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Soixante-treizième année.—^N«» 274 ABONNEMENT CINQ centimes Je Numéro Mercredi 25 Novembre 1914 Ün]an.. ï ip f Six mois. 9 f Trois .П013..,.4.50 [INSERTIONS Annonces, la ligne,. 0.5^5 Réclame», ... « 0.30 Faits divers, — ... ... 0.50 û ournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS^ LE DIMANCHL lEXCEPTÉ »oonnament est renouvelé d'otnçe«, '£ïplrat!fln, les 1"» no» ne son t pas refusis.—La quitUnceest présentée »l'abonné sans dérangement pr lui. »IltiAÎIX 2 4. PLAGE Dll ilAR€HE-MOIR. SAIMÜR TELEPHONE i-es Lai ibornuunenu et let insertioat deiveiü Itr« p«yéf d'ï'-'nfti'r L'ÉCHOr^SAUMUROIS publie chaque jour toutea les dépêches officielles de la matinée. iBsTéléBrammes Il SITUATION C'est toujours avec un âcharnement aussi sauvage qu'mjustiûé que les Allemands poursuivent le hombarde- .. ment de Reims et de Soissons^ voire même d'Yrpres, Le leur côtéj les alliés ne restent pas iaactifs et nos troupes viennent de repousser avec succès toutes les attai^ues tenues par Fennemi -dans rArgonne. LtJNDI soir, 23 novembre. ^ n j Argonne La journée d'bier a éié marquée par dft; violentes canonnades. L epnemi a dirigé pariicnliéremenl ses coups ' sur ypres, dout le clocber, "c^bédrale, les halles nombreoses {iiai;>ons,opt'eié incendias, sur Soissons et. sur. Reims. EU" AVgbnne, la journée a été très chaude, l'ennemi a proaéocé des attaques très v«8-qui ooi'été repoussèes. gn Wœvre et dans les Vosges, situation sans changement. MARDI matin, 24 novembre. AnjouM'hui comme hier, cacoanades dans le Nord,, du Côté' de- Soissons et de Reims. Dans TArgonne yiolénles attai.jaes des deux partis, sans résultat. L'-çhsiiiùble dès -Opérations Ces derniers jours ont été marqués, sauf sur certains points, par no ralenti - semént sensible de l'action àllemànde. Par contre, noire artillerie et notre infanterie ont pris snr l'e.uaemi des avantages ajipréciab'e?. De la mer à la Lys Notre artillerie a fait taire à diverses reprises l'artiljerie ennemie qui manquait de munitions. Nitr.e infauterie, dsos la région d Ypres tl de Popérioghe, a consolidé ses gains durant les c oq lieroiéres jourûées. Les Iraccbées ailetr.ao ie^^, occupées maintenant par les Z iuaves, étaient rem- plies de cadavres. Les Anglais oot trouvé dans uoe tranchée douze cents, morts alleaiau ls. De la Lys à TOise Les sept journées du 15 au 31 novem- bre ont été généralement calmes. Notre artillerie nous a rendus maîtres de posi- tions où nous dominons l'organisation défensive allemande. De l'Oise à l'Argonne Il y a eu de vifs engagements. Nos canons ODt infligé aux ennemis des dommages sérieux. L'i-.ffaire de Tracy-le-Val a été bril- lante pour notre infanterie. Les zouaves se sont distingaés aux environs de Saiot-Hubert et de Four de Pans. Deux de nos compagnies, chassées des tranchées, les oot reprises le lendemain avec 80 prisonniers. Malgré la pluie et le froid, uous avons fait de bonne besogne sur cetie ligne. De l'Argonne aux Vosges Nombreuses ont été les actions de détail, où nos troupes ont témoigné de leur endurance, en repoussaut des atta- ques particuliéremeut violentes autour de Verdun et des Hauts-de-Meuse.. Dans les Vosges Le 15 novembre, les Allemands ont eu 2.500 tués, parmi lesquels le général Eberhards, commandant une division, et le lieutenant Mandai, ûls du secrétaire d'Etat en Alsace-Lorraine. Dans l'affaire de Chauvoncourt, nons avons perdu en tués, blessés et prison- niers environ 200 hommes. A Sénonnes Nos troupes ont enlevé des tranchées ennemies sous un feu terrible. Elles n'ont perdu dans cette brillante opéra ration^ que 60 hommes. Papeterie P. Godet 1 6 , R U E D'OR.3L.ÎlA.lSTS Cartes du théâtre d e l a Gaerre Il Peiils drapeaux des Puissances belligérantes Réconfortant aveu J'ai rencontré l'autre jour un jeune général, dit le « Flâneur » de la France de Demain, qui revenait du front. Il était débor- dant d'entrain et de confiance, et d'avoir bavardé deux heures avec lui, je suis cuirassé maintenant pour plusieurs semaines contre les lamentations des pessimistes. Son langage était évidem- ment plus clair que celui des communiqués officiels et surtout plus vivant ! Et pourtant l'excel- lent homme, fidèle à la consi- gne,ne donnait aucuneindication géographique et j'ignore encore à cette heure où il se battait la veille et où il devait se battre le lendemain. Mais combien, mal- gré cela, sa chaude parole savait communiquer le feu de la foi dans le, succès prochain. En me serrant la main, il me dit une dernière fois : « Soyez tranquille, nous allons bientôt les f . . . de- hors. » L'expression n'était pas académique, et pourtant elle était très belle, parce qu'à y regarder de bien près (et sûrement le géné- ral n'y avait.pas pensé), elle traduisait simplement en lan- gage moderne le mot historique de Jeanne d'Arc. La vierge lor- raine « boutait » l'ennemi dehors, le soldat d'aujourd'hui le f... à la porte de France. C'est tout un, avec un peu de familiarité en plus. Pour les Etrennes prochaines La saison des étrennes approche, et il y auia cette année aussi des étrennes, malgré la guerre, car il y a des petits qui ne savent pas très bien ce qui se passe et qui ne comprendraient pas pourquoi on les prive de jouets I M. Lugrin,'.,conseiller de commerce extérieur de la France à Genève, prié les parents,en quête de cadeaux, pour Jeurs .enfants de se montrer circonspects dans leur choix et d'éviter le jouet allemand qui nous a envahis. Les jouets en peluche, par exemple, sont vendus exclusivement par l'Allema- .,gneet dans de très grandes proportions. Ils nous arrivaient directement d'Alle- magne naguère , ils nous arriveront désormais par les pays neutres. L'impor- tation allemande des jouets est d'ailleurs considérable. Nos fabricants ont encore le temps de s'opposer à cette invasion en multipliant ; leurs produits, dont l'ingéniosité et la ; grâce mettront en déroute d'ailleurs toute concurrence.Qu'ils se mettent donc à l'oeuvre sans tarder. INFORMATIONS Allemands meurent ae faim Dans un bois, à l'est d'Ypres, une re- connaissance de cavaliers a recueilli trois compagnies d'infanterie allemande et une quarantaine d'officiers mourant de faim. Ils ont déclaré qu'ils avaient dû maoger l'écorce des arbres et que des mitrail- leuses placées derrière eux les obligeaient à aller au feu. Les tentatlTeH allemande« contre les Rnsnes ont été repoustiée« avec de grosses perte« Le Messager des Armées Russes, dit que les Allemands font de nouieaux efforts contre le front Lowicb-Skier- newice dans le but d'atteindre Var- sovie. La tentative des Allemands contre le front Rielce-Radom a écljoué et ils du- rent reculer perdant de nombreux tué?, blessés, prisonniers, un convoi de ravi- taillement, de l'artillerie et des parcs de munitions. Les Russes ont repoussé le 18 novem- bre, une attaque des Austro-Allemands qui eurent de fortes pertes. Une nouvelle offensive a eu le même sort. Les Allemands prépareut une action acharnée dans la .région de Cracovie. Dans une bdtailie entre les rivières de la Pologne, les Allemands repoussés ont abandonné 3.000 morts. lies Autrlclilens et la paix Les journaux suisses publient une dé- pêche de Budapest disant qu'un nombre considérable de députés hongrois parmi lesquels plusieurs représentants du parti indépendant, ainsi que des ministres et M, Apponyi, ont tenu une réunion à Bu- dapest et proclamé unanimement leur désir de paix. Ils ont afSrmé que la Hongrie ne vou- lait pas la guerre, mais qu'elle y fut poussée par l'événement de Serajevo, l'Allemagne rendant tout accord impos- sible. M. Apponyi a dit que la Hongrie voulait venger l'archiduc, mais n'avait jamais eu l'intention de déchaîner la guerre mon- diale. Il ajouta : « Nous avons le droit d'espérer que la paix ne sera pas très lointaine. » Le député Kossuth a développé cette thèse que l'Autriche devait se désolida- riser de l'Allemagne qui cherche à baser sou avenir sur les ruines des petites na- tions. Юем positions alliées antoar d'Ypres sont pins fortes que famais L'ambassade d'Angleterre a communi- qué les dépêches suivantes : Les positions des alliés autour d'Ypres sont plus fortes que jamais. Douze cents cadavres allemands ont été comptés devant nue seule tranchée. La noyade de 15.050 Anglais dans le canal de l'Yser, annoncée par l'agence Wolff.est complètement fausse. Le nombre des chômeurs en Angle- terre diminue, et atteint en Allemagne 16 0/0 contre 2 à 7 0/0 l'année der- nière. Dans i'engdgeinent entre les Turcs et le Bikanaeer Camel Corps en Egypte, un certain nombre de Turcs ont été tués. Les pertes anglaises ont été légères. lies Intérêts roumains sont ll<^s ;iu irlomplie de la Trlftle-Entente M. Jenesco, ancien ministre de l'inté- rieur de Roumanie, a adressé à uo jour- nal russe uo télégramme disant que les intérêts roumains sont insépara- blement liés au triomphe de la Triple- Entente. Les Turcs en déroute On annonce de Bagdad que les valis turcs de Bassorah et de Bagdad ont été mis en déroute avec leurs garnisons, par les troupes anglaises, dans la direction du fleuve Tigre. Sanmur Les Morts pour la Patrie Joseph Grolleau, du 3' régiment de dragons, en traitement à l'hôpital auxi- liaire n" 6, vient de succomber à ses blessures. Ses obsèques auront lieu à Saint- Louis, le Mercredi 25 novembre à 8 h. 30. Morts, blessés ou prisonniers Renseignetnents donnés par les familles DISTRÉ Prisonnier : Camus Armand, 33e d'ar- tillerie. Blessés :Gatillé Ferdinand, 131e d'inf.; Revault Antonio, 3e zouaves ; Beaudu- ceau Julien, réserviste au 66e de ligne ; Ferriére André, réserviste au 66e de ligne ; Foucault Henri, réserviste au 9O0> hôpital de Perpignan ; Beauduceau Louis, réserviste au 66e de ligne, en traitement à Pont-Leroy (Loir-et-Cher). Médaille d'honneur A \ Officiel : - Médaille de bronze : Saumur. — M. Lhommaillé pour actes de courage et de dévouement. Oa demande, s'il .existe parmi les ré- fugiés français ou belges un bon labou- reur et un bon charpentier. S'adresser à la mairie de-Brézé.

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Page 1: L Réconfortant aveu - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr › _depot_amsaumur › _depot_arko › ... · 2015-11-10 · LtJNDI soir 2, 3 novembre. ^nj Argonne La journé d'biee

Soixante-treizième année.—^N«» 274

ABONNEMENT

CINQ centimes Je Numéro Mercredi 25 Novembre 1914

Ün]an.. ï ip f

Six mois. 9 f

Trois . П 0 1 3 . . , . 4 . 5 0

[INSERTIONS

Annonces, la ligne,. 0.5̂ 5

Réclame», — . . . « 0.30

Faits divers, — . . . . . . 0.50

û ournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS^ LE DIMANCHL lEXCEPTÉ

»oonnament est renouvelé d'otnçe«, '£ïplrat!fln, les 1"» no» ne son t pas refusis.—La quitUnceest présentée »l'abonné sans dérangement pr lui. » I l t i A Î I X 2 4 . P L A G E D l l i l A R € H E - M O I R . S A I M Ü R

TELEPHONE i - e s

Lai ibornuunenu et let insertioat deiveiü Itr« p«yéf d'ï'-'nfti'r

L'ÉCHOr^SAUMUROIS publie

chaque jour toutea les dépêches

officielles de la matinée.

iBsTéléBrammes I l S ITUATION

C'est toujours avec un âcharnement aussi

sauvage qu'mjustiûé que les Allemands

poursuivent le hombarde-.. ment de Reims et de Soissons^ voire même

d'Yrpres,

Le leur côtéj les alliés ne restent pas iaactifs

et nos troupes viennent de repousser avec succès

toutes les attai^ues tenues par Fennemi

-dans rArgonne.

LtJNDI soir, 23 novembre.

^ n j Argonne La journée d'bier a éié marquée par

dft; violentes canonnades. L epnemi a dirigé pari icnl iéremenl ses

coups ' sur ypres, dout le clocber, là "c^bédrale, les halles nombreoses {iiai;>ons,opt'eié incendias, sur Soissons et. sur. Reims.

EU" AVgbnne, la journée a été très chaude, l'ennemi a proaéocé des attaques très v«8-qui ooi 'été repoussèes.

gn Wœvre et dans les Vosges, situation sans changement.

MARDI matin, 24 novembre.

An jouM'hu i comme hier, cacoanades

dans le Nord,, du Côté' de- Soissons et de

Reims.

Dans TArgonne yiolénles attai.jaes des deux partis,

sans résultat.

L'-çhsiiiùble dès -Opérations

Ces derniers jours ont été marqués, sauf sur certains points, par no ralenti -semént sensible de l'action àllemànde.

Par contre, noire artil lerie et notre infanterie ont pris snr l'e.uaemi des avantages ajipréciab'e?.

De la mer à la Lys Notre arti l lerie a fait taire à diverses

reprises l 'arti l jerie ennemie qui manquait de munitions.

Nitr.e infauterie, dsos la région d Ypres t l de Popérioghe, a consolidé ses gains durant les c oq lieroiéres jourûées.

Les Iraccbées ailetr.ao ie^ ,̂ occupées maintenant par les Z iuaves, étaient rem-plies de cadavres.

Les Anglais oot trouvé dans uoe tranchée douze cents, morts alleaiau ls.

De la Lys à TOise Les sept journées du 15 au 31 novem-

bre ont été généralement calmes. Notre art i l lerie nous a rendus maîtres de posi-tions où nous dominons l'organisation défensive allemande.

De l'Oise à l'Argonne I l y a eu de vifs engagements. Nos

canons ODt infligé aux ennemis des dommages sérieux.

L'i-.ffaire de Tracy-le-Val a été bri l -lante pour notre infanterie.

Les zouaves se sont distingaés aux environs de Saiot-Hubert et de Four de Pans.

Deux de nos compagnies, chassées des tranchées, les oot reprises le lendemain avec 80 prisonniers.

Malgré la pluie et le froid, uous avons fait de bonne besogne sur cetie ligne.

De l'Argonne aux Vosges

Nombreuses ont été les actions de détail, où nos troupes ont témoigné de leur endurance, en repoussaut des atta-ques particuliéremeut violentes autour de Verdun et des Hauts-de-Meuse..

Dans les Vosges Le 15 novembre, les Allemands ont eu

2.500 tués, parmi lesquels le général Eberhards, commandant une division, et le lieutenant Mandai, ûls du secrétaire d'Etat en Alsace-Lorraine.

Dans l'affaire de Chauvoncourt, nons avons perdu en tués, blessés et prison-niers environ 200 hommes.

A Sénonnes Nos troupes ont enlevé des tranchées

ennemies sous un feu terrible. Elles n'ont perdu dans cette bril lante opéra ration^ que 60 hommes.

Papeterie P . Godet 1 6 , R U E D 'OR.3L . Î lA . lSTS

Cartes du théâtre d e l a G a e r r e

Il Peiils drapeaux des Puissances belligérantes

Réconfortant aveu

J'ai rencontré l'autre jour un jeune général, dit le « Flâneur » de la France de Demain, qui revenait du front. Il était débor-dant d'entrain et de confiance, et d'avoir bavardé deux heures avec lui, je suis cuirassé maintenant pour plusieurs semaines contre les lamentations des pessimistes.

Son langage était évidem-ment plus clair que celui des communiqués officiels et surtout plus vivant ! Et pourtant l'excel-lent homme, fidèle à la consi-gne,ne donnait aucuneindication géographique et j'ignore encore à cette heure où il se battait la veille et où il devait se battre le lendemain. Mais combien, mal-gré cela, sa chaude parole savait communiquer le feu de la foi dans le, succès prochain. En me serrant la main, il me dit une dernière fois : « Soyez tranquille, nous allons bientôt les f . . . de-hors. » L'expression n'était pas académique, et pourtant elle était très belle, parce qu'à y regarder de bien près (et sûrement le géné-ral n'y avait.pas pensé), elle traduisait simplement en lan-gage moderne le mot historique de Jeanne d'Arc. La vierge lor-raine « boutait » l'ennemi dehors, le soldat d'aujourd'hui le f . . . à la porte de France. C'est tout un, avec un peu de familiarité en plus.

Pour les Etrennes prochaines

La saison des étrennes approche, et i l y auia cette année aussi des étrennes, malgré la guerre, car i l y a des petits qui ne savent pas très bien ce qui se passe et qui ne comprendraient pas pourquoi on les prive de jouets I

M. Lugrin,'.,conseiller de commerce extérieur de la France à Genève, prié les parents,en quête de cadeaux, pour Jeurs

.enfants de se montrer circonspects dans leur choix et d'éviter le jouet allemand qui nous a envahis.

Les jouets en peluche, par exemple, sont vendus exclusivement par l 'Allema-

.,gneet dans de très grandes proportions. Ils nous arrivaient directement d'Alle-magne naguère , ils nous arriveront désormais par les pays neutres. L ' impor-tation allemande des jouets est d'ailleurs considérable.

Nos fabricants ont encore le temps de

s'opposer à cette invasion en multipl iant ; leurs produits, dont l'ingéniosité et la ; grâce mettront en déroute d'ailleurs toute concurrence.Qu'ils se mettent donc à l'oeuvre sans tarder.

INFORMATIONS Allemands meurent ae faim

Dans un bois, à l'est d'Ypres, une re-connaissance de cavaliers a recueilli trois compagnies d'infanterie allemande et une quarantaine d'officiers mourant de faim. Ils ont déclaré qu'i ls avaient dû maoger l'écorce des arbres et que des mitrai l -leuses placées derrière eux les obligeaient à aller au feu.

Les tentatlTeH allemande« contre les Rnsnes ont été

repoustiée« avec de grosses perte«

Le Messager des Armées Russes, dit que les Allemands font de nouieaux efforts contre le front Lowicb-Skier-newice dans le but d'atteindre Var-sovie.

La tentative des Allemands contre le front Rielce-Radom a écljoué et ils du-rent reculer perdant de nombreux tué?, blessés, prisonniers, un convoi de ravi-taillement, de l 'arti l lerie et des parcs de munitions.

Les Russes ont repoussé le 18 novem-bre, une attaque des Austro-Allemands qui eurent de fortes pertes. Une nouvelle offensive a eu le même sort.

Les Allemands prépareut une action acharnée dans la .région de Cracovie.

Dans une bdtailie entre les rivières de la Pologne, les Allemands repoussés ont abandonné 3.000 morts.

lies Autrlclilens et la paix

Les journaux suisses publient une dé-pêche de Budapest disant qu'un nombre considérable de députés hongrois parmi lesquels plusieurs représentants du parti indépendant, ainsi que des ministres et M, Apponyi, ont tenu une réunion à Bu-dapest et proclamé unanimement leur désir de paix.

Ils ont afSrmé que la Hongrie ne vou-lait pas la guerre, mais qu'elle y fut poussée par l'événement de Serajevo, l'Allemagne rendant tout accord impos-sible.

M. Apponyi a dit que la Hongrie voulait venger l 'archiduc, mais n'avait jamais eu l ' intention de déchaîner la guerre mon-diale. I l ajouta : « Nous avons le droit d'espérer que la paix ne sera pas très lointaine. »

Le député Kossuth a développé cette thèse que l'Autriche devait se désolida-riser de l'Allemagne qui cherche à baser sou avenir sur les ruines des petites na-tions.

Юем positions alliées antoar d'Ypres sont pins fortes que famais

L'ambassade d'Angleterre a communi-qué les dépêches suivantes :

Les positions des alliés autour d'Ypres sont plus fortes que jamais.

Douze cents cadavres allemands ont été comptés devant nue seule tranchée.

La noyade de 15.050 Anglais dans le canal de l'Yser, annoncée par l'agence Wolff.est complètement fausse.

Le nombre des chômeurs en Angle-terre diminue, et atteint en Allemagne 16 0/0 contre 2 à 7 0/0 l'année der-nière.

Dans i'engdgeinent entre les Turcs et le Bikanaeer Camel Corps en Egypte, un certain nombre de Turcs ont été tués. Les pertes anglaises ont été légères.

lies Intérêts roumains sont ll<^s ;iu irlomplie de la

Trlftle-Entente

M. Jenesco, ancien ministre de l' inté-rieur de Roumanie, a adressé à uo jour -nal russe uo télégramme disant que les intérêts roumains sont insépara-blement liés au tr iomphe de la Triple-Entente.

Les Turcs en déroute

On annonce de Bagdad que les valis turcs de Bassorah et de Bagdad ont été mis en déroute avec leurs garnisons, par les troupes anglaises, dans la direction du fleuve Tigre.

Sanmur Les Morts pour la Patrie

Joseph Grolleau, du 3' régiment de dragons, en traitement à l 'hôpital auxi-liaire n" 6, vient de succomber à ses blessures.

Ses obsèques auront l ieu à Saint-Louis, le Mercredi 25 novembre à 8 h. 30.

Morts, blessés ou prisonniers Renseignetnents donnés

par les familles DISTRÉ

Prisonnier : Camus Armand, 33e d'ar-t i l lerie.

Blessés :Gatillé Ferdinand, 131e d ' in f . ; Revault Antonio, 3e zouaves ; Beaudu-ceau Julien, réserviste au 66e de ligne ; Ferriére André, réserviste au 66e de ligne ; Foucault Henri, réserviste au 9O0> hôpital de Perpignan ; Beauduceau Louis, réserviste au 66e de ligne, en traitement à Pont-Leroy (Loir-et-Cher).

Médaille d'honneur A \ Officiel : -Médaille de bronze : Saumur. — M. Lhommaillé pour actes

de courage et de dévouement.

Oa demande, s'il .existe parmi les ré -fugiés français ou belges un bon labou-reur et un bon charpentier. S'adresser à la mairie de-Brézé.

Page 2: L Réconfortant aveu - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr › _depot_amsaumur › _depot_arko › ... · 2015-11-10 · LtJNDI soir 2, 3 novembre. ^nj Argonne La journé d'biee

Liste des Soldats blessés soignés dâns les divers hôpitaux de Saamur,

H O H T A L D U C O U R S D A C I E R

(Suite)

Adcux JulioD, 310e d'iofanterie. Ailayot Adrien, 111e d'infanterie. Amii- ben Motiararae'i, 8e t irai l leurs. A r bea Sala, Se tirai l leurs. Aiiclair François, 16e d infanterie. Barabon Ferdinand, 355e d'infanlerie. Blanc Albert, 159e d'infanterie. Bordenave Bertraùd, 142e de ligne. Boiiar BOS&OD Victor, 159e d infanterie. (',ar[)< ntier Gaston, 132e d'infanterie. Caudiada Celestio, U 2 e d'infanterie. Caux Allan-Joles, 280e d'infanterie. Chevalier Paul, 4e t i rai l leurs.

• Crispcels Joseph, 365e d'infanterie. Delacour Maximil ien, 287e d'infanterie. Delagneau Eugène, 17e chass. a pied. Delort Albert, 251 e d'infanterie. Devaize Albert, 99e d' infanlerie. Dollé Henri, 1580 de ligne. Dubois Alfred, 332e d'infanterie. Daez Raoul, 22e dragons. Duval Emile, 316e de ligne. Fl ipot Georges, 43e d'infanterie. Foulon Edmond, 251e d'infanterie. Fouinel Lucien, 106e d.'ijifanterie. Galabroche Jérôme, ?806 de ligne. Gabert Charles. 5e d'infanterie. Gabi Abd-el-Kader, 1er t irai l leurs. Gély Auguste, 139e d'infanterie. Gibert Jules, 54e bataillon chass. alpins. G\lleb Bon Laarbi, 6e t irai l leurs. Giraudet Jean-Baptiste, 98e d'infanterie. Gironnay Edouard, 274e d'infanterie. Grimaud Antoine, 7e bat, chass. alpins.

' Guiboud Joseph, 159e d'infanterie. Javaux Edouard, 4e génie. Kassen ben Sala, 8e t i rai l leurs. Kelifa ben Haoïard, chass. marocains. Laborderie Raymond, 281e de ligne. Lacour Antoine, 221e d'infanterie. Laliaussire ben Hamed,chass marocains. Lamotle Charles, 1er zouaves. Laonari ben- Mahommed, 8e t i rai l leurs. Lecointre Théophile, 24e d'infanterie.

•Legeret Célesiin, 28oe de ligne. Lequesne Arthur, 224e d'infanlerie. Leroux Emile, 66e bataill. chass. à pied. Leroy André, 36e d'infanlerie. Mariotia Eûogat, 54e d'infanterie. Machebœat Biaise, U e bat. chas, alpins. Massour ben Habib, chass. marocains. Ptjrrier Alfred, 24e d'infanlerie. Pelit Lucien, 9e dragons. Poulard Marcel, S2e d'infanterie. Pourvi l lain L idore , 287e d'infanterie. Raniéri Alexandre, 332e d'infanterie. Rayssegmer Paul, 280e de ligne. Rochet Charles, 279e d'infanlerie. Seynave André, 4e cuirassiers. Steubtke Joseph. 365e d'infanterie. Sarais Arsène. 224e d'infanterie. Touati, 9e t irai l leurs algériens, AVingerter Jean-Bapiiste, i e zouaves. Zoubir Stionan ben Amar,1er t i rai l leurs.

( à suivre).

Ecole rue Cendrière

POUR NOS SOLDATS Mlle Guilbault, directrice de l'Ecole de

h ri 'e Cendrière, remercie bien sincére-mi'Ot les personnes généreuses qui ont fdservé si bon accueil à ses petites quô teuses. Encore une fois, la générosité Saui'iuroise ne s'est pas démentie. Les fillettes ont recueil l i la somme de 476 fr. 95, à laquelle i l convient d'ajon-ter 35 fr. 45, produit d'une collecte

organisée dans l'école ttême, donnant ainsi un total de 512 fr. 40.

Ce résultat dépasse nos espérances, aussi maîtresses et élèves vont se mettre à l'oenvre pour ccnfeciiobner des vêl<i-ments chauds pour nos chers soldats.

Nous croyons répondre an désir des nombreux donateurs, qui tous, sans disi ioctioo, ont contribué à celte œuvre, en réparlissant également entre les Sociétés : Croix Rouge et Femmes l'e France, les tricots sitôt terminés.

A tous, encore merci.

De plus, l 'une des maîtresses de l'école, Mme Pasquet, s'est particulièrement dévouée à « l'œuvre des enfants de l'Aisne B. Les fillettes lui ont déjà ap-porté 10 kilos de papier d'étain. Nous faisons appel à la générosiié des peir-sonnes qui voudront bieu nous donner ce papier pour grossir nos envois. Les capsules de bouteilles peuvent être uti-lisées. On recevra le tout à l'Ecole de la rue Cendrière.

remerciements, ni leur marchander noire adœiraiion.

Un Témoin.

Les beaux gestes

On nous écrit de Chacé :

D'après un avis émanant du Service de Santé, i l a été décidé de l imiter les distributions de vivres et de boissons • chaudes, aux blessés passant dans, les trains, aux localités pourvues d ' « In f i r -meries de gare », à l 'exclusion de tous antres points d'arrêt.

Malgré tout le bonheur que noDS avions à soulager nos chers Blessés, nous som-mes obligés de cesser les. secours que nous distribuions inlassablement depuis trois mois et demi.

Nous devons donc remercier, de nou-veau, lesj admirables populations de Chacé et Varrains pour les grandes quantités de fruits, pain, vin, linge, etc. qu'elles nous ont fournies sans compter et qui nous ont permis de faire tant de bien.

Les dons recueill is en argent se sont éievés à 497 fr. 50 ^sans parler des dons en nature, qui se sont élevés à une somme qu'on ne peut évaluer), sur les-quels i l reste encore à employer une somme de 107.85, que nous destinons AUX hôpitaux, ainsi que 55 bouteilles de vin qui nous restent.

Dussions-nous gêner quelque peu leur modestie, nous ne pouvons passer sous silence le dévouement de Mmes Pasquier-Ga>nanlt, Pasquier Adrienne, Morinet, Gasnault, Boisdon, Veillât, de Mlles Boulin, Bernard, Gàchot, Gautier, qui n'ont pas abandonné un seul instant notre bufïet, et tant d'autres si nom-breuses qui nous excuseront de ne pas les nommer toutes, ainsi que les jeunes filles qui se sont dévouées pour faire la quête.

Toutes ces dameset demoisellesontpris la résolution de continuer leurs secours aux mil i taires, en leur tricotant de chauds bas de laine. Bravo Mesdames I

Mais i l est également un devoir pour nous, de signaler la belle conduite de Mme et de M. Osianciaux, chef de gare de Chacé, qui ont pris la direction effec-t i fe et soutenue de ce bel élan de charité.

Jouissant de la conGance absolue de tons leurs concitoyens, ceux-ci d 'un comn un accord se sont rangés docile-ment sous leurs ordres et leur ont con-fié la direction de la t'.aisse et des vivres apportés chaque jour avec une cons-tance inlassaole.

Nous ne saurions les oublier dans dos

Les Repas populaires à Saumur

L'œuvre de solidarité entreprise par les groupements mutuels et coopératifs de notre ville fonctionne

Depuis Lundi dernier 23 novembre, des repas , réservés aux familles des mobilisés et aux victioies du chômage, sont fournis au prix de 0.20 centimes.

Ces repas, à emporter ou à prendre sur place, composés de soupe, viande ou légumes, seront servis sur présenta-tion ')e bons retirés la veille, par les intéressés, tous les jours, de 11 h. à 13 h. et de 18 h. à 19 h. 1/2, dans le j lo-caux suivants.

1 . - - rue Seigneur, n" 21 ; 2 .— rue Bonneroère, 2 ; 3 — rue Waldeck Rousseau. La population ouvrière fera certaine-

ment bon accueil aux repas populaires. G. B.

Perte« et tronvallles

Remeitre au Commissariat, un porte-mmnaie peau de daim, conlenant ane petite somai:e et une clef de montre, perdu sur la voie publique.

Etat-Civil de Saumur

Le 22 novembre. — Georges-France-Antoine Nicier, à l 'hôpital .

OÉCÊS Le 22 novembre. — Louis-Marie-

A'exandre Hervé, veut Montaudon, sans profession, 75 ans à l'hospice.

JEUDI 26 Novembre, à 8 heures Soirée réservée exclusivement aux Mi l i -

taires et à leurs Familles. SAMEDI 28 Novembre à 8 heures

DI\IANCHE 29 Novembre, matinée à 3 ft. et soirée à 8 heures.

VENDREDI 27 novembre, à 2 heures, Représentation offerte

à tous les blessés des hôpitaux mil i taires.

Salle des Fêtes du Harché-CoDYert (Place Saint-Pierre) ^

Le Cinéma Saumurols « Pathé Frères »

(Direction E. Laânier)

donnera CINQ REPRÉSENTATIONS, dont une partie de la Recette sera affec-tée aux Etablissements Mili taires hospitaliers deSanmur.

Le Programme comprendra :

I D E

d'après le célèbre roman d'Alexandre DUMAS Père

En six Parties, 466 tableaux, 2 .250 m. Episode de la Révolution de il93

— A C T U A L I T É S t r èa in t^ reuMantea. P r i x des P lace« i

M i l i t a i r e s : 0 .25 aux2 ' ;0 .50aux 1"» ; 1 fr. aux réservées.

En fan ts au dessous de 12 a. : 3« 0.25 ; 2e 0 . 4 0 , I f " 0.50, réservées 1 fr.

Places entières : 3» 0.50, 2« 0.75. 1 fr., réservées 2 francs.

Avec billets du Chocolat Poulain : 3« 0 . 2 5 , 2« 0.40, 0.50, réservées 1 franc.

MÉTÉOROLOGIE OBSERVtTIOIIS DE R. OPTICIil

Btromitrc Ttaermomitie Hier soir, i 5 b. au-dessui 2» Ce matin, i 8 h. au-des«otu t ' Midi, 765 ffl/ni ïu-deMui 5» Température mmimadel» nuit : au-deuoiu i» HauMe, 9 m/» Bauïe, » m/m

AVIS A NOS LECTEURS ^^ \Désormais, et en raison des circonstances actuelles,

Z'Echo Saumurois ne peut plus être mis en vente dans les divers

dépôts de la ville. On le trouvera seulement à la Papeterie P. Godet.,

46, rue d'Orléans, où ses lecteurs pourront le réclamer chaque jour.

Les personnes qui prenaient régulièrement ¿'Echo, soit dans

les bureaux de tabacs de leur voisinage, soit chez les marchands

de journaux, pourront nous donner leur adresse : nous leur

ferons parvenir le journal.

TRAINS de VOYAGEURS

Voici le service de voyageurs établis à ce joar :

Direction d'Angers. — 3 h. 19 — 9 h. 19 — 15 h. 19 — 21 h. 19.

Direction de Tours. — 3 b. 33 — 9 h. 33 - 1 5 b. 33 — 21 h. 33.

Direction de Thouars. — 0 h, U — 5 b. 34 - 11 h. 34 — 17 h. 34 — 21 b. 08.

Direction de Château - du - Loir. — 0 b. 17 - 6 h 17 — 12 b. 17 — 17 h. 37 — 21 h. 42.

Direction de La Flèche. — 10 h. 26 .

RAPIDES. - Vers Angers: 13*30 et 23''12 ; Vers Tours : 1*52 et 11*39.

Les rapides ne sont accessibles qu'aux Voyageurs effectuant un parcours de 100 kilomètres ou payant pour cette distance.

Chaque voyageur peut t ranspor ter .30 kilogs de bagages sans surcharge.

MINISTÈRE DE LA GUERBE

l ' o m n i t M l o n * de» r é a e a n x d e l ' E t a t , d u M i d i , d*Or i«an!ü e t d u P. L.. afi.

AVIS concernant les transports com merciaux à destination des réseaux du Nord et de l Est.

Les Commissions des réseaux de l 'Etat, du Midi. d'Orléans et du P. L. M. ont l 'bonneur d ' informer le Public qu'à par-t i r du 8 novembre 1914, les gares de ces réseaux accepteront dans lös couditioos suivantes, les transports à destinatiou lies réseaux du Nord et de l'Est :

A . — Transports à destination des ga-res des réseaux du Nord et del'Eslsitnées sur la ligne de : Le Tréport —• Abancourt — Beauvais — Creil — Cbantil.y — Crépy-en-Valois—Dammari in (à l'excep-tion toutefois de la ligne Paris-Creil par Pontoise) — Aulnay — Bondy — Château-Thierry—Cbàlons — Vitry lb-François -Bar-le-Duc — Gondrecourt — iNeufchâ teau — Toul — Nancy — Blainvilie — l 'ont-St-Vincent —Mi recou r t—Ep ina l — Remireajont —Plombières — Faymont — Lure — Bas-Evette — Giromagny, ainsi qu'au Sud et à l Oaest de cette ligne (y compris la gare de Gray) :

En grande vitesse, les envois de toute nature seront acceptés jusqu'à concur-rence de 50 ki los par expédition.

Le colis posiaux desiioés anx m i l i -taires aux Arijjées seront seuls acceptés ; ils seront transportés dans les conditions indiquées par l'affiche du 3 octobre 1914

En petite vitesse, les envuis de toute nature seront acceptés par e ipéc i i ion de 50 kilos au maximum, la prior i té étant donnée aux marchandises destinées au ravitaillement (alimentation et véiemaots) de la population civile et à l 'approvi-sionnement des industries qui s'y ratta-chent.

Pour tous renseignements, consultes les affiches spéciales.

Chemins de far d'Orléans

La Compagnie d'Orléans, d'accord avec Celle du P L M.,a mis en circulation depuis le Lundi 26 Octobre, de uou-veaux trains EXPKESS (inutes classas), »¡•surant les roui ious ci-après :

r Relations Quimper, Le Croisic, Nantes Ly<>n (par Saincaize),

Aller : premier dejjart de Quimper, le 26 octobre a 17 b., de Lorieui a 1« ti. 19, du Croisic à 20 h., dd Si Nazaire à 21 h 08. de Nantes à 23 h. 18,d'Angers a 1 b 15, ie 27 oclotore, de T uns à 3 h. 12, de Vierzon a 6 h. 08, de Bourges a 6 h. 50. Arrivee a Moulius a 9 b. , à St G'jrmain des Fossés â 9 n. 32, à Roanne à 11 h a Lyon Porrache à 13 h. 33.

Retour : premier départ de Lyon-Perrache, le 28 octobre à 13 h., de Roanne a 15 h. 27, de St-Germain-des-Fossés à 16 h. 38, de Moulins à 17 h. 21. Arrivée à Bourges à. 19 h. 10, a Vierzon à 19 h. 49,à Tours à 22 h 08, a Angers à 23 h. 48, à Nantes à 3 h 03, à SlNazaireà 7 b.06 au Croisic à 8 h.41. a Lor ienta 11 h.13.à Quimper a 13 h 56.

2° Relations Bordeaux, Lydn (par Gannat),

Aller : premier départ de Bordfeîiax-Sl-Jeau,le 26 octobre a 22 h.,de Liboarne à 22 h 41, de Pôrigueux à 0 h. 30, le 27, do Limoges à 2 h. 33. de M.mtlu-çon à 6 b. 34. Arrivée à Roanne à 11 h. 22, a Lyon-Perracbe à 13 h. 33.

Retour : premier départ de Lyon-Perrache le 28 octobre à 13 h ,deRoanne-î à 15 h. 27. Arrivée à Montluçoo à ' 21 h. 14. à Li iioges à 1 h. 16, a Pen- : gueux à 4 h. 07, a LiDourne à 5 h. 37, ' à Bordeaux Si-J^an a 6 h. 40.

Madame NICOLAS, 69, rue du ^oïil-¥oMch.diV(i^demandeplace

comme femme de ménage ou cuisinière.

Llmprimerie P. Godet à SAUMUR/piace du Marché-Noir

informe le public qu'elle est en mesure d'assurer l'exécution de toutes les commandes qu'on voudra bien lui confier.

^ S O I G N É E S

1.50 2 fr. 2.50 LE CENT L IVRÉ EN BOITE I

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<éad ÇoM 18, rne d'OrlfeiiiJ. 4. placfi Un lardiÉ-ïolr

SAUMUR

PnoPuTifTAre»-''««»"''' O

S a u m u r , Imp. de P . GODET.

Vu par nous Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant ^ôtel de Ville de Saumur; 49i4s, L i M A a i ;

C^fiéû par l'imprimeur soussigné