padlet.com/laure_benitogentile/7ar5gxwpv7h2

Todo lo que hay que saber sobre ArgentinaLAURE BENITO 08 JUILLET 2019 11H10

Octubre 2019: eleccionespresidenciales

Mauricio Macri, presidente saliente(sortant)Durante la celebración de la victoria de su coalición en laselecciones legislativas, en 2017

Casa Rosada, la sede (le siège)presidencial de la República argentina

Cronología de la gobernanza:. *2017: con�rmación del viraje derechista en las eleccioneslegislativas de medio mandato. La coalición de Macri,Cambiemos, se vuelve la primera fuerza del Senado  (24escaños de los 72) y en el Congreso (107 de los 257 escaños),por delante de la coalición izquierdista de Kirchner, Frentepara la victoria. *2015-2019: Mauricio Macri presidente Su forma de gobernar y su mandato se denomina "elmacrismo". Empresario multimillonario a la cabeza de la coalicióncentroderechista Cambiemos. Su victoria en las elecciones presidenciales supuso unVUELCO (virage) político; ése fue sobre todo debido a

políticas económicas del kirchnerismo impopulares en lasclases elitistas (impuestos para las exportaciones agrícolas,control de cambios, restricciones de acceso al dólar...). *2007-2015: Cristina Fernández Kirchner (2 mandatos), izquierda. Suforma de gobernar y sus mandatos, así como el precedentede su marido Néstor Kirchner, se denominan "elkirchnerismo". La Constitución autoriza solo dos mandatos consecutivos.Elpartido presidencial tenía la mayoría absoluta en elParlamento hasta 2013. *2003-2007: Néstor Kirchner, izquierda. 

Datos básicos sobre Argentina(datos de diplomatie.gouv.fr) 44 millones de habitantes (13 millones en Buenos Aires y sugran periferia). Tasa de paro (2018): 9,6% (cuidado con la interpretación deesta cifra: un bémol de muchas naciones latinoamericanases la alta tasa de informalidad; en Argentina, 4 de cada 10trabajadores tiene un trabajo informal -lemonde 2017).

Del kirchnerismo y al macrismoLeed el apartado "Eléments d'actualité" para tener datosactuales sobre política interior, situación económica ypolítica exterior + sobre la evolución de estos aspectos bajolos mandatos de Kirchner y Macri.

Présentation de l'ArgentinePrésentation du pays Nom o�ciel :République argentine Chef de l'Etat :Président de la Nation argentine, M.

FRANCE DIPLOMATIE : : MINISTÈRE DEL'EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Economía: Mercosur a debate

Mercosur: ¿qué es?

Véase el video institucional que presenta esta rganizaciónregional.

MERCOSUR video institucionalde MERCOSUR

YOUTUBE

http://www.mercosur.int (página o�cial)¿Quiénes somos?El Mercado Común del Sur (MERCOSUR) es un proceso deintegración regional instituido inicialmente por Argentina,Brasil, Paraguay y Uruguay al cual en fases posteriores sehan incorporado Venezuela* y Bolivia, ésta última enproceso de adhesión. Sus idiomas o�ciales de trabajo son el español y elportugués. La versión o�cial de los documentos de trabajoserá la del idioma del país sede de cada reunión. A partir del2006, por medio de la Decisión CMC Nº 35/06, se incorporóal guaraní como uno de los idiomas del Bloque. El MERCOSUR es un proceso abierto y dinámico. Desde sucreación tuvo como objetivo principal propiciar un espaciocomún que generara oportunidades comerciales y deinversiones a través de la integración competitiva de laseconomías nacionales al mercado internacional. *La República Bolivariana de Venezuela se encuentrasuspendida en todos los derechos y obligaciones inherentes asu condición de Estado Parte del MERCOSUR, de conformidadcon lo dispuesto en el segundo párrafo del artículo 5° delProtocolo de Ushuaia.** El Estado Plurinacional de Bolivia se encuentra en procesode adhesión. Objetivos de Mercosur, conforme con el artículo 1º delTratado de Asunción (1991), tratado constitutivo del bloque:1. La libre circulación de bienes, servicios y factoresproductivosentre los países, a través, entre otros, de laeliminación de los derechos aduaneros y restricciones noarancelarias (=aduaneras) a la circulación de mercaderías yde cualquier otra medida equivalente;2. el establecimiento de un arancel(tarif douanier)externocomúny la adopción de una política comercial común conrelación a terceros Estados o agrupaciones de Estados y lacoordinación de posiciones en foros económico comercialesregionales e internacionales;

3. la coordinación de políticas macroeconómicas ysectorialesentre los Estados Partes: de comercio exterior,agrícola, industrial, �scal, monetaria, cambiaria y decapitales, de servicios, aduanera, de transportes ycomunicaciones y otras que se acuerden, a �n de asegurarcondiciones adecuadas de competencia entre los EstadosPartes;4. el compromiso de los Estados Partes de armonizar suslegislacionesen las áreas pertinentes, para lograr elfortalecimiento del proceso de integración.”

Mercosur: ¿verdadero éxito de mercadocomún integrado y de desarrollo de laregión?Mercosur es un mercado que va creciendo pero pocointegrado : aumentan las exportaciones globales, exportanmás de lo que importan, pero no es así con los intercambiosentre países de la unión.   * Alternatives Economiques, Hors Série n°6, décembre 2008 :« Un marché commun doit stimuler les échanges entrepays membres dans le respect des règles élaboréesconjointement, comme la suppression des barrièresdouanières et le tarif extérieur commun. Pourtant, lespratiques politiques du Mercosur vont dans le sensinverse: non-respect des règles et nombreuses exceptions,ce qui complique les stratégies à long terme pour les acteurséconomiques. Or pour les chefs d’entreprise du mondeentier, la prévisibilité est une condition nécessaire àl’investissement. C’est précisément ce que lesgouvernements du Mercosur ne leur offrent pas. Cesderniers mois, l’Argentine a poussé plus loin encore larelation opportuniste qu’elle entretient avec le marchécommun en mettant en place de nouvelles barrièrescommerciales [désormais atténuées, elles avaient étéadoptées en mars pour freiner les importations, dans lecadre d’une politique plus protectionniste]. Certes, seséchanges avec le Brésil n’ont cessé de s’intensi�er au �l desannées. Mais, depuis 2004, le commerce avec le voisin duSud a augmenté au même rythme qu’avec le reste du monde(hormis la Chine). Le Brésil aurait pourtant pu espérer queses échanges commerciaux avec les pays du Mercosuraugmentent plus rapidement qu’avec ceux avec lesquels il nedéploie pas les mêmes efforts d’intégration. » *Los países de Mercosur y los miembros asociados que sonel Perú, Bolivia, Chile, se distancian de los EEUU ycomercian cada vez más con otros países, entre los cualesel mercado de predilección que es China (petróleo,minerales, soja contra productos manufacturados). *p. 116-117: “L’or vert du Mercosur, richesse mal partagée”:Les pays du Mercosur sont capables de nourrir sansdif�culté leur population (près de 270 millions d’habitants)

mais sont en outre gros exportateurs de grains, de viandes,de tourteaux de soja (sous-produits de la fabrication d’huile,destinés à l’alimentation animale) et de matières grasses. […]La région dispose des seules grandes réserves de terrescultivables pour répondre à une demande mondiale quiaugmente à mesure que la population s’accroît et que leniveau de vie s’élève. […] C’est le Brésil qui est le centrenévralgique du Mercosur, et si l’Argentine –l’autre grandpays du bloc- possède elle aussi un ef�cace complexe agro-industriel (blé, soja, viande de bœuf), elle ne joue cependantpas dans la même division. Les autres pays pèsent peu,notamment le Paraguay où ce sont des Brésiliens installés là–les brasiguayos au Paraguay- qui assurent l’essentiel de laproduction de grains et de viande.  […] L’Amérique du Sudjouera un rôle de plus en plus important dansl’approvisionnement des marchés internationaux (guère demarge de progression pour l’Europe et les Etats-Unis, déjàtrès productives ; l’Asie devra répondre à la gigantesquedemande de sa propre population) ; l’Afrique ne permetguère d’espérer des progrès à courts termes). […] Deuxsystèmes de production très différents coexistent : d’unepart une très petite agriculture familiale, d’autre part unagrobusiness qui n’a rien à envier à ses équivalents nord-américains. Les inégalités sociales du monde agricole, dumême coup, sont elles aussi fortement polarisées suivant letype d’exploitation. […] Le Mercosur, véritable eldorado vert,est aussi le lieu de fortes tensions sociales qui ne cessent des’aiguiser. 

Junio de 2019: Acuerdo histórico entreMercosur y la Unión Europea Que contient l'accord de libre-échange conclu entre leMercosur et l'UE �n juin 2019? le monde, 27/06/19 L’accord commercial permettre d’accroîtreconsidérablement les échanges entre les deux régions,contient aussi des garanties pour contrer ses potentielseffets négatifs. Voici les principaux points du texte.L’accord éliminera à terme 91 % des droits de douaneimposés par le Mercosur aux produits européens, ce que laCommission évalue en valeur à 4 milliards d’euros. Al’inverse, l’UE supprimera de son côté 92 % des taxesactuellement appliquées aux biens sud-américains quiarrivent sur son sol.

Industrie : les droits de douane du Mercosur serontprogressivement éliminés sur les voitures (35 %), lespièces détachées (14 à 18 %), les équipementsindustriels (14 à 20 %), la chimie (jusqu’à 18 %),l’habillement (jusqu’à 35 %) ou les produitspharmaceutiques (jusqu’à 14 %).Produits agricoles : les taxes du Mercosur sur le vin(27 %), le chocolat (20 %), les spiritueux (de 20 à 35%), les biscuits (16 à 18 %), les pêches en conserve (55

%), les boissons gazeuses (20 à 35 %) ou les olivesseront supprimées.Fromages et aux produits laitiers de l’UE : ilsbéné�cieront, selon le commissaire européen àl’agriculture, Phil Hogan, de « larges quotas » sanstaxes.

A l’inverse, l’UE ouvre son marché aux produits agricolessud-américains – sa concession la plus lourde – par le biaisde quotas : 99 000 tonnes de bœuf par an à taux préférentiel(7,5 %), un quota supplémentaire de 180 000 tonnes pour lesucre et un autre de 100 000 tonnes pour les volailles. L’UEproduit chaque année quelque 7,8 millions de tonnes debœuf.Une partie des produits européens protégésL’accord comprend un « mécanisme de sauvegarde », quiautorise l’UE et le Mercosur à imposer des mesurestemporaires pour réglementer les importations en casd’augmentation inattendue et signi�cative susceptible « decauser un préjudice grave à leur industrie ». Ces garantiess’appliquent aux produits agricoles.Le Mercosur s’engage à protéger 357 « indicationsgéographiques » européennes comme le jambon de Parme, lechampagne, le porto ou le whisky irlandais. L’UE protégeraégalement certaines appellations d’Amérique du Sud,comme la cachaça brésilienne ou le vin argentin deMendoza.La Commission européenne assure que « rien dans l’accordne modi�e la manière dont l’UE adopte et applique ses règlesde sécurité alimentaire », qu’il s’agisse des produitseuropéens ou des produits importés.Environnement : le « principe de précaution » mentionnéL’accord contient une référence au « principe de précaution», garantissant que les autorités publiques pourront « agirpour protéger la santé humaine, animale ou végétale, oul’environnement, face à un risque perçu, même lorsquel’analyse scienti�que n’est pas concluante ».Le texte inclut un chapitre sur le développement durable quicouvre « la gestion durable et la conservation des forêts, lerespect des droits des travailleurs et la promotion d’uneconduite responsable des affaires ». Il fait explicitementréférence à l’accord de Paris sur le climat. Selon laCommission, les deux parties « s’engagent à lutter contre lechangement climatique et à œuvrer à la transition vers uneéconomie durable à faible intensité de carbone ». Celaimplique « un engagement à lutter contre la déforestation »,un point important pour les organisations nongouvernementales, qui accusent le Brésil de détruire la forêtamazonienne.Toujours selon la Commission, ce chapitre « comportera desrègles claires et rigoureuses, ainsi qu’un mécanismed’évaluation indépendante et impartiale de ces questions parun groupe d’experts », qui n’est pas détaillé.Les pays du Mercosur ouvriront pour la première fois leursmarchés publics aux entreprises européennes ; une avancéedécisive pour l’UE. Concrètement, les entreprises de l’UEpourront répondre à des appels d’offres sur un pied d’égalitéavec les entreprises du Mercosur.

Artículos para nutrir el debate sobre lospros y contras de la consecución (aunquetodavía no la �rma de�nitiva) acuerdoMercosur-UE

Dato básico: la UE representa el 20% de losintercambios comerciales con el Mercosur, es suprimer socio comercial. 

Accord historique mais polémique

le monde, 29/06/2017 « Historique. » Manifestement ravis, Cecilia Malmström, lacommissaire européenne au commerce, Phil Hogan, soncollègue à l’agriculture, et Jorge Faurie, le ministre argentindes affaires étrangères, ont répété l’adjectif sur tous les tons,vendredi 28 juin au soir, depuis le siège de la Commissioneuropéenne, à Bruxelles. Historique, l’accord de libre-échange conclu quelques instants plus tôt, entre l’Unioneuropéenne (UE) et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay,Paraguay), l’est incontestablement.Au moins par son ampleur. C’est le plus important du genrejamais négocié par l’UE : il devrait créer un marché intégréde 780 millions de citoyens-consommateurs, sud-américains comme européens. Le traité de libre-échange prévoit « des baisses de tarifsdouaniers de 4 milliards d’euros annuels rien que pour lesEuropéens, soit des baisses quatre fois plus importantes quecelles permises par l’accord conclu entre l’UE et le Japon [en

2017] », a précisé Mme Malmström.Les taxes aux importations de voitures (35 %), piècesdétachées (de 14 % à 18 %), produits chimiques (jusqu’à 18 %),de vins (27 %) ou de spiritueux (de 20 % à 35 %) devraientdisparaître. Pas moins de 357 indications géographiques, unrecord, devraient par ailleurs être reconnues et protégéespar les partenaires sud-américains, du speck tyrolien aucomté français en passant par le prosciutto di Parma (143seulement dans le cas du CETA, l’accord de libre-échangeavec le Canada).« Cela fait exactement deux décennies que les discussions ontcommencé entre le Mercosur et l’UE. Elles furent longues,

âpres", a ajouté Mme Malmström, qui rêvait d’en �nir aumoment où les dirigeants des vingt premières puissancesmondiales se réunissent au G20 à Osaka. Un accordMercosur tout frais signé va renforcer la main de l’UE, qui,ces deux dernières années, a choisi de prendre le contre-pied de Donald Trump, en s’af�rmant comme la championnemondiale du libre-échange. Le président américain s’estengagé dans une guerre économique contre la Chine et arenégocié, sous la contrainte, un accord avec le Mexique.« Au milieu des tensions commerciales internationales, nousenvoyons aujourd’hui un signal fort, avec nos partenaires duMercosur, que nous sommes toujours pleinement engagésdans un commerce fondé sur le respect des règles », a soulignéle président de la Commission, Jean-Claude Juncker, àOsaka. « Nous partageons les valeurs de l’Europe. D’ailleurs,

une partie d’entre nous vient de cette région du monde », asouligné Jorge Faurie, depuis Bruxelles.La polémique sera-t-elle à la mesure de l’accord, égalementhistorique ? Elle n’a, en tout cas, pas tardé, malgré le peu dedétails rendus publics par la Commission européenne.Premier angle d’attaque des ONG et des politiques :l’environnement. Jair Bolsonaro, le président brésiliend’extrême droite, s’est illustré ces derniers mois par le peude cas qu’il faisait du sujet. L’accord Mercosur devrait êtreconditionné au respect de l’accord de Paris sur le climat.Mais cette promesse ne rassurait pas grand monde,vendredi soir.« Honte à la Commission européenne de pactiser avec @jairbolsonaro, qui s’en prend aux démocrates, aux LGBT etaux femmes, à l’Amazonie et a homologué 239 pesticidesdepuis janvier. Les Verts européens se battront sans relâchepour le bloquer », a ainsi déclaré sur Twitter l’eurodéputéécologiste Yannick Jadot. Les lobbies agricoles n’étaient pasen reste. Le Copa-Cogeca, regroupement bruxellois desprincipaux syndicats européens du secteur, a dénoncé «l’ouverture de la boîte de Pandore », avec l’arrivée sur lemarché européen de denrées du Mercosur produites selondes critères environnementaux et sociaux bien moindres. Lequota annuel de 99 000 tonnes de bœuf sud-américainconcédé par Bruxelles devrait lui aussi faire réagir, alors queles éleveurs, notamment français, traversent une passedif�cile.La France ou l’Irlande ont certes obtenu l’introduction d’uneclause réintroduisant des taxes sur la viande importée, dèsque les ventes de bœuf du Mercosur « créent un préjudice »pour les éleveurs européens. Mais, les agriculteurs françaisont jugé le texte « inacceptable ». « Quelques semaines aprèsl’élection européenne, inacceptable signature d’un accordMercosur-UE, qui va exposer les agriculteurs européens à uneconcurrence déloyale et les consommateurs à une tromperietotale », a déclaré, sur Twitter, Christiane Lambert, lapatronne de la FNSEA, le premier syndicat agricole français. L’accord UE-Mercosur est en tout cas très loin d’avoir étédé�nitivement signé. Il devra au préalable avoir décrochél’assentiment des Etats membres, et obtenu le feu vert d’unParlement européen, dont les Verts constituent désormais laquatrième force politique.

Acuerdo Mercosur-UE: un poderoso mensajeel pais, opinión, 5/07/19 El Mercosur pasó de ser un bloque intrarregional a ser partede la zona comercial más grande del mundo. Gracias a estetratado, ahora casi todos los países latinoamericanos tienenun acuerdo de asociación con Europa y es posible pensar enun proceso que, más adelante, logre hacer converger lasregulaciones técnicas y las reglas de origen, y termine porpermitir también una mayor integración latinoamericana. Esta posibilidad, unida al acercamiento entre la Alianza delPací�co y el Mercosur, son buenas noticias para la región.Ahora se ha puesto en marcha un centro de gravedad enLatinoamérica que tarde o temprano terminará de jalar a lamayoría de los países hacia un marco común de tratados y

regulaciones. Ahora hay una columna euroamericana enmedio de la tempestad arancelaria mundial, con condicionescomerciales, laborales y medioambientales comunes.Ningún pacto, por supuesto, es perfecto. Los tratadoscomerciales tienen geometrías complejas: el trabajo delmultilateralista es encontrar la con�guración donde hayaequilibrio entre las múltiples asimetrías. [...] Las piezas por �n encajaron cuando se llevaron fuera delterreno meramente material. Cuando se empezó a hablarmás allá de porcentajes arancelarios y cuotas de mercado.Cuando empezamos a hablar también de principios y valorescomunes. Esa fue la clave del éxito. Este tratado es mucho más que un pacto comercial. Dedicacapítulos enteros a pymes, cooperación para el desarrollosostenible, convenios de la OIT, regulaciones sobre viejoscontaminantes y nuevas tecnologías. El último obstáculo —el rechazo de Francia y susagricultores— se negoció ya no con cuotas materiales, sinocon compromisos medioambientales. En particular, queBrasil no se saliera del Acuerdo de París sobre CambioClimático. Tres cosas más que quisiera enfatizar: primero, que desdeque Reino Unido votó a favor del Brexit, la Unión Europea haampliado –con Canadá, Mercosur y Japón— su zona de librecomercio en casi 500 millones de habitantes. Segundo, que en el nuevo mundo multipolar en el quevivimos sí se pueden lograr grandes acuerdos comerciales yde cooperación. La clave está en ser visionarios y tener encuenta nuevas variables, nuevas ideas y nuevos actoreseconómicos. Y tercero, que en esta gran recon�guración geopolítica ycomercial que estamos viviendo, Europa y América Latinafueron de las primeras piezas en encajar. La razón es que, enestos tiempos, pudieron más los valores que nos unen quelos intereses que nos separan.

Commercer avec le diable?Editorial, sud ouest, juin 2019 Cet accord paraît si incongru qu'il ressemble à uneprovocation. [...] Certes, le Brésil s'est engagé à respecterl'accord de Paris, mais on peut douter de sa sincérité.Depuis l'élection de Bolsonaro, le Brésil a homologué plus de200 pesticides, dont une bonne partie est interdite enEurope. Et l'on s'apprête à importer des produits agricolesou d'élevage cultivés de la sorte? Importer du boeuf ou dusujo brésilien, c'est par ailleurs encourager la déforestation,car le déboisement a repris de plus belle et sauvagementdepuis l'élection de Bolsonaro. Un autre traité signé par l'UE,avec le Canada, pose également problème. Les Canadiensont beau tolérer chex eux les pesticides interdits en Europe,autoriser l'élevage de beoufs élevés aux hormones et nourrisau maïs transgénique, s'obstiner dans l'extraction de gaz etde pétrole de schiste interdits chez nous, l'UE s'apprête àimporter massivement pétrole et bovins canadiens. Où est lalogique?

Economía: motores y�aquezas

Motores de la economía argentinaArgentina es la tercera economía del continente. Su buenasalud económica depende mucho de su agricultura. La agricultura representa el 50% de los ingresos (recettes)del país, en base a las exportaciones de cereales yproductos agropecuarios (agropastoraux) : trigo, colza, soja,carne de vaca etc. De ahí que se considera Argentina comouno de los « graneros del mundo ».

Una economía convulsa (agitée)Le monde diplomatique, janvier 2019, Renaud Lambert(extraits) Au cours des soixante dernières années, Buenos Aires acumulé quatre défauts sur sa dette, vingt-six accords avec leFMI et deux épisodes d’hyperin�ation. En 1983, l’économiste Marcelo Diamand analyse ce va-et-vient, manifeste depuis le début du XXe siècle. Ses travauxconcluent que les mouvements erratiques de l’économies’expliquent par un con�it politique entre deux partiesincapables, pour l’heure, de se départager. L’Argentine n’estpas un pays mais un pendule, estime-t-il. Un pendule dontle mouvement éclaire l’élection de M. Macri, l’échec de sapolitique économique et l’enjeu de l’élection présidentiellede 2019. D’un côté du champ de bataille, le secteur agraire, qui naîtavec la colonisation du pays. Son activité consiste àobserver, de loin, le cupidon des amours bovinesdémultiplier les têtes de ses troupeaux. Alimenté parl’extraordinaire fertilité de la pampa, le �ux continu desexportations garnit ses coffres. Cette oligarchie réside enArgentine mais pense en Europe. Elle y fait éduquer sesenfants ; elle en importe ses vêtements, ses meubles et sesidées. Loin des grandes exploitations, un autre secteur, populaire,urbain, à la peau souvent mate. Il émerge au début du XXesiècle avec les manufactures, qui apparaissent ici plus tôtqu’ailleurs dans la région. Alors que la richesse du sol dote lesecteur agraire d’une compétitivité naturelle, l’industriesouffre d’un retard trop important pour rêverd’exportations. Elle n’en a pas moins besoin de devises, a�nd’approvisionner ses lignes de production en machines, parexemple. Ces livres sterling et ces dollars doivent doncprovenir de l’unique secteur capable de les drainer :l’agriculture. Participer à l’essor d’un pan d’activité dont on ne tire aucunpro�t et où s’activent des gueux ? L’idée fait longtempssourire dans les palais de Buenos Aires, que l’oligarchieagraire a fait construire avec des matériaux européens(marbre de Carrare, verre de Murano, sculptures

françaises…). Jusqu’à ce qu’entre en scène un certain JuanDomingo Perón. Le colonel d’infanterie devient secrétaired’État au travail et à la prévoyance en 1943, avant d’être éluprésident en 1946. Le pendule argentin se met alors enmouvement. La population vient de doubler en moins de trente ans, dequadrupler en cinquante. « Le modèle agraire, concentré etpeu gourmand en main-d’œuvre, ne peut plus répondre auxbesoins d’emploi et d’insertion de la population », nousexplique l’économiste Mario Rapoport. « Au cours des années1930, les Argentins ont connu la faim alors même que le paysétait l’un des plus importants exportateurs de produitsalimentaires du monde »,renchérit l’économiste BrunoSusani. Le 28 mai 1946, Perón crée l’Institut argentin de promotionde l’échange (IAPI). L’organisme est chargé de restructurerl’économie et repose sur une nationalisation de fait ducommerce extérieur. Il jouit de fonctions élargies, quedétaillent les économistes Facundo Barrera et José Sbattella: « Commerciales : il achetait aux producteurs les céréalesqu’il se chargeait d’exporter. Financières : il distribuait desfonds pour l’acquisition de biens de capitaux [nécessaires à laproduction industrielle]. De régulation du marché intérieur :il achetait les excédents non vendus et �xait le prix decertains produits du panier alimentaire de base, ainsi que lestaux de pro�t du secteur industriel.  » Dans le même temps, Perón opère une large redistributiondes revenus, met en place une assurance-maladie, instaureles congés payés, les retraites, la couverture des accidentsdu travail et le droit de vote des femmes, développel’éducation, l’accès au logement... Quelques années suf�sentà cimenter la haine des dominants à son égard, qui nedisparaîtra plus. En 1955, les militaires prennent le pouvoir.Ils abolissent l’IAPI et détruisent l’industrie, coupable à leursyeux de contribuer au développement d’une classe ouvrièremobilisée. Mais Perón a d’ores et déjà changé la donne endotant la population d’armes qui lui permettent de lutter. Depuis soixante-dix ans, le pendule argentin oscille doncentre agriculture et industrie, entre l’oligarchie et ce quePerón appelle « le peuple ». [...] Le président de la Société rurale argentine (SRA) nous reçoitdans les bureaux de son organisation, qui représente lesgrands exploitants agricoles. [...] « Nous avons retrouvé la con�ance », s’en�ammait M.Pelegrina lors de l’inauguration de la cent trente-deuxièmeexposition rurale, le 28 juillet 2018, avant de faire ovationnerle chef de l’État. M. Macri n’avait-il pas supprimé l’impôt surles exportations, introduit en 2002 par l’éphémère présidentEduardo Duhalde ? Imaginé au milieu des années 1950, ledispositif — baptisé « rétentions » — visait deux objectifs :inviter le secteur agraire à contribuer au �nancement del’État et réduire le coût du panier de consommation desménages. Le pays exporte en effet les mêmes produits queceux qu’il consomme : en l’absence de mécanisme decorrection, le prix d’un kilogramme de bœuf sur les étalsargentins dépend donc du cours mondial de la viande, tropélevé pour les bourses locales. Les rétentions (environ 30centimes pour chaque dollar perçu pendant la « période

Kirchner ») réduisent mécaniquement le coût des produitsexportables lorsqu’ils sont vendus sur le marché intérieur.Un mécanisme « injuste », qui piétine le principe de lapropriété privée, estime M. Pelegrina. C’est que, à la SRA, onne badine pas avec la propriété privée, dont la pleinejouissance confère aux exploitants agricoles un pouvoircolossal. On le mesure en traversant la pampa. D’immensesbâches blanches y protègent le soja, déjà récolté. Ellespermettent de conserver la céréale jusqu’à un an :transformé en spéculateur, l’agriculteur peut alors attendreles meilleurs prix et la plus forte valorisation du dollar pourécouler sa production. Quitte à priver le reste du pays desdevises dont il a besoin. Cela lui est même béné�que : moinsles dollars entrent, plus le cours du billet vert augmente, etplus la rente agricole en�e. [...] Un large sourire éclaire doncle visage de M. Pelegrina lorsque nous le rencontrons. M.Macri a épousé l’analyse du président de la SRA lors de sondiscours de juillet 2018 : le problème de l’Argentine découlede « la taille insoutenable d’un État inadapté à la réalitééconomique et productive du pays ». La solution ? Ajuster lesdépenses de la nation à l’enveloppe qu’accepte de lui verserle secteur agraire. « Ne pas vivre au-dessus de nos moyens »,traduisait M. Macri dans un discours, la mine contrite, le 3septembre 2018. « Dollars ! Euros ! Change ! Change ! » Sous les fenêtres desbureaux de la SRA, l’humeur est moins joyeuse. Commechaque fois que la monnaie locale est sous pression, desspéculateurs à la sauvette bourgeonnent dans les rues ducentre-ville. On les appelle arbolitos, « petits arbres ». Entrejanvier et la �n septembre 2018, le cours du peso a chuté de118 %, amputant un pouvoir d’achat par ailleurs gangrené parl’in�ation, qui devrait frôler 50 % cette année. Ici, les logements et les voitures sont réglés directement enbillets verts. Et rares sont les économies qui ne prennent pasla direction d’un arbolito, d’un bureau de change ou d’uncompte libellé en devise américaine. « La Réserve fédérale acalculé que 20 % des dollars qui ne circulent pas aux États-Unis se trouvent en Argentine », relevait récemment lequotidien Clarín(22 octobre 2018), cependant quel’économiste Santiago Fraschina estime la fuite des capitauxà près de 109 milliards de dollars depuis l’élection de M.Macri, soit environ un sixième du produit intérieur brut(PIB) en 2017 (7). Alimentée par l’inquiétude des épargnants,cette hémorragie l’aggrave à son tour en aiguillonnantl’in�ation. [...] La dette a constitué l’une des clés de voûte de la stratégie deM. Macri : en Argentine, renoncer à imposer le secteuragraire laisse peu d’options. Dans un premier temps, le président-chef d’entreprise a pucompter sur la bienveillance des marchés �nanciers, ravisdu retour du pays latino-américain dans le giron descontrées accueillantes. Il ne s’est donc pas privé : « Legouvernement [argentin] a plus emprunté que n’importe quelautre pays émergent depuis l’élection de M. Macri »,constatait le Financial Times le 19 octobre 2017. [...] « Si vous coupez les budgets de l’État et que vous augmentezles taux d’intérêt, vous étranglez l’économie, résume M.Kicillof, ancien ministre de Cristina Kirchner. Sans surprise,

le chômage a augmenté et la pauvreté a explosé. Tout commel’in�ation et la dette… ». Chez les libéraux, on soigne l’austérité par une dosesupplémentaire de rigueur. En octobre 2018, le quotidienClarín,proche du pouvoir, décrit les coupes budgétaires deM. Macri comme « réellement inédites » (23 octobre 2018). Lasuppression (ou la réduction) des subventions au transportou à l’énergie provoque un accroissement soudain du coûtde la vie. « Certains retraités consacrent désormais jusqu’à lamoitié de leur pension au paiement de leur facture de gaz »,relève Sbattella. La production industrielle a reculé de 11,5 %entre septembre 2017 et septembre 2018. Le tour de visaggrave un tableau déjà sombre : à elle seule, la décision delaisser �uctuer le peso sur les marchés, le 17 décembre 2015,a provoqué une chute de la monnaie locale d’environ 40 %face au dollar en un jour. Conséquences : la pauvreté passeen un an de 29 % à 33 % de la population ; les recettes desexportateurs de produits agricoles bondissent de 40 %, envingt-quatre heures. En octobre 2018, certains députéss’interrogent sur l’opportunité d’inviter les grandspropriétaires à payer l’impôt sur le patrimoine, dont ils sontexonérés. L’idée n’est pas retenue. Le FMI exigeant le retourde l’impôt sur les exportations (les « rétentions »), leprésident Macri obtient qu’il demeure « raisonnable » : 4pesos par dollar, indépendamment de l’évolution du coursdu billet vert. « Il faut bien que chacun fasse un effort »,justi�e M. Pelegrina.[...] Le 28 avril 2018, une enquête du magazine Noticias révélaitque l’actuel ministre de l’économie Nicolás Dujovnepratiquait l’évasion �scale, tout comme le président, dont lenom apparaît dans les « Panama Papers ». « Dès ses premiersmois au pouvoir, Mauricio Macri a pris une série de décisionsqui ont directement favorisé sa famille et ses amis », écrit lajournaliste Gabriela Cerruti dans son enquête Big Macri(2018). Elle cite, entre autres exemples, l’annulation de ladette de la poste argentine (Correo Argentino), « une sociétéappartenant à sa famille et qui devait 70 milliards de pesos[environ 5 milliards d’euros] à l’État ». « Quand uneentreprise est aussi grande que la nôtre, ce qui s’y passe n’aplus vraiment d’importance, a expliqué le futur chef d’État àCerruti avant son élection. Combien de nouveaux chantierspeut-on inaugurer ? Combien de voitures supplémentairespeut-on produire ? Au bout d’un moment, ce qu’il faut, c’estpeser sur l’économie dans son ensemble. » Pourtant, à lire la presse, la corruption serait l’apanage desproches de Mme Fernández de Kirchner. Dans lesprincipaux journaux (aux mains de l’oligarchie), pas uneédition sans quelques pages consacrées au sujet, et auxprocédures judiciaires dont l’ancienne présidente feraitl’objet si ses collègues sénateurs décidaient de la priver deson immunité. Ce qui ne signi�e pas que le plumage despéronistes épouse la couleur des sommets andins : « Lacorruption existe dans tous les domaines, nous explique uncadre du Parti justicialiste (PJ, le parti péroniste). Un exemple: un ami avec lequel je militais a obtenu des responsabilitésdans un hôpital. Quand il a eu besoin d’y faire réaliser destravaux de peinture, il m’a proposé de monter une équipe et delui reverser 10 % du montant que je toucherais. C’est comme

ça ici… » Dans la perspective de la présidentielle d’octobre 2019, « lepouvoir, la justice et les médias tentent d’associer toute formede redistribution de la richesse à la corruption », analyse lesyndicaliste José Luis Casares. En d’autres termes, voterFernández de Kirchner — que M. Macri a érigée enadversaire principale de sa politique, même si, pour l’heure,elle n’est pas candidate — reviendrait à entériner lesmalversations. Chez certains électeurs, l’argument porte,comme il a porté au Brésil. Chez d’autres, il fait sourire. « Ondit que Cristina a volé, commente M. Hugo Damans, unretraité contraint à une activité professionnelle régulièrepour boucler ses �ns de mois. Peut-être qu’elle a demandéune commission ici ou là à des gens de “la haute”. Tant pispour eux. À nous, les travailleurs, en tout cas, elle n’a rienvolé. Au contraire. À nous, elle a beaucoup donné. » « Dans la situation actuelle, je discerne deux scénarios, nousexplique l’économiste Claudio Katz. Ou bien la criseéconomique se poursuit dans une forme d’agonie prolongée, àla grecque. Ou bien elle dégénère en explosion sociale, commeen 2001 » — lorsque le pays avait connu la plus sévère criseéconomique de son histoire.

Temas pendientes (sujets quiposent problème)

Los derechos fundamentales de lasmujeres

La prohibición del aborto en el país (sulegalización total fue rechazada por elSenado en agosto de 2018), unaanomalía que protagoniza un documentalque fue estrenado en Cannes en 2019.Entrevista a Juan Solanas, director.

Que Sea Ley : Juan Solanas àpropos de la lutte pro-avortement en ArgentinePrésenté en Séance Spéciale, ledocumentaire Que Sea Ley de JuanSolanas, plonge au cœur de la luttepour la légalisation de l'avortement en Argentine, où une femmemeurt chaque semaine des suites d'un avortement clandestin. Àtravers des témoignages ainsi que des portraits de femmes etd'hommes, le cinéaste argentin expose l'espoir que leurmobilisation a fait naître au sein du pays.

FESTIVAL DE CANNES 2019

El indigenismo y la defensamedioambiental

Documental sobre los impactos delagronegocio en Argentina "Le grain et l'ivraie", Fernando Solanas, sorti en salle enFrance début 2019

Le Grain et l'ivraie Bande-annonce VORegardez la bande annonce du �lmLe Grain et l'ivraie (Le Grain etl'ivraie Bande-annonce VO). LeGrain et l'ivraie, un �lm de FernandoE. Solanas

ALLOCINÉ

Sobre el documental del argentinoFernando Solanas "Viaje a los pueblosfumigados".Le �lm s'ouvre sur une série d'images saisissantes : dans laprovince de Salta, dans le nord de l'Argentine, des forêtsséculaires sont défrichées pour faire place à d'immensesplantations de soja. Les agriculteurs indigènes sont chassésde leurs villages. Des herbicides sont pulvérisés et lesmaladies se propagent. C'est le point de départ de cetteinvestigation sur les crimes environnementaux commis parl'agriculture industrielle. Fernando Solanas voyage caméraaux poings à travers sept provinces argentines à larencontre des populations locales, d’agriculteurs et dechercheurs qui nous racontent les conséquences sociales etenvironnementales du modèle agricole argentin : agriculturetransgénique et utilisation intensive des agrotoxiques(glyphosate, épandages, fumigations) ont provoqué l’exoderural, la déforestation, la destruction des sols mais aussi lamultiplication des cas de cancers et de malformations à lanaissance…  Entrevista a Fernando Solanas, tiempo.com.ar, 2018 -¿Cuál es el punto de partida? -Es un retrato del modelo agrario que en la Argentina seinició con la soja, con los transgénicos que desembarcan enel año 1995. En el '96 se legaliza la soja transgénica y desdela Argentina se llevó a Brasil, Paraguay, Uruguay. Argentinafue una suerte de portaaviones. En este modelo la búsquedade rentabilidad y de producción en escala llevó altransgénico, que modi�ca una serie de cosas. En principioporque no es posible si no va acompañado de una batería deherbicidas, funguicidas y plaguicidas. El problema es quelos suelos se hacen resistentes y los bichos también,entonces si antes se usaban dos o tres litros de glifosato porhectárea, hoy emplean seis o siete. En 2017 creo que seusaron más de 300 millones de litros. Pero no es sólo unproblema de la soja: hoy cualquier tipo de cultivo se realizacon una batería de agrotóxicos, a los que antes se llamaba"�tosanitarios". Fijate qué palabra. Pero son agrotóxicos, no

solo porque enferman y matan, sino porque producenmutaciones genéticas. […] Por supuesto que en unaproducción agraria que venía seriamente abandonada ymaltratada (en los años '90 desaparecieron más de 100 milpequeños y medianos productores), la posibilidad de queviniera una racha que asegura menos riesgo agrario, mayorproductividad y mejor precio, fue una bocanada de airefresco. Pero esas ventajas vinieron a costa de consecuenciasno solo ambientales, sino también sociales, porque seprodujo una migración grande del campo hacia pueblos yciudades. Hoy la agricultura es sin agricultores y se manejapor teléfono. -¿Se pueden abordar temas como este o como el fracking,la explotación petrolera o la megaminería, sin hablar delsistema corporativo? -Claro que no. Se trata de negocios fabulosos. Y además estose ha establecido con la complacencia y complicidad de losdistintos estratos de la conducción del país. -¿Y el estreno en Berlín qué aporta? -Obviamente es mucho mejor a que se estrene en mi barrio,donde no se va a enterar nadie. Nosotros no manejamos laprensa y si estás contra Macri, de Nación y Clarín estásborrado o semiborrado. Nosotros elaboramos cuatro ocinco comunicados diarios. No sale nunca nada. Y si noestás con Cristina, tampoco estás en Página 12.Porsupuesto siempre hay amigos que cada tanto publican algoen sus secciones. ¿Entonces para qué hago esta película?Bueno, creo que es un testimonio importante sobre la vidadel país que contribuye a crear otra consciencia yfortalecer otra cultura. 

Fragmento del mismo documental, enespañol "Viaje a los pueblos fumigados"(2018)Director: Fernando Solanas

Un Viaje a los Pueblos Fumigados. 2018 - 2016 ArgentinaEnvenenada.de Dario LQSustentable

YOUTUBE

Un con�icto desequilibrado Guerra entre la soja y los bosques en el norte de ArgentinaRAMIRO BARREIRO, Buenos Aires, 7 ENE 2018, elpais.es Imaginemos que un día dejan de existir Boston, Tokio, LosAngeles o Chicago y que, en lugar de esas grandes ciudades,se extienden largos campos con soja, maíz o girasol.Imaginemos, también, que las poblaciones que allí vivenquedan con�nadas en un pequeño terruño contaminado.Difícil de creer. Sin embargo, es lo que ocurre con losbosques nativos de Argentinadesde hace ocho años, en losque ya se han perdido 750.000 hectáreas. La super�cie escomparable a cualquiera de las ciudades citadas o a lacantidad de tierra productiva de la zona centro del país quese inundó en 2017 por, entre otras causas, ese mismodesmonte.La organización ecologista Greenpeace elaboró a �nales denoviembre un informe al cumplirse diez años de la sanciónde la Ley de Bosques. Se basó en imágenes satelitales einformación o�cial que dan cuenta de esa depredación, queel ministerio de Ambiente no niega. Las cifras hablan de lavulnerabilidad de los ecosistemas argentinos ante el avancede la frontera agrícola y ganadera, El problema esespecialmente grave en la selva chaqueña, en el noroestedel país.La protección de los bosques nativos nunca fue un temaprioritario en Argentina, al punto que la tutela corre porcuenta de cada provincia. El año pasado, el actual ministrode Ambiente, Sergio Bergman, dio la nota cuando pidió“rezar” como medida más útil para evitar los incendiosforestales. El kirchnerismo, en tanto, retiró en 2010 lamitad del presupuesto para la conservación y lo destinó aFútbol Para Todos, el programa de televisación gratuita dela Liga. Hoy se destina apenas el 6% de lo que exige la leysancionada hace una década, y que algunas provinciasdesconocen. […]La Ley de Bosques es el principal instrumento de políticapública del que se vale Argentina para conservar susbosques. Con todo, Argentina permanece entre los diezpaíses que más árboles talaron en el último cuarto de siglo,con 7,6 millones de hectáreas de bosques nativos. La mismasuper�cie que toda República Checa.“O incrementas el cultivo de soja o cumplís con la Ley deBosques”, plantea Giardini, “Muchas veces las multas que seaplican por talar son irrisorias y muy menor a lasganancias que deja la soja. »

Dos casos que empañaron el mandato deMacri en 2017:

El 1° de agosto de 2017, el con�icto que opone lacomunidad Mapuche y el grupo Benetton por lapropiedad de la tierra se cobró una víctima, SantiagoMaldonado, desparecido forzoso cuando participabaen una ocupación de tierras en defensa de los

Mapuches,  y fue encontrado muerto, supuestamenteasesinado por fuerzas policiales, meses más tarde, sinque la Justicia haya hecho aún un trabajo parcial ycorrecto para aclarar lo ocurrido. El caso se cerró aprincipios de 2019, con una autopsia del cuerpo delmilitante que demostró que se había ahogado en elrío. La familia pide reabrir el caso porque dice que laJusticia no tuvo en consideración las circunstanciasdel ahogamiento, el por qué Maldonado tuvo quemeterse en el río.   A �nales de 2017: salió a la luz de forma perturbadorala miseria de la comunidad indígena con una foto quese hizo viral de una niña guaraní bebiendo de uncharco (�aque). 

Consternación por la foto deuna niña guaraní que bebe deun charco en ArgentinaPatricia Fernández, periodista deMisiones Online', se desplazaba porla avenida Mitre de la ciudad dePosadas, unos 1000 kilómetros al noreste de la capital argentina,bajo un sol voraz. Los casi 40 grados de temperatura se sentíanen el cuerpo como un golpe de fuego.

ELPERIODICO

Argentina, un ejemplo (entreotros) de la judicialización dela política

Un artículo sobre el re�ujo (re�ux, recul)democrático en América Latina: cuandola justicia se vuelve un arma paraneutralizar al adversario político. América Latina: cómo mueren las democraciasEl País – 2 de febrero de 2018   El mundo de las ciencias políticas está agitado en estosdíasporla aparición de un libro titulado How democraciesdie, (Cómo mueren las democracias) de los profesores deHarvard Steven Levitzky y Daniel Zibilat. […] Los autoresde�nen la norma implícita, el acuerdo básico sin el cual lademocracia difícilmente existiría. Se trata de una ideasencilla pero que, en ciertos lugares, parece en extinción: latolerancia recíproca. "Cuando la tolerancia recíproca existe,reconocemos a nuestros rivales como  ciudadanos leales queaman a nuestro país tanto como nosotros", explican. […]How democracies die es un libro escrito bajo la tensión queha introducido el fenómeno Donald Trump en EstadosUnidos. Sin embargo, sus ideas son perfectamente aplicablesa las nuevas democracias de América del Sur, cuyodestinose volvió muy inciertoa partir de dos hechoscoincidentes: los principales líderes opositores no se pueden

presentar a elecciones en Venezuela y Brasil, dos de los trespaíses más importantes de la región.    La sencilla idea de que la democracia es un sistema en elque los contendientes no se tratan como enemigos serompió hace mucho tiempo en Venezuela. Cada una de laspartes hará su relato sobre por qué ocurrió lo que ocurrió. Elchavismo dirá que todo empezó con un intento de golpe deestado en el 2002, impulsado por la oposición y respaldadopor los Estados Unidos. La oposición dirá que, desde elprincipio, el proyecto de Hugo Chávez era el de construiruna dictadura. Sea como fuere, veinte años después de lallegada del chavismo al poder, más de cien personas hansido masacradas recientemente en manifestacionesopositoras, hay cientos de presos políticos, millones deexpatriados, censura a los medios de comunicación, y elparlamento está cerrado. El Gobierno manipula como leplaceel calendario electoral y llama a comicios con losprincipales líderes de la oposición - Leopoldo López,Henrique Capriles, Antonio Ledezma - encarcelados,exiliados o inhabilitados por decisión de jueces designadospor el régimen.    En Brasil, la principal democracia de Sudamérica, las cosasson más suaves pero igualmente inquietantes. Luis Ignacio"Lula" Da Silva es, por lejos, el líder más popular del país. Entodas las encuestas supera ampliamente a cualquier otrodirigente, cuyo consenso social, en comparación, esraquítico. Sin embargo, al igual quelos líderes opositoresvenezolanos, no podrá competirporque la Justicia decidióque era culpable de corrupción. Muchas personas en Brasilsostienen que les parece sano queun ladrón paguesuscuentas aun cuando seamuy popular. […] Los partidarios deLula argumentan que se trata de una persecución política dela derecha y que existen dirigentes políticos cuyacorrupción está mucho más probada y no tienen esosproblemas: el presidente Michel Temer, por ejemplo. […]   En Argentina, la democracia se desenvuelve con máselegancia. Hace poco más de dos años, el opositor MauricioMacri triunfó en elecciones libres y el Gobierno le entregó elpoder. Hace apenas cuatro meses, la expresidenta CristinaKirchner se presentó a elecciones legislativas. Fue derrotaday admitió el resultado sin problemas. El próximo año, podráser candidata a presidenta si lo desea. Media docenademiembros de su entorno está detenida por causas decorrupción. Eso abrió un debate sobre si se trata de presospolíticos o de políticos presos. Pero la magnitud de esteepisodio es incomparable con lo que ocurre en Venezuela oen Brasil. Sin embargo, si se observa con atención elfuncionamiento del sistema argentino, se percibirán lossíntomas que le preocupan a los autores de How democracydies. […]  Macri y Kirchner no se dirigen la palabra. Solo sere�eren al otro para insultarlo. Se consideran enemigos, yasí rompen la norma implícita que garantiza la supervivenciade las democracias.   Costó mucho recuperar la libertad en Sudamérica.Curiosamente, demasiadas personalidades andan por ahíenfermas de poder, jugando con fuego, incapaces de volver aponer las cosas en su lugar.

Cristina de Kirchner, investigada yprocesada en múltiples casos decorrupción, es candidata avicepresidenta para las próximaselecciones presidenciales de 2019. ¿Enqué medida pueden afectar la políticaestos casos de corrupción?L'affaire des "cahiers de corruption", le monde, septembre2018 L’ancienne présidente péroniste Cristina Kirchner (2007-2015) a été mise en examen dans un vaste scandale decorruption, qui secoue l’Argentine depuis début août et danslequel sont impliqués de hauts fonctionnaires de sonadministration, mais aussi de grands patrons argentins.Le juge Claudio Bonadio, chargé de cette affaire, a demandé

le placement en détention préventive de Mme Kirchner entant que chef d’une association illicite, elle et feu son mari,Nestor Kirchner, président de 2003 à 2007 et mort en 2010.Mais, en tant que sénatrice, elle béné�cie de l’immunitéparlementaire, qui lui garantit de rester en liberté. Ce quin’empêche pas qu’elle puisse être jugée, voire condamnée. Ilest peu probable que l’ex-présidente soit placée endétention préventive, car les péronistes, qui détiennent lamajorité au Congrès, sont opposés à la levée de sonimmunité. D’autant plus qu’un autre sénateur, CarlosMenem, ex-président péroniste (de 1989 à 1999), continue desiéger au Sénat, où il a été réélu en 2017, bien qu’il ait étécondamné à sept ans de prison dans une affaire decontrebande d’armes vers l’Equateur et la Croatie.Le juge Bonadio considère que, « entre 2003 et 2015, unecollusion entre fonctionnaires et chefs d’entreprise a faitfonctionner un système de distribution de pots-de-vin à desfonctionnaires », dans lequel des chefs d’entreprise «prétendent avoir cédé aux pressions » en échange de l’octroide travaux publics. D’après le magistrat, l’argent collectéétait parfois utilisé pour �nancer des campagnes électorales,acheter des juges ou des fonctionnaires, « mais le gros de cesfonds était destiné à enrichir le patrimoine personnel de ceuxqui, entre 2003 et 2015, ont occupé les plus hautes fonctions »,en référence aux Kirchner.Plus de quarante personnes – anciens fonctionnaires etchefs d’entreprise – ont également été mises en examen,lundi. Parmi les hommes d’affaires �gurent notammentAngelo Calcaterra, cousin de l’actuel président du pays,Mauricio Macri, qui a admis avoir versé « sous pression » del’argent pour des campagnes électorales des Kirchner.

Les déclarations les plus compromettantes pour Mme

Kirchner proviennent ainsi de José Lopez, vice-ministre dela plani�cation de 2003 à 2015, pris en �agrant délit, en juin2016, alors qu’il tentait de façon rocambolesque dedissimuler 9 millions de dollars (7,7 millions d’euros) enliquide dans un couvent près de Buenos Aires. M. Lopez aaf�rmé que ce mystérieux butin appartenait à CristinaKirchner. Un autre repenti a aussi impliqué directement l’ex-

présidente : Carlos Wagner, ancien président de la chambreargentine de la construction, et allié, par le passé, desKirchner, qui a dénoncé un système d’entente pour serépartir les travaux publics.

Le scandale des « cahiers de la corruption » a éclaté le 1er

août, à la suite de la révélation de simples cahiers d’écolierdans lesquels Oscar Centeno, un chauffeur qui travaillaitpour le ministère de la plani�cation, a noté minutieusement,pendant dix ans, les lieux et dates de remises de sacsd’argent dans des ministères ou à des domiciles desKirchner.

Mise en cause dans sept procédures judiciaires, Mme

Kirchner a été mise en examen dans six d’entre elles. Cinqsont instruites par le juge Bonadio, qu’elle accuse de menerune « persécution politique ». El alcance de los fueros para Cristina lanacion.ar, 18/05/2019 La posibilidad de ser elegida vicepresidenta no le cambiaríaa  Cristina Kirchner su situación procesal en la Justicia. Esmás, la expresidenta podría gozar incluso de una mayorprotección: seguiría con inmunidad de arresto. La ley deFueros, sancionada en 2000 después del escándalo por lossobornos en el Senado, establece que en el caso delpresidente o vice no alcanza sólo con el desafuero (comoocurre con los legisladores), sino que estos funcionariostienen que ser removidos de sus cargos mediante un juiciopolítico antes de ser detenidos. Es decir, ya no alcanza conuna votación en el Senado para hacer cumplir esa ordenjudicial. Las causales para iniciar un juicio político contra un viceincluyen conductas que justi�quen un mal desempeño, lacomisión de un delito durante el ejercicio de su cargo o lacomisión de un delito fuera del cargo que ejerce en esemomento. Desde la llegada de la democracia nunca han prosperado lospedidos de juicios políticos contra presidentes yvicepresidentes. La Justicia dictó cinco pedidos de detención contra CristinaKirchner en los últimos años. Esos pedidos de desafueros�rmados por el juez federal  Claudio Bonadio nuncaprosperaron en un Senado con mayoría peronista, lo mismoque ocurrió cuando el involucrado fue el expresidente Carlos Menem . El frente judicial de la �amante candidata a vice contemplauna decena de causas que continuarán su desenlace durantela campaña. De todas formas, lo que ocurra en las elecciones de octubreno tendría implicancias formales sobre el desarrollo de esosprocesos. Cristina Kirchner podría ser condenada en eljuicio por las irregularidades de la obra pública santacruceñay, si el tribunal ordena su detención, el caso deberá pasarpor el Congreso, ya sea como senadora o comovicepresidenta.

Enfoque sobre el "modelo K"(kirchnerista)

Datos sobre la política personi�cada enCristina Kirchner *** Un fuerte compromiso a favor de la justicia y delprogreso social ·Justicia: cf columna "Historia". ·Legislatura progresista en materia de derechos de lasminorías : ×       2010 : aprobación del matrimonio homosexual.×       2012 : aprobación de la ley de identidad de género (lostravestis y transexuales pueden elegir su nombre y géneroen su documento de identidad, las operaciones de cambiode sexo son costeadas por el sistema de salud). ×       2012 : agravación de las penas para los delitos deviolencia de género y las condenas para los crímenes deexplotación sexual y la trata de personas; ley que buscaregularizar la situación informal de empleadas domésticas. ×       2013 : ley que castiga el trabajo infantil.·Una política redistributiva de inclusión social :×       Redistribución de las ganancias sacadas de lasexportaciones de materias agrícolas.×       Resultados signi�cativos en materia de reducción de lapobreza, y en 2015, Argentina obtuvo un reconocimiento dela FAO por haber alcanzado el objetivo de hambre cero.Medidas sociales que han favorecido el empoderamiento delas clases bajas y medias (asignación universal por hijo,aumento de las pensiones, aumento del sueldo mínimo...). *** Un fuerte intervencionismo del Estado en el ámbitoeconómico ·Incremento de la inversión pública. ·Nacionalización de empresas privadaspara « recuperar lasoberanía nacional ».Ejemplo : 2012 : El gobierno decidió tomar el control del 51%de las acciones de YPF, la �lial argentina de la petroleraespañla Repsol, a cambio de una cuantiosa indemnizaciónpagada a Repsol en 2015 (la empresa había parado lasinversiones petroleras en Argentina y había llevado el casoante los tribunales).  ·Proteccionismo comercial y �nanciero para preservar elsupéravit comercial(excédent commercial)que constituye laprincipal fuente de divisas del país.×       Restricción de importacionespara proteger sumercado y sus empleos y ralentizar la importacion de bienesbaratos del extranjero.El gobierno tomó medidas poco transparentes queconstituyen trabas comerciales para limitar lasimportaciones, por ejemplo aumentando los aranceles (tarifs

douaniers), obligando centenares de empresas del sector deautomóviles, libros, electrodomésticos etc. a obtener unalicencia de importación que se demoraba. 43 paísesdenunciaron esa violación de las reglas internacionales decomercio destinadas a levantar las barreras comerciales, y laOMC falló contra argentina en 2014. También obliga las empresas de algunos sectores, que debenimportar material a equilibrar su balanza comercialexportando un producto argentino, aunque no sea unproducto del mismo sector. Por ejemplo : Newsan, unaempresa de electrónica que fabrica pantallas plasma,exporta pescado a Rusia, China y Europa a �n de poderimportar los componentes electrónicos que necesita para suactividad principal; la �lial argentina de BMW exporta cuero(du cuir), zumo de uvas y arroz para poder importar motos ycoches.×       Restricción del acceso al dólarpara proteger susreservas de divisas y desincentivar las salidas de divisas delpaís.Los argentinos que quieran viajar al extranjero deben pedirpermiso y dar explicaciones para poder comprar dólares.Deben abonar (=pagar) un 15% más si pagan con tarjetas decrédito fuera del país. Para comprar 180 dólares al mes,deben cobrar un sueldo que dupliquer el sueldo mínimo, yesta compra será gravada en un 20%.La consecuencia es que emerge un mercado paralelo dondeun dólar cuesta a veces el 50% más de su valor o�cial.×       La tendencia proteccionista es regional, no soloargentina : Mercosur decidió en diciembre 2011 pasado aumentar lastasas de importación (taxes à l’importation)sobre 140productos procedentes (provenant)del exterior. En Brasil, lapresidenta Rousseff anunció en diciembre de 2011 que lastasas serían un 30% superiores para los coches importadosque no proceden al menos en un 65% de su país o de un paísdel Mercosur. *** Un sabio manejo de la comunicación  ×       Una política de telecomunicaciones que controla losmedios :ü  medidas que afectan la �nanciación de la prensa escritapara bene�ciar a los medios a�nes y ahogar los adversarios :publica publicidad partidista y gubernamental en los medioso�ciales pero prohíbe que los supermercados publiquenavisos en diarios de la capital.ü  guerra abierta contra la prensa opositora, en particular elgrupo Clarín, mayor operador de cable del país y medioopositor al kirchenrismo : el gobierno está empeñado endesmantelar los monopolios, luchar contra la concentraciónde poder de ciertos consorcios (aprobación de la ley deMedios en2009), nacionalizó la fabricación ycomercialización del papel, no renovó licencias.×       Cristina Fernández es una experta en comunicación (enla cadena o�cial, en Twitter). 

El kirchnerismo: ¿un populismo?El populismo argentino y latinoamericano (Nicaragua,Venezuela, Bolivia…) se de�ne por una parte con las políticasde estos países contra las inversiones extranjeras o más bienenfocadas hacia la recuperación de los recursos naturales ysu aprovechamiento para orientar sus bene�cios hacia losmás desfavorecidos. Revue L’Histoire, n°322, août 2007: “populisme”= Il possèdecertaines caractéristiques clés: leader charismatique, undiscours anti-oligarchique et nationaliste, le souci constantde mobiliser les masses contre les élites et un programmede développement industriel. Le désespoir engendré par lapauvreté et les inégalités constitue un terrain favorable àl’émergence d’hommes investis de vertus providentielles.Historiquement, on peut tenir le populisme en AmériqueLatine pour caractéristique d’une période précise, celle desannées 1930, moment où surgit la question sociale avec uneacuité toute particulière. Le populisme prend alors la formed’un mouvement anti-élitiste, mené par un leadercharismatique qui cherche l’adhésion du peuple des villes etdes masses ouvrières. La crise de 1929 sert de catalyseur àl’écroulement, en Amérique Latine, de l’ordre politique issudes indépendances et fondé sur une oligarchie. La questionsociale fait irruption sur la scène politique. L’exclusion de lavie politique des plus défavorisés n’est plus tenable. EnArgentine, le modèle économique fondé sur l’exportation deproduits agricoles engendre la prospérité, mais les inégalitésse creusent ; l’industrialisation qui s’accélère pendant etaprès la première guerre mondiale fait aussi naître unemasse d’ouvriers vivant dans la précarité. C’est dans cecontexte que Perón (modèle du populisme argentin. Laprésidente actuelle se dit d’ailleurs « péroniste »)  a su seconstruire une clientèle �dèle pour remporter facilementl’élection présidentielle de 1946. Il prône la justice socialea�n de consolider l’homogénéité de ce qu’il quali�e de «communauté ». Pour réaliser son projet, il compte sur despolitiques redistributives, sur des nationalisations (banques,chemins de fer, pétrole, téléphone,…) et sur la créationd’emplois dans l’industrie nationale, stimulées par desmesures protectionnistes. Néanmoins, le péronisme fut unmarché de dupes : les classes populaires suivent ce dirigeantcharismatique mais ne perçoivent pas les béné�ces despolitiques mises en ouvre. Le populisme a su mobiliser,encadrer, politiser, mais a aussi fait monter des attentesjamais comblées. Il y a une résurgence du phénomène populiste dans lesannées 2000, avec toutefois des traits nouveaux quijusti�ent le terme de « néopopulisme ». Les réformeséconomiques néolibérales adoptées dans les années 90 surles recommandations du FMI et de la Banque Mondiale(privatisations, mesures d’austérité �scale,…) ont un coûtsocial très élevé, suscitant une vive déception. Les partispolitiques qui se succèdent au pouvoir rivalisentd’impuissance  et sont l’objet de rejet. La masse des déçus dela démocratie constitue une clientèle électorale à prendre.Les Latino-Américains explorent depuis le début des années

2000 un populisme aux traits originaux : Lula, ex-présidentbrésilien dont la présidente actuelle, Rousseff, est ladauphine, était un ouvrier métallurgiste, dirigeant syndicaloriginaire du Nordeste pauvre. En 2006 arrive aussi aupouvoir Morales, leader d’origine indienne, dirigeant d’unsyndicat de producteurs de feuille de coca. L’autrenouveauté c’est que ce populisme a partie liée avec lagauche, jusque-là tenue à l’écart des plus hautesresponsabilités. Hugo Chávez lance ainsi sa « révolutionbolivarienne » en 1998, lorsqu’il est élu pour la première fois.Tous les dirigeants de gauche sont d’avis que l’Etat doit jouerun rôle de régulateur vis-à-vis du marché et se montrerinterventionniste dans le traitement de la question sociale.La grande nouveauté est que ces gouvernements de gauche,qui mettent en œuvre des politiques redistributives enfaveur des plus défavorisés, respectent aussi l’équilibremacroéconomique (budget, balance extérieure,…) et évitentles dérives in�ationnistes. Au Brésil, en 2006, Lula met enœuvre le programme « Bolsa Familia », qui concerne 11millions de foyers : la mère, jugée plus encline à dépenserl’argent pour ses enfants, reçoit une allocation mais doit enéchange vacciner et scolariser l’enfant. Chávez met enœuvre ses coûteuses « missions » en matière d’éducation oude santé publique qu’il �nance grâce à la rente pétrolière. Siles inégalités baissent, ces programmes sont souventquali�és d’assitancialistes » et de dérives démagogiques, lescampagnes électorales s’apparentant souvent à dessurenchères de promesses inconsidérées. Le populismelatino-américain actuel est le produit de sociétésdémocratiques encore profondément inégalitaires que lesclasses politiques traditionnelles n’ont pas su réformer.

Historia trágica y deber dememoria ejemplar

1976-1983: sangrienta dICTADURAMILITAR(generales Videla, Viola, Galtieri, Bignone)

La junta militar hizo participar el país en laOperación Cóndor.

Le Plan Condor est le nom donné à une campagne conduiteconjointement par les polices politiques de plusieurs paysd’Amérique latine, pour persécuter secrètement lesopposants politiques de leurs régimes, au cours des années1970. Ce plan constitue la première politique répressived’envergure transnationale pour violer les droits de l’Homme(les Etats laissent librement agir sur leur territoire lespolices politiques et autres escadrons de la mort). Alors que la Guerre Froideentre les Etats-Unis et l’UnionSoviétique s’est installée dans les relations internationales, larévolution cubaine de 1959 annonce que celle-ci se joueradésormais sur le continent américain. Les militaires latino-américains, pour la plupart anti-communistes,apparaissent

comme les alliés naturels des Etats-Unis. Ce partenariatstratégiqueconduit l’administration américaine àsoutenird’une part les coups d’Etats contre lesgouvernements jugés trop marxisants(comme celui deGoulard au Brésil ou de Allende au Chili), et d’autre part lesrégimes militaires déjà établismais susceptibles decollaborer dans la lutte contre l’expansion communiste. LaBolivie (1971), l’Uruguay (1973), le Chili (1973) et l’Argentine(1976) deviennent ainsi des dictatures militaires, alors que leBrésil (1964) et le Paraguay (1954) subissent déjà ces régimesdepuis des années. La répression contre les opposantss’avère féroce. Lesvictimes sont torturéesjusqu’à la mort et leurs dépouilleséliminées, par exemple en les jetant à la mer lors des « volsde la mort». La terreur d’étatvise explicitement lesmilitants degauche déclarés « subversifs »: lesTupamarosen Uruguay, le Mouvement de la GaucheRévolutionnaire (MIR) au Chili, les montoneroset l’ArméeRévolutionnaire du Peuple (ERP) en Argentine, l’Armée deLibération Nationale (ELN) en Bolivie. En réalité, lesméthodes de contre-insurrection toucheront bien plus queces seuls militants, et s’appliqueront à n’importe quel «dissident potentiel », ainsi qu’à ses proches (famille etamis). (L’Amérique Latine, 50 cartes et �ches, édition Ellipse, CeciliaBaeza)

La dictadura en cifras terrorí�cas : * 30 000 desaparecidos. *  centenares de bebés robados. Se urdió un plansistemático y gerenalizado de robo de centenares de bebésnacidos en cautiverio, en varios centros de detención ytortura clandestinos, donde sus madres, opositoras ofamiliares de opositoras, dieron a luz estando encarceladasallí. Ese robo de bebés y su posterior atribución a familias demilitares, con sus maternidades clandestinas fue reconocidoen 2011 por la justicia argentina. En la actualidad, la cienciagenética ayuda al restablecimiento de la verdadhistóricaporque contribuye al restablecimiento de los lazosparentales en las abuelas de la Plaza de Mayo (ONG) y susnietos, hijos de desaparecidos. (cf documental « 99,99% lasabuelas de la ciencia »)

Fuerte compromiso desde los Kirchner (a partir de2003) por la restauración de la verdad histórica y eljuicio a responsables de crímenes de lesahumanidad cometidos bajo la dictadura militar (1976-1983) :

×       2003 (bajo la presidencia de Néstor Kirchner): derogación (abrogation) de las leyes de Amnistía en 2003,las llamadas « leyes de impunidad »: 1) Ley de Punto Final, votada en 1986: establecía la caducidadde la acción penal tras abrir un plazo de 30 días parareclamar justicia. En concreto, hacía que prescribieran losdelitos de desaparición forzosa. 2)Ley de Obediencia Debida, 1987: establecía que loscrímenes cometidos por grados militares por debajo de

※※※※※※

coronel no eran unibles ya que hubieran actuado en virtud ela obediencia debida a la jerarquía.  ×       Desde 2003, con el impulso del Gobierno de losKirchner, el país es un ejemplo mundial en procesos contraresponsables de crímenes contra la humanidad. Aún hoy(2017) hay 449 criminales presos y 553 en prisióndomiciliaria, y quedan otros 420 procesos en marcha. Elcambio de gobierno no ha frenado los juicios, que sonconsiderados por la Corte Suprema como una política deEstado.

El megaproceso de la ESMA y sus durascondenas a cadena perpetua en 2017sigue demostrando que sea cual sea elgobierno, Argentina sigue siendo unreferente mundial en los juicios de lesahumanidad.la ESMA era una Escuela de Mecánica que durante ladictadura fue utilizada como centro de detención y desdedonde se llevaba a cabo el plan de exterminio de los "vuelosde la muerte".

Leed el artículo aquí abajo (enlace hacia elpaís.es) paracomprender ese pasado escalofriante, la di�cultad de lasinvestigaciones que permitieron el proceso contra losresponsables, y las duras y ejemplares penas que sentencióel Tribunal. 

Duras condenas por primeravez en Argentina por los"vuelos de la muerte"Han pasado 40 años, pero laEscuela Superior de Mecánica de laArmada (ESMA) está casi intacta.Por eso Miriam Lewin, que estuvo allí secuestrada dos años,puede situarse en el lugar exacto en el que los detenidos erandrogados con Pentotal antes de ser desnudados y subidos acamiones que los llevarían a un avión desde el que los lanzaríanal mar.

EL PAÍS