perspective éco cci de montpellier - 1er semestre 2015
DESCRIPTION
Bilan conjoncturel de l’économie montpelliéraineTRANSCRIPT
PerspectivesécoB i l a n c o n j o n c t u r e l d e l ’ é c o n o m i e m o n t p e l l i é r a i n e
N° 3 - 1er semestre 2015
Le second semestre 2014 confirme les difficultésdu précédent, mais des signaux montrent un légerfrémissementle second semestre 2014 confirme les difficultés du précédent, toutparticulièrement dans les secteurs du commerce, du bâtiment et des travaux publics. la circonscription de la CCI de Montpellier demeure un territoire entreprenant : sur l’année 2014,elle enregistre plus de 2000 créations
d’entreprises, pour un millier deradiations. Soit un solde positif supérieurà 1000 entreprises supplémentaires.Davantage anticiper et prévenir lesdifficultés, mieux accompagner le porteur de projet sont des missions plusque jamais prioritaires.
Un territoire
entreprenant
Plus de 1000 entreprises
supplémentaires : tel est le
solde créations/radiations enregistré en
2014 sur le territoire de la CCI de
Montpellier. Plus que jamais nous savons
que nos efforts doivent porter sur un
accompagnement optimal des chefs
d’entreprise, actuels et futurs. Car plus
l’entreprise est suivie et plus son espérance
de vie est élevée. Notre travail doit
s’accompagner d’une vision prospective
afin d’aider acteurs publics et privés à
profiter des opportunités de l’époque et du
territoire.André Deljarry,
Président de la CCI de Montpellier
Vice-Président
de la CCIR Languedoc-Roussillon
• Un marché de l’emploi toujours sous pression• La faiblesse de l’économie productive• Un passage difficile de la TPe à l’eTI
-SommaireToUs seCTeUrs, BILAN & PersPeCTIVes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
CoMMerCe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
INDUsTrIe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CoNsTrUCTIoN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
serVICes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Édito
• Un territoire au cœur de la recherche et de l'innovation• Un terreau favorable à l’implantation d’entreprises• Une activité touristique développée
+
Tous secteurs /// Bilan & Perspectives
2
Au quatrième trimestre 2014, la croissance
économique en France a été de 0,1%
(+0,4% sur l’année). Dans ce contexte,
certes positif mais peu porteur, 37% des
chefs d’entreprises ont perçu une baisse de
leur volume d’activité au second semestre
contre 44,8% au premier semestre).
Le secteur de la construction a le plus
souffert de la morosité du climat des affaires
face à la réduction des commandes et à une
clientèle qui « tire » les prix vers le bas sans
forcément s’attacher à la qualité, d’où une
concurrence exacerbée entre les entreprises.
Malgré le pouvoir d’achat contraint des
ménages, l’accroissement de la concurrence
et l’impact des inondations de l’automne, le
secteur du commerce semble retrouver
quelques couleurs au deuxième semestre
2014.
L’industrie continue d’être soumise à une
concurrence nationale et internationale
toujours plus vive. Dans ce contexte
économique tendu, la visibilité sur les
carnets de commandes demeure des plus
réduites et majoritairement inférieure à trois
mois.
Face aux difficultés économiques et aux
incertitudes sur l’avenir, les entreprises
continuent de reporter leurs investisse-
ments. Au niveau national, l’investissement
des entreprises a diminué de 0,2% (après -
0,6% en 2013) en moyenne en 2014. la
relance de l’investissement demeure donc la
priorité pour renforcer la compétitivité des
entreprises.
Les indicateurs sur le territoire de la CCI de Montpellier permettentd’observer un léger frémissement
Chiffres clés
• Nombre d’établissements : 57 175
(26,4% du total régional)
- De moins de 10 salariés : 53 469
- De plus de 50 salariés : 708(Source : INSEE, 1er janvier 2013,
hors agriculture).
• Population active : 294 633 - Actifs ayant un emploi : 248 206(Source : INSEE)
• Taux de chômage : 14,5 % (3e trimestre 2014, Hérault)(Source : INSEE)
• Effectifs salariés : 175 355 (31,6% du total régional)(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013, hors
agriculture)
• Créations d’entreprises : 13 482 (+0,6% par rapport à 2013, Hérault) (Source : INSEE, hors agriculture)
• Défaillances d’entreprises : 1 379 (-4,6% par rapport à 2013, Hérault)(Source : Fiben, Banque de France)
6 derniers mois 6 prochains mois
19,5%
43,6%
37,0%
15,5%
56,2%
28,2%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 2e sem. 1er sem.
2014 2015
Chiffre d’affaires k k
Trésorerie g k
Investissement k k
effectif salarié g k
N
Une seconde moitié d’année jugée un peu moins difficile que la première parles chefs d’entreprise.
Au niveau régional
En dépit d’un léger sursaut de la croissance économique (+0,3%) survenu en fin
d’année, l’atonie du climat des affaires n’a pas permis au languedoc-Roussillon de
retrouver son niveau moyen d’activité et de s’affranchir des difficultés consécutives à
la crise financière. Tous les secteurs économiques ont été affectés par la morosité
ambiante avec une intensité variable, la construction enregistrant le repli d’activité le
plus élevé dans un contexte toujours plus concurrentiel et déprimé alors que l’industrie
bénéficie d’une relative stabilité. la consommation des ménages s’est maintenue à
un faible niveau et l’investissement est resté en berne, à l’exception une nouvelle fois
è
Bilan & Perspectives /// Tous secteurs
3
Avec une croissance de 0,4%, identique à
celles de 2013 et 2012, l’économie
française peut espérer un peu d’élan au
premier semestre 2015. l’acquis de
croissance annuelle serait en effet selon,
les prévisions, de +0,7% mi-2015.
l’orientation des soldes d’opinions entre le
second semestre 2014 et la première
moitié de l’année 2015 suggère un arrêt de
la dégradation, ou tout au moins un
infléchissement de cette dernière dans un
climat des affaires jugé morose.
l’ensemble des indicateurs vont dans ce
sens notamment la trésorerie, les marges,
le chiffre d’affaires et le volume d’activité.
les entrepreneurs ont un regard plus
favorable sur la situation de leur propre
entreprise ou de leur secteur d’activité que
sur le futur immédiat de leur
environnement économique. Concernant
l’avenir de leur entreprise, 54% des chefs
d’entreprises se déclarent optimistes,
30,7% ont une position neutre et
seulement 15,3% sont pessimistes.
Parallèlement, les anticipations sur
l’évolution de l’économie régionale laissent
espérer un arrêt de la dégradation : 53,3%
estiment que l’économie régionale restera
stable, contre 25,7% qui pensent qu’elle
baissera et 21% qu’elle progressera.
Témoignage
Patrick Ceccotti,Vice-Président Industrie de la CCI de Montpellier
Comment caractéri-ser le second semes-tre 2014 ?
Il convient de rester extrêmement atten-tif. Nous voyons des secteurs redresserle tête, alors que certains domaines d’activité continuent de souffrir.
Que préconisez-vous ?Les leviers que les acteurs locaux, dontles CCI, peuvent aider à actionnerconcernent la bonne préparation d’unprojet avant qu’il ne devienne une entre-prise. Ensuite, l’accompagnement doitêtre optimal, pour favoriser le dévelop-pement pérenne qui assurera activité etemploi. Enfin, il faut améliorer sanscesse l’identification précoce des difficultés, pour mieux les prévenir et lessurmonter.
Quel avenir pour ce territoire ?Dans un contexte de profondes muta-tions, notamment en lien avec la réformeterritoriale, l’anticipation et la prépara-tion de notre future économie seront dé-terminantes. Après une année 2014consacrée à d’importantes études, la CCIde Montpellier met en avant des do-maines d’activité cibles comme le bâti-ment du futur, la primo-dépendance, lenautisme, l’oenotourisme ou, de façontransversale, le numérique et le design.Ces domaines peuvent être les piliersd’une nouvelle économie productive, laplus génératrice d’emplois directs ou in-duits. Courant 2015, nous mettrons cesconvictions en débat avec les collectivi-tés majeures, mais aussi avec nos homo-logues toulousains.
6 prochains moisMeilleure
5,7%Meilleure
4,7%
Moins bonne20,3%
Moins bonne22,0%
Stable74,0%
Stable73,4%
6 derniers mois
SANTÉ DES ENTREPRISES
Arrêt de la dégradation ou début d’un rebond au premier semestre 2015 ?
du secteur industriel où il progresse modérément.
Globalement, compte tenu du manque de dynamisme général de l’activité,
l’incertitude prévaut dans l’ensemble des secteurs : les carnets de commandes
s’appauvrissent et peinent à se renouveler, entraînant des contractions au niveau
des chiffres d’affaires dans le commerce, les services et la construction. une situation
qui contredit les prévisions plus favorables des chefs d’entreprises pour le second
semestre 2014, brouille leur visibilité et les confine dans un attentisme prononcé. Ce
faisant, l’emploi demeure stable au niveau régional.
D’un coup d’œil 2e sem. 1er sem.
2014 2015
Chiffre d’affaires k k
Trésorerie m k
Investissement k k
effectif salarié k k
N
Commerce
4
En France, au quatrième trimestre 2014,
l’activité dans le secteur du commerce de
détail est apparue moins dégradée
parallèlement à une stabilisation de la
consommation des ménages (+0,1%).
Si la question du pouvoir d’achat et de la
recherche des meilleurs prix continue d’être
au cœur des préoccupations des ménages,
les commerçants du territoire de la CCI de
Montpellier expriment toutefois le sentiment
d’un environnement un peu moins difficile
au second semestre 2014. Ainsi, 58,2%
des chefs d’entreprise estiment que leur
environnement commercial s’est stabilisé au
terme du second semestre (contre 53,3% au
premier semestre) et 37,5% pensent qu’il
est devenu plus concurrentiel (contre 40,8%
au premier semestre).
Même si, localement diverses difficultés ont
été citées comme ayant impacté la
fréquentation : travaux, problèmes
d’accessibilité, stationnement… , 42,5% des
commerçants ont perçu une baisse de leur
volume d’activité sur la période considérée
(contre 47,4% le semestre précédent) ce qui
permet d’observer un arrêt de la
dégradation.
les marges commerciales restent
comprimées, la trésorerie est toujours
tendue, l’emploi en CDD recule, mais
l’évolution des autres indicateurs suggère
un arrêt de la dégradation (en particulier la
fréquentation des magasins, le chiffre
d’affaires et les investissements).
Dans un contexte de fin d’année où l’activité
ne s’est pas réellement redressée, la
majorité des commerçants (72,2%) évoque
une stabilité de la santé de leur entreprise.
Le pouvoir d’achat contraint des ménages continue de peser sur l’activitéChiffres clés
• Nombre d’établissements : 10 597
- De moins de 10 salariés : 10 018 - De plus de 50 salariés : 77
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 32 480
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2012)
6 derniers mois 6 prochains mois
19,0%
38,6%
42,5%
12,8%
59,1%
28,2%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
Au niveau régional, l’amélioration relative de l’activité commerciale entretient le moral des commerçants
Toujours impacté par la faible croissance de la consommation (et ce, malgré une légère
progression du pouvoir d’achat des ménages), le secteur du commerce semble
cependant connaître une moindre dégradation de son activité par rapport au semestre
précédent. S’il semble hasardeux d’évoquer une amélioration, force est pourtant de
constater que la fréquentation de la clientèle s’est stabilisée dans la majorité des
è
La fréquentation des magasins s’est très légèrement améliorée d’où unvolume d’activité et un chiffre d’affaires qui reprennent quelques couleurs.
Commerce
5
Perspectives pour les six prochains mois : vers un arrêt de la dégradationdans le commerce ?
l’orientation du solde opinions positives /
opinions négatives des chefs d’entreprise
sur les anticipations à six mois et leur vécu
sur le second semestre de l’année 2014,
suggèrent un infléchissement de la
tendance à la dégradation qui prévalait
jusque-là. Ce signal positif doit être
cependant pondéré par le fait que les
réponses données par les commerçants
sont majoritairement orientées vers la
stabilité. le sentiment est d’être, en cette
fin d’année 2014, sur un point de
retournement conjoncturel qui demandera
à être confirmé dans les prochains mois.
l’évolution du pouvoir d’achat des
ménages et du moral des Français a un
impact important sur le niveau de
consommation à venir.
Dans ce contexte, l’environnement
concurrentiel est toujours difficile.
les commerçants ont une vision aussi
optimiste sur le devenir de l’économie
régionale que sur l’avenir de leur propre
entreprise : 50% considèrent que
l’économie régionale sera orientée à la
hausse dans les prochains mois (50%
également se déclarent optimistes quant à
l’avenir de leur entreprise). 39,3% optent
pour une stabilité de l’économie régionale
et une position neutre concernant l’avenir
de leur entreprise. 10,7% optent pour une
baisse de l’activité de l’économie régionale
et se déclarent pessimistes sur le devenir
de leur entreprise).
6 derniers mois 6 prochains moisMeilleure
2,7%Meilleure
4,0%
Moins bonne19,7%Moins bonne
23,8%
Stable77,6%
Stable72,2%
Témoignage
Jean Guizard, PDG Mégavins (4 commerces)
12 salariésCA de 1,8 M€ en 2014
Entreprise rachetée en 2009 (créée en1944)
2014 a été une année en dents descie : les mauvais mois d’avant sontdevenus de bons mois. Les cycles sai-sonniers ont évolué. Le dernier se-mestre a été atypique. Le moisd’octobre, en raison des inondations,a été catastrophique pour le com-merce. Malgré la foire aux vins deseptembre avec des prix très attrac-tifs, le CA a été très bas. Habituelle-ment, en cette période notre CAaugmentait de 20 %, alors qu’il a étéen baisse de 20 %. Le secteur en pro-gression est celui des particuliers (+2%). Le mois de décembre représente22 % de notre CA et cette année onconstate une hausse de 9 % par rap-port à l’an dernier. Malgré les aléas de2014, nous avons constaté unehausse de + 6 %, grâce aux fêtes defin d’année. Les acheteurs reviennentaux valeurs de partage, ils sont fiersde leurs vins en Languedoc. Pour les6 mois à venir, nous mettons en placedes actions de communication pournous ouvrir à de nouveaux marchés,notamment hors région où nous fai-sons la promotion des vins du Lan-guedoc. La croissance ne viendra paspar le marché des particuliers, il mesemble donc important d’innoverdans sa politique commerciale.
SANTÉ DES ENTREPRISES
commerces bien que les professionnels restent encore nombreux à souligner son
insuffisance et à pâtir de la contraction de leur chiffre d’affaires. les volumes d’activité
sont toujours en recul pour 43,7% des professionnels interrogés, mais en voie de
stabilisation pour 37,8% d’entre eux, ce qui met en lumière une progression
tendancielle par rapport au même bilan du semestre dernier. les anticipations des
chefs d’entreprises pour la première moitié de l’année 2015 s’en ressentent et misent
sur une amélioration prochaine du contexte économique, propice à une reprise du
négoce et de l’activité des commerces.
Industrie
6
La demande en retrait continue
d’impacter le résultat des entreprises.
Au quatrième trimestre 2014 en France, la
demande globale adressée à l’industrie
manufacturière s’est inscrite en léger retrait
(malgré la progression de la demande
étrangère). Dans un contexte où les
capacités de production sont peu tendues du
fait de la faiblesse du niveau d’activité, le
rythme de suppression d’emplois industriels
a été légèrement plus rapide qu’au trimestre
précédent.
la perception des chefs d’entreprises
confirme ce contexte économique encore
difficile : concernant le niveau de production,
46,7% évoquent une stabilité au second
semestre de l’année 2014 (28,9% ont
déclaré une baisse et seulement 17,9% ont
perçu une hausse) ; concernant le volume
d’activité, 34,8% ont exprimé une stabilité,
37% une baisse et 28,3% une hausse.
Si le contexte demeure difficile pour
l’industrie (21,4% des entrepreneurs jugent
leurs carnets de commandes peu remplis
avec une visibilité très limitée), il n’en
demeure pas moins que la tendance au
second semestre 2014 est plutôt bien
orientée pour de nombreux critères :
activité, chiffre d’affaires, chiffre d’affaires à
l’export, production, investissements, prix de
vente, trésorerie et santé de l’entreprise.
les tensions sur le prix des matières
premières, les délais de paiement des clients
et la nécessité de contenir les coûts de
production ont pesé sur les marges. les
entreprises ont été contraintes d’ajuster
leurs effectifs salariés au volume de l’activité
afin de maintenir leur rentabilité.
Dans un environnement économique difficile
pour l’industrie, où la compétition entre les
entreprises est toujours vive et la visibilité
réduite, le sentiment général est celui d’une
stabilisation fragile de l’activité.
Une production qui se stabilise dans un contexte de compétition persistante
Chiffres clés
• Nombre d’établissements : 3 294
- De moins de 10 salariés : 2 989
- De plus de 50 salariés : 47
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 14 818
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
6 derniers mois 6 prochains mois
28,3%
34,8%
37,0%
22,7%
50,0%
27,3%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 2e sem. 1er sem.
2014 2015
Chiffre d’affaires k k
Trésorerie k k
Investissement k m
effectif salarié m k
N Au niveau régional, l’industrie semble connaître une stabilisation de son activité, mais la rentabilité
des entreprises est mise à rude épreuve
Au second semestre 2014, le secteur industriel penche vers une stabilisation de son
niveau d’activité qui tranche avec le lent redressement observé sur la première moitié
de l’année. Certes, dans un contexte de production difficile caractérisé par une faible
dynamique industrielle, les carnets de commandes ont tendance à s’appauvrir,
è
Industrie
7
Si l’on se réfère aux soldes d’opinions entre le
second semestre 2014 et la première moitié
de l’année 2015, on peut voir un
infléchissement de la dégradation sur la
grande majorité des critères : volume
d’activité, production, chiffre d’affaires,
effectifs salariés, prix de vente des produits,
marges, trésorerie et santé de l’entreprise.
Toutefois d’autres critères reflètent une
tendance mal orientée : les délais de
paiement des clients, les prix d’achat des
matières premières et les investissements.
l’allongement des délais de paiement des
clients et la hausse du prix des matières
premières pèsent sur la rentabilité des
entreprises. Faute d’une visibilité suffisante et
de signes plus tangibles d’une véritable
reprise des commandes, l’investissement fait
l’objet de comportements attentistes de la
part des chefs d’entreprises.
l’investissement des entreprises, qui permet
d’accroître les capacités de production, de
renouveler le matériel, d’offrir de nouveaux
produits, de rester compétitif… sera d’ailleurs
l’indicateur clé de l’année 2015 pour valider
le scénario d’un rebond de l’activité
économique.
les industriels apparaissent plus positifs sur
l’avenir de leur propre secteur et le devenir
de leur entreprise que sur celui de l’économie
régionale. Ainsi, 66,7% estiment que leur
secteur d’activité restera stable au premier
semestre 2015, les autres se partageant à
parts égales entre appréciations positives et
négatives. Concernant le devenir de leur
entreprise, 56,5% se déclarent optimistes,
28,3% sont neutres et 15,2% sont pessimistes.
Ces jugements interviennent dans un
contexte où 50% des industriels considèrent
que l’économie régionale sera encore
orientée à la baisse ; 45,7% optent pour une
stabilisation et à peine 4,3% pour une hausse.
Enfin, 95,3% des industriels mentionnent que
les dispositifs d'allègement de la fiscalité des
entreprises n’ont pas permis d'améliorer leur
compétitivité.
6 derniers mois
6 prochains moisMeilleure
6,8%Meilleure
6,5%Moins bonne
15,9%
Moins bonne19,6%
Stable77,3%
Stable73,9%
Témoignage
Patricia Levrault, Responsable Marketing& CommunicationBIo uV lunelTraitement naturel del'eau par ultraviolets49 salariés + 17 aux
Etats-unis (filiale Delta uV en Californie)CA consolidé en 2013: 8,7M€ et en 2014 : 11 M€ - Créée en mai 2000
BIO-UV est le premier fabricant françaisd’appareils de traitement de l’eau par ul-traviolets et leader européen sur le marchédes piscines & spas.L’entreprise marque une belle progressionen 2014, grâce au lancement d’un systèmede traitement des eaux de Ballast de ba-teaux BIO-SEA. Tous nos produits sontconçus et fabriqués dans notre usine deLunel. Actuellement, le marché du traite-ment des eaux en piscine rencontre denombreuses difficultés. Heureusement,nous travaillons depuis 2010 sur l’ouver-ture d’un nouveau marché en R&D. Nousavons dû faire de nombreux investisse-ments technologiques, financiers et hu-mains pour maintenir et conforter notrechiffre d'affaires, dont 60 % se fait à l’ex-port. Depuis 2008, être un industriel enFrance et surtout en région est compliqué.Il est important de savoir se remettre enquestion constamment : aller sur de l’inno-vation pour être toujours plus performantet s’ouvrir sur des marchés de niche. Notredernière levée de fonds de 2,7 M€ nouspermettra de développer une phase 2 denotre marché BIO-SEA. Nous nous orien-tons aussi vers l’aquaculture qui est unmarché plus ciblé et porteur. Le contexteactuel nous demande de recruter de nou-veaux personnels, les former à nos nou-veaux marchés et pouvoir fonctionner enprenant des risques avant de trouverl’équilibre. Malgré ce contexte économiquetoujours plus challenging, notre objectif estde tripler notre CA dans les 5 ans.
Perspectives pour les six prochains mois : demande et compétitivitécontinueront-elles de pénaliser l’industrie ?
SANTÉ DES ENTREPRISES
plongeant les entreprises dans une situation délicate et incertaine, qui confine à des
comportements prudents et modérés en matière d’investissement, d’autant plus que
les niveaux de marges brutes tendent à se dégrader. les perspectives des industriels
laissent néanmoins apparaître un relatif optimisme, porté par la croissance attendue
des exportations dans les filières les plus dynamiques telles que l’agroalimentaire, la
chimie ou la métallurgie.
Construction
8
Des entreprises dans l’expectative et
avec peu de visibilité
Au niveau national tout semble indiquer un
retournement conjoncturel favorable, après
une phase de forte dégradation. En effet, le
recul de l’activité dans la construction
s’atténuerait légèrement d’ici mi-2015 (-1,0%
au quatrième trimestre 2014 puis -0,7% et -
0,5% au premier semestre 2015).
le jugement des chefs d’entreprise sur leur
volume d’activité au second semestre 2014
suggère une situation encore tendue, mais
en amélioration relative par rapport à la
première partie de l’année. En effet, les
entreprises doivent toujours faire face à une
forte concurrence (les autoentrepreneurs et
les travailleurs détachés européens) qui
s’exprime par des tensions sur les prix, une
diminution des marges, une trésorerie
tendue…43,5% des entrepreneurs ont perçu
une baisse de leur volume d’activité contre
51,4% au premier semestre ; pour 44,9%
d’entre eux il est resté stable et 11,6%
évoquent même une hausse.
Ce sentiment d’un « mieux relatif » peut-il
s’expliquer par l’amorce d’un rebond des
mises en chantiers de logements en seconde
partie d’année et par une orientation positive
des autorisations de construire ? Sur le
territoire de la CCI de Montpellier, le nombre
de logements commencés a reculé de 3,2%
sur l’année 2014 par rapport à l’année 2013
(cependant, au second semestre 2014, il a
progressé de 23,2% par rapport à ce même
semestre de l’année précédente). Si l’on
considère les statistiques sur le nombre de
logements autorisés, l’évolution a été de
+10% en 2014 par rapport à 2013 et de
+38,1% au second semestre de l’année 2014
par rapport au second semestre 2013.
Un secteur d’activité particulièrement affecté par les mauvaises conditions économiques mais où l’on observe un infléchissement de ladégradation
Chiffres clés
• Nombre d’établissements : 7 190
- De moins de 10 salariés : 6 892
- De plus de 50 salariés : 29
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 13 731
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
En Baisse Stable En hausse
6 derniers mois 6 prochains mois
11,6%
44,9%
43,5%
10,4%
52,2%
37,3%
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 2e sem. 1er sem.
2014 2015
Chiffre d’affaires m k
Trésorerie k k
Investissement k m
effectif salarié k k
NAu niveau régional, un secteur de la construction
toujours en souffrance
le secteur de la construction est le domaine d’activité qui connaît les plus grandes
difficultés durant cette seconde partie de l’année 2014. le volume d’activité est
impacté par l’atonie de la commande publique, même si le sentiment d’un « réveil »
de la demande privée se fait sentir. Dans un contexte où les carnets de commandes
demeurent peu garnis, les prix toujours désespérément bas et l’environnement
è
Construction
9
Comme au premier semestre 2014, 61% des
entrepreneurs de la construction déclarent
évoluer dans un environnement économique
moins bon que l’année dernière. Mais ils sont
près de 6% à observer une amélioration
contre seulement 4% le trimestre précédent.
Autre signe d’un frémissement, si 44% des
chefs d’entreprise interrogés considèrent
leurs carnets de commandes peu remplis, ils
sont 11,8% à les considérer bien remplis
contre 8,7% le semestre précédent. la visi-
bilité reste majoritairement à trois mois et
moins (66,2% des entrepreneurs).
Dans un contexte de concurrence impor-
tante entre les entreprises, l’emploi demeure
cependant toujours sous pression. Au final,
une large majorité des chefs d’entreprise
(71% contre 60% le semestre précédent)
évoque une stabilité de la santé de leur en-
treprise.
Un avenir encore incertain : les chefs
d’entreprise continuent de faire preuve
de prudence
le solde d’opinions concernant le premier
semestre 2015 montre que tous les indica-
teurs retenus restent en « zone rouge ».
Cependant, l’orientation de ce solde entre la
situation vécue au second semestre de
l’année 2014 et les anticipations pour le
premier semestre 2015 laisse espérer une
« amélioration relative » ou du moins un
« infléchissement de la dégradation ».
C’est particulièrement le cas pour le niveau
d’activité (demande publique et privée), les
prix de vente, les marges, la trésorerie … et
au final, la santé de l’entreprise. les investis-
sements demeurent en attente de la confir-
mation d’une véritable reprise de l’activité.
les chefs d’entreprise font preuve d’un opti-
misme prudent quant au devenir de leur en-
treprise et plus généralement de leur secteur
d’activité. Ainsi, près de 42% se déclarent
optimistes sur la question de l’avenir de leur
entreprise contre 26% qui ont une vision
pessimiste.
6 derniers mois 6 prochains moisMeilleure
6,0%Meilleure
2,9% Moins bonne23,9%
Moins bonne26,1%
Stable70,1%
Stable71,0%
Témoignage
Gilbert Comos, Directeur Général Délégué Giraud 150 salariésCA 2014 : 15 M€ en lRCréée en 1998
L’activité construction de Giraud est enbaisse de 16 % par rapport à 2013, due àune baisse des mises en chantier et à uneconcurrence accrue. Montpellier est uneville dynamique qui attire beaucoup d’en-treprises nationales et espagnoles. Les en-treprises régionales ont perdu beaucoup deleurs parts de marché dans les marchés pu-blics notamment, qu’elles doivent partageravec des entreprises d'autres régions, quipour la plupart, afin d'être compétitives fonttravailler de la main d'œuvre étrangère endétachement. Le volume d’appels d’offresest moindre et le marché privé s’estcontracté. Les investisseurs sont en retrait.Depuis 1997, l’activité de la constructionest au plus bas en 2014. Aujourd’hui, les en-treprises de construction se déplacent detoute la France pour obtenir des chantiers.Pour l’emploi, nous sommes restés à un ef-fectif constant avec un effort sur la forma-tion des jeunes. Par contre, nous avonsfreiné nos investissements matériels. Dansles 6 prochains mois, les entreprises n’au-ront pas plus d’activité, mais par contre lesperspectives de fin d’année 2015 sont meil-leures. Les mises en chantier s’annoncentnombreuses, nous avons des signaux inté-ressants. Les entreprises pourront en profi-ter fin 2015 – début 2016. Les taux d’intérêtattractifs devraient motiver les achats im-mobiliers. La profession devrait voir le boutdu tunnel avec un regain d’activité en 2016. L’entreprise Giraud a un carnet de com-mandes à 80 % de son activité pour 2015. 2015 est une année charnière pour le bâtiment.
Des signaux faibles qui laissent espérer un début d’amélioration
SANTÉ DES ENTREPRISES
toujours plus concurrentiel, les chiffres d’affaires sont « en berne » et les marges
inexistantes. les trésoreries continuent donc de souffrir de cette situation suffocante
et la santé des entreprises de la construction est menacée. En dépit de cet
environnement ardu, les entreprises parviennent à maintenir stables leurs effectifs
salariés et les niveaux d’investissement. Si les perspectives pour 2015 ne laissent
pas entrevoir le début d’une sortie de crise, gageons que l’opiniâtreté des chefs
d’entreprises saura contredire ces prévisions négatives.
Services
10
A la fois tournée vers les ménages et les
entreprises, l’activité dans le secteur des
services dépend non seulement du niveau
de consommation mais également des
commandes liées à la production. Comme
au semestre précédent, les chefs
d’entreprise du secteur des services ont
particulièrement évoqué comme facteurs
pénalisants la baisse du pouvoir d’achat des
ménages, le poids des charges sur les
entreprises et la mauvaise conjoncture
économique.
Dans un environnement économique qui
tend à se stabiliser - 46,5% des chefs
d’entreprises ont cette impression - rien
d’étonnant à ce que 46,9% d’entre eux
mentionnent également une stabilisation de
leur volume d’activité, contre 33,5% qui ont
évoqué une baisse et 19,6% une hausse.
l’évolution du chiffre d’affaires ainsi que les
paramètres financiers de l’entreprise
confirment cette situation. Toutefois, pour
conserver leur compétitivité, les entreprises
sont obligées de baisser leurs prix de vente
ce qui entraîne une dégradation de leurs
marges.
Près de 56% des chefs d’entreprise estiment
que leurs carnets de commandes sont à un
niveau normal, contre 30,6% qui les
considèrent peu remplis (seuls 13,4%
évoquent des carnets bien remplis). Près de
59% déclarent avoir une visibilité à trois
mois et moins sur leurs carnets de
commandes et 64,4% déclarent avoir un
taux d’utilisation des équipements supérieur
ou égal à 80% de leurs capacités.
la grande majorité des chefs d’entreprise
(74,2%) évoquent une stabilité de la santé
de leur entreprise, 20,8% indiquent qu’elle
va moins bien que l’an dernier et 5%
pensent qu’elle est meilleure.
Un secteur qui se stabilise, tant au niveau national que régionalChiffres clés
• Nombre d’établissements : 36 094
- De moins de 10 salariés : 33 570
- De plus de 50 salariés : 555
(Source : INSEE, 1er janvier 2013)
• Effectifs salariés : 114 356
(Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)
6 derniers mois 6 prochains mois
19,6%
46,9 %
33,5%
16,4%
56,9%
26,7%
En Baisse Stable En hausse
VOLUME D’ACTIVITÉ
D’un coup d’œil 2e sem. 1er sem.
2014 2015
Chiffre d’affaires k k
Trésorerie k k
Investissement k k
effectif salarié m k
NAu niveau régional, les activités de services, toujours
impactées par l’atonie de l’activité, attendent une amélioration relative dans un environnement
de plus en plus concurrentiel
Dans une conjoncture toujours incertaine, le secteur des services n’a pas échappé à
l’atonie de l’activité économique et aux effets induits sur les autres branches impactées.
Plombés par des volumes d’affaires en baisse, les carnets de commandes apparaissent
è
Services
11
l’analyse des soldes d’opinions entre le
dernier semestre 2014 et le premier
semestre 2015 met en lumière une
inflexion de la dégradation pour la grande
majorité des critères : volume d’activité,
chiffre d’affaires, investissements,
emplois, prix de vente, délais de paiement
des clients, marges, trésorerie et santé de
l’entreprise. Toutefois, cette orientation de
la tendance tient plus à la stabilisation de
la situation qu’à une franche amélioration.
Signe d’un contexte économique
national et international particulièrement
concurrentiel, la tendance sur le chiffre
d’affaires à l’export est mal orientée.
les chefs d’entreprise du secteur des
services ont un regard plus positif sur le
devenir de leur secteur d’activité que sur
celui de l’économie régionale.
un peu plus de 46% considèrent que le
secteur des services en région va se
dégrader et 46,5% considèrent qu’il va se
stabiliser (seulement 7,3% anticipent une
amélioration contre 63% au semestre
précédent).
Parallèlement, 57,4% des chefs
d’entreprise sont optimistes quant à
l’avenir de leur entreprise (contre 15,3%
de pessimistes).
les professionnels des services ont un
regard réservé sur l’économie régionale.
En effet, si 62% considèrent que
l’économie régionale sera stable dans les
six prochains mois, un quart d’entre eux
évoquent une baisse (12,5% une hausse).
6 derniers mois 6 prochains mois
Meilleure6,6%
Meilleure5,0%
Moins bonne20,7%
Moins bonne20,8%
Stable72,7%
Stable74,2%
Témoignage
Yves rinato, Designer fondateurIntactile DESIGN - Design d’interfaces logicielles, design de service
10 salariésCA 2014 : 755 k€
Le secteur des TIC est au centre d’en-jeux socio-économiques majeurs, danslequel notre activité de conceptiond'usages numériques est une ressourceincontournable. Cependant durant les 6derniers mois, on ressent un attentisme,notamment au niveau des donneursd’ordres. Notre CA, en croissanceconstante depuis 2003, a connu un troud’air en 2014.Notre cœur de métier, la conceptiond’interfaces logicielles pour l’aéronau-tique, notamment pour Airbus s’estémoussé.
Nous avons donc capitalisé sur l’innova-tion autour d’outils d’aide à la décisionsoutenus par un modèle de connais-sance métier à travers un projet « RAPID » pour la Direction Générale del’Armement (DGA) qui a été étendu pourl’Agence de Défense Européenne (EDA).Nous avons également diversifié notreoffre, principalement sur les interfacesnumériques médicales.Pour les 6 prochains mois, nous sommesplus optimistes. Notre carnet de com-mandes 2015 s’étoffe. C’est un retour àun rythme d’activité plus normal. Les si-gnaux semblent meilleurs pour l’écono-mie de services en 2015
Perspectives pour les six prochains mois : une inflexion de la dégradationqui reste à confirmer
SANTÉ DES ENTREPRISES
moins garnis qu’au premier semestre, ce qui contracte les volumes de production, réduit
l’activité des entreprises et au final, détériore les paramètres financiers des sociétés
(chiffre d’affaires, marges, trésorerie). Dans un environnement caractérisé par une vive
concurrence, les anticipations prudentes des chefs d’entreprises laissent néanmoins
entrevoir une perspective d’amélioration de l’activité en 2015, essentiellement portée
par les secteurs les plus actifs à l’export tels que l’informatique ou l’ingénierie.
Infos CCI
12
Les 9 Chambres de Commerce et d’Industrie du Languedoc-Roussillon et la Chambre de Commerce et d’Industrie de région
ont réalisé cette enquête d’opinion sur la conjoncture régionale, au cours des mois de janvier et février 2015. 2 205
questionnaires ont été exploités pour réaliser des analyses qualitatives sur chaque territoire consulaire. Nous remercions
sincèrement les chefs d’entreprises qui ont répondu à cette vaste enquête, contribuant ainsi à apporter une meilleure information
aux décideurs publics sur l’évolution de la situation économique régionale
§
Directeur de la publication : André DEljARRy • Analyses et rédactionnel :Direction Action Territoriale et Etudes Economiques • Témoignages : Direction de laCommunication • Conception graphique - Mise en page PAo : Frédéric GINESTET / MTC34 • Crédits photos : © Marc GINoT
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14
CCI MONTPELLIER
Ensemblepour le développement
économique du territoireLa CCI accompagne et favorise tous les projets
Création, reprise et transmission d’entreprise
Développement à l’export, innovation et compétitivité
Développement durable et RSE
Formation des jeunes, salariés, créateurs et managers : Sud Formation et Sup de Co Montpellier Business school
Développement de l’attractivité des territoires
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Chambre de Commerce et d’Industrie de MontpellierLodève - Cœur d’Hérault - Ganges - Pic Saint-Loup - Lunel et Littoral
Fiche contact
CCI Montpellier
CCI ENTREPRISES
Zone aéroportuaire
Montpellier Méditerranée
CS 90066
34137 Mauguio Cedex
T. 04 99 51 52 00
www.montpellier.cci.fr
Contact : Bruno [email protected]. 04 99 51 54 43
i
Légende :
2e sem. 2014 : tendance entre le vécu du1er et du 2e semestre 20141er sem. 2015 : tendance entre le vécu du2e semestre 2014 et les anticipations pour
le 1er semestre 2015
kfavorablegstable mdéfavorable