir et l’accès aux

technologies n’en assure pas en lui-même une appropriation et une maîtrise sociale.

Pour paraphraser Castells, derrière la puissance instrumentale de cette technologie,

il y a, et c’est ce qui compte le plus, les formes sociales de son utilisation. Pour

l’heure, tout indique que l’Algérie va encore rater les immenses opportunités de

développement qu’offrent l’économie du savoir et de l’information.

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