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z5rn• ANNËE - Numéro 19 NUMERO SPECIAL Mercredi 27 MARS 1935 ••• Tl, &ÂI PÂTRI Fll.R JOURNAL OFFICIEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUE·S DE L 1 ÉG E Hebdomadaire affilié à l'Union de la Presse Périodique Belge Union prdfessionnelle reconnue nEDAC'l'lON: .Jean Libon, 375, ru e de l'Yser, Ans. .i\ DMIN"ISTR. ATJON: .J.-M. Philippart, Bouleva]'(l d'.Avroy, 2G8, l;iégr. C. Cht>qne 1865.96. Une paÏre de Calottes par .. semaine 0 tempora. mores ! ! ! (( Les souvenirs sont la mémoire du coeur ». Il fa. ut croire cela, même si l'on n'est pas con- ·i 1a ·incu; ensuite, prendre sa plume et tr·ansmettre ses souvenirs au papier, non pas à la postérité; car l'expérience des vieillards que nous sommes (ouf!) ne va pas à la cheville de celle que pos- sèdent les ieunes espoirs de cette année. Et que faire, pourtant, de nos ressouvenances, sinon les impri?ner? A tout prendre, nos confrères en décripitude entreprend1"ont peut-être un jour de les lire, et pourront s'attendrir C'inq minutes au plus. · Quand .i'étais ·ieune, moi, /allais à l'Union, et c'est pourqiwi j'y vais encore. Et dans ce bienheureu:,,; temps passé, il y avait bien des ob- servations à faire. Surtout, les attitudes des plus beaux ornements de la Jaime universitaire m'intéressaient prodigieusement. Notez qu'il ne s'agit pas ici de célèbres vieux poüs, qui eux, furent les chefs et qu'on n'a pa.s oubliés. Exhumons plutôt de leur oubli terrible, les obscurs comparses dont on ne parle plus, et qui en leur temps fir ent beaucoup de ton- nea1tx vidett (par affinité élective, probablement) Les abords du comptoir leur appartenaient de droit et c'est là qu'ils siégeaient. Un bleu biertJ élevé imaginait-il d'aller leur présenter ses hommages? Les au,qures en second se plongeaient aussitôt dans une conversation nourrie, absor- bante à ce point que c'est très distraitement, presque sans le savoir, qu'ils vous donnaient la main. Que dis-ie? Il s tendaient mollement deux doigts. Et si par hasa1·d, vous étiez honoré d'un regard protecteur, d'1tn signe de tête condes- cendant, il fallait bénir votre étoile. Vous étiez parm:i les privilégiés! Ah ! c'était le bon temps. Au moins maint enait-on l'échelle des valeurs et le respect de la hiérarchie ( ?) m11111111111111111111111111111111111111111111111111 11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 Puis, respect avaient jours durant, les barriè1·es clu et de la considératfon qioe les bleus élevées dcins leur âme, étaient ren- versées a·vec brio par ceux-là mêmes qui au, raient l es 1noeintenir. Pour un peu on leur aurait, sans crainte aucune, tapé familièrement sv ,r le ventre, à ces personnages sacro-sains, si lointains quelques iours avant! Puis, subiternent, cette révolution souda,ine s' exp·liqua:it par l' apparition des listes de can- didats au Comité. C'est à ce temp8-là que j'ai compris la popu- larité cle certains polit'iciens. Et f' en eus le commentaire, pratique pour ainsi d'ire. J'entenàis critiquer de façon acerbe un tout vieux poil qui. loin de s' enfe rmer clans sa di- gnité, se montrait aimable et accueillant pour tous, en tout temps et même en dehors de l'Union! Pids, on me dit: Chaque po'ignée de main de celui-là 8ignifie : « votez pour rnoi lors des élections>> . Je pensai que, dans ce cas, le vieux poil en question s'y prit beaucoup trop tôt. En effet. lui, passait difficile.me.nt, tandis que ses comp étiteurs et leur amabilité ad hoc (durée maximum q·uinze jours) réu.s.sissaient avec gloire et étaient élus ha.ut la main. Tout simplement, ces derniers étai ent de grands psychologues. Le premier avait habitué les gen.s à les bien recevoir et très amicale1nent. C'était habitue l, donc sans e ff et . Tand'is que les seconds s'étaient comportés 1 de telle sorte que, leur amabilité étant vraiment extraordi- naire, ell e f1d très remarquée et d'autant mieux venue. ,Ah! la psychologie de l'électeur! RAV. 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111!1!111111111111111111p Présidence Jean Liban 2e doct. d1•-0it. Paul Thonon 3' Médecine. Comité Melle Gaiby Lecloux 2e Cand. Philo. Germ. Philippe Loiseau 1• Philo. Melle E. Bouleng<:! r 2e Philo. J ean Vandresse Doct, Droit. Paul de Beco (sortant) 2e Cand. lng. Léon de B<:!co le Philo. André Robe.i•t (sortant) 2• Doc. Droit. Alfred Peeters, le Cand. se. nat. e't méd. Robert Derriks 3e Cand. Sc. n.at. et méd. .Joseph Derriks (sortant) 5e Mines. R.erkhoven croyait avoir reconnu que ce que les psycholngues des temps présents appellent la maladre de la jeuuesse, c'était _une aspirati.rin sournoise à obéir, à recevoir des ordres, aspiration que, dans certains cas, s'exaltait jusqu'au mysticisme. ]. Wamrmann (Etzel Andergast) . Conjonctures présentes On peut toujours prédire la Révolution et dénoncer l'apathie des bien pensants, souvent, hélas, trop bien pansus. Il est pa.rfois plus dang·ereux de stigmatiser l'action trop intense, l'influenc.e trop grande de · certains, dans des milieux ils sont inutiles pour ne pas dire nuisibles, néfastes .. ,. criminels. Du jour l'on s'attaque résolument au lourd travail d'une . épuration, on soulève aussitôt les colères et les haines de tous ceux que l'on dérange. Ceux-ci sont inévitablement suivis par les imbéciles et constituent donc une foule. Et tout cet aimable troupeau hurle au commandement contre l'objet de leur colère. C'est la situation de Crokaert, entre autr· 3S. A sa place, beaucoup reculeraient, s'abîmeraient en implorations repentant. es et obtiendraient la tranquillité stérile, qésir incoercible de leur â me de pleutres. Crokaert ne recule pas. Son attitude demeure intransigeante. C'est pourquoi la jeunesse sur laquelle a passé l'esprit nouveau, le suit et travaiUll avec lui. Il ne s'agit pas de hurler dans les rues et de brandir des cannes. Il s'agit plutôt de recréer un3 âme à quiconque approchera la Chose Publique. Cette âme doit être chrétienne, uniqu ement, pour résister aux sollicitations et aux séductions. A celui qui réalise en pratique cette doctrine (le mot est grand pour si br·ef résumé), nous ne . us devons de réserver un accueil formidable, vendredi soir, rue St-Gilles. Sinon, la calotte que nous por- tons n'est pas un symbok Ou nous n'avons plus le droit de la porter. BOUM fll lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll lllllllllllllllllllllllllllllllflllllllillllllllllllllllllllllUlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll llllllll lllllllllllll n?. Dans les Et l es étudiants'? NoUJs appr enons que danis le Comité d'Ad.minis- tratbon du Fondis Malvoz, ne figurent que des p rofesse urs. Pe·r. sonne n'imaginera qu'on puisse jetJer 1a moin- dt'e s uspicion sur la gest:i·on d e ·e · :s h onorabJ.es Maîtires, et · CC n'est p as pour dornner aux étudi ants nn droit de contrô le que noUJS voud1 rions voir eutr eoe quel qu es-uns · de cs ux-ci au st?in de ee Comité. Mai•s, il ·semble que les ét udiarnts qui · se sont clévoués corps et â.me pour cette oeuvll'e si Îin: rie.s- 1sante et éminemment estudiantine, ont bien le clroit d' être l"epr•ésentés au Comité clu Fonds Malvoz. Il y aurait ainsi, sur un teirrain philalllithropiqm:;, un e collabol"ation entre prof.esseu;rs . et étudiants, col1abo-ration qui devrait ex1ster, nows le répétons depuis cles aIUniées, cl.ans tous 1es domaÎ!l'.l.•es com- muns aux deux catégories d'êt<r"es humains que noU>s ve:nions de citer. Cauchemars Cet après-midi, à 3 heures, grand ·événement sp ortif. couloirs Depu.i.s des jours .e L des joms, il 11e pairle pl rn; que de s001 équi pe; sa conversaüon n'est pl us ([ll ' une suite i'nint.errompue de teirmes m1glais re1artifa au fooûb-all. Il n' en c1ort plus ·et, quand par ha.sa.rd il parvient à fermer l'oeil, il en rêve . Il a, paraît-il, d es cauchemars affreux et le mobi- lier de sa chambre à couch·er se trouve dans l'état le plus lame111table. Elections ! A 1'as.s·em.blée générale de ven-dre·di on en vint · aux mainis parne que 1e s étlljdiants d·e Oandi .datm ·e- in gé-nieur n'.étai ent pws ramg·és dans la même caté- gorie que l eis types de Technique. On prétendit que la faculté de DI'oit, par exem- pl e, réunissait non seulement. l·es trois . c101citoraw, m ais encoll'e la 2m• phHo. Or c'est faux! La catég .orie de 'l ia F1aC·ult é de Droit ne wmp;:rend que les trois d erni èr-es an·nées. C'est si vrai que, cette am.née, le Dil"oit ne présen- tamt qU>e troi•s candidats, ne f·e·ra pa•s pass· eir dtl u :x candidats d'office. C'est peut-être La p remière fois qu e le cas S•' pré1S·ent•e. Aussi nie p1arlel"a- t-on plus de l' des gens du Droit. René Robinson (sortant) 2e Cand. se. méd. Léon Delarge 1• Doct orat Sc. Botaniqu es . L'équipe U'll-ÎV ·eTiSitain va ren•0011treir u:n e sélec- Néanmoini,c;, on ne peut pas le s félicitr>JI" de leUL zèle. Albert Joris (\sortant) 2e Doct. Méd. Albert Tassin 2e Cand. Ing. tion des équip·es ayant pris pa.rt .au tournoi de Henri I serentant 4• Mines. Remy Magermans 3e Philo Romane. foot -b aH du « Vai.Uant ». Léopold Geubel 3e Cand. se. nat. et rnéd. Adolphe Firket 3e Mines. Aussi, le ·0amara·de Ratib qui accoucha de cette Jules Jacquet (sortant) 4e Méd ecine. Paul Thonon 3• Cand. Médecine. Henri Coune le Doct. D'roit. Robert Carlier 20 Cand. Ing. sél ection d• ans 1a douleur - on p eut le dir·e - Les convocations à l'assembloée générale dis ven- Assemblée générale à 8 heur.3s Gustave van Tours 2e Philo. .\Ibert Eschweiler 3• Cand. se. nat. et méd, atte<nd le•s premiers exploits de sion e:nf.ant, avec dll'edii c.ontenaj.e:nt u1 ne pr·emièir·e c•o nv ocaü on pour Albert Jehin 2• Cand. Ing. Joseph Ber nimolin 3• Ca· nd. Médecine. u <ne 1anxiété qui fait p.eine à voÎIJ.'. 8 heures ·et une second\l pou'l.' 9. fill 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111rn111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 1111111111111 11111111111111; 1111111l111 1111111111111 1111111111 1111111111 111111111111111111111111111111 11111 111111111111111111111111111111111111 11111111111 111111111111111 111 1111 1111m1111111111111111 11111 11111 11111111111111111 111 m1111 1111111111 111 1111111111111 n?. Vendredi 29 Mars ' a 20 heures dans la Salle des Fêtes de la rue Saint-Gilles PAUL CROKAERT parlera des CONJONCTURES PRESENTES Tous les Calottins y seront

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Page 1: Tl, &ÂI ~····z5rn• ANNËE - Numéro 19 NUMERO SPECIAL Mercredi 27 MARS 1935 ••• PÂTRI Tl, &ÂI ~···· Fll.R CA91101.1Ctl~ JOURNAL OFFICIEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUE·S

z5rn• ANNËE - Numéro 19 NUMERO SPECIAL Mercredi 27 MARS 1935

••• Tl, &ÂI ~···· PÂTRI Fll.R CA91101.1Ctl~

JOURNAL OFFICIEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUE·S DE L 1 ÉG E

Hebdomadaire affilié à l'Union de la Presse Périodique Belge Union prdfessionnelle reconnue

nEDAC'l'lON: .Jean Libon, 375, rue de l'Yser, Ans. .i\ DMIN"ISTR.ATJON: .J.-M. Philippart, Bouleva]'(l d'.Avroy, 2G8, l;iégr. C. Cht>qne 1865.96.

Une paÏre de Calottes par .. semaine 0 tempora. '° mores ! ! !

(( Les souvenirs sont la mémoire du coeur ». Il fa.ut croire cela, même si l'on n'est pas con­·i1a·incu; ensuite, prendre sa plume et tr·ansmettre ses souvenirs au papier, non pas à la postérité; car l'expérience des vieillards que nous sommes (ouf!) ne va pas à la cheville de celle que pos­sèdent les ieunes espoirs de cette année. Et que faire, pourtant, de nos ressouvenances, sinon les impri?ner? A tout prendre, nos confrères en décripitude entreprend1"ont peut-être un jour de les lire, et pourront s'attendrir C'inq minutes au plus. ·

Quand .i'étais ·ieune, moi, /allais à l'Union, et c'est pourqiwi j'y vais encore. Et dans ce bienheureu:,,; temps passé, il y avait bien des ob­servations à faire. Surtout, les attitudes des plus beaux ornements de la Jaime universitaire m'intéressaient prodigieusement.

Notez qu'il ne s'agit pas ici de célèbres vieux poüs, qui eux, furent les chefs et qu'on n'a pa.s oubliés. Exhumons plutôt de leur oubli terrible, les obscurs comparses dont on ne parle plus, et qui en leur temps firent beaucoup de ton­nea1tx vidett (par affinité élective, probablement)

Les abords du comptoir leur appartenaient de droit et c'est là qu'ils siégeaient. Un bleu biertJ élevé imaginait-il d'aller leur présenter ses hommages? Les au,qures en second se plongeaient aussitôt dans une conversation nourrie, absor­bante à ce point que c'est très distraitement, presque sans le savoir, qu'ils vous donnaient la main. Que dis-ie? Ils tendaient mollement deux doigts. Et si par hasa1·d, vous étiez honoré d'un regard protecteur, d'1tn signe de tête condes­cendant, il fallait bénir votre étoile. Vous étiez parm:i les privilégiés! Ah! c'était le bon temps. Au moins maintenait-on l'échelle des valeurs et le respect de la hiérarchie ( ?)

m1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

ELE~TIOl\IS

Puis, respect avaient

qu~nze jours durant, les barriè1·es clu et de la considératfon qiœ les bleus élevées dcins leur âme, étaient ren-

versées a·vec brio par ceux-là mêmes qui au,raient dû les 1nœintenir. Pour un peu on leur aurait, sans crainte aucune, tapé familièrement sv,r le ventre, à ces personnages sacro-sains, si lointains quelques iours avant!

Puis, subiternent, cette révolution souda,ine s' exp·liqua:it par l'apparition des listes de can­didats au Comité.

C'est à ce temp8-là que j'ai compris la popu­larité cle certains polit'iciens. Et f' en eus le commentaire, pratique pour ainsi d'ire.

J'entenàis critiquer de façon acerbe un tout vieux poil qui. loin de s'enfermer clans sa di­gnité, se montrait aimable et accueillant pour tous, en tout temps et même en dehors de l'Union!

Pids, on me dit: Chaque po'ignée de main de celui-là 8ignifie : « votez pour rnoi lors des élections>>. J e pensai que, dans ce cas, le vieux poil en question s'y prit beaucoup trop tôt.

En effet. lui, passait difficile.me.nt, tandis que ses compétiteurs et leur amabilité ad hoc (durée maximum q·uinze jours) réu.s.sissaient avec gloire et étaient élus ha.ut la main.

Tout simplement, ces derniers étaient de grands psychologues.

Le premier avait habitué les gen.s à les bien recevoir et très amicale1nent.

C'était habituel, donc sans effet. Tand'is que les seconds s'étaient comportés 1de telle sorte que, leur amabilité étant vraiment extraordi­naire, elle f1d très remarquée et d'autant mieux venue.

,Ah! la psychologie de l'électeur! RAV.

11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111!1!111111111111111111p

1935-~936 Présidence

Jean Liban 2e doct. d1•-0it. Paul Thonon 3' Médecine.

Comité Melle Gaiby Lecloux 2e Cand. Philo. Germ. Philippe Loiseau 1• Philo. Melle E . Bouleng<:!r 2e Philo. J ean Vandresse 2° Doct, Droit. Paul de Beco (sortant) 2e Cand. lng. Léon de B<:!co l e Philo. André Robe.i•t (sortant) 2• Doc. Droit. Alfred Peeters, l e Cand. se. nat. e't méd. Robert Derriks 3e Cand. Sc. n.at. et méd. .Joseph Derriks (sortant) 5e Mines.

R.erkhoven croyait avoir reconnu que ce que les psycholngues des temps présents appellent la maladre de la jeuuesse, c'était _une aspirati.rin sournoise à obéir, à recevoir des ordres, aspiration que, dans certains cas, s'exaltait jusqu'au mysticisme. ]. Wamrmann (Etzel Andergast) .

Conjonctures présentes On peut toujours prédire la Révolution et

dénoncer l'apathie des bien pensants, souvent,

hélas, trop bien pansus. Il est pa.rfois plus dang·ereux de stigmatiser

l'action trop intense, l'influenc.e trop grande de · certains, dans des milieux où ils sont inutiles pour ne pas dire nuisibles, néfastes .. ,. criminels.

Du jour où l'on s'attaque résolument au lourd travail d'une . épuration, on soulève aussitôt les colères et les haines de tous ceux que l'on dérange. Ceux-ci sont inévitablement suivis par les imbéciles et constituent donc une foule. Et tout cet aimable troupeau hurle au commandement contre l'objet de leur colère.

C'est la situation de Crokaert, entre autr·3S. A sa place, beaucoup reculeraient, s'abîmeraient

en implorations repentant.es et obtiendraient la

tranquillité stérile, qésir incoercible de leur âme de pleutres.

Crokaert ne recule pas. Son attitude demeure

intransigeante. C'est pourquoi la jeunesse sur laquelle a passé

l'esprit nouveau, le suit et travaiUll avec lui. Il ne s'agit pas de hurler dans les rues et de brandir des cannes. Il s'agit plutôt de recréer un3 âme à quiconque approchera la Chose Publique. Cette âme doit être chrétienne, uniquement, pour résister

aux sollicitations et aux séductions. A celui qui réalise en pratique cette doctrine

(le mot est grand pour si br·ef résumé), nous ne.us devons de réserver un accueil formidable, vendredi soir, rue St-Gilles. Sinon, la calotte que nous por­tons n'est pas un symbok

Ou nous n'avons plus le droit de la porter. BOUM

fllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllflllllllillllllllllllllllllllllUlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllln?.

Dans les Et les étudiants'?

NoUJs apprenons que danis le Comité d'Ad.minis­tratbon du Fondis Malvoz, ne figurent que des professeurs.

Pe·r.sonne n'imaginera qu'on puisse j etJer 1a moin­dt'e suspicion sur la gest:i·on de ·e·:s h onorabJ.es Maîtires, et ·CC n'est pas pour dornner aux étudiants nn droit de contrôle que noUJS voud1rions voir eutreœ quelques-uns ·de csux-ci au st?in de ee Comité.

Mai•s, il ·semble que les étudiarnts qui· se sont clévoués corps et â.me pour cette œuvll'e si Îin:térie.s-1sante et éminemment estudiantine, ont b ien le clroit d'être l"epr•ésentés au Comité clu Fonds Malvoz.

Il y aurait ainsi, sur un teirrain philalllithropiqm:;, une collabol"ation entre prof.esseu;rs .et étudiants, col1abo-ration qui d evrait ex1ster, nows le r épétons depuis cles aIUniées, cl.ans tous 1es domaÎ!l'.l.•es com­muns aux deux catégories d'êt<r"es humains que noU>s ve:nions de citer.

Cauchemars

Cet après-midi, à 3 heures, grand ·événement s portif.

couloirs Depu.i.s des jours .eL des joms, il 11e pairle pl rn;

que de s001 équipe ; sa conversaüon n'est plus ([ll'

une suite i'nint.errompue de teirmes m1glais re1artifa au fooûb-all. Il n'en c1ort plus ·et, quand par ha.sa.rd il parvient à fermer l'œil, il en rêve.

Il a, paraît-il, des cauchemars affreux et le mobi­lier de sa chambre à couch·er se trouve dans l'état le plus lame111table.

Elections !

A 1'as.s·em.blée générale de ven-dre·di on en vint ·aux mainis parne que 1es étlljdiants d·e Oandi.datm·e­ingé-nieur n'.étaient pws ramg·és dans la même caté­gorie que leis types de Technique.

On prétendit qu e la faculté de DI'oit, par exem­ple, réunissait non seulement. l·es trois .c101citoraw, mais encoll'e la 2m• phHo.

Or c'est faux!

La catég.orie de 'lia F1aC·ulté de Droit ne wmp;:rend que les trois dernièr-es an·nées.

C'est si vrai que, cette am.née, le Dil"oit ne présen­

tamt qU>e troi•s candidats, ne f·e·ra pa•s pass·eir dtlu:x candidats d'office.

C'est peut-être La p remière fois que le cas S•'

pré1S·ent•e. Aussi nie p1arlel"a-t-on plus de l' ~mpr~r.:­des gens du Droit.

René Robinson (sortant) 2e Cand. se. méd. Léon Delarge 1• Doctorat Sc. Botaniques. L'équipe U'll-ÎV·eTiSitain va ren•0011treir u:ne sélec- Néanmoini,c;, on ne peut pas les félicitr>JI" de leUL zèle. Albert Joris (\sortant) 2e Doct. Méd. Albert Tassin 2e Cand. Ing. tion des équip·es ayant pris pa.rt .au tournoi de

Henri Iserentant 4• Mines. Remy Magermans 3e Philo Romane. foot-baH du « Vai.Uant ». Léopold Geubel 3e Cand. se. nat. et rnéd. Adolphe Firket 3e Mines. Aussi, le ·0amara·de Ratib qui accoucha de cette Jules Jacquet (sortant) 4e Médecine. Paul Thonon 3• Cand. Médecine. Henri Coune l e Doct. D'roit. Robert Carlier 20 Cand. Ing. sélection d•ans 1a douleur - on p eut le dir·e - Les convocations à l'assembloée générale dis ven-

Assemblée générale à 8 heur.3s

Gustave van Tours 2e Philo. .\Ibert Eschweiler 3• Cand. se. nat. et méd, atte<nd le•s premiers exploits de sion e:nf.ant, avec dll'edii c.ontenaj.e:nt u1ne pr·emièir·e c•onvocaü on pour Albert Jehin 2• Cand. Ing. Joseph Bernimolin 3• Ca·nd. Médecine. u<ne 1anxiété qui fait p.eine à voÎIJ.'. 8 heures ·et une second\l pou'l.' 9.

fill 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111rn111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111; 1111111l1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 11111111m11111111111111111111111111 11111111111111111111m111111111111111111111111111111

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Vendredi 29 Mars ' a 20 heures pré~ises dans la Salle des Fêtes de la rue Saint-Gilles

PAUL CROKAERT parlera des

CONJONCTURES PRESENTES Tous les Calottins y seront

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