pseudo arquebisbe de tarragona resum

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ANALYSES ET COMPTES-RENDU S Justo Panez DE U[1BEL, O . S . B . El Origen de los fliinnos nzoza- rabes . (Bulletin hispanique, t . XXVIII, 1926 . ) Les hymnes de la liturgie visigothique ou mozarabe forment un en - semble de quelque 200 pièces, recueillies par le P . Clément Blume dan s le tome XXVII des Analecta hynznica (Hymnodia Gotica) . Ainador de lo s Rios (Histéria critica de la Literatura espanoia, I, p . 471) croyait que tou s ces hymnes-là appartenaient à l ' église visigothique . D ' autres, comm e Blume Hymnody e, dans la Catholic Enciclopaedia) et Férotin (Liber Ordinum, introduction, XII), en rapportent au vu e siècle, époque de sain t Isidore, toute la collection, bien qu ' ils y reconnaissent un grand nombr e d' hymnes étrangers . C' est le mérite de dom Perez de Urbel de prouver et qu ' il y a dan s l ' hymnologie mozarabe beaucoup de pièces étrangères, et que les autre s ont été produites en des temps très divers jusqu'au x e siècle . Fort de ce s deux principes, l ' auteur arrive à des conclusipns très intéressantes, tan t sur la date que sur la paternité de ces hymnes . Il en signale 70 comm e étrangers, parmi lesquels 00 (ou 59) seraient entrés avant l ' invasio n arabe, et 10 (ou 11) après . Il faut compter, dans le premier groupe, 4 d e saint Hilaire, 5 de Sédulius, 4 d' Ennodius, 15 de saint Ambroise, 25 d e l ' école ambroisienne, 4 (ou 3) indépendants, 1 de saint Damase et 2 d e Vénance Fortunat . Les hymnes étrangers qui seraient incorporés à la liturgie mozarab e après l ' invasion sont : 1 de Paulinus d'Aquilée, 2 de Rabanus Maurus , 2 anonymes anciens, 5 (ou 6) anonymes récents et mémo 1 de Léon Amal - fitanus (sl e siècle) . Excepté donc tous ces hymnes de provenance étrangère et 10 qu i appartiennent à Prudence, restent 98 hymnes composés, d ' après Perez d e Urbel, au sein de l ' église visigothique, lesquels forment l ' objet de son

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ANALYSES ET COMPTES-RENDU S

Justo Panez DE U[1BEL, O . S . B . El Origen de los fliinnos nzoza-

rabes . (Bulletin hispanique, t . XXVIII, 1926 . )

Les hymnes de la liturgie visigothique ou mozarabe forment un en-semble de quelque 200 pièces, recueillies par le P . Clément Blume dansle tome XXVII des Analecta hynznica (Hymnodia Gotica) . Ainador de lo sRios (Histéria critica de la Literatura espanoia, I, p . 471) croyait que tou s

ces hymnes-là appartenaient à l ' église visigothique . D ' autres, comm eBlume (« Hymnody e, dans la Catholic Enciclopaedia) et Férotin (LiberOrdinum, introduction, XII), en rapportent au vu e siècle, époque de sain tIsidore, toute la collection, bien qu ' ils y reconnaissent un grand nombr ed' hymnes étrangers .

C' est le mérite de dom Perez de Urbel de prouver et qu ' il y a dansl ' hymnologie mozarabe beaucoup de pièces étrangères, et que les autre sont été produites en des temps très divers jusqu'au x e siècle . Fort de ce sdeux principes, l ' auteur arrive à des conclusipns très intéressantes, tan tsur la date que sur la paternité de ces hymnes . Il en signale 70 comm eétrangers, parmi lesquels 00 (ou 59) seraient entrés avant l ' invasio narabe, et 10 (ou 11) après . Il faut compter, dans le premier groupe, 4 d esaint Hilaire, 5 de Sédulius, 4 d' Ennodius, 15 de saint Ambroise, 25 d el ' école ambroisienne, 4 (ou 3) indépendants, 1 de saint Damase et 2 deVénance Fortunat .

Les hymnes étrangers qui seraient incorporés à la liturgie mozarab eaprès l' invasion sont : 1 de Paulinus d'Aquilée, 2 de Rabanus Maurus ,2 anonymes anciens, 5 (ou 6) anonymes récents et mémo 1 de Léon Amal -fitanus (sl e siècle) .

Excepté donc tous ces hymnes de provenance étrangère et 10 qu iappartiennent à Prudence, restent 98 hymnes composés, d 'après Perez d eUrbel, au sein de l ' église visigothique, lesquels forment l ' objet de son

ANALYSES ET COMPTES-HINDUS .

étude plus particulière, qu 'on nous permettra de suivre de plus près .Voici comme Perez de Urbel les décompose :

Antérieurs à l ' invasion :v e siècl eVi e— VIle .

vu e . .V Ii i' -VIII e

5 0Impossibles à dater .

9Postérieurs à l'invasion :

vin e siècle .

7VIII e— Is e

6IX° . .

.

1 6IX e– X° .

4

X e . .

6

3 998

Parmi les hymnes du vile siècle, lesquels constituent le groupe le plu s

nombreux et le plus important dans l ' ordre littéraire, Perez de Urbe lhasarde quelques attributions : à saint Eugène, Sanctissimae Leocadiae (en

tout cas composé à Tolède), Jerusalem gloriosa Mater una nzartyrum (pou r

saint Adrien et sainte Natalie), Adsunt o populi festa celebria (pour sain t

Hippolyte), Ecce le Christo tibi cara semper et Christo sanctorum dominato r

alma (pour la consécration des basiliques) ; à saint Eugène ou à saint Il-

defonse, Fit post Christi pervia (pour sainte Marie) ; à saint Ildefonse, Puer

hic sonat bannes, Plebs Deo dicata pollens (pour saints Ume et Damien) ;

à Quiricus, évêque de Barcelone, Fulget hic honor sepulchri (pour saint e

Eulalie de Barcelone) et Barchinon beate Cucufate vernans ; A saint Isidore ,

Abstint punica /loscula virginum (pour saintes Juste et Ruline) ; à Jean

de Biclare ou à Nonnit, évèques de Gérone, Fons Deus vitae perennis

(pour saint Félix de Gérone) ; à saint Braulion, 0 magne rerum Christ o

rector inclits (pour saint &ilion) . Le Lanzentum poenitentiale (qu ' on sup-

posait de saint Isidore), Perez de Urbel, se fondant sur une argumenta-

tion historique très impressionnante, l ' attribue à Gisbert de Tolède, qu i

l ' an 693 fut déposé et condamné à l'ergastule par le XVi e concile de To-

lède, pour avoir conspiré contre le roi Egica .Parmi les hymnes postérieurs à l'invasion musulmane, Perez de Urbe l

a fait d ' heureuses découvertes . La date du 0 Dei Verbum Patris ore pro-

ditum, en honneur de saint Jacques, était très discutée, partisans et ad-versaires de la légende compostelaine l'avançant ou la retardant au gr é

de leurs théories . Or, d ' après ce que vient de découvrir Perez de Urbel ,

l ' hymne en question est acrostiche, et les initiales des vers disent : 0 rex

48

ANALYSES ET COMPTES-RENDUS .

regarni regem pium Mauregatum aexaudi cui probe ac tuo amore prebe.L'hymne donc a été composé aux Asturies sous le règne de Maurégat e(783 . 788), probablement par Béatus de Liébana . Au mime auteur on at-tribuera peut-être l'hymne Te centies mille legionum angelum des samedi saprès Piques . Les hymnes Exulta nimium turba fideliunz et Urbis romuleaejam toga candida sont attribués vraisemblablement a Cixila de Tolèd e(780) .

Les hymnes les plus récents (ix e et x° s .) nous donnent encore quelque sacrostiches : Orientia f[seit], celui de saint André, Onznipotenti Domino ;et Gumaranus E[piscopus?] T[oletanus?], celui de saint Jacques, Gaudea tcuncta pia Deus alumna . Perez de Urbel propose encore d ' attribuer à Eu-loge (de Galice?) l'hymne pour sainte Euphémie, Ecce micantia veluti si-dera, et quelques autres, comme ceux de saint Martin (Martinus magnuspontifex) et de saints Nunila et Alodia (Restent nunc ad Christi fidem), à

Salvus, abbé d ' Albelda . Mais la plupart des hymnes postérieurs à l ' inva-sion ont été produits sur le territoire soumis aux Arabes . Ce qui, d'ail -leurs, ne doit pas nous étonner ; car, d'une part, ce territoire était im-mense en regard du petit royaume des Asturies, et, d ' autre part, la Sep-timanie et la Catalogne, sous l 'influence franque, s ' éloignaient progres-sivement de la tradition visigothique .

On pourrait faire des objections de détail aux affirmations de Perezde Urbel . Parfois même on ne saisit pas bien son raisonnement . (Parexemple, après avoir donné comme étrangers les hymnes :

Martyr Dei qui unicum ,Virginis proies opifexque matris ,

Sunznze confessor saper et sacerdos ,

Perez de Urbel ajoute dans une note : e Sospechamos sin embargo qu eestas tres himnos, son espanoles porque los encontramos en Toledo a lmismo tiempo que en los mss . extrangeros ; y hubiera sido diffcil un ainmigración en las circunstancias porque atravesaba et pais ocupado pa rlos arabes . D (Nous n ' y comprenons rien . Est-ce que, si l ' immigration étai timpossible, l'émigration l'aurait été moins?)

Malgré tout, dans son ensemble et pour le fond, la thèse de Perez d eUrbel paraît vraie et bien documentée . Inutile de signaler l ' importancede la classification chronologique des hymnes mozarabes par rapport àl'entreprise du nouveau Du Cange .

L. N . n ' O .

ANAL) SES ET COMPTES-RENDUS .

Claudia SANCHEZ ALBORNOZ . Estampas de la vida en Léon durant eet siglo X, con un prologo sobre et habla de la época por Dn . Ra-m~ïn MENENDEZ PrnAL . Madrid, 1926 .

C ' est une reconstruction saisissante et fidèle de la ville de Léon et de l avie qu ' on y menait, il y a mille ans . La capitale du petit royaume chrétie napparaît cinématographiée, pour ainsi dire, dans cet ouvrage, où le savan thistorien du droit se double d'un artiste . Mais l'artiste n'oublie jamaisl ' historien . M . Sanchez-Albornoz bâtit ses images avec les matériaux qu ' i la puisés directement dans les chartes et les manuscrits de l ' époque, et i lappuie sur des notes bien documentées la moindre de ses affirmations .

D'ailleurs, après le texte viennent quatre appendices où sont rassem-blés les textes mis 1 contribution pour tracer le plan de la ville et pou rl ' étude de la maison, de l ' habillement et du ménage .

La culture matérielle de Léon dépendait étroitement de celle du cali -fat de Cordoue, avec lequel le royaume, qui s'affichait continuateur de l amonarchie visigothique, avait des rapports plus étroits qu'avec n'importequel autre pays de l'Europe . On peut s'en convaincre en suivant la list edes mots que nous y avons glanés et qui manquent au Glossarium de DuCange .

Mots se référant i l ' habillement : abitas zurannies (?), alfiniame carden a

(toque), algupa (tunique), almexia (tunique fermée pour femmes), arrit a

cacavi (sorte de manteau), ballugas (brodequins), cingabe o zingane (pea u

d ' écureuil), feyrach, habsane (pardessus), mobatana cum ducs faces (man-

teau de fourrure), mof arrage ou mofarrex (tunique ouverte), mutebag (tu -nique sans manches) . pintella (tunique extérieure), reiteles argentios exo-

rates (?), sanas ossas (chapelets en os), siria alba (?), torques deauratas et la-

pidibus ornatas (bracelets), vatanna tiraz (étoffe en soie) .

Mots se référant h l ' ameublement : alcalla (pot d ' argile), allihafes o u

alifa/es (courtepointes riches), almandra (coussin), alrnelehas (drap de li t

de luxe), almelehas hatanis (draps de lit brodés d ' or), almuzallas (couver-

tures lines), aquafusiles (lave mains), arganzas (besaces), arrotomas (fioles) ,

azeptres (bénitiers portatifs?), azetrelios (huiliers?), betiello (bouteille), ka-

lapazos (vase en forme de courge), cleapes (cuillères), compendiales (espèc e

de pot), eopos (tasses cylindriques), culiares (cuillères), dectos (?), euoza

iraque (?), fazales (oreillers), facerolos (?), ferreinos (?), folle zuinalce (couve r-

ture rouge?), ganze (chaudière pour réchauffer l ' eau), intromissias (pla-

teaux), intermisium (plateau), izarias, lectuaria, linolas, lineas ou litaria s

(draps de lit), loberna in panno daxtoui (?), palmares (vases), parafidas (?) ,

portelas (plateaux?), pregantias (chaînes qui tiennent le pot sur le feu) ,

BULL . DU GANGE, 1028

50

ANALYSES L'r COMPTE~-VENDUS .

pulbitlo (coussin), salaces (salières), salsegas ou sulzecas (saucières), sur-

bace (?), tarego (pot à conserves) .

M . Sanchez-Albornoz interprète atibaclais vulturinas par « colchas rica s

labradas en espiral » . Est-ce que vulturinas dérive de voluta et non de

vultur? D'autre part, est-ce que corneas seraient vraiment « vasijas e n

forma de cuerno » ? Je les croirais plus volontiers en corne, ce qui nous

permettrait de traduire corneos bubalinas par « vase en corne de buffle » ;

cf. dente ele/antino .

Dans son prologue, aussi bref que substantiel, M . Menendez-Pidal étu-

die la langue parlée à Léon aux approches de l ' an 1000 . Mais cette ma-tière déborde le champ de notre Bulletin .

L . N, n 'O .

Ramon d 'ABAOAL I VINYALS . El pseudo arquebisbe de Tarragonc zCesari (segle X) i les preteses bailles de Santa Cecilia (La Pa-raula Cristiana, vol . VI, p . 316 . Barcelone, 1927) .

Étude très complète sur la vie de Césaire, fondateur du monastère d eSanta Cecilia de Montserrat et prétendu archevèque in partibus de Tar-ragone .

Trois points sont à retenir pour nous :1° Le texte de l ' épître de Césaire au pape jean XIII, tel que M . d'A.ba-

dal le donne d'après une copie contemporaine, est beaucoup plus correc tque le textes receptus publié par Baluze (Miscellanea, I1, 110) .

2° La date de l'épître doit ètre fixée à 970 ,3° La bulle de Benoît VI en faveur de Santa Cecflia de Montserrat (Ba-

luze, Marca. Hispanica, ap . i11), que Jallé qualifie de fausse et qui, pou rKehr (Papsturkunden in ICatalonia, p . 249), n ' est qu ' interpolée, aurai tété falsifiée entre 1134 et 1220 par les moines de Santa Cecilia . En fait ,elle résulte de la juxtaposition de paragraphes tirés à la lettre soit d ela bulle de Sylvestre II en faveur de Sant Cugat del Vallès (1002), soit decelle de Benoît VIII en faveur de Sant Pere de la Portella (1016) .

L . N . n ' O .

ANALYSES In' COMPTES-RENDUS .

J . SouEn . Lexicalische Untersuclzungen zu den Etymologiao desLsiclorrts on Sevilla (Glotta, XVI (1927), 1-2, p. 1-47) .

Sono ricerche su 45 vocaboli per varii motivi apparsi al S. degni d iparticolare rilievo fra quelli che Isidoro raccolse da sé o attinse a una font enon pervenutaci e non ricostruibile .

11 S ., seguendo le Etymologiae, dispone la materia per gruppi di voca-boli, classificati secondo il loro significato : noi preferiamo, per comod odei lettori, dare qui i risultati dell' importante ricerca del glottologoviennese, con qualche nostra osservazione, indicando le 45 voci alfabeti-camente (p . 47) . Accanto a ciascun vocabolo porremo il numero dell apagina della rivista tedesca in cui la relativa trattazione s'inizia .

Aeranen 24 (Isid . XII, 1, 53 aeranen idem vulgus vocat (se . equunl) quo din modum aerei sit coloris) . Nessuna emendazione c ' è da fare (aeraneum oaltrim .) : aeranis è una forma del lat . volg . accanto a *aeraneus *aeranius(err, actuaris, C . Gl . L ., V, 341, 17 . actuarius ; abstemis, C . Gl . L ., II,376, 31 — absterrzius ; caerulis, C. Gl . L ., V, 274, 48 = caeruleus) . Non mipar dubbio ; sicché è da leggere aeranern (eranem, 8 C T) in Is .

Amarus 25 (Isid . )(VI, 7, I. smaragdus a nimia viriditate vocatus ;omne enim salis viride arnarum dicitur) . Se il S. e gli altri che si son ooccupati di questo luogo isidoreo avessere conosciuto come in molti dia -letti dell' Italia meridionale il concetto di « verde » sia il correlativo d i« acerbo » e amaro » e li sostituisca nell ' espressione, non avrebber ostentato tanto per giungere alla conclusione dell ' A, che è appunto quest a

(p . 26) .

Ancyromac(hjus, 27 (fsid . XIX, 1, 16 ancyronzac(h)us 1 dictus pro eoquod celeritate sui ancoris et instrumentis reliquis navium vehendis si t

aptus . — C . Cl. L., V, 166, 36 (Lib . Gloss .) anquiromacus genus navigi i

est ; Gloss . Seal ., V, 589, 34 aneyromagus g . n .) . Sulla lezione del Lind -say, da ä-(xupa e µcíyoµat (illittner, Studien z . d . rönz .Schiijslypen, p . 16(19251), deve ritenersi un nome dato dai marinari del mediterraneo orien-

tale a navi da trasporto (l ' etico . da pupa + aye) [ancyromagus] offre dell e

difficoltà fonologiche) .Non mi pare soddisfacente la spiegazione semasiologica : credo che si a

da pensare a un altro componente per la seconda parte .

Aphorus 11 (fsid . Xl1, 6, 40 aplrm'us pisciculus, qui propter exiguita-tern hamo capi non potest) si deve spiegare con una contaminazione d i

1 . Anquironzacus BIí, antiquu•onzacus T, ancironzoncus at .

52 ANALYSES ET COMPTES—RENDUS .

äpopog (Strab . per d.popo),6pyrog « esente da tributo ») « non trasporta -

bile » e un lat . *aphrus, adattamento di dcppóg (Aten . VII, 325B il ).Eig p,b

irkv, (ifiAot SÉ &ppTTty óvo(hd'touaty, oi &ppóv) divenuto aphorns per etvdi-

utg (cf. aphrodes (Thesaurus L . L .) da ä pog) .

Apocalama 31 (Isid . XIX, 22, 13 bornbycina (vestir) . . . Apocalama .

Serica) . Poichè non conosciamo il significato della parola, è difficile sta-

bilirne l ' etimologia . II S . s'indugia a rigettare gli etimi dati, e accenna a

un avvicinamento suggeritogli dal dott . Th . Seif con 1 ' arab . (a)bfigalamīü n« variopinto », « risplendente n .

Arcumen 8 (Isid . XVII, 9, 9 iris Illyrica a similitudine Iris caelesti s

nomen accepit . linde et a Latinis arcumen a dicitur quod fins eins colori s

varietate eundem arcurn caelestern ìmitetur) da m'eus (« arcobalen o

suff. men (cfr . cyclamen, legumen) .

Baia 32 (Isid . XIV, 8, 40 portus . . . dictus a deportandis commerciis .Hunc veteres a baiolandis mercibus baias vocabant fila declinatione a

baia, baias, ut a familia, familias .

Carta a . 1210 (Du Cange) monach ihabebunt in baiis suis corbellas suas « sinus » (Du Cange) ; Gloss, ve tex cd . reg . 7646 baias i . portum veteres a baiolandis mercibus vocabant ,Baiae calidae i . aquae calentes, Baiurn portum) : baia « porto » è voc e

italica, ma da essa non derivano le voci romanze baia (it .), baia (sard .) ,baie (franc .), badia (catal .), balia (sp . e port .), che significano « seno » ,anche perchè non si pud ammettere nel linguaggio marinaro un simil e

scambio . -Queste risalgono a una voce d ' altro linguaggio mediterrane o(forse all' iber ., corne già aveva pensalo il Meyer-Lübke in LBGRPh ,XXVII, 233 sg .) .

La parte migliore della discussione del S . mi pare quella negativa ,nella quale confuta vittoriosamente le precedenti ipotesi, specie con argo -menti fonologici, e esamina i rapporti intercedenti fra il luogo di Is . esa-minato e Servio (Sch. Dan .) a Eneide, IX, 707 . IIo molti dubbi sull' ori-gine indg., e soprattutto italica, di baia « porto » (err . p . 34) e non cred ocosì difficile, come al S . e ad altri sembra, che un tale significato si si apotuto svolgere da quello di « seno n .

Beneola 5 (Isid . XVII, 9, 84 . l,appago . Lapella . Ben.eola 2 , etc . — Ori-bas . eup. II, 1, A 24 anthemis quae et camimela dicitur quatn Roman i

beneolenciam vocant ; — Ps . Ap. 24 Chamaemelon . . . hall beneolenlem )è formazione analogica a viola, gladiola, spinola, ma con -ola da olere, do-vuta alla lingua parlata .

argunaen D, arcum en tuna, argumentann al .

2 . veneola DT .

ANALYSES ET COMPTES-jENDUS .

5 3Brumat(iOus 35 (Isid . V, 35, 6 [hierns] . . . bruina dicitur, quasi

ßpaxús, id est brevis ; vel a cibo, quod maior sit tune vescendi appetitus .Edacitas enim Graece ßpúrN.a appellatur ; unde et dmbrumarii dicunturquibus lastidium est ciborum . — C. Gl. L ., V, 616, 9 .6 broma (ed . bruma) :Graece Latine edacitas ; hinc bromat(ic)us [bruco-] dicitur fastidiosu scibi) . Imbrunzarii e simili sono forme difficili a spiegarsi e l ' attestazion edi esse in glosse medievali (Papias, efr . Du Cange) non hanno valoreperchè derivano dai mss . di Is . : brumaticus dal lat . *bruina = che no nha appetito .

Penserei piuttosto a bronzaticus o brumaticus come termine medico la-tino parallelo al gr . (3p ly.dTtxoç (cfr . Mulonzedicina Chironis, p . 241, 1 4Oder a [dentes] postea rumpunt dentes, et apparent brumatici, et fiunt sa-lebrosi (cd . salibosi) et tune senescunt » : il luogo è citato anche dal S . ,pag . 36, n . 1) a inappetente » (per malattia) accanto a un lat. volg . inz -brunzarius (in-intensivo) = ille cui fastidium est ciborum propter satie-tatem .

Branda 36 (Isid . XV, 1, 49 Brundisium aatem dictum [est] Graece ,quod brunda caput cervi dicatur ; sic est enirn ut et cornua videantur e tcaput et lingua in positione ipsius civitatis . — Strab ., VI, 282, TrJ Ui\Isa-oaria .OZTTr ßpÉVTtoV .r xip c:X1i tot; lxcír~ou xaÀeTTat ; — Ugutio : (brund acaput vel cormi cervi) è voce rnessapica da congiungersi con l'alb . brini

(,orn o

Caia 37 (Isid . XVIII, 7, 7 clava . . . Haec et cateia, quam Horatiu scaiaco dixit . Est enim genus Gallici teli ex materia quam maxime lenta ,quae iacta duidem non longe propter gravitatene evolat, sed quo perve-nit vi nimia perfringit . . . Huic merninit Vergilius dicens [Aen ., VII ,741] : a Teutonico ritu soliti torquere cateias n . Unde et eos Hispani e tGalli tautanos (cfr . qui appresso pag . 58) vocant da caedo ( * caidiā ; com eraia da *radia, peior da *ped-iōs : di>ii>i . Da cada caiatio (apud anti-(luos dicebatur puerilis caedes, Fulg .), caiare = verberare Buon aemendazione sarebbe in C . Gl. L ., IV, 434, 26 clavaca : burea in clava :cala : barca ; invece nulla i è da emendare nel luogo di Is ., sebbene no inon troviamo in Orazio la voce cala : potè la citazione essere una svistadell' A ., poté egli attingere la notizia da qualche antico scoliasta .

Calo 27 (Isid . XIX, 1, 15 classis dicta est a Graeco vocabolo, ân'o TGì vxàt.crv, id est lignis ; unde et calones naviculae quae ligna militihus por-tant . — C . Cl . L., V, 174, 35 (Lib . Gloss .) calones naviculae quae lignamilitihus portant ; — e anche presso Papias (Du Cange), cfr . Land-

9 . hrumarü K, bwnnalici B, inzbrumati al .

rio

ANALYSES ET COMPTES-RENDUS .

graf, A . L . L ., 1X, 368) : che calo nella latinità abbia avuto il significat o

di « bagaglione r è fuori di dubbio ; ma che nel luogo di is . si possa cor -

reggere calones . . . quae in calones qui (cfr . Serv . Eneid, I, 39 et calone s

(lui ligna militibus portant) non è ammissibile ; e nemmero può sostituirs i

a calones celoces di cui Is . dtl l ' interpetrazione in XIX, 1, 22 . Calo signi-ficava per la gente marinara del Mediterraneo occidentale quello ch eancyromachus per i marinari della parte orientale di esso (cfr . p . 51 d i

questa riv .) .Pur non dubitando che bisogna lasciare intatto ii passo isidorco, l ' av-

vicinamento ultimo e la relativa distinzione geografica mi sembra al -quanto fantastica .

Carpasia navis 29 (Isid ., XIV, 6, 24 Carpasia l navis a Carpathio in -sula nominata, sicut a Rodo Rodia, sicut ab Alexandria Alexandrina) :Carpasius da Carpathos è un dorismo . Non i è dunque motivo di pensareal gr . xccprzaoç, xapTdatoç (T . L . L., III, 489) o di leggere Carpathia .

Cimieia 9 (Isid . XVII, 9, 57 cimicia, propter similitudinem cimici sdicta : unde et earn Graeci vóptov vocaverunt . — Ps . Dios . a ipericon (hy-pericon) sive corion propter similitudinem cimicis dictum e) da cimex ,come narthecia da narthex (cfr . vicia, silieia, acacia, armoracia . Lascere ida parte gli ultimi due avvicinamenti : gr. úxax(a, a'.ppopax(a) .

Cinnabar 18 (Isid . XIX, 23, 7 nonnullae etiatn genies non solum i nvestibus sed et in corpore aliqua cibi propria quasi insignia vindicant :ut videmus cirros Germanorum, granos et cinnibar Gotorum, stigmata

Ilrittonum . — Cfr . Du Cange) = cinnus + bard : cinnus (got . kinnus )« mento r e bard germ . (a . nord . bari ; aat . bard) « barba e : sicchè cin-nabar significa « pizzo D .

Aggiungo che non credo si possa dubitare che il got . kinnu-bards si astato latinizzato nella forma cinnabar e declinato in anologia di calcar ,lupanar e simili .

Corona 19 (Isid . XI, 1, 38 circulus vero, quo a pupilla albae parte soculi separantur discreta nigredine, corona dicitur, quod rotunditate su iorvet ambitum pupillae) . Il S . rileva che questo particolare significato d icorona non f è attestato altrimenti nella latinità e non ricorre nelle lingu eromanze nonostante il largo uso di tale parola in latino e la sua conti-nuazione in tutte le lingue romanze : per il greco xoptovri e zapo v(ç essonon provabile .

Non dubito che trattasi di u n' accezione di corona peculiare al lat . volgaree per quanto riguarda i riflessi romantici di essa avverto che il dim .

1 . Carpatia K,

ANALYSES ET COMPTES — AEN•DUS .

5 5

coronella ricorre nello stesso significato in qualche dialetto del Napolitano ,in cui coronelle (pl .) sono dette anche le bollicine clic fa l ' olio sparso i npiccola quantità sull' acqua .

Cuettlus e tucus 12 (Isid . XII, 7, 67 tucos, quos Hispani ciculos vocant ,a voce propria nominatos . . . Horum salivae cicadas gignunt ; Xll, 8, 10cicades ex ciculorum nascuntur sputo) . I1 passo va letto : a ciculos quosHispani tucos », etc . : ciculus per cuculus avvicinato a cicada e tucus ispa-nismo . L ' emendazione si deve allo Chacon e al Grial . Per tucus cfr .C . Gl . L., V, 624, 35 e Gloss . lat . Gall-Sangerm . (cfr . Meyer-Lübke,Röm . etynz . Wörterb ., 2360) .

Dosinus 20 (Isid . XII, 1, 54 dosina autem dictus (se . equus) quod si tcolor eius de asino . — C . Gl ., L ., V, 597, 33 dosius vel dosinus equi asi-nini pili . — C . Gl . L ., V, 178, 18 (Liber Glossarum) cinereus dosin(us )equus) : così si deve leggere in Isidoro ; e, contro quanto pensò il Por-cellini (a dossinus ad dossum pertinens ») e il Boehmer (Rom . Stuad ., T ,

251 a fortasse ex dorcino natum a), trattasi di voce germanica (ant . *sass .dosan : aat . (Gloss . II, 716, 19) mirteus dosan vel uuirebrûm ; aat . tusin :(Gloss . aat . IV, 229, 3) giluus dusin sicut equus) . L ' antico fr . dosien a decouleur cendrée » (Godefroy II, 753, a . 1352, Dictionnaire de l'ant. lang .frane ., Parigi, 1880, sgg .) ha rapporti con dosinus, di cui resta incerta l aquantità della i .

Durco 29 (Isid . XIX, 1, 10 trieris navis magna, quam Graeci durco-nem' vocant) non può derivare nè da ó),zd5 nè da dronzo (Isid . XIX, 1 ,14), come non si può pensare che sia una parola originaria latina, per-chè la finale -co, fuori di formazioni verbali, in lat . ricorre solo in idcirc oe turco . — Ma è greco ?

Fellicula 39 (Isid . IV, 5, 4 cholera, id est fellicula, nominata est, ho cest, fellis effusio, Graeci enim fel yóXir)v dicunt) forse non è una a veravox », ma un diminutivo da fel (è documentato felliculus, cfr . Arch. lat .Lex ., III, 133) .

Penserei a una formazione del lat . volg . da fel- +suff. -cula, ma dacolare>-cula (cfr. beneola, pag . 52 di questa riv .) : Cael . Aur. ac ., III, 188 ,cholericam passionem nominatam a * Iluore fellis . . . veluti fellifluampassio-nem . Nam yoViv fel appellant, posàv fluorem (il luogo è citato anchedal S .) . La quantità originaria della sillabua -cula non costituisse difficoltà .

Furfurio 12 (Isid . XII, 7, 72 furfurio vocatus, quod Arius farce in fari -

l . DulconeDa B 1 .

56

ANALYSES E'r CO,IIPTES-aENDUS .

narri redacto pasceretur), dal lat . volg . : una specie di tordi (per la for-

mazione cfr . nulpio in Apul . Apol ., 86 e furio in C . Cl. L., ill, 90, 62) .

Genieularis herba 7 (Isid . XVII, 9, 83 genicularis herba substernitu r

ob seorpionunl vim repellendam . — C . Cl. L ., V, 205, 2 (Liber Gloss . )

Gen . herba substenditur ob iscorpionum vim repellendam) : genicularis è

detta da geniculum per la forma nodosa del gambo. Quanto al signifi-

cato, cfr . Plin, XX, 145 ; XXI, 171, e Dioscoride, III, 100, 101 .

Girgillus 40 (Isid . XX, 15, 2 girgillus, quod in giro vertatur : est eni mlignum in trasversa pertica mobile ex quo funis cura situla vel otre i n

puteum dimittitur auriendae aquae causa) : l ' etimologia di Is ., che è

quella popolare, si deve alla forma che assunse, latinizzandosi, la parol aebraica (Cune, Mém. Soc. Ling ., XIX, 199 sg .) « gilgal n (acari) . « gal-

gal n) divenuta prima *gilgillus e poi, per dissimilazione, girg- . La voc e

potrebbe anche essere adattamento d ' una voce fenicia presso a poc o

identica .

Guaranen 20 (Isid . XII, 1, 53 cervinus est (sc . equus) quern volgo gua-

ranen dicunt . — Ugutio : equus cervinus qui vulgo Garaneus dicitur ;Bestiar . Ms . 44, cervinus est quern gaurantem dicunt ; Gloss . rlss . hecl .Paris . cervinus est, quem vulgo waranem dicunt) : non è da pensare auna parola originaria latina, contro la quale ipotesi sta la sillaba iniziale ,e nemmeno a un Gauranis, dal Gaurus (Campania) . Bisogna dunque cer-care un altro etimo ; e il gu-, w- iniziale ci riporta a una parola di ori-gine germanica che per la forma si unisce a a'aranio « equus acimissa-

rius n e per il significato a warantia (C . Cl . L ., Ill, 011, 10 erugia, id es trarantia (uuarantia) ; III, 590, 10 erugio earantia (uuarantia) ; I1I, 623 ,28 erotraclano id est erba rubiari uuarantia) a robbia D .

La parte negativa delle conclusione del S . non ammette dubbi : quest inascono in me, e sono piuttosto forti, per la parte positiva, che ha dell 'artificioso . Del resto egli stesso trova la suddetta contaminazione « auf-fallig n (p . 23) .

Hemieranius 14 (Isid . Xll, 5, '13 hemicranius verrnes capitis vocatus :cfr . Xlf, 5, 12 vermes carnium : hemicranius, lumhricus, ascaridae) i nconnessione con hemicrania (a causa morbi n, Chacon) .

Herbitum 8 (Isid . XV 11, 7, 55 herbitum vocaverunt pastures eo quo dvice herbae praebeatur pecoribus, ubi pascua desunt . — C . GI . L ., IV ,

348, 37 herbitum locus (herbetuni locus) in duo herbae stint ; V, 601, t)

herbitum locus in quo herbae nascuntur) non può essere una denomina-

1 . guaranena (-en :') B't' . wrarinen (-eta?) L' : guarananena 1? ; gaw•anenn C ; ,gaa-riancnr D ; uaarranenr KO,

AN :ALYSES ET CO)IiTES-fENDW5 .

5 7

zinne volgare ciel rhododendron (come pensarono il Porcellini e il Quiche -rat) che, secondo lo stesso Isid . (XVII, 7, 54), interficit animalia .

Ma che l' h.erbitum di Isidoro debba prendersi nel significato descrit-toci dalle glosse citate (« Xräuterwet'k ») non è affermazione che molt omi persuada .

Lapella 5 (Isid . XVII, 9 84 lappago . Lapella t , Beneola, etc .) è il cy-noglossurn officinale (cfr . sp . lapella) : C. GI . L . . III, 537, 29 cinglosa id es ta lingua canina » id est lapella (cfr . anche III, 542, 22) ; ma potè signifi-care anche altra pianta .

Malvella, cfr . malochinia (p . 42) .

Martisia 41 ([siti . XX, 2, 29 martisia in mortario ex pisce fîunt ; ind eei nominata . C . Cl . L ., V, 572, 38 martisia quia fit in mortario ex pisce) .II S . fa un minuto esame dell ' etimologie finora date e conclude chequesta voce a muss als unerklärt gelten D .

Moloehinia (maloella) 42 (Isid . XIX, 22, 12 molochinia (se . vestis) quaetnalvarum statuine conficitur ; quam alii molocinam, alii nzalvellam vacant) .Non v'è dubbio che debba leggersi molochinia (molocinia), sebbene il vo-cabolo in questa forma non appaia altrove . Giustamente il S . osserv ache qui Isid . non intese darci l ' etimologia della parola ma indicarci l amateria della stoffa (err . « quae conficitur » e non a quia conficitur ») ,con cui tale veste si confezionava .

In sostanza Is . ignorava l ' equazione (to),óytvoç = malvaceus .

Moneta 43 (Isid ., XVI, 25, 4 trutina est gemina ponderutu lances ae-quali examine penclens, facia propter talenta et centenaria adpendencia ;sicut momentane pro parva modicaque pecunia . Flaec et moneta vocata )a bilancia per pesare piccole quantità di moneta » (per moneta nel sig•ni-licato di a moneta », cfr . Isid XVI, 18, 8) .

Mus (araneus) 15 ([sid . XII, 3, 4 mus araneum, cuius morsu aranea :da tener presente anche XII, 3, 1 ; XI, 1, 117 ; XX, 3, 4) . Il S . si ferm asulla questione scientifica, concludendo col Werk (Veterinrirahist . Mitteil . ,1924, p . 14 : — che a mus araneus, Erreger einer durch üdematas-emphys .1Ierde gekennzeichneten Infektionskrankeit, nicht aber Spitzmacs ist » ,con l ' avvertimento che un tale significato vale solo nei cusi in cui si parl adel rnorso velenoso del mus araneus .

Sospetto in araneunz una forma di gen . plur . (aranea alterna le form e1' con quelle della 2' decl ., cfr . Georges WF .) nel lat . vola . e intendo :« raus aranearum, id est mus cuius morses araneae di (malattia : gr . €F

%, Diosc .) causa est . » Confesso che non intendo l ' osservazione Ies -

1 . Lappella D .

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AfiAL.SSrsS ),'r CbDIPTGS-ttENDi7S .

sieale del S . pug . 16 : vor alleni aber handelt es sich bier urn di singu-

lar belegte Form aranea (cfr . Thes . 11, 395, 28), während die üblicher e

Form (mus) araneus ist .

O1a 16 (Isid . XI, 1, 62 omeri ditti . . . ola sommi humeri pars poste-

rior) forse da un óíÌ;r) esistito accanto a ca€vrl (non è da pensere ad ula) .

Opisphora 30 (Isid . XIX, 4, 6) opisphora runes quac cornihus entem-

nae dextra sinistraque tenduntur retroverso) : dal tat . op-is + gr . çópo çmit Einwirkung von ö7cr(a)8ev, wie auch Is' s Erklärung ergib tSopprimerei lo scolio del S . ; per me nel « retroverso u di Is . non c' è

una seconda intenzione .

Orcibeta 6 (Isid . loc . cit . .Lappago . Lapella . Beneola . Orcibeta (Saty-rionT .) . Myrobalanum) ; orci + beta (cfr . beta leporina, betae folium) ,forse perche in rapporto col culto dei morti (« anemone a) .

Osticinm 26 (Isid . XIX, 28, 9 osticium, quia ex usto fit : fit enim e xdependenti fuligine tectorum egesta assiduis ignibus : nude et coloreiusdem tincturae fammeus est), forma del lat . volg . per * usticiurn .

Reptus 43 (Isid . XIX, 23, 4 renones sunt velarnina humerorum et pec-toris osque umbilicum, alque intortis villis adeo hispida ut itnbrem res -puant . Quos vulgus reptos vocant, eo quod longitudo villorum quasi rep -tat . De quibus Sallustius (Rist . 111, 104) : « Germani intectum renonibu scorpus tegunt a) : tanto reptus ant . nord . Vript, come reno Vrib sono voc igermaniche .

Ridicttlaris 25 (Isid . VIII, 7, 7 veteres (sc . comici) qui et ioco ridieu-lares extiterunt, ut Plautus, Accius, Terentius) è dal S . addotto per dar eun esempio particolarmente significativo di agg. in -aris accanto a agg .in -anus derivanti dallo stesso tema (cfr . pag . * di questa riv .) : rtdieula-rius ricorre in Catone .

Seaptos 44 (Isid . XVIII, 8, 2 sagitta . . . scaptos) è dal S . ritenuto ace .di «captus e « für eine germ . Entlehnung aus einem nicht * näher bestimm -baren Dialekte a : indg . V * skap (gr . exi)'IzTpov, Pindaro Œ«t 1ntov) .

Stineus 10 (Isid . XVII, 4, 43 Satyrion dicta a Satyris propter incen-dium libidinis, quarn vulgus stincum vocant ; Venerem enim suscitat) :delle due ipotesi fatte dall' A ., cioè o clic esistesse nel lat . volgar equesto vocabolo sul cui significato, quale appare in Is ., avrebbe influitoe quello di scincus (Plin . XXVIII, 119 : rostrum eins (se . stinti) et pedesin vino albo poti cupiditates veneris accenduni) e quello di (ex)stinguo ,o che trattisi di un errore dell' etimologo che frantese la sua fonte, cred opreferibile la seconda, contrariamente all' opinione dello stesso S .

Stringes 45 (Isid . XIX, 23, 1 quibusdam nationibus sua cuique propria

ANALYSES ET COMPTES-nENDUS .

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vestis est, ut . . . Gallis linnac, Flispanis stringes (striges)) è forma parallel adi stringa (lat. . volg .), onde I ' ital . stringa, lo sp . estriga (cfr, cerna cla ccr-nere, traha da trahere) .

Per il doppione di 3° decl . d ' un nome di 1', cfr . palpebris e palpebra .

Snbbrachium 17 (Isid . Xl, 1, 65 alae subbrachia sunt appellatae, eoquod ex eis in modern alarum motus brachiorum inchoet, quas quida mascillas volant . . . Has quidam subhircos vocant) : trattasi di una veraformazione latina contrariamente a quanto altri pensarono : essa non èin rapporto fonologico con lo sp . sobaco .

Tantalus 14 (Isid . XII, 7, 21 ardea . . . liane multi tantalum vocant) :non si può pensare a un' emendazione in Is . ; ma dobbiamo confessare ch enulla si può dire sulla storia e l 'origine di questo vocabolo .

Tautanus 46 (lsid . XVIII, 7, 7 onde et eas (cateias, cfr . p . 53 di quest a

civ .) Ilispani et Galli tautanos vocant) : giuste e importanti osservazion isulle difficoltà che presenta questo vocabolo per quanto riguarda la su aorigine, che certo non è latina . La lezione tautanos (BDFNZ e anche K :

tautonos) va mantenuta .

ßoma, 18 gennaio 1928 .Aurelio-Giuseppe A,xATUccr .