Eurobaromètre Standard
EUROBAROMETRE PRINTEMPS 2004L’OPINION PUBLIQUE DANS L’UNION EUROPEENNE
Terrain : février – mars 2004
Publication : juillet 2004
CC
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4.1
Mag
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RAPPORT COMPLET COMMUN DES EUROBAROMETRE 61 ET EUROBAROMETRE PAYS CANDIDATS 2004.1
Sondage commandité et coordonné par la Direction générale Presse et Communication. Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et les opinions qu'il contient n'engagent que les auteurs.
Commissioneuropéenne
Note au lecteur 28 340 citoyens ont été interrogés dans le cadre de l’Eurobaromètre Standard et de l’Eurobaromètre Pays Candidats dans les 28 pays qui sont membres de l’Union européenne ou candidats à l’adhésion. Tous les entretiens, réalisés au cours des vagues EB61 et CCEB 2004.1 ont été réalisés en face-à-face entre février et mars 2004. Les deux études ayant été effectuées en parallèle, avec des questions identiques, il est possible de dresser un état des lieux de l’opinion publique dans les quinze Etats qui étaient déjà membres au moment où le terrain a eu lieu, dans les dix nouveaux Etats membres et dans les pays qui demeurent candidats après l’élargissement du mois de mai 2004. Les indicateurs les plus liés à l’actualité indiquent que cet élargissement a eu un impact émotionnel plus important sur les citoyens des nouveaux Etats membres que sur ceux des quinze pays appartenant déjà à l’Union. Lorsque l’étude s’est achevée sur le terrain, en mars, on a pu constater, en particulier dans les nouveaux Etats membres, que le scepticisme avait progressé à la veille de l’élargissement et que les espoirs et l’enthousiasme semblaient avoir cédé la place à la désillusion. Abréviations :
• EU28 correspond à l’ensemble des Etats membres et aux pays candidats qui n’ont pas encore rejoint l’Union européenne.
• EU25 correspond à la moyenne pondérée des 25 Etats membres à la date du 1er mai 2004.
• EU15 correspond aux quinze Etats qui étaient membres de l’Union avant le 1er mai 2004 : Autriche (AT), Belgique (BE), Danemark (DK), Finlande (FI), France (FR), Allemagne (DE), Grèce (EL), Irlande (IE), Italie (IT), Luxembourg (LU), Pays-Bas (NL), Portugal (PT), Espagne (ES), Suède (SE) et Royaume-Uni (UK).
• NEM correspond aux nouveaux Etats membres qui ont adhéré à l’UE le 1er mai 2004 : Chypre (CY), République tchèque (CZ), Estonie (EE), Hongrie (HU), Lettonie (LV), Lituanie (LT), Malte (MT), Pologne (PL), Slovaquie (SK) et Slovénie (SI).
• CC couvre les pays candidats qui ne sont pas encore membres de l’UE : Bulgarie (BG), Roumanie (RO) et Turquie (TR).
Volume I Table des matières 1. Introduction commune .......................................... 1 – 28 2. Rapport Eurobaromètre 61 ................................... B1 – B95 3. Rapport EBPC 2004.1............................................ C1 – C172 4. Spécifications de l’échantillon EB 61/EBPC 2004.1 ....I – II Karten, Tabellen und technischen Spezifikationen beider Befragungen sind im Band II enthalten. Weitere Detailresultate auf der Eurobarometer Homepage unter www.europa.eu.int/comm/public_opinion
INTRODUCTION COMMUNE
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INTRODUCTION COMMUNE Entre le 20 février et le 28 mars 2004, 28.340 personnes ont été interrogées, en face-à-face, dans 28 pays (les 15 anciens Etats membres de l'Union européenne (UE15), les 10 Nouveaux Etats Membres (NEM), et les 3 Pays Candidats (PC-3 : Bulgarie, Roumanie et Turquie), sur divers aspects de l'Union européenne et sur son action. Ce rapport – le premier qui couvre ce qui est devenu, depuis le 1er mai 2004, l'Union européenne élargie à 25 Etats Membres (UE25) – a pour objectif premier d’analyser les opinions des quelques 455 millions de citoyens appartenant à cet espace élargi et, lorsque cela s'avère pertinent, de mettre en lumière les similarités et les différences entre l'ancienne UE15 et les NEM. Il présente les opinions des citoyens sur des sujets aussi variés que leurs attentes pour l'année à venir, la mondialisation, leur confiance envers diverses institutions, leur niveau de connaissance sur l'UE, la Politique Étrangère et de Sécurité Commune, la Constitution européenne, le fonctionnement de la démocratie, ainsi que sur les élections européennes, qui devaient avoir lieu environ trois mois après le sondage, en juin 2004. L'échantillon dans l'UE25 : portrait sociodémographique L'échantillon dans l'UE25 couvre les 15 anciens Etats membres de l'Union européenne (UE15) et les pays qui sont devenus membres le 1er mai 2004 (les Nouveaux Etats Membres, ou NEM). La répartition de l'échantillon par sexe montre qu'il comprend 47% d'hommes dans les NEM et 48% dans l'UE15. Groupes d'âge Davantage de jeunes dans les Nouveaux Etats Membres La structure de la population est quelque peu différente dans les NEM et dans l'UE15 : alors qu'un tiers des ressortissants de l'UE15 sont âgés de 55 ans ou plus, c'est le cas de seulement 28% de la population des NEM. À l'autre extrémité, on relève une différence de quatre points entre la proportion de 15-24 dans les NEM (19%) et celle dans l'UE15 (15%). Mais les différences entre les deux échantillons se limitent à ces deux groupes extrêmes : la taille des deux groupes d'âge moyens (les 25-39 ans et les 40-54 ans) est quasiment identique dans l'UE15 et dans les NEM. Tableau : Répartition de l'échantillon par âge (en %) 15-24 25-39 40-54 55+ UE15 15 27 25 33 NEM 19 25 27 28
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Niveau d'études Les citoyens des Nouveaux Etats Membres étudient plus longtemps Plus d'un quart (26%) des répondants de l'UE15 avaient quitté l'école à 15 ans ou moins; dans les NEM, cette proportion est inférieure de huit point, à 18%. En revanche, ils sont plus nombreux dans les NEM (47%) que dans l'UE15 (42%) à avoir terminé leurs études entre 16 et 19 ans. Ceux qui ont étudié jusqu'à 20 ans ou plus sont plus nombreux (de 2 points) dans l'échantillon de l'UE15 (23%) que dans celui des NEM (21%). À l'inverse, la proportion d'étudiants est plus élevée (de 2 points) dans les NEM (12%) que dans l'UE15 (10%). Tableau : Répartition de l'échantillon par âge de fin d'études (en %) 15 ans ou
moins 16-19 ans 20 ans ou
plus Encore
étudiants Sans
réponse UE15 26 42 23 10 NA NEM 18 47 21 12 2 Activité Des domaines d'activité différents Dans les NEM et dans l'UE15, l'échantillon est composé de la même proportion d'indépendants (8% dans chaque groupe) et de cadres (8% dans les NEM, 9% dans l'UE15). Il n'y a qu'une différence de 2 points concernant la part des "autres cols blancs" (11% dans l'UE15 et 9% dans les NEM) et des étudiants (13% dans les NEM et 10% dans l'UE15). Ce sont là les seules ressemblances. La part de chômeurs est presque le double dans les NEM (11%) que dans l'UE15 (6%). La proportion de retraités est bien plus importante dans les NEM (29%) que dans l'UE15 (23%). Les ouvriers constituent 22% de l'échantillon dans l'UE15, mais seulement 17% dans les NEM. De même, les personnes au foyer sont deux fois plus nombreuses dans l'UE15 (11%) que dans les NEM (5%).
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Tableau : Répartition de l'échantillon par activité (en %) UE15 NEM Indépendants 8 8 Cadres 9 8 Autres "cols blancs" 11 9 Ouvriers 22 17 Personnes au foyer 11 5 Chômeurs 6 11 Retraités 23 29 Étudiants 10 13 Opinions politiques Des préférences politiques différentes Le positionnement politique des répondants est plus "au centre" dans les NEM (47%) que dans l'UE15 (40%). Les personnes qui se disent "de droite" sont plus nombreuses dans les NEM (31%) que dans l’UE15, tandis que celles qui se décrivent comme "de gauche" sont plus nombreuses dans l'UE15 (36%). Nous avons observé, au fil des années, un glissement vers le centre et la droite des NEM, qui étaient "communistes" par le passé. Ceci est confirmé par les résultats des élections européennes de juin 2004 : une majorité de députés de ces pays devraient rejoindre le groupe PPE-ED au Parlement européen, alors que les partis eurosceptiques ont fait une percée en Pologne, en République tchèque, en Lettonie et en Slovénie. Tableau : Répartition de l'échantillon par préférence politique (en %) Gauche Centre Droite UE15 36 40 25 NEM 22 47 31 Type d'habitat Les pays de l'UE15 sont plus urbanisés Les répondants de l'UE15 vivent beaucoup plus en milieu urbain que ceux des NEM. Dans les NEM, ils sont aussi nombreux (38%) à vivre en milieu rural ou dans un village que dans une ville petite ou moyenne, et 24% habitent une grande ville. Seuls 30% des personnes interrogées dans l'UE15 vivent à la campagne et 43% dans une ville petite ou moyenne. Les 27% restants habitent une grande ville. Tableau : Répartition de l'échantillon par type d'habitat (en %) Zone rurale ou
village Ville petite ou
moyenne Grande ville
UE15 30 43 27 NEM 38 38 24
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Niveaux de revenus D'importants écarts de revenus Un tiers (33%) des personnes interrogées dans l'UE15 a refusé de donner la moindre indication sur ses ressources, ce qui est habituel dans ces pays. En revanche, seuls 16% des citoyens des NEM ont éludé la question sur leurs revenus. Dans les deux échantillons, 32% appartiennent au groupe le plus aisé. Mais 45% des répondants des NEM, contre seulement 36% de ceux de l'UE15, se retrouvent dans les deux groupes les moins favorisés. Tableau : Répartition de l'échantillon par niveau de revenus (en %)1
- - - + ++ NSP / Sans
réponse UE15 18 18 15 17 33 NEM 25 20 17 15 16 Les attentes des citoyens de l'Union européenne pour l'année à venir
Attentes pour l'année à venir
27
30
30
24
34
32
42
50
49
41
54
52
52
60
58
15
15
15
15
18
17
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32
31
15
22
21
12
21
20
44
31
15
17
39
21
24
18
10
12
43
52
48
48
48
La situation de l'emploi en notre pays
La situation économique en notre pays
Votre vie en général
La situation financière de votre ménage
Votre situation professionnelle
% Moins bonnes % Sans changement % Meilleures
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
1 Nous avons déterminé quatre groupes, en fonction des revenus: "--" (ressources les
plus faibles), "-" (inférieures à la moyenne), "+" (supérieures à la moyenne) et "++" (ressources les plus élevées).
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Un pessimisme généralisé quant à la situation économique La situation de l'économie nationale est l'aspect de la vie sur lequel les citoyens de l'UE25 (44%) expriment les opinions les plus sombres, tant dans l'UE15 que dans les NEM. Toutefois, les citoyens de l'UE15 (43%) sont maintenant moins pessimistes qu'à l'automne 2003 (-3), alors que ceux des NEM sont plus inquiets (52%, +4) au printemps 2004, contre 48% à l'automne 2003). Un pessimisme quant aux perspectives de l'emploi dans le pays Depuis l'automne dernier, les craintes quant à l'évolution de la situation de l'emploi dans le pays ont gagné un point, dans l'ensemble de l'UE25, et se situent à 48%. La moyenne de ceux qui redoutent une dégradation est identique dans les deux groupes de pays. En revanche, dans l'ensemble de l'UE25, les répondants sont nettement moins pessimistes quant à l'évolution de leur propre vie, celle de la situation financière de leur ménage ou de leur situation professionnelle personnelle. Mais, en la matière, les attitudes dans les NEM sont toujours moins enthousiastes que dans l'UE15. Des lueurs d'espoir quant à la situation professionnelle Près de six citoyens de l'UE25 sur dix (58%) estiment que leur situation professionnelle personnelle restera stable au cours de l'année à venir. Ils sont plus nombreux à partager cette opinion dans l'UE15 (60%) que dans les NEM (52%). Dans ces derniers pays, les personnes interrogées sont également plus pessimistes (18%) que celles de l'UE15 (10%), pour une moyenne UE25 de 12%. À cet égard, depuis l'automne 2003, le pessimisme a progressé d'un point dans l'ensemble de l'UE25, mais il a reculé de trois points dans les NEM. Des perspectives financières du ménage moins optimistes dans les Nouveaux Etats Membres La majorité (52%) des citoyens de l'UE25 s'attend à ce que la situation financière de leur foyer reste stable au cours de l'année à venir. Les habitants de l'UE15 (54%, +1) ont plus tendance que ceux des NEM (41%, +2) à exprimer cette opinion. Toutefois, même dans ces nouveaux pays, l'option d'une situation stable (41%) est préférée à une détérioration (39%, +4). La plupart reconnaissent une amélioration de leur situation personnelle, au cours des cinq dernières années En considérant l'évolution de leur situation personnelle au cours des cinq dernières années, les deux tiers (66%) des ressortissants de l'UE25 jugent qu'elle s'est améliorée ou qu'elle est restée la même. Ils sont 69% dans l'UE15, contre seulement 54% dans les NEM à partager cet avis. De fait, 44% des citoyens des nouveaux pays pensent qu'elle s'est détériorée, soit trois points de plus qu'à l'automne 2003.
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Un optimisme général quant à l'évolution de sa situation personnelle au cours des cinq prochaines années S'ils se projettent dans cinq ans, 75% des citoyens de l'UE25 s'attendent à ce que leur situation personnelle s’améliore ou, à tout le moins, à ce qu'elle reste la même. Les ressortissants de l'UE15 (78%) sont beaucoup plus nombreux à exprimer cette opinion que ceux des Nouveaux Etats Membres (63%). La crainte d'une dégradation de leur situation est partagée par 23% de l'échantillon dans les NEM, contre 16% dans l'UE15. La proportion de non réponses est de 14% dans les NEM, contre seulement 6% dans l'UE15. La mondialisation Les citoyens des anciens pays membres ont une vision plus précise de la mondialisation La mondialisation (ou ouverture généralisée des économies, qui aboutit à la création d'un marché mondial) est un sujet de plus en plus évoqué. Nous avons présenté aux personnes interrogées une liste de dix affirmations relatives à la mondialisation, dont certaines portaient sur les bénéfices et d'autres sur les inconvénients de la mondialisation, et leur avons demandé si elles étaient plutôt d'accord avec chacune d'entre elles, ou pas. Tant dans l'UE15 que dans les NEM, les taux de non réponse sur cette thématique sont élevés. Dans les NEM, la proportion de réponses "ne sait pas" n'est jamais en-dessous de 30%, et souvent plus proche de 40%. Dans l'UE15, cette proportion n'est jamais inférieure à 20%, sauf pour une affirmation particulière (la mondialisation conduit à une concentration de pouvoir entre les mains des grandes entreprises aux dépens des autres). Un peu moins des deux tiers (64%) des citoyens de l'UE15, contre à peine plus de la moitié (55%) de ceux des NEM considèrent que la mondialisation conduit à une concentration de pouvoir entre les mains des grandes entreprises aux dépens des autres. Près de six personnes interrogées sur dix (59%) dans l'UE15, contre 52% dans les NEM, estiment que la mondialisation augmente la variété de produits en vente dans leur pays. La mondialisation représente une menace pour l'emploi dans leur pays, pour 57% des répondants de l'UE15, contre seulement 39% dans les NEM. Cet élément peut être mis en relation avec les perspectives pessimistes concernant l’emploi dans le pays observées dans la section précédente. Pour 57% des citoyens de l'UE15, contre seulement 42% de ceux des NEM, la mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires vendus dans leur pays. Les personnes interrogées dans l'UE15 et dans les NEM (NEM : 41%, UE15 : 43%) sont d'avis que la mondialisation fait baisser les prix des produits et des services, grâce à une concurrence accrue.
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Pour 44% des répondants de l'UE15, la mondialisation représente une bonne opportunité pour leurs entreprises nationales. Toutefois, dans les NEM, ceux qui marquent leur désaccord sur cette affirmation (37%) sont plus nombreux que ceux qui expriment leur accord (27%). Dans les NEM, 33% des citoyens, contre 39% dans l'UE15, sont d’accord que la mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé. Tant dans les NEM que dans l'UE15, ils sont plus nombreux à exprimer leur désaccord (NEM : 35%, UE15 : 40%) que leur accord (NEM : 31%, UE15 : 39%) avec l'affirmation selon laquelle, dans l'ensemble, la mondialisation est "une bonne chose" pour leur pays. En outre, l'opposition est encore plus marquée (UE15 : 45%, NEM : 38%) concernant l'affirmation symétrique suivant laquelle dans l'ensemble, la mondialisation est "une bonne chose" pour eux (à titre personnel). Maîtriser les conséquences de la mondialisation L'UE est l'organisation la plus à même de contrôler les effets de la mondialisation Nous avons soumis aux citoyens de l'UE25 une liste d'institutions et de groupes sociaux, et leur avons demandé de citer tous ceux qui, à leurs yeux, pouvaient maîtriser les conséquences de la mondialisation. Il est intéressant de noter que l'Union européenne est l'organisation qui inspire le plus confiance, en la matière, avec 27% de mentions, tant dans les NEM que dans l'UE15. Viennent ensuite les associations de défense des consommateurs (UE15 : 26%, NEM : 24%) et les citoyens eux-mêmes (UE15 : 24%, NEM : 25%). Les gouvernements nationaux inspirent davantage confiance dans l'UE15 (19%) que dans les NEM (13%). Ces derniers (22%) croient plus en l'action des "verts" / des écologistes / des mouvements de défense de l'environnement que les citoyens de l'UE15 (16%). L'Organisation Mondiale du Commerce est citée par 17% des personnes interrogées dans l'UE15, et par 15% dans les NEM. Ces derniers (18%) font davantage confiance aux Nations Unies que les ressortissants de l'UE15 (13%). La confiance envers les mouvements anti ou alter-mondialistes est un peu plus élevée dans les NEM (15%) que dans l'UE15 (13%). Les ONG bénéficient la confiance de 10% des répondants dans les NEM, contre 13% dans l'UE15. Les répondants des NEM font relativement plus confiance au gouvernement des Etats-Unis pour maîtriser les conséquences de la mondialisation (5%) que les répondants de l’EU15 (3%), même s’il s’agit de l’institution qui recueille le moins de confiance dans ce domaine. Les entreprises multinationales sont avant-dernières dans la confiance qu’elles suscitent concernant le contrôle des effets de la mondialisation : 7% dans les NEM et 5% dans l'UE15. Enfin, 9% des répondants de l'UE15 et 8% dans les NEM ne font confiance à personne, en la matière.
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Image générale de l'Union européenne Une image positive partout dans l'Union Une question large sur l'image générale de l'Union européenne a été posée à l’ensemble des répondants. Les quatre catégories de réponse possibles étaient : "très positive", "assez positive", "assez négative" et "très négative". Dans ce rapport, elles sont regroupées en "positive" et "négative". En outre, les réponses ni positives ni négatives ont été classées dans le groupe "neutre". La proportion de ces réponses a été identique dans l'UE15 et dans les NEM : 32%. Quant aux opinions véritablement exprimées, elles sont deux fois plus positives que négatives : 42% des répondants de l'UE25 ont une image positive de l'Union européenne (UE15 : 44%, NEM : 40%), contre 21% une image négative (UE15 : 21%, NEM : 22%). Lorsqu'on leur demande leur opinion sur l'appartenance de leur pays à l'Union, 48% des citoyens de l'UE15 déclarent que c'est "une bonne chose" et 29% "une chose ni bonne ni mauvaise". En revanche, dans les NEM, qui n'avaient pas encore rejoint l'Union au moment du sondage, les opinions étaient un peu moins positives : 43% pensaient que l'adhésion serait "une bonne chose", et 33% "une chose ni bonne ni mauvaise". Dans les NEM, les opinions positives ont perdu neuf points entre l'automne 2003 et le printemps 2004, alors que les opinions négatives et neutres ont progressé chacune de quatre points. Même si la moyenne UE15 des réponses positives est restée stable entre l'automne 2003 et le printemps 2004, on relève un glissement de deux points des attitudes neutres vers les attitudes négatives. Par ailleurs, lorsqu'on leur demande si leur pays a bénéficié de son appartenance à l'Union européenne, 47% des ressortissants de l'UE15 répondent par l'affirmative, alors que 18% n’expriment pas d’opinion. Dans les NEM, où la date d'adhésion approchait, 52% (cinq points de moins qu'à l'automne 2003) pensaient que leur pays bénéficierait de son appartenance, alors que 18% n’exprimaient pas d’opinion..
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La signification de l'Union européenne L'Union européenne : un espace de valeurs communes Au-delà de la question sur l'image générale de l'Union européenne, les répondants ont été invités à identifier les caractéristiques qui, à leur avis, définissent l'Union européenne. Dans l'ensemble de l'UE25, c'est la liberté de voyager, étudier et travailler partout dans l'Union européenne qui semble la plus emblématique : elle est citée par 51% des citoyens de l'UE15 et par 62% de ceux des NEM, pour une moyenne UE25 de 53%. C'est là un indicateur de l'importance que les Nouveaux Etats Membres accordent à la liberté de circulation. L'Union est synonyme d'euro pour 45% des ressortissants des NEM et 50% de ceux de l'UE15. La paix est citée par 37% des répondants des NEM et 31% dans l'UE15, pour une moyenne UE25 de 32%. L'Union européenne symbolise également la diversité culturelle pour 29% des personnes interrogées dans l'UE25, 28% dans l'UE15 et 30% dans les NEM. Corrélativement, 14% craignent une perte de leur identité culturelle (UE15 : 14%, NEM : 12%). Pour 30% des ressortissants des NEM, mais seulement 19% de ceux de l'UE15, (pour une moyenne UE25 de 21%), l'Union est le moteur de la prospérité économique. Seuls 17% des résidents des NEM, contre 26% de ceux de l'UE15, estiment que l'Union européenne est un gaspillage d'argent. Mais, de façon contradictoire, ils sont, respectivement, 27% et 22% à associer l'Union à l'idée de bureaucratie. Enfin, seuls 16% des citoyens des NEM, contre 23% de ceux de l'UE15 reprochent à l'Union un manque de contrôle aux frontières extérieures. La confiance envers les institutions Une confiance élevée pour l'armée et la radio. Nous avons ensuite étudié le niveau de confiance envers plusieurs institutions qui sont notamment les médias (télévision, presse écrite, radio), la force publique (armée, police), le gouvernement, l'Union européenne et les Nations Unies. Les graphiques de la page suivante présentent les moyennes UE25, UE15 et NEM pour chacune de ces institutions.
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Confiance envers les institutions (UE25)
14
26
28
32
34
41
42
45
47
49
54
59
61
62
63
77
60
63
57
50
41
45
47
46
34
39
28
33
29
26
Les partis politiques
Les grandes entreprises
Le gouvernement national
Le Parlement national
Les syndicats
L'Union européenne
Les institutions religieuses
La justice / le système judiciaire national
La presse écrite
L'Organisation des Nations Unies
La télévision
Les associations bénévoles ou caritatives
La police
La radio
L'armée
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
Confiance envers les institutions (UE15)
16
27
30
35
36
41
42
46
48
49
53
61
63
63
65
76
61
61
54
50
46
42
47
44
35
40
30
26
28
28
Les partis politiques
Les grandes entreprises
Le gouvernement national
Le Parlement national
Les syndicats
Les institutions religieuses
L'Union européenne
La presse écrite
La justice / le système judiciaire national
Les associations bénévoles ou caritatives
La télévision
L'Organisation des Nations Unies
La radio
L'armée
La police
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
Confiance envers les institutions (NEM)
7
16
17
22
23
27
40
42
45
49
50
51
57
58
60
82
76
74
52
56
62
37
48
41
30
26
35
30
27
41
Les partis politiques
Le Parlement national
Le gouvernement national
Les syndicats
Les grandes entreprises
La justice / le système judiciaire national
L'Union européenne
La police
Les institutions religieuses
La presse écrite
L'Organisation des Nations Unies
Les associations bénévoles ou caritatives
La télévision
L'armée
La radio
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
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Dans de nombreux domaines, les réponses dans l'UE15 et dans les NEM sont très semblables :
• la confiance envers l'armée et la radio est très élevée (elles sont, dans les deux groupes de pays, parmi les trois institutions qui suscitent le plus de confiance).
• les institutions classées aux cinq dernières places (de la onzième à la
quinzième) sont les mêmes dans l’UE15 et les NEM, même si elles apparaissent dans un ordre différent; dans les deux cas, les partis politiques ferment le rang (UE15 : 16%, NEM : 7%).
• l'Union européenne arrive en neuvième position (UE15 : 42%, NEM :
40%), loin derrière les Nations Unies (UE15 : 49%, NEM : 50%), mais devant les Parlements nationaux (UE15 : 35%, NEM : 16%) et les gouvernements nationaux (UE15 : 30%, NEM : 17%).
En revanche, la confiance envers le système judiciaire est plus faible dans les NEM (27%) que dans l'UE15 (48%). De même, on relève d'importantes différences concernant la police : alors que seuls 42% des citoyens des NEM déclarent lui faire confiance (en huitième position), ils sont 65% dans l'UE15 (en première position). La confiance envers la télévision, la presse écrite et les institutions religieuses est également plus marquée dans les NEM que dans l'UE15.
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Notoriété, rôle attribué et confiance envers les institutions de l'UE Notoriété Une notoriété importante pour les principales institutions de l'Union
Notoriété des institutions et organes de l'UE (Top 5)
91
92
88
80
80
79
72
74
59
71
73
59
64
65
60
17
9
7
7
17
17
25
23
35
25
24
34
31
31
33
Le Parlement européen
La Commission européenne
La Banque Centrale européenne
La Cour de Justice des Communautés
Le Conseil des Ministres de l'UE
% N'en a pas entendu parler % En a déjà entendu parler
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
Lorsqu'on leur demande s'ils ont déjà entendu parler des différentes Institutions de l'UE, 91% des citoyens de l'UE25 déclarent avoir déjà entendu parler du Parlement européen. Sa notoriété est moins élevée de quatre points dans les NEM (88%) que dans l’UE15 (92%). La connaissance de la Commission européenne est également très répandue : 80% dans l'UE15 et 79% dans les NEM. À l'échelle de l'UE25, la notoriété de la Banque Centrale européenne (72%) est légèrement plus élevée que celle de la Cour de Justice des Communautés (71%). Comme l'on pouvait s'y attendre, la connaissance de la Banque Centrale européenne est bien moindre dans les NEM (59%), aucun d'entre eux ne faisant partie de la zone euro) que dans l'UE15 (74%). Les différences entre les deux groupes de pays, en ce qui concerne la Cour de Justice, sont similaires. Près de deux ressortissants de l'UE25 sur trois (64%) connaissent le Conseil des Ministres, davantage dans l'UE15 (65%) que dans les NEM (60%). La notoriété des institutions et organes de l'UE est donc plus élevée dans l'UE15 que dans les NEM, à la seule exception du Médiateur européen, que 54% des répondants des NEM connaissent, contre 34% de ceux de l'UE15 (soit une différence de 19 points), tandis que la moyenne UE25 de 37%. Depuis l'automne 2003, les chiffres de l'UE15 n'ont pas sensiblement évolué. En revanche, tous les niveaux de notoriété ont progressé dans les NEM, et notamment ceux de la Cour de Justice (+6) et de la Commission européenne (+4).
13
Importance du rôle des institutions et organes de l'UE Une moindre reconnaissance du rôle du Conseil, par rapport à d'autres organes
Rôle perçu des institutions et organes de l'UE (Top 5)
80
81
78
73
73
71
68
71
56
67
69
56
62
63
576
11
11
6
10
9
5
8
8
4
9
8
3
8
7Le Parlement européen
La Commission européenne
La Banque Centrale européenne
La Cour de Justice des Communautés
Le Conseil des Ministres de l'UE
% Ne joue pas de rôle important % Joue un rôle important
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
La question sur l'importance du rôle joué par les institutions et organes de l'UE fournit des réponses similaires à celles sur leur notoriété. Dans l'ensemble de l'UE25, 80% des répondants jugent que le Parlement européen joue un rôle important dans la vie de l'Union européenne, avec une différence de trois points entre les NEM (78%) et l'UE15 (81%). La Commission européenne est importante pour 73% des citoyens de l'UE15, contre 71% dans les NEM. Comme pour la connaissance des Institutions, l'importance moyenne attribuée, dans l'UE25, à la Banque Centrale européenne et à la Cour de Justice des Communautés sont semblables. La moyenne UE25 de 68% de personnes qui considèrent que la BCE joue un rôle important se répartit entre 71% dans l'UE15 et seulement 56% dans les NEM. 69% des habitants de l'UE15 attribuent également un rôle important à la Cour de Justice des Communautés, contre seulement 56% dans les NEM, pour une moyenne UE25 de 67%. Le rôle du Conseil des Ministres est important pour 62% des ressortissants de l'UE25, avec six points de différence entre l'UE15 (63%) et les NEM (57%). Par rapport à l'automne 2003, l'importance des institutions et organes de l'Union, telle que perçue par les répondants, s'est accrue, tant dans l'UE15 que dans les NEM. Notons que l'importance estimée de la Commission européenne et la Cour de Justice des Communautés ont gagné toutes deux 8 huit points.
14
Confiance Une confiance envers les institutions de l'UE plus marquée qu'envers le Gouvernement et le Parlement national
Rôle perçu des institutions et organes de l'UE (Top 6)
54
54
53
51
52
44
48
48
48
44
46
36
40
40
37
30
29
3812
24
22
31
16
14
27
25
26
29
14
22
24
11
27
29
14
28
Le Parlement européen
La Cour de Justice des Communautés
La Commission européenne
La Banque Centrale européenne
Le Comité économique et social de l'UE
Le Médiateur européen / l'Ombudsman
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
Parmi toutes les Institutions de l'Union, celle qui suscite le plus de confiance dans l'UE25 est le Parlement européen (54%) avec une différence de un point entre les NEM (53%) et l’UE (54%). Vient ensuite la Cour de Justice des Communautés (51%), avec une différence de huit points entre les NEM (44%) et l'UE15 (52%). La confiance envers la Commission atteint 48% dans l’UE25 et obtient les mêmes scores dans l’UE15 et dans les NEM. La Banque Centrale européenne recueille 44% de confiance dans l'UE25, davantage dans l'UE15 (46%) que dans les NEM (36%). Il est intéressant de noter que la confiance envers le Médiateur européen est plus élevée de neuf points dans les NEM (38%) que dans l'UE15 (29%), pour une moyenne UE25 de 30%. Au niveau de l’UE25, les niveaux de confiance n'ont pas connu d'évolution significative entre l'automne 2003 et le printemps 2004, si ce n'est les trois points gagnés par la Cour de Justice des Communautés. Nous verrons que la confiance exprimée envers la plupart des institutions européennes (l'exception étant le Médiateur européen) est plus élevée que celle dont bénéficient les Parlements nationaux (UE15 : 35%, NEM : 16%) et les gouvernements (UE15 : 30%, NEM : 17%).
15
Il est intéressant d'étudier ceux qui, dans l'UE15, déclarent ne pas faire confiance aux institutions européennes : près d'un quart (24%) se méfient du Médiateur ou de la Cour de Justice, 29% du Parlement et de la Commission, et 31% du Conseil des Ministres. Notons également que, dans l'ensemble de l'UE25, cette question obtient des taux de réponse "ne sait pas" particulièrement élevés, et pour toutes les institutions et organes, sauf le Médiateur (UE15 : 47%, NEM : 50%). Les taux de non réponse sont nettement plus élevés dans les NEM que dans l'UE15. Par exemple, à l'échelle des 25 pays membres, 20% des personnes interrogées n'ont pas d'opinion sur la confiance que mérite le Parlement européen (UE15 : 17%, NEM : 33%), 25% (UE15 : 23%, NEM : 38%), la Commission européenne, et 32% (UE15 : 29%, NEM, 47%) et le Conseil des Ministres. Dans les NEM, les niveaux élevés de non réponse, ainsi que la faible proportion de réponses négatives, semblent être dus à une moindre visibilité des ces institutions dans ces pays qui n'étaient pas encore membres. Il semble donc que plus les citoyens connaissent les institutions européennes, et moins ils leur font confiance.
16
L'impact des institutions européennes sur la vie quotidienne des citoyens Bien que les institutions nationales se voient reconnaître un impact plus direct, les citoyens de l'UE25 pensent que l'Union européenne a des effets, parfois importants, sur leur vie quotidienne
Impact des institutions sur la vie des citoyens de l'UE
86
88
79
80
82
73
80
81
77
71
73
62
61
63
4837
24
26
29
19
11
10
19
13
12
19
15
14
20
21
Le gouvernement national
Le gouvernement régional (ou local)
Le Parlement national
L'Union européenne dans son ensemble
Le Parlement européen en particulier
% Aucun effet % Grand ou quelques effets
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
UE25
UE15
NEM
Dans l'ensemble, la grande majorité des citoyens de l'UE estiment que les décisions et actions de leur gouvernement national (UE15 : 88%, NEM : 79%) et de leur Parlement national (UE15 : 81%, NEM : 77%) ont "quelques effets" ou "un grand effet" sur leur vie quotidienne. Ils sont moins nombreux à déclarer que l'UE, dans son ensemble, ou le Parlement européen, en particulier, ont le même impact. Alors que 73% des ressortissants de l'UE15 jugent que l'Union, dans son ensemble, a "quelques effets" ou "un grand effet" sur leur vie, ils ne sont que 62% dans les NEM à partager cette opinion. Concernant le Parlement européen, 16% des répondants de l'UE15 et 15% dans les NEM lui reconnaissent "un grand effet", 47% (UE15) et 33% (NEM) "quelques effets", et 37% (NEM) et 24% (UE15) "aucun effet". Ils sont 15% (NEM) et 13% (UE15) à ne pas avoir d'opinion à cet égard. Dans l'ensemble de l'UE25, 47% des personnes interrogées s'accordent à penser que le Parlement européen a davantage de pouvoirs que le Parlement national. Mais cette moyenne recouvre des chiffres aussi différents que 62% dans les NEM et 44% dans l'UE15.
17
Connaissances sur l'Union européenne, sources d'information, et couverture des affaires européennes par les médias Des niveaux de connaissance généralement faibles, mais légèrement plus élevés dans les NEM Lorsque l'on teste le niveau des connaissances sur l'Union européenne à l'aide de questions "vrai ou faux", on remarque que, dans certains cas, celui des citoyens des NEM est plus élevé que celui des ressortissants de l'UE15.
• 87% des habitants des NEM, contre 81% dans l'UE15, savent que le drapeau européen est bleu avec des étoiles jaunes. Notons, toutefois, que 67% des répondants de chacun des deux groupes croient, à tort, qu'il y a une étoile par pays membre.
• Les personnes interrogées dans les NEM (47%) confirment plus volontiers
que celles de l'UE15 (25%) que l'Union européenne a son propre hymne. En revanche, les ressortissants de l'UE15 (49%) sont plus nombreux que ceux des NEM (41%) à penser, à tort, que le siège de la Commission européenne est situé à Strasbourg.
• La proportion de répondants qui, dans les NEM, croient encore que l'UE ne
compte que 12 pays membres est légèrement plus faible (45%) que dans l'UE15 (47%).
• Tant dans les NEM que dans l'UE15, 50% des personnes interrogées
savent que les députés européens sont directement élus par les citoyens de l’UE.
• En revanche, seuls 40% des habitants des NEM, contre 55% de ceux de
l'UE15, ont reconnu que l'affirmation selon laquelle l'Union européenne aurait été créée après la Première Guerre Mondiale était fausse.
• De même, ils sont moins nombreux dans les NEM (37%) que dans l'UE15
(48%) à dire, à juste titre, le Président de la Commission européenne n’est pas directement élu par les citoyens de l'Union européenne.
Sources d'information préférées Les Européens utilisent les mêmes sources d'information sur l'UE Nous avons ensuite cherché à connaître les vecteurs utilisés pour chercher de l’information sur l'Union européenne. Il apparaît alors que les citoyens de l'UE15 et ceux des NEM ont les mêmes habitudes en la matière. Un sur dix (10% dans les NEM et 11% dans l'UE15) ne recherche jamais de telles informations, ou n'est pas intéressé. Dans l'ensemble de l'UE25, la télévision est, de loin, la source d'information préférée, pour 79% des répondants des NEM comme pour 73% de ceux de l'UE15. Viennent ensuite les journaux quotidiens (54% dans l'UE15 et 51% dans les NEM).
18
La radio arrive en troisième position, mais elle est davantage citée dans les NEM (51%) que dans l'UE15 (35%). Les discussions avec la famille, les amis et les collègues sont davantage citées dans les NEM (35%) que dans l'UE15 (25%). De même, les autres journaux et magazines semblent plus importants dans les NEM (31%) que dans l'UE15 (23%). Il est intéressant de noter que les nouvelles technologies de l'information, et notamment Internet, sont utilisées par 18% des citoyens des NEM, mais par seulement 16% de ceux de l'UE15. La couverture des affaires européennes par les médias nationaux Des perceptions variables de la façon dont les médias traitent de l'UE Dans l'ensemble de l'UE25, la plupart des répondants estiment que leurs médias nationaux parlent suffisamment ou trop peu de l'Union européenne. Dans l'UE15, 42% jugent qu'ils traitent trop peu de l'UE, et 37% dans les NEM partagent cette opinion. Par ailleurs, 43% des ressortissants de l'UE15 et dans les NEM, considèrent qu'ils en parlent suffisamment. À l'échelle de l'UE25, seuls 8% des répondants jugent que les médias parlent trop de l'Union, avec une différence entre l'UE15 (7%) et les NEM (13%). La tonalité donnée au traitement des affaires européennes est perçue différemment dans l'UE15 et dans les NEM. Pour 46% des citoyens des NEM, leurs médias présentent l'Union trop positivement. Ce chiffre est divisé par deux (23%) dans l'UE15. En outre, 36% des répondants des NEM et 41% de ceux de l'UE15 considèrent que le traitement de ces questions par leurs médias est objectif. Sur ce sujet, le taux de réponses "ne sait pas" est de 13% dans les NEM, mais de 23% dans l'UE15.
19
L'avenir de l'Union européenne Cette partie concerne l’opinion des citoyens de l’UE sur le fonctionnement des Institutions européennes ainsi que sur les progrès futurs de certaines politiques communes. Ce faisant, elle met en lumière les priorités que ses ressortissants assignent à l'Union ainsi que leur positionnement sur une prise de décision au niveau de l’UE plutôt qu’au niveau national. Politique Étrangère et de Sécurité Commune Des convergences marquées dans l'ensemble de l'UE25. Ce qui est le plus marquant, dans cette partie du sondage, est la similarité des opinions, en la matière, entre les NEM et l'UE15. Par rapport à l'Eurobaromètre de l'automne 2003, seules quelques rares évolutions méritent d'être relevées.
• 82% des citoyens de l'UE15 et 83% de ceux des NEM estiment, lorsqu'une crise internationale éclate, que les Etats membres arrêtent une position commune.
• Huit sur dix (UE15 : 79%, NEM : 80%) jugent que L'Union européenne
devrait garantir les Droits de l'Homme dans chaque Etat membre, même si c'est contraire à la volonté de certains Etats membres. Depuis le sondage précédent, cette opinion a gagné six points dans les NEM, et trois dans l'UE15.
• Les trois quarts des personnes interrogées (UE15 : 77%, NEM : 75%) sont
plutôt d’accord avec la proposition selon laquelle la politique étrangère de l'Union européenne devrait être autonome de la politique étrangère américaine. Depuis l'automne 2003, ce chiffre a progressé de quatre points dans l'UE15, mais il a reculé d'un point dans les NEM.
• 76% dans l'UE15, mais 67% dans les NEM, estiment que L'Union
européenne devrait garantir les Droits de l'Homme dans dans le monde, même si c'est contraire à la volonté de certains Etats membres.
• Sept répondants sur dix (UE15 : 70%, NEM : 72%) sont plutôt d’accord
avec la proposition selon laquelle l'Union européenne devrait avoir une force militaire de réaction rapide qui puisse être envoyée rapidement dans les zones de conflits lorsqu'une crise internationale éclate.
• 71% dans l'UE15 et 68% dans les NEM souhaitent que l’Union européenne
ait une politique d'immigration commune à l'égard des personnes venant de pays non membres de l'Union européenne.
• Ils sont tout aussi nombreux (UE15 : 70%, NEM : 68%) à réclamer que
l'Union européenne ait une politique d'asile commune à l'égard des demandeurs d'asile.
• Plus de six européens sur dix (UE15 : 66%, NEM : 62%) considèrent que
l'Union européenne devrait avoir son propre siège au Conseil de sécurité des Nations Unies. Depuis l'automne 2003, cette opinion a gagné un point au niveau UE15 mais en perd quatre dans les NEM.
20
• On note également un soutien marqué (UE15 : 64%, NEM : 61%) à un
Ministre européen des Affaires étrangères, qui puisse être le porte-parole des positions européennes communes.
• 48% des répondants des NEM et 50% dans l'UE15 estiment que même les
Etats membres qui ont choisi la neutralité devraient avoir leur mot à dire en matière de politique étrangère de l'Union européenne.
Politique européenne de défense Plus de quatre Européens sur dix estiment que l'UE devrait décider en matière de politique de défense Lorsqu'on leur demande si les décisions relevant de la politique de défense européenne devraient être prises par les gouvernements nationaux, par l'OTAN ou par l'Union européenne, la majorité des citoyens de l'UE25 choisit l'Union. On note, toutefois, un écart de six points entre l'UE15 (46%) et les NEM (40%). Entre l'automne 2003 et le printemps 2004, le résultat des NEM a reculé de trois points, alors que celui de l'UE15 n'a pas évolué. Les NEM (27%, +4) sont un peu plus favorables que l'UE15 (25%, +1) à une prise de décision nationale en matière de politique de défense. En fait, dans les NEM, l’augmentation du soutien à une prise de décision au niveau national correspond exactement à la baisse du soutien à une prise de décision au niveau de l’Union. Rappelons que la République tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie faisaient partie de la coalition en Irak. Les citoyens des NEM sont également plus favorables à un rôle décisionnel de l'OTAN (UE15 : 13%, NEM : 18%). Huit des NEM (tous sauf Malte et Chypre) sont récemment devenus membres de l'OTAN, ce qui pourrait expliquer leur plus grand enthousiasme à son égard. Tant dans les NEM que dans l'UE15, 15% des personnes interrogées n'expriment aucune opinion sur le niveau décisionnel préférable en matière de politique de défense. Durée de la Présidence tournante de l'Union européenne Un soutien à l'allongement de la durée de la Présidence La majorité des citoyens européens préférerait que la Présidence de l'Union européenne soit allongée et dure plus de six mois. Pour 45% des répondants dans les NEM (+2, par rapport à l'automne 2003) et 50% dans l'UE15 (+1) la durée actuelle de six mois est trop courte pour obtenir des résultats significatifs : la Présidence de l'Union devrait donc durer plus longtemps. Néanmoins, un tiers des répondants de l'UE15 (32%), et un peu plus dans les NEM (35%), considèrent que cette durée de six mois devrait être maintenue, afin que chaque État membre puisse présider l'Union assez régulièrement. Ce pourcentage a progressé de cinq points dans l’UE15, alors qu'il recule de deux points dans les NEM.
21
Droit de veto Les "petits" Etats membres très largement en faveur du droit de veto Actuellement, chaque pays de l'Union européenne a le droit d'opposer son veto, dans certains domaines. Plus de la moitié des ressortissants des NEM (54%) souhaitent conserver ce droit, afin de préserver leurs intérêts nationaux fondamentaux. Dans l'UE15, en revanche, ce chiffre n'est que de 44%, soit dix points de moins. Cette différence peut être due au fait que les NEM, à l'exception de la Pologne, NEM sont de "petits" pays. Plus d'un répondant sur cinq, tant dans l'UE15 (24%) que dans les NEM (21%), concède que ce droit de veto devrait être limité à quelques domaines vraiment essentiels. Par ailleurs, seuls 9% dans les NEM et 12% dans l'UE15 seraient prêts à abandonner le droit de veto pour rendre plus efficace le processus décisionnel de l'Union européenne. Vote à la majorité qualifiée au Conseil des Ministres Des opinions divergentes entre l'UE15 et les NEM Pour 54% des habitants des NEM, mais seulement 43% de ceux de l'UE15, chaque État membre doit disposer d'un vote au Conseil, quelle que soit sa population. En revanche, une personne interrogée sur trois (UE15 : 34%, NEM : 31%) estime que le nombre de voix dont dispose un pays devrait être proportionnel à sa population.
22
Problèmes auxquels est confronté le pays Un très large accord sur certains problèmes, mais de grandes différences sur d'autres Il a ensuite été demandé aux personnes interrogées de citer les deux principaux problèmes auxquels leur pays est confronté.
Problèmes auxquels est confronté le pays
2
4
3
8
9
2
2
25
19
23
61
2
2
3
4
6
8
10
15
16
15
18
26
25
44
2
2
3
4
5
8
10
13
13
17
19
25
27
47
35
1
1
1
11
Autre (SPONTANE)
La défense / lapolitique étrangère
Les transports encommun
La protection del'environnement
Le logement
Le système éducatif
Les impôts
Les retraites / lespensions
Le terrorisme
L'immigration
Le système de santé
La hausse des prix /l'inflation
L'insécurité
La situationéconomique
Le chômage
UE25
UE15
NEM
Il est intéressant de noter que les cinq problèmes mentionnés en premier sont quasiment les mêmes dans l'UE15 et dans les NEM. Néanmoins, lorsque l'on se penche sur les pourcentages exprimés, les inquiétudes quant à l'emploi et à la situation économique sont plus marquées dans les NEM que dans l'UE15.
23
La criminalité, la hausse des prix / l'inflation et l'état du système de santé sont également souvent cités. Mais, alors que l'immigration et le terrorisme semblent être des problèmes prégnants dans l'UE15, les citoyens des NEM sont plus inquiets au sujet des retraites et des impôts. Le logement, la protection de l'environnement, les transports publics ou la défense / les affaires étrangères ne sont mentionnés que par moins de 5% des personnes interrogées. Dans l'ensemble, les évolutions depuis l'automne 2003 ne sont pas supérieures à 3 points. Les deux exceptions se trouvent dans les NEM, avec la criminalité (-6) et la hausse des prix / l'inflation (+4). Perception du rôle de l'UE aux problèmes qui touchent le pays Les Nouveaux Etats Membres sont plus positifs quant au rôle de l'Union Lorsqu'on leur soumet la même liste de problèmes, et qu'on leur demande quel est le rôle de l'Union européenne (positif, neutre ou négatif), on relève, encore une fois, des similitudes et des divergences entre l'UE15 et les NEM.
• Dans tous les cas, le niveau de réponses "ne sait pas" est plus élevé dans les NEM. Les ressortissants de ces pays sont certainement moins informés de l'action de l'Union.
• Cependant, les répondants des NEM sont toujours plus positifs, excepté en
ce qui concerne la hausse des prix / l'inflation. En fait, tant dans l'UE15 que dans les NEM, 50% des personnes interrogées considèrent que l’UE a un rôle négatif dans ce domaine.
Dans les quatre domaines suivants, les réponses sont tout à fait semblables :
• La lutte contre le terrorisme est mentionnée par 54% des répondants dans les NEM et 53% dans l'UE15. Entre l'automne 2003 et le printemps 2004, cette appréciation a gagné 22 points dans les NEM, contre seulement 4 dans l'UE15.
• Son rôle dans le domaine des affaires étrangères est jugé positivement
par 50% des citoyens des NEM et 49% de ceux de l'UE15.
• Dans les deux groupes de pays, l'action de l'Union est évaluée négativement en ce qui concerne la hausse des prix / l'inflation. Depuis l'automne 2003, cette opinion a progressé de trois points dans les NEM, et d'un point dans l'UE15.
• En matière d'impôts, l'action de l'UE est considérée de manière
défavorable (UE15 : 40% et NEM : 39%). Depuis le sondage précédent, cette appréciation négative a gagné quatre points dans les NEM et un point dans les pays de l'UE15.
24
41
48
33
22
40
30
50
26
40
22
34
26
23
25
21
13
13
15
19
20
23
24
24
28
35
41
45
49
49
53
32
23
39
16
14
14
18
16
33
20
38
15
37
27
50
Les retraites / les pensions
Le logement
Les impôts
La hausse des prix / l'inflation
Le système de santé
La lutte contre le chômage
Les transports en commun
L'immigration
Le système éducatif
La situation économique
La lutte contre l'insécurité
La protection de l'environnement
La politique étrangère
La défense
La lutte contre le terrorisme
% Negatif % Ni l'un ni l'autre % Positif
Perception du rôle de l'UE dans le traitement de ces problèmes (UE25)
42
49
35
41
22
30
51
26
41
22
35
27
25
23
21
12
12
15
19
19
21
22
24
25
34
39
42
48
49
53
34
23
40
29
50
40
16
40
22
35
18
20
15
15
17
Les retraites / les pensions
Le logement
Les impôts
Le système de santé
La hausse des prix / l'inflation
La lutte contre le chômage
Les transports en commun
L'immigration
Le système éducatif
La situation économique
La lutte contre l'insécurité
La protection de l'environnement
La défense
La politique étrangère
La lutte contre le terrorisme
% Negatif % Ni l'un ni l'autre % Positif
Perception du rôle de l'UE dans le traitement de ces problèmes (UE15)
21
27
42
38
31
36
43
28
22
31
31
25
24
24
20
17
17
20
21
25
28
35
36
42
43
50
50
54
55
60
9
9
10
7
7
12
22
24
8
19
27
23
20
39
50La hausse des prix / l'inflation
Les impôts
Le logement
Les retraites / les pensions
L'immigration
Le système de santé
Les transports en commun
La lutte contre le chômage
La situation économique
Le système éducatif
La lutte contre l'insécurité
La politique étrangère
La lutte contre le terrorisme
La défense
La protection de l'environnement
% Negatif % Ni l'un ni l'autre % Positif
Perception du rôle de l'UE dans le traitement de ces problèmes (NEM)
25
En revanche, les ressortissants des NEM sont beaucoup plus positifs que ceux de l'UE15 lorsqu'il s'agit de protection de l'environnement, de défense et de lutte contre la criminalité. Les NEM (60%, 18 points de différence) sont nettement plus favorables que l'UE15 (42%) à l'action de l'Union européenne dans le domaine de la protection de l'environnement. Par rapport à l'automne 2003, cette opinion a progressé de six points dans les NEM, contre seulement trois dans l'UE15. Alors que 55% des répondants des NEM pensent que l'UE joue un rôle positif en matière de défense, ils ne sont que 48% dans l'UE15 à partager cet avis. Concernant la lutte contre la criminalité, la différence est de onze points (NEM : 50%, UE15 : 29%). Au cours des six derniers mois, le soutien a progressé de 18 points dans les NEM, mais seulement de 3 dans l'UE15. Dans le domaine de la lutte contre le chômage, s'ils sont aussi nombreux dans l'UE15 (30%) et dans les NEM (28%) à juger le rôle de l'UE comme neutre, ils sont plus nombreux dans l'UE15 (40%, +3 points depuis l'EB60) que dans les NEM (24%, -6 points) à considérer ce rôle comme négatif. En ce qui concerne l'immigration, un quart des personnes interrogées (UE15 : 24%, NEM : 25%) apprécie l'action de l'Union européenne. Cependant, 40% de ressortissants de l'UE15, contre seulement 27% de ceux des NEM, jugent ce rôle négativement. En la matière, les opinions sont stables depuis l'EB60. Alors que dans l’UE15 les opinions concernant le rôle de l'UE par rapport à la situation économique s’équilibrent (positif : 34%, négatif : 35%), 42% des répondants dans les NEM estiment ce rôle comme positif, et 22% négatif. Les opinions favorables ont gagné deux points dans l'UE15, mais elles ont reculé de quatre points dans les NEM. Si les citoyens européens tendent à adopter une position neutre (UE15 : 49%, NEM : 42%) en ce qui concerne le logement, 23% des répondants de l’UE15 et 20 des NEM portent un jugement négatif en la matière. Les avis négatifs ont progressé de trois points dans les NEM, et d'un point dans l'UE15. Les attitudes neutres prédominent également en matière de transports publics (UE15 : 51%, NEM : 43%), de retraites (UE15 : 42%, NEM : 38%), de système de santé (UE15 : 41%, NEM : 36%) et de système éducatif (UE15 : 41%, NEM : 31%).
26
Fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne et dans les pays membres Dans les NEM, la satisfaction vis-à-vis de la démocratie nationale décline Dans l'ensemble de l'UE25 (UE15 : 43%, NEM : 44%), 43% des citoyens se disent assez satisfaits ou très satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne. Le niveau des réponses "ne sait pas" est bien plus élevé dans les NEM (30%) que dans l'UE15 (18%). Dans les NEM, par rapport à l'automne 2003, les réponses "pas du tout satisfait" (+1) et "pas très satisfait" (+5) ont grimpé à 27%. Dans le même temps, les taux de non réponse a reculé (-6), tout en restant élevé (30%). Par ailleurs, si la satisfaction ("très" + "assez satisfaits") concernant fonctionnement de la démocratie nationale est globalement de 50%, elle n'est que de 24% dans les NEM, contre 54% dans l'UE15. Depuis le sondage précédent, les réponses "pas du tout satisfait" (+6) et "pas très satisfait" (+1) ont gagné du terrain dans les NEM (+7 points au total). Les élections européennes Les élections européennes sont considérées comme importantes, mais une faible mobilisation était anticipée Les élections au Parlement européen de juin 2004 étaient les premières de l'Union européenne à 25 pays. Bien qu'ils jugent l'impact de leurs institutions nationales supérieur à celui de l'Union, les deux tiers de citoyens de l'UE25 (67%) s'accordent à penser que les élections européennes sont vraiment importantes. Ce chiffre est de 74% dans les NEM, contre 66% dans l'UE15. Malgré tout, seuls 44% des ressortissants des NEM déclaraient qu'ils iraient probablement voter, contre 51% dans l'UE15, et 32% qu'ils iraient certainement voter, contre 35% dans l'UE15. [En réalité, la participation a été de 45,5% dans l'UE25, avec d'importantes variations entre pays : de 17% en Slovaquie et 20% en Pologne, en passant par 37% en Suède – la plus faible de l'UE15 – jusqu'à 82% à Malte, 90% au Luxembourg et 91% en Belgique.] À l'évidence, ces faibles niveaux de mobilisation sont le reflet du manque de connaissance et d'intérêt pour les affaires européennes. Par ailleurs, peu de mesures, voire aucune, auraient pu inciter davantage les citoyens à aller voter. À l'échelle de l'UE15 et des NEM (en moyenne, sans prendre en compte les variations nationales), on relève une forte opposition à toutes les possibilités proposées (entre autres, des bureaux de vote dans les supermarchés ou sur le lieu de travail, la gratuité des transports publics et le vote par Internet).
27
Motivations de la décision de vote Les décisions de vote obéissent à diverses motivations
Déterminants du choix électoral
3
45
25
31
45
52
2
17
22
35
38
39
3
21
22
35
39
41
Autre
La personnalité du / descandidat(s)
Le parti du / des candidat(s)
Votre opinion sur les questionset enjeux européens
Votre opinion sur les questionset enjeux nationaux
Les propositions du / descandidat(s)
UE25
UE15
NEM
En la matière, on observe des différences considérables entre l'UE15 et les NEM. À l'échelle de l'UE25, 41% des répondants mentionnent en premier le projet politique des candidats. Mais cet élément semble beaucoup plus important dans les NEM (52%) que dans l'UE15 (39%). Viennent ensuite leurs prises de position sur les problèmes nationaux, qui pèsent également plus dans les NEM (45%) que dans l'UE15 (38%), pour une moyenne UE25 de 39%. Les questions européennes n'arrivent qu'en troisième position, avec 35% dans l'UE15, et 31% dans les NEM. Le parti politique est déterminant pour 22% des votants de l'UE25 et dans l’UE15. Ce chiffre est légèrement plus élevé (25%) dans les NEM. Enfin, la personnalité du candidat est importante pour 45% des habitants des NEM, contre seulement 17% de ceux de l'UE15.
28
Notoriété des députés européens, et contacts avec eux Une notoriété plus grande dans les NEM À l'échelle de l'UE25, 36% des personnes interrogées n'ont jamais entendu parler et n'ont jamais eu aucun contact avec un député européen, depuis les dernières élections européennes. Ce chiffre est de 38% dans l'UE15, contre seulement 29% dans les NEM, pays où leurs apparitions publiques ne sont que très récentes. Quel que soit le vecteur d'information (plusieurs réponses pouvaient être données), les ressortissants des NEM déclarent avoir davantage connaissance de leurs députés européens que ceux de l'UE15. Dans l'ensemble de l'UE25, 46% avaient déjà vu un de leurs députés européens à la télévision (NEM : 55%, UE15 : 44%, soit onze points de d'écart). Dans l'UE15, 32% avaient lu quelque chose sur eux dans les journaux ou magazines, contre 35% dans les NEM. Plus d'un quart (26%) des citoyens des NEM en avait entendu parler à la radio, contre seulement 15% dans l'UE15. De même, on relève systématiquement plus d'intérêt à être informé, à l'avenir, sur les députés européens dans les NEM que dans l'UE15. Les vecteurs préférés de cette information seraient la télévision (UE15 : 43%, NEM : 54%), les journaux et magazines (UE15 : 32%, NEM : 39%) et la radio (UE15 : 16%, NEM : 29%).
Notoriété des députés européens, et contacts avec eux
1
2
7
9
26
35
29
55
1
3
4
5
15
32
38
44
1
2
5
6
17
32
36
46
Autre
Oui, un (des) meeting(s) public(s)/ une (des) rencontre(s)
publique(s)
Oui, une (des) brochure(s) ou une(des) lettre(s)
Oui, sur Internet
Oui, à la radio
Oui, dans les journaux oumagazines
Aucun contact avec eux
Oui, à la télévision
UE25
UE15
NEM
Eurobaromètre Standard
EUROBAROMETRE 61 L’OPINION PUBLIQUE DANS L’UNION EUROPEENNE
Terrain : février – mars 2004
Publication : juillet 2004
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Sondage commandité et coordonné par la Direction générale Presse et Communication. Le présent document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et les opinions qu'il contient n'engagent que les auteurs.
Commissioneuropéenne
Table des Matières
Page
Introduction I. Le contexte.......................................................................................................................................B.1
1. La mondialisation .......................................................................................................................B.2
1.1. Les effets de la mondialisation selon les Européens............................................................B.2 1.2. Qui peut contrôler les effets de la mondialisation ? ..............................................................B.3
2. Un certain pessimisme pour l’année à venir ...........................................................................B.5
2.1. Les attentes des citoyens pour les douze prochains mois ...................................................B.5 2.2. L’évolution de la situation depuis cinq ans..........................................................................B.11 2.3. L’évolution attendue au cours des cinq prochaines années ...............................................B.12
3. Les principaux problèmes du pays.........................................................................................B.13
4. De faibles niveaux de confiance dans les institutions politiques .......................................B.15
II. L’Union européenne et ses citoyens..........................................................................................B.18
1. Le besoin d’information ...........................................................................................................B.19
1.1. L’auto-évaluation des connaissances concernant l’Union européenne..............................B.19 1.2. L’apprentissage à l’école.....................................................................................................B.24 1.3. Les dépenses de l’UE .........................................................................................................B.25 1.4. Propositions sur l’Union européenne ..................................................................................B.27 1.5. La notoriété des institutions européennes ..........................................................................B.29 1.6. La perception de la façon dont l’UE est traitée dans les médias ........................................B.30 1.7. Les sources d’information utilisées .....................................................................................B.32
2. Des jugements sur l’Union européenne qui demeurent majoritairement positifs.............B.33
2.1. Soutenir l’appartenance à l’Union européenne...................................................................B.33 2.2. Le bénéfice de l’appartenance à l’Union européenne ........................................................B.35 2.3. L’image de l’Union européenne ..........................................................................................B.52 2.4. La signification de l’Union européenne ...............................................................................B.53 2.5. La perception de l’UE..........................................................................................................B.55
3. Les principales politiques de l’Union européenne................................................................B.57
3.1. Le soutien à l’euro...............................................................................................................B.57 3.2. Le rôle de l’UE dans différents domaines ...........................................................................B.59
4. Le jugement porté sur les institutions....................................................................................B.61
4.1. La satisfaction quant à la démocratie .................................................................................B.61 4.2. Notoriété et importance de la présidence européenne.......................................................B.63 4.3. Importance et confiance dans les institutions européennes ...............................................B.64
5. Les élections européennes......................................................................................................B.67
5.1. Les effets des activités et des décisions prises par le PE ..................................................B.67 5.2. Opinions sur le Parlement européen ..................................................................................B.68 5.3. Notoriété des membres du Parlement européen et contact avec ceux-ci ..........................B.69 5.4. La participation aux élections..............................................................................................B.70 5.5. Les motivations du choix de vote ........................................................................................B.72 5.6. Les thèmes des prochaines élections européennes...........................................................B.73
III. Quel futur pour l’Union européenne ? ......................................................................................B.75
1. De nouvelles institutions ? ......................................................................................................B.76
1.1. Le soutien à une Constitution..............................................................................................B.76 1.2. Le nombre de commissaires ...............................................................................................B.77 1.3. Des vitesses de constructions différentes...........................................................................B.78 1.4. La durée de la Présidence du Conseil européen................................................................B.80 1.5. Le droit de veto....................................................................................................................B.81 1.6. Les règles de vote au sein du conseil des Ministres...........................................................B.82
2. Le développement de la politique étrangère et de sécurité commune ...............................B.83
2.1. Le soutien à la PESC ..........................................................................................................B.83 2.2. Le niveau de décision de la politique européenne de défense...........................................B.85 2.3. Opinions sur la PESC .........................................................................................................B.86
3. Quel rythme pour la construction européenne ? ..................................................................B.88
3.1. Le rythme ............................................................................................................................B.88 3.2. Les attentes par rapport à l’Union européenne...................................................................B.89 3.3. Les craintes .........................................................................................................................B.91 3.4. Les élargissements .............................................................................................................B.92 3.5. Vers une identité européenne.............................................................................................B.94
RAPPORT
Eurobaromètre Standard 61
1
I. Le contexte
Eurobaromètre Standard 61
B.2
1. La mondialisation La mondialisation et ses effets sont, depuis quelques années, devenus une préoccupation importante de par leurs conséquences sur le développement économique et social de nos pays. Afin de mieux cerner les opinions des citoyens de l’UE15 sur ce sujet, il a été demandé aux personnes interrogées de donner leur avis sur dix propositions portant sur les effets de la mondialisation. Ils ont ensuite été interrogés sur la confiance qu’ils accordent à différentes institutions pour en contrôler les effets.
1.1. Les effets de la mondialisation selon les Européens Une perception mitigée de la mondialisation
Affirmations sur la mondialisation (UE15)
29
39
39
44
45
55
57
57
59
64
45
40
36
34
31
21
23
22
21
17
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour moi
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chosepour notre pays
La mondialisation conduit à un monde plus terne et plusuniformisé
La mondialisation fait baisser les prix des produits et des servicesgrâce à une concurrence accrue
La mondialisation représente une bonne opportunité pourles entreprises nationales
La mondialisation augmente les problèmes d'environnementà l'échelle mondiale
La mondialisation représente une menace pour l'emploien notre pays
La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité desproduits alimentaires vendus en notre pays
La mondialisation augmente la variété de produits en venteen notre pays
La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre lesmains des grandes entreprises au dépens des autres
% Plutôt pas d'accord % Plutôt d'accordSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 1.1 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Près des deux tiers des citoyens (64%) pensent que la mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises au dépens des autres. Cette opinion est partagée par la majorité des citoyens dans chacun des quinze Etats membres avec des résultats qui vont de 77% en France à 52% au Portugal et au Royaume-Uni. Dans ces deux derniers pays, on remarque qu’un tiers des répondants n’exprime pas d’opinion. Près de six personnes sur dix (59%) sont d’avis que la mondialisation augmente la variété de produits en vente en leur pays, soit une baisse de neuf points par rapport à une étude du même type réalisée au printemps 20011. C’est dans les pays nordiques que cette proposition recueille le plus fréquemment l’approbation: Suède (82%), Finlande (76%) et Danemark (75%). Cette opinion est partagée par moins d’un Espagnol sur deux (46%). Ces derniers sont aussi 31% à n’avoir pas pu ou pas donner leur avis sur cette proposition.
1 Eurobaromètre spécial 152, vague 55.1, Mondialisation et libéralisation, terrain : avril-mai 2001,
http://europa.eu.int/comm/public_opinion/archives/ebs/ebs_152_fr.pdf
Eurobaromètre Standard 61
B.3
Les répondants sont 57% à estimer que le contrôle de la qualité des produits alimentaires est rendu plus difficile par la mondialisation. Les Suédois sont 78% à partager cette opinion. A l’opposé, un tiers des Espagnols seulement sont de cet avis. Cela s’explique par le nombre particulièrement élevé d’Espagnols qui sont sans opinion sur ce sujet (36%). Alors même que le problème de l’emploi, comme on le verra plus loin, demeure au cœur des préoccupations des sondés, 57% des citoyens jugent que la mondialisation représente une menace pour l’emploi dans leur pays. Cette opinion est particulièrement répandue en France (73%), en Finlande (71%), en Allemagne et au Luxembourg (70%). Comme c’est le cas pour les autres propositions, nous remarquons une corrélation entre le taux de réponse « plutôt d’accord » et le taux de réponse « ne sait pas » : plus le nombre de personnes à être plutôt d’accord avec la proposition est faible, plus le nombre de personnes qui ont répondu « Ne sait pas » est élevé. Remarquons que les étudiants sont nettement moins nombreux que la moyenne européenne à penser que la mondialisation représente une menace pour l’emploi dans leur pays (50% pour une moyenne européenne de 57%). Les citoyens sont 55% à penser que la mondialisation augmente les problèmes d’environnement à l’échelle mondiale. Cette proposition recueille l’assentiment de 71% des Français, 65% des Luxembourgeois et 64% des Autrichiens. Les Espagnols sont ici aussi proportionnellement les moins nombreux à partager cette opinion et les plus nombreux à n’avoir pas pu ou pas voulu donner de réponse. Une majorité des personnes interrogées dans les quinze Etats membres s’accorde à penser que la mondialisation représente une bonne opportunité pour les entreprises nationales (45%), que celle-ci fait aussi baisser les prix grâce à une concurrence accrue (44%) mais qu’en contre partie, elle conduit à un monde plus terne et plus uniformisé (39%, alors que le chiffre n’était que de 31% lors de l’enquête réalisée en 2001). C’est en Suède que les deux premières propositions recueillent le plus fréquemment l’accord des sondés (70% chacune) et c’est respectivement en France (44%) et en Belgique (54%) que s’observe le plus grand nombre de personnes à ne pas être d’accord avec ces deux propositions. Les Français estiment aussi le plus fréquemment que la mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniforme (62%). L’opinion se divise en parts égales lorsqu’il s’agit d’évaluer si la mondialisation est une bonne chose pour leur pays : 40% sont plutôt d’accord et 39% plutôt pas d’accord. Les niveaux d’approbation sont particulièrement élevés en Europe du Nord (Suède, Finlande, Danemark, Pays-Bas). En revanche, une majorité absolue des Français et des Grecs marque son désaccord. Au niveau de l’Union dans son ensemble, les jeunes et les personnes ayant étudié le plus longtemps sont davantage enclins à voir dans la mondialisation un phénomène positif pour leur pays. L’idée que la mondialisation est une bonne chose pour eux-mêmes est partagée par 29% des citoyens, tandis que 45% ne le pensent pas (60% en France) et que 26% ne se prononcent pas. (Tableau 1.1) 1.2. Qui peut contrôler les effets de la mondialisation ? L’Union européenne et les associations de défense des consommateurs bénéficient d’un capital de confiance L’Union européenne apparaît comme étant l’acteur auquel les répondants font le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation (27%). Elle est suivie de près par les acteurs de proximité que sont les associations de défense des consommateurs (26%) et les citoyens eux-mêmes (23%). Les gouvernements nationaux n’apparaissent qu’en quatrième position et ne sont cités que par un cinquième de la population (19%). Les acteurs auxquels les citoyens font le moins confiance sont : les syndicats (9%), les partis politiques (7%), les multinationales (5%) et le gouvernements des Etats-Unis (3%). Près d’un citoyen sur dix a répondu spontanément ne faire confiance à personne pour contrôler les effets de la mondialisation.
Eurobaromètre Standard 61
B.4
Confiance pour contrôler les effets de la mondialisation(UE15)
1
9
14
3
5
7
9
10
13
13
13
16
17
19
23
26
27
Autres (SPONTANÉ)
Personne (SPONTANÉ)
Ne sait pas
Le gouvernement des Etats-Unis
Les multinationales
Les partis politiques
Les syndicats
La Banque Mondiale / Le Fonds Monétaire International
Les organisations non-gouvernementales (ONG)
Les Nations Unies
Les mouvements anti ou alter-mondialistes
Les verts / les mouvements de défense de l'environnement /les écologistes
L'Organisation Mondiale du Commerce
Le gouvernement national
Les citoyens eux-mêmes
Les associations de défense des consommateurs
L'Union européenne
Source: Sondage no. 61Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 1.1
Les Néerlandais sont proportionnellement les plus nombreux à accorder leur confiance à l’Union (43%), suivis par les Suédois (40%), les Grecs et les Finlandais (37% chacun). Sans trop de surprise, nous remarquons que les Britanniques font le moins fréquemment confiance à l’Union européenne (16%). Les associations de consommateurs ont la confiance de 41% des Italiens et de 34% des Français pour 14% des Portugais et 15% des Espagnols, des Luxembourgeois et des Finlandais. Près d’un tiers des Français accorde sa confiance aux citoyens eux-mêmes (31%). Si c’est aussi le cas de 30% des Finlandais et 28% des Grecs et des Belges, ce taux ne s’élève qu’à 15% au Portugal. Le nombre de citoyens qui font confiance à leur gouvernement national pour contrôler les effets de la mondialisation atteint 34% en Grèce mais n’est que de 14% en Italie et de 15% en Allemagne. C’est en France que se trouve le plus grand nombre de personnes à avoir répondu de façon spontanée ne faire confiance à personne (14%) et aux Pays-Bas qu’il y en a le moins (2%). Au cours des trois dernières années, le nombre de citoyens citant l’Union européenne (-8 points) et les gouvernements nationaux (-6) a baissé de façon sensible, alors qu’il a progressé nettement pour les associations de défense des consommateurs (+6). (Tableau 1.2)2
2 Les lecteurs intéressés peuvent également se reporter à une enquête Eurobaromètre Flash réalisée par
téléphone et entièrement consacrée à la mondialisation : Eurobaromètre Flash 151b, Mondialisation, terrain : octobre 2003, http://europa.eu.int/comm/public_opinion/flash/FL151bGlobalisationRapportfin.pdf
Eurobaromètre Standard 61
B.5
2. Un certain pessimisme pour l’année à venir Ce chapitre examine tout d’abord les attentes des citoyens pour les douze prochains mois3 avant de s’intéresser à l’évolution de leur situation depuis cinq ans ainsi qu’à l’évolution attendue au cours des cinq prochaines années.
2.1. Les attentes des citoyens pour les douze prochains mois Un contexte plutôt stable Comme à l’automne dernier, le pessimisme quant aux douze prochains mois se marque de manière plus importante dans la sphère publique que dans la sphère privée.
38%
35%
24%
20%22%
18%16%
23%
36%
27%
16%
12%10%
7% 7% 8%
11% 12%
15%
30%
34%
28%
13%**
38%
43%
20%
25% 25% 26%
32%
36%34%
37% 38%36% 35%
26%
34%
31%
34% 33% 33% 34% 33% 34% 33% 32%29% 29%
33%**
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
FIN 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1987 1989 1990 1991 1992 1993 19941995*1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Attentes pour les douze prochains mois : la vie en général
Source : Sondage no. 61- TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.1a Pourcentages "ne sait pas" et "sans changement" non représentés
Moins bonne
Meilleure
* UE15** Changement par rapport à la question des années précédentes : "sans changement" n'est plus une réponse spontanée mais un choix clairement possible
L’indicateur de confiance quant à la vie en général continue à s’éroder. Les citoyens sont maintenant 15% (+3 points en un semestre) à penser que les douze prochains mois seront moins bons en ce qui concerne leur vie en général. Un citoyen sur deux ne prévoit aucun changement et 32% (-1) s’attendent à une évolution positive.
3 Cette batterie de questions est généralement posée uniquement dans la vague Eurobaromètre réalisée en fin
d’année. Exceptionnellement, elle a été introduite dans l’enquête du début de l’année, ce qui permet d’effectuer pour la première fois une comparaison semestrielle.
Eurobaromètre Standard 61
B.6
Attentes pour les douze prochains mois : la vie en général
54
65
41
60
55
50
56
48
46
51
53
40
52
46
48
46
17
18
20
26
28
32
34
36
37
38
40
42
42
43
43
47
27
15
35
11
14
15
9
13
11
8
5
13
5
6
9
5
D
A
P
B
NL
UE15
L
F
I
E
DK
GR
FIN
UK
IRL
S
% Moins bonne % Sans changement % MeilleureSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les Portugais sont les plus nombreux à être pessimistes sur l’évolution au cours des douze prochains mois (35%, +9). Ils sont suivis par les Allemands (26%, +5). Les Suédois (47%, +6), les Grecs (42%, +7) et les Finlandais (42%, +6) pensent le plus fréquemment que les douze prochains mois vont évoluer de manière plus positive. (Tableau 2.1a) Les citoyens sont particulièrement pessimistes quant à la situation économique de leur pays, quoique moins qu’il y a six mois (43%, -3). Comparé à l’automne 2003, les répondants ont un peu plus tendance à croire que la situation économique de leur pays va s’améliorer (18%, +2), tandis que ceux qui anticipent un statu quo sont, eux aussi, en augmentation (34%, +3).
18%16%17%19%*
36%
24%20%
30%33%
23% 22% 24% 24%
16% 16%
-43%-46%
-34%
-27%
-48%
-40%
-26%
-39%*-42%
-32% -31%
-24% -24%
-39% -41%
-60%
-40%
-20%
0%
20%
40%
60%
Fin 1990 Fin 1991 Fin 1992 Fin 1993 Fin 1994 Fin 1995 Fin 1996 Fin 1997 Fin 1998 Fin 1999 Fin 2000 Fin 2001 Fin 2002 Fin 2003 Fin 2004
Attentes pour les douze prochains mois : la situation économique du pays
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.2a
* Changement par rapport à la question des années précédentes : "sans changement" n'est plus une réponse spontanée mais un choix clairement possible
Note : Fin 1990 - Fin 1995 : UE12
Pourcentages "ne sait pas" et "sans changement" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.7
La proportion de ceux qui craignent que la situation économique de leur pays ne se détériore est en net recul en Grèce (23%, -33) et en Irlande (28%, -14). Les Grecs, qui sont les plus optimistes concernant l’évolution économique de leur pays, sont aussi ceux dont l’opinion a le plus évolué au cours du semestre (34%, +18). Les Belges (+2), les Allemands (inchangé) et les Italiens (-2) sont les moins optimistes (13% chacun).
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% Moins bonne % Sans changement % MeilleureSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.2b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Attentes pour les douze prochains mois : la situation économique du pays
La perception de la situation de l’emploi dans son pays continue de se dégrader. Ainsi, en ce printemps 2004, près d’un citoyen sur deux pense que les douze prochains mois seront moins bons (48%, +1). Un niveau aussi bas n’avait plus été atteint depuis l’automne 1996. Le Portugal est le pays où ce sentiment est le plus fort, et aussi, celui où l’opinion s’est le plus laissé gagner par le pessimisme au cours des six derniers pays (68%, +10). Les opinions négatives sont beaucoup moins répandues en Grèce (28%, -27) et en Irlande (31%, -10).
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Fin 1994 Fin 1995 Fin 1996 Fin 1997 Fin 1998 Fin 1999 Fin 2000 Fin 2001 Fin 2002 Fin 2003 Fin 2004
Attentes pour les douze prochains mois : la situation de l'emploi dans le pays
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.3a
* Changement par rapport à la question des années précédentes : "sans changement" n'est plus une réponse spontanée mais un choix clairement possible
Note : Fin 1990 - Fin 1995 : UE12Pourcentages "ne sait pas" et "sans changement" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.8
La proportion des personnes pour qui les douze prochains mois n’apporteront aucun changement sur le marché de l’emploi se renforce d’un point (30%), tandis que la part des optimistes perd un point (15%). Dans l’ensemble, les Grecs sont les plus positifs (30%, +15) mais Allemands et Autrichiens le sont le moins (8% et 9% respectivement).
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% Moins bonne % Sans changement % MeilleureSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.3b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Attentes pour les douze prochains mois : la situation de l'emploi dans le pays
Les prévisions pessimistes semblent, comme à l’automne dernier, moins toucher la sphère personnelle. L’attitude est, en effet, plus positive concernant la situation professionnelle personnelle. Six répondant sur dix ne prévoient toujours aucun changement au cours des douze prochains mois (60%, inchangé) et 21% restent optimistes (inchangé). Cependant, le nombre de pessimistes augmente encore légèrement par rapport à la dernière mesure (10%, +1).
21%21%23%23%21%*
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Fin 1994 Fin 1995 Fin 1996 Fin 1997 Fin 1998 Fin 1999 Fin 2000 Fin 2001 Fin 2002 Fin 2003 Fin 2004
Attentes pour les douze prochains mois : la situation professionnelle personnelle
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.5a
* Changement par rapport à la question des années précédentes : "sans changement" n'est plus une réponse spontanée mais un choix clairement possible
Note : Fin 1990 - Fin 1995 : UE12Pourcentages "ne sait pas" et "sans changement" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.9
Les Portugais sont les plus nombreux à s’attendre à une dégradation de leur situation professionnelle (21%, +6), suivis par les Allemands (18%, +4). En revanche, 28% des Irlandais et des Espagnols appréhendent les événements de manière positive (respectivement +3 et +1). La progression la plus forte s’observe au sein de l’opinion grecque (27%, +4), luxembourgeoise (21%, +4) et finlandaise (20%, +4).
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% Moins bonne % Sans changement % MeilleureSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.5b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Attentes pour les douze prochains mois : la situation professionnelle personnelle
Quant à la situation financière du ménage, 54% des sondés prévoient un statu quo (+1), 22% une amélioration (-1) et 21% une dégradation (+1).
22%22%*22%25%
22%22%
32% 30%25% 25% 27% 27% 25% 24% 23%
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-26% -24%-20% -20% -20%*
-16% -14%-10% -11% -11%
-16%-20%
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Fin 1990 Fin 1991 Fin 1992 Fin 1993 Fin 1994 Fin 1995 Fin 1996 Fin 1997 Fin 1998 Fin 1999 Fin 2000 Fin 2001 Fin 2002 Fin 2003 Fin 2004
Attentes pour les douze prochains mois : la situation financière du ménage
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.4a
* Changement par rapport à la question des années précédentes : "sans changement" n'est plus une réponse spontanée mais un choix clairement possible
Note : Fin 1990 - Fin 1995 : UE12
Pourcentages "ne sait pas" et "sans changement" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.10
La plus forte augmentation de pessimistes se rencontre au Portugal (33%, +7) et ce sont les Allemands qui sont les plus nombreux à partager cette opinion (36%, +2). C’est à nouveau au sein de la population grecque que l’accroissement d’opinions positives est le plus important (34%, +11) tandis que les Allemands sont les moins nombreux à partager cet optimisme (11%, inchangé). Deux tiers des Finlandais pensent que la situation ne changera pas au cours des douze prochains mois.
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% Moins bonne % Sans changement % MeilleureSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.4b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Attentes pour les douze prochains mois : la situation financière du ménage
Nous avons pu remarquer que les Grecs et les Irlandais sont plus optimistes qu’à l’automne 2003 et ce, quelque soit le domaine considéré. On peut penser que les Grecs s’attendent à ce que les Jeux Olympiques, organisés à Athènes en cet été 2004, aient des répercussions positives, sur la situation financière et celle de l’emploi, tant pour eux-mêmes que pour l’ensemble du pays. Les récentes élections en Grèce4, qui ont vu se dégager une nette majorité en faveur du parti conservateur, suite aux promesses électorales de mesures efficaces pour relancer l’économie (y compris des réductions d’impôts pour les entreprises et une réforme administrative), ont également pu jouer un rôle. (Tableaux 2.1a, 2.2a, 2.3a, 2.4a, 2.5a) Comme à l’automne dernier, on remarque que plus les répondants sont jeunes et plus ils ont mis fin tard à leurs études à temps plein, plus ils sont optimistes. Les répondants plus âgés et ceux qui ont une scolarité plus courte tendent plus fréquemment au pessimisme, ou à penser qu’aucun changement n’aura lieu dans les différentes sphères de leur vie5. L’analyse attitudinale montre que, comme par le passé, les personnes, qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’Union européenne comme une bonne chose, font plus souvent preuve d’optimisme et que celles qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une mauvaise chose sont plus nombreuses à se montrer pessimistes. (Tableau 2.2b, 2.3b, 2.4b, 2.5b)
4 Les élections ont eu lieu en Grèce le 7 mars 2004, pendant la réalisation du sondage. 5 Dans la suite de ce rapport, les analyses démographiques ne seront présentées que lorsque des différences
importantes apparaîtront par rapport aux tendances habituelles.
Eurobaromètre Standard 61
B.11
2.2. L’évolution de la situation depuis cinq ans Des avis très partagés Les citoyens de l’UE15 sont 36% à penser que, comparé à leur situation d’il y a cinq ans, celle-ci est restée la même (-9 par rapport au printemps 2002), 33% à estimer qu’elle s’est améliorée (-3) et 30% à croire qu’elle s’est dégradée (+12). On peut donc dire que, même si les avis sont très partagés, l’état d’esprit des européens tend nettement plus au pessimisme qu’il y a deux ans.
Satisfaction de la vie comparée à celle d'il y a 5 ans
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% S'est dégradée % Est restée la même % S'est amélioréeSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.6a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
C’est en Irlande que se trouve le plus grand nombre de citoyens qui pensent que leur situation s’est améliorée (53%, -1), suivi par le Danemark (48%, +1) et la Finlande (47%, +6). Comparé au printemps 2002, les Grecs ont évolué le plus positivement (41%, +8) et les Portugais le moins positivement (25%, -10). Le Portugal et l’Allemagne sont les pays où l’on enregistre le plus fort sentiment de dégradation (44%), mais aussi ceux dans lesquels l’évolution par rapport à la mesure précédente est la plus marquée (+22 points de jugements négatifs). (Tableau 2.6a) De manière tout à fait logique, les analyses attitudinales montrent que les personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une bonne chose sont nettement plus enclines à penser que leur situation actuelle s’est améliorée par rapport à ce qu’elle était il y a cinq ans (41%, -1) que les personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une mauvaise chose (22%, -5). Parmi ce dernier groupe, 45% pensent que leur situation actuelle s’est dégradée (+15), contre 23% des personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une bonne chose (+10). Cette évolution confirme bien la morosité actuelle. (Tableau 2.6b)
Eurobaromètre Standard 61
B.12
2.3. L’évolution attendue au cours des cinq prochaines années Un certain optimisme Les prévisions des sondés pour les cinq années à venir montre que quatre citoyens sur dix pensent que leur situation va s’améliorer (39%, -1). Ils sont aussi nombreux à penser qu’elle va rester à peu près la même (39%, -2) et 16% à avoir le sentiment qu’elle va se dégrader (+5).
Satisfaction de la vie dans les 5 prochaines années
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% S'est dégradée % Est restée la même % S'est amélioréeSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 2.6b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
En Grèce, en Espagne, en Irlande, au Royaume-Uni et au Portugal, une personne sur deux partage l’opinion que sa situation personnelle va s’améliorer. C’est en Grèce que le nombre d’optimistes connaît la croissance la plus forte (51%, +13). Les Portugais qui ont une vision particulièrement négative de leur situation personnelle actuelle, et ce dans chacune des sphères évoquées précédemment, sont 49% à avoir une pensée positive pour le futur (+5). Près d’un tiers des Allemands pense que sa situation va se dégrader (31%, +15). L’augmentation des pessimistes est aussi importante aux Pays-Bas (17%, +9). En revanche, les Espagnols ne sont que 4% à partager cette vision négative des cinq années à venir (-2). Les Autrichiens sont les plus nombreux à estimer que leur situation restera à peu près la même qu’aujourd'hui (53%), suivis par les Danois (50%, inchangé) et les Luxembourgeois (50%, +1). (Tableau 2.7a) Nous constatons, à nouveau, que les personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une bonne chose, sont nettement plus susceptibles de penser que leur situation va s’améliorer (46%, -1) que les personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays comme une mauvaise chose (31%, +4). (Tableau 2.7b)
Eurobaromètre Standard 61
B.13
3. Les principaux problèmes du pays Cette partie s’attache à mettre en évidence les plus importants problèmes actuels auxquels nos pays doivent faire face. Le chômage demeure le problème numéro 1 Les sondés sont invités à indiquer, dans une liste qui leur est proposée, les deux principaux problèmes auxquels leur pays doit faire face. Le haut du classement demeure inchangé puisqu’on retrouve le même quarté qu’à la fin de l’année 2003. Le chômage reste largement en tête (44%, +2 points). Viennent ensuite l’insécurité (26%, -2), la situation économique (25%, -2) et la hausse des prix (18%, -1).
Les problèmes les plus importants auxquels doit faire face notre pays actuellement
(UE15)
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2
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4
6
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15
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1
1Ne sait pas
Autre (SPONTANÉ)
La défense / lapolitique étrangère
Les transports encommun
La protection del'environnement
Le logement
Le système éducatif
Les impôts
Les retraites / lespensions
Le système de santé
Le terrorisme
L'immigration
La hausse des prix /l'inflation
La situationéconomique
L'insécurité
Le chômage
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 3.1a
L’immigration enregistre une hausse de deux points et occupe maintenant la cinquième position (16%). Le terrorisme (+3) et le système de santé (-1) sont chacun devenus l'un des deux problèmes principaux pour 15% des citoyens.
Eurobaromètre Standard 61
B.14
Chômage
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UKIRLNL
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26
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ELDI
FINGR
PA
UE15
SFB
DKUKIRLNL
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 3.1b
Les deux problèmes les plus importants auxquels doit faire face l'UE actuellement
Les trois quarts des Grecs considèrent que le chômage est l’un des deux principaux problèmes auxquels doit actuellement faire face leur pays. Ce problème est aussi cité par deux tiers des Portugais (66%), des Finlandais et des Allemands (64% chacun) et par plus d’un citoyen sur deux en France (58%), au Danemark (56%), en Belgique (54%) et au Luxembourg (52%). Dans chacun de ces pays, à l’exception de la Belgique (-1), le chômage est un problème plus fréquemment cité que dans la vague précédente. Les Britanniques (13%), suivis par les Irlandais (17%) sont les moins nombreux à estimer qu’il s’agit d’un des deux problèmes principaux. L’insécurité est un des deux problèmes principaux pour près d’un Néerlandais sur deux (47%, -5). La situation économique est un des deux problèmes principaux pour quatre Néerlandais sur dix, tandis que pour 45% des Italiens, il s’agit de la hausse des prix. On notera aussi la hausse de sept points qui place le terrorisme largement prédominant dans les deux principaux problèmes cités par les Espagnols (58%). Notons aussi que l’immigration et le terrorisme préoccupent de plus en plus les Britanniques (respectivement 41%, +9 et 25%, +8). (Tableau 3.1)
Eurobaromètre Standard 61
B.15
4. De faibles niveaux de confiance dans les institutions politiques Une confiance dans les médias en légère amélioration Par rapport à l’automne 2003, on constate, au sein des Quinze, une hausse d’un point concernant la confiance en la radio (63%) et de deux points pour la confiance en la presse écrite (46%). La confiance en la télévision reste sur un statu quo (54%, inchangé). La radio conserve la confiance du plus grand nombre de citoyens, suivie par la télévision et ensuite la presse écrite.
8076
74
69 68 6764 63 63
59 5955
72
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74
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5248
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5451
37
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4751
59 5861 60
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4646
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FIN S IRL DK B NL E F P D UE15 L A UK GR I
% Plutôt confiance en la radio % Plutôt confiance en la télévision % Plutôt confiance en la presse écrite
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 4.1a Pourcentages "ne sait pas" et "plutôt pas confiance" non représentés
Confiance dans les médias
Comme il y a six mois, la confiance accordée aux différents médias est peu homogène au sein des pays de l’Union. Ainsi, quatre Finlandais sur cinq accordent leur confiance à la radio. Ils sont suivis en cela par 76% des Suédois et 75% des Irlandais. A l’opposé, les Italiens ne sont que 55% à être de cet avis et 39% des Grecs n’ont pas confiance en ce média. Les trois quarts des Irlandais (74%) font confiance à la télévision. Le niveau de confiance atteint aussi 72% en Finlande et 67% aux Pays-Bas. Remarquons que les Italiens sont 54% à ne pas avoir confiance en la télévision pour 37% qui lui accordent leur confiance. Les Français sont très partagés sur le sujet puisqu’ils sont aussi nombreux à faire confiance à la télévision qu’à ne pas lui faire confiance (48% chacun). La confiance en la presse écrite n’obtient la confiance de plus de la moitié des sondés que dans huit des quinze Etats membres. Elle jouit de son niveau de confiance le plus élevé en Espagne (61%), tandis qu’à peine un Britannique sur cinq lui fait confiance. La mauvaise réputation d’une partie de la presse britannique n’y est sûrement pas étrangère. La confiance dans les différents média est, dans l’ensemble, plutôt en légère augmentation. Ainsi, la confiance en la radio connaît une hausse de trois points en Finlande (80%), en Suède (76%), en Allemagne (63%) et au Luxembourg (62%). Par ailleurs, elle décroît dans cinq pays et connaît sa chute la plus importante en Autriche (59%, -7). La confiance en la télévision perd des points dans cinq pays, dont le Danemark (65%, -5) et l’Autriche (60%, -7), mais en gagne dans sept autres dont l’Espagne (52%, +6). Elle reste stable en Suède, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. La confiance en la presse écrite est en hausse dans onze des quinze Etats membres, parmi lesquels la Finlande et la Suède (+4 chacun), diminue dans trois pays (le Danemark, l’Irlande et la Grèce), et reste inchangée en Allemagne. (Tableau 4.1a)
Eurobaromètre Standard 61
B.16
Stabilité de la confiance envers les institutions nationales et internationales Les niveaux de confiance dans les institutions nationales et internationales, qui s’étaient dégradés au printemps et à l’automne 2003, semblent se stabiliser. L’Organisation des Nations Unies est toujours la première institution politique à laquelle les citoyens des quinze Etats membres accordent leur confiance (49%, +1). La confiance en l’Union européenne reste parfaitement stable (41%, inchangé), ainsi que celle dans les Parlements nationaux (35%, inchangé), tandis que la confiance dans les partis politiques gagne un point (16%). Plus des trois quarts des répondants n’accordent toujours pas leur confiance à ces mêmes partis politiques (76%). C’est aussi le cas de plus de six sondés sur dix qui, eux, ne font pas confiance à leur gouvernement national (61%) et de plus d’un citoyen sur deux pour les Parlements nationaux (54%). L’Union européenne suscite toujours autant la défiance (42%, inchangé) que la confiance.
16
30
35
41
4935
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76Les partis politiques
Le gouvernement national
Le Parlement national
L'Union européenne
L'Organisation desNations Unies
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
Confiance envers des institutions(UE15)
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 4.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
La confiance envers les Nations Unies connaît des faveurs inégales en fonction des pays. Ainsi, elle recule au Royaume-Uni (45%, -6), alors qu’elle gagne du terrain en Finlande (68%, +6). Les Suédois font le plus confiance à l’ONU (76%), alors que les Grecs sont les plus sceptiques (40%). Bien que la moyenne générale ne laisse pas apparaître de changement dans la confiance accordée à l’Union, les tendances par pays ont connu des variations significatives : la confiance recule en Autriche (31%, -5), alors qu’elle augmente en Finlande (40%, +7), en France (42%, +5) et en Belgique (49%, +4). Les Britanniques sont toujours ceux qui font le moins confiance à l’Union (19%), au contraire des Grecs (68%). La confiance envers les Parlements nationaux a aussi connu des évolutions significatives. Les Grecs (63%, +9), les Irlandais (40%, +6) et les Finlandais (58%, +6) montrent plus de confiance envers leur Parlement national, que la tendance inverse prédomine au Portugal (37%, -9) et au Danemark (63%, -5). Encore une fois, les Britanniques sont les moins confiants (25%). A contrario, les Grecs et les Danois sont 63% à accorder leur confiance à leur Parlement national. En ce qui concerne la confiance envers les gouvernements nationaux, les gouvernements danois (44%, -9), portugais (34%, -5) et britanniques (19%, -5) suscitent moins la confiance, alors que ceux de Finlande (59%, +10), Grèce (55%, +8)6, et d’Irlande (39%, +8) sont mieux considérés. Le niveau de confiance varie entre 19% au Royaume-Uni et 61% au Luxembourg.
6 Pour rappel, le gouvernement grec a changé au mois de mars 2004.
Eurobaromètre Standard 61
B.17
Les partis politiques, bien que restant l’institution qui suscite le moins la confiance de la population de l’UE, ont tout de même gagné un point. Cette évolution est largement imputable à la situation en Grèce (28%, +8), au Luxembourg (31%, +5) et à l’Espagne (27%, +4). Ce sont les Britanniques qui font le moins confiance à leurs partis politiques (10%) et les Danois qui sont les plus confiants (32%). (Tableau 4.1b) La confiance envers les autres institutions reste à peu près stable Les taux de confiance envers les associations bénévoles (+2), la police, la justice et les syndicats (+1 chacun) sont en hausse, tandis que ceux envers l’armée et les institutions religieuses sont en recul d’un point. La baisse de confiance la plus importante est enregistrée envers les grandes entreprises (-3).
26
36
41
48
61
63
65
61
50
46
44
29
26
28
Les grandes entreprises
Les syndicats
Les institutions religieuses
La justice / le système judiciairenational
Les associations bénévoles oucaritatives
L'armée
La police
% Plutôt pas confiance % Plutôt confiance
Confiance envers les autres institutions(UE15)
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 4.1c Pourcentages "ne sait pas" non représentés
La police est donc toujours l’institution à laquelle la population accorde le plus sa confiance (65%). Ce niveau de confiance connaît une hausse dans sept des quinze Etats membres, notamment en Grèce (72%, +5) et en Italie (71%, +5). Son niveau reste inchangé en France et en Belgique (respectivement 55% et 52%) et décroît dans six autres pays dont le Royaume-Uni (55%, -5) et le Danemark (86%, -4). Près de neuf Finlandais sur dix ont confiance en leur police (88%), alors que ce n’est le cas que de 52% des Belges. La confiance dans l’armée est en recul d’un point (63%), enregistrant ses pertes les plus importantes au Danemark et au Royaume-Uni (67%, -5 chacun). En revanche, son niveau de confiance augmente de façon importante en Italie (73%, +8). Les associations caritatives et bénévoles ont conforté la confiance que leur accordent les citoyens de l’UE15 (61%, +2). Cela se marque plus particulièrement au Portugal (68%, +7), en France (68%, +6), en Belgique (64%, +6) et au Danemark (63%, +6). La justice/le système judiciaire inspire un peu plus confiance qu’il y a six mois (48%, +1). La confiance progresse en Espagne (47%, +6), en Italie (46%, +5) et en Grèce (73%, +5), alors qu’elle recule le plus au Portugal (36%, -11) et au Royaume-Uni (37%, -6). Les Belges (30%) sont ceux qui font le moins confiance à la justice de leur pays et les Danois sont ceux qui lui font le plus confiance (76%). Le niveau de confiance accordé aux grandes entreprises est en recul dans sept pays avec des pertes allant jusqu’à huit points aux Pays-Bas (30%) et sept points en Italie (24%). Les Belges (37%, +7) et les Suédois (26%, +5) sont eux un peu plus nombreux à leur accorder leur confiance. (Tableau 4.1c)
Eurobaromètre Standard 61
1
II. L’Union européenne et ses citoyens
Eurobaromètre Standard 61
B.19
1. Le besoin d’information Ce chapitre présente, sous des angles différents, le niveau de connaissances des citoyens sur le fonctionnement de l’Union européenne et le besoin d’information qui en découle. L’auto-évaluation des connaissances concernant l’Union européenne est le premier aspect abordé. La question du besoin de l’apprentissage du fonctionnement des institutions à l’école vient en second. Les Européens ont ensuite été interrogés sur leur connaissance de la répartition du budget de l’Union, avant de devoir répondre à un quizz mesurant leurs connaissances réelles. Le chapitre se poursuit par une analyse de la notoriété des institutions européennes et de la perception de la façon dont l’UE est traitée dans les médias. L’étude des sources utilisées par les citoyens lorsqu’ils cherchent des informations sur l’UE clôture ce chapitre.
1.1. L’auto-évaluation des connaissances concernant l’Union européenne Le niveau de connaissances estimé est en hausse Ce que nous appelons l’auto-évaluation des connaissances concernant l’Union européenne constitue un bon indicateur de l’attitude générale des citoyens vis-à-vis de l’Union. En effet, les analyses révèlent qu’en moyenne, plus les personnes interrogées pensent avoir des connaissances sur l’Union européenne, plus elles sont susceptibles de la soutenir. De fait, le niveau de connaissances sur l’Union européenne pourrait contribuer à expliquer l’indifférence relativement répandue pour l’Union. La question est formulée ainsi : « Combien estimez-vous en savoir sur l’Union européenne, ses politiques, ses institutions ?» et les sondés se voient proposer une échelle de 1 à 10. Plus le chiffre sélectionné est élevé, plus ils pensent en savoir sur l’UE. Au printemps 2004, 29% des sondés estiment avoir des connaissances relativement solides sur l’Union européenne et choisissent les chiffres 6 à 10 sur l’échelle qui leur est présentée. Cela représente une hausse de deux points par rapport à l’automne 2003.
Auto-évaluation des connaissances des affaires de l’UE (en %, UE15) Printemps
2004 Automne
2003 Printemps
2003 Printemps
2002 Echelle % % % %
1 (Ne sait rien du tout) 6 7 10 10 2 11 11 12 11 3 16 18 17 15 4 17 17 15 15 5 20 19 18 19 6 14 13 12 12 7 9 8 8 9 8 5 4 5 5 9 1 1 1 1
10 (En sait beaucoup) 1 1 1 1 Ne sait pas 2 2 2 1
Résultat moyen 4,48 4,36 4,25 4,35 Le résultat moyen d’auto-évaluation des connaissances des affaires de l’UE est actuellement de 4,48, soit une hausse de 0,12 par rapport à l’automne dernier. Les niveaux d’auto-évaluation des connaissances sont peu homogènes d’un Etat membre à un autre.
Eurobaromètre Standard 61
B.20
Auto-évaluation du niveau de connaissance sur l'UE
3,954,024,094,154,234,374,444,484,555,08 4,96 4,94 4,93 4,81 4,8 4,7
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
A D GR DK NL L S FIN UE15 I F B IRL E UK P
"En saitbeaucoup"
"Ne sait riendu tout" Moyenne
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.1 Les moyennes sont représentées sur une échelle de 1 à 10
Comme lors de l’étude précédente, le niveau de connaissance le plus élevé est relevé en Autriche (5,08) et le faible au Portugal (3,95). Près de quatre Néerlandais sur dix (38%) pensent avoir un niveau relativement élevé de connaissances sur l’Union européenne (c’est-à-dire note de 6 et plus sur l’échelle). Ils sont suivis de près par les Autrichiens (37%), les Allemands (36%) et les Grecs (35%). En Allemagne, une disparité relativement importante existe entre le niveau de connaissances évalué par les habitants des anciens Länder et ceux des nouveaux Länder (respectivement 38% et 29%). Un cinquième seulement de la population portugaise pense avoir un niveau de connaissances relativement élevé. Ce niveau connaît pourtant une progression de cinq points depuis l’automne dernier. On remarquera d’ailleurs que le nombre de personnes se positionnant entre 6 et 10 sur l’échelle d’auto-évaluation ne recule qu’en Suède (-6), en Autriche (-3) et en Finlande (-1). Il reste stable dans deux pays et progresse dans dix des quinze Etats membres. Cela s’observe plus particulièrement dans les pays qui enregistraient les niveaux les plus faibles par le passé : le Royaume-Uni (+6), le Portugal, l'Espagne et l'Irlande (+5 chacun). (Tableau 5.1a)
Eurobaromètre Standard 61
B.21
La relation entre l’auto-évaluation des connaissances sur l’UE et deux des indices standard de soutien à l’Union européenne est représentée par les deux tableaux suivants.
Relation entre le soutien à l’appartenance à l’UE et l’auto-évaluation des connaissances de l’UE
Auto-évaluation des connaissances de l’UE1 L’appartenance du pays à l’UE est… Faible Moyenne Elevée % % % Une bonne chose 36 53 61
Une chose ni bonne ni mauvaise 18 16 18
Une mauvaise chose 35 27 20
Ne sait pas 12 3 1
Total 101 99 100
Relation entre l’image de l’UE et l’auto-évaluation des connaissances de l’UE Auto-évaluation des connaissances de l’UE2
L’image de l’UE est… Faible Moyenne Elevée
% % % Positive 31 48 59
Neutre 38 30 19
Négative 22 20 21
Ne sait pas 9 2 1
Total 100 100 100
1 Les répondants sont classés comme ayant un niveau de connaissances faible s’ils se sont placés aux points 1
à 3 de l’échelle d’auto-évaluation des connaissances, moyenne = points 4 à 7, élevée = points 8 à 10. 2 Le classement est identique à celui du tableau au-dessus.
Eurobaromètre Standard 61
B.22
Le tableau suivant présente les résultats moyens pour différents groupes socio-démographiques de l’UE15. Les personnes qui influencent l’opinion, les cadres et les personnes ayant suivi les plus longues études à temps plein sont, sans surprise, les plus susceptibles de s’attribuer la note la plus élevée sur l’échelle d’auto-évaluation des connaissances. Tout en bas du tableau, se trouvent les personnes qui ont les résultats les plus faibles sur l’Indice d’influence de l’Opinion3. (Tableau 5.1b)
Résultats moyens sur l’échelle d’auto-évaluation des connaissances pour divers groupes au niveau de l’UE15
Groupe Résultat
Indice d’influence sur l’Opinion : ++ 5,85
Cadres 5,43
Ayant étudié jusqu’à 20 ans et + 5,23
Indice d’influence sur l’Opinion : + 4,92
Hommes 4,92
Indépendants 4,89
Etudiants 4,67
Employés 4,62
40-54 ans 4,61
25-39 ans 4,51
Moyenne UE 15 4,48
15-24 ans 4,41
55 ans et + 4,39
Retraités 4,38
Ayant étudié jusqu’à 16-19 ans 4,37
Ouvriers 4,31
Chômeurs 4,29
Indice d’influence sur l’Opinion : - 4,28
Femmes 4,07
Ayant étudié jusqu’à l’âge de 15 ans ou moins 3,93
Personnes au foyer 3,70
Indice d’influence de l’Opinion : -- 3,38
3 Voir annexe C4 pour une définition des variables d’analyse.
Eurobaromètre Standard 61
B.23
A la veille de l’élargissement, près d’un tiers des citoyens se sentaient bien informés Dans le cadre de l’auto-évaluation des connaissances et à deux mois du 1er mai 2004, date de l’entrée des dix nouveaux pays membres dans l’Union européenne, il a été demandé aux citoyens dans quelle mesure ils se sentaient bien informés à propos de cet élargissement. Ils sont 29% à avoir déclarer se sentir très bien informé ou bien informé à propos de l’élargissement de l’Union européenne. Cela représente une hausse de cinq points par rapport au printemps 2003. Ce sentiment progresse dans onze Etats sur quinze. Cette progression est la plus nette en Italie (+10), en Irlande et au Royaume-Uni (+9 tous deux) ainsi qu'aux Pays-Bas et en Suède (+8 tous deux). La situation reste inchangée en Autriche tandis qu’une légère baisse se fait sentir dans trois pays : Danemark (-6), Finlande (-5) et Luxembourg (-4).
Sentiment d'être informé sur l'élargissement
49 48 49
5964 66 65 65 67 69
72 7174 75
78
5148 46
53
4441
34 34 33 33 3329 27
25 25 24 22
0%
20%
40%
60%
80%
100%
FIN A DK L NL IRL S D B GR UE15 F UK E I P
% Pas très bien + pas bien informé(e) du tout % Très bien + bien informé(e)
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.2 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Malgré cette amélioration, le sentiment de se sentir pas très bien ou pas bien informé du tout est partagé par au moins une personne sur deux dans douze des quinze Etats membres. Au Luxembourg, bien que le nombre de personnes se sentant mal informées n’atteigne pas la barre des 50%, ce sentiment reste majoritaire. Dans le même temps, en Autriche, les répondants se sentant bien informés sont aussi nombreux que ceux qui se sentent mal informés, et en Finlande, plus d’un citoyen sur deux se sent bien informé. (Tableau 5.2a) Comme il y a un an, au printemps 2003, nous constatons que les personnes ayant le sentiment d’être bien informées ou très bien informées sont plus souvent des hommes, des cadres, des indépendants ou des employés et que ce sentiment est d’autant plus fréquent que l’on a terminé tard ses études. L’analyse attitudinale montre que les répondants qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’Union européenne comme une bonne chose sont un peu plus nombreux à se sentir bien ou très bien informés (37%, +5) que ceux qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’Union comme une mauvaise chose (27%, +7) ou comme une chose ni bonne ni mauvaise (23%, +5). Nous remarquons que, comparée aux résultats de la prise précédente, ceux-ci sont en progression pour chacune des catégories. (Tableau 5.2b)
Eurobaromètre Standard 61
B.24
1.2. L’apprentissage à l’école Une nette majorité des citoyens en faveur d’une « éducation civique » européenne Plus de quatre citoyens sur cinq (82%) se déclarent en faveur de l’apprentissage aux enfants, à l’école, de la façon dont les institutions de l’Union européenne fonctionnent, ce qui représente une progression d’un point par rapport à l’automne dernier.
84 8487
8381
84 83 82
8 86
8 8 8 9 108 8
108
86 8584
86 8784 84 83 82 82 81
6 6 7859 6
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
4395
44.195
44.2-bis96
4696
4797
4897
4998
5098
5199
5299
5300
5400
5501
5601
5702
5802
5903
6003
6104
Source: Sondage no. 61.1 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.3a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
% Contre - moyenne UE *
% Pour - moyenne UE *
Les enfants à l'école devraient apprendre la façon dont les institutions de l'UE fonctionnent1995 - 2004 (UE12 - UE15)
Cette proposition a toujours recueilli un taux de soutien particulièrement élevé, atteignant son niveau le plus élevé (87%) à l’automne 1997 et à l’automne 1998. Comme cela a déjà été évoqué par le passé, il est possible qu’au vu du niveau peu élevé de connaissances sur l’UE des sondés, ceux-ci soient conscients de ces lacunes et souhaitent les éviter à leurs enfants.
72
73
77
82
83
84
84
85
85
86
87
87
88
90
92
94
13
11
10
8
9
8
9
8
4
7
10
7
5
7
5
3
UK
E
A
UE15
DK
D
GR
F
IRL
P
L
B
I
NL
FIN
S
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.3b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les enfants à l'école devraient apprendre la façon dont les institutions de l'UE fonctionnent
Eurobaromètre Standard 61
B.25
Le taux de soutien dépasse les 90% dans trois pays : la Suède (94%, +5), la Finlande (92%, +1) et les Pays-Bas (90%, +4). Les Britanniques (72%) et les Espagnols (73%) sont, de manière toute relative, les moins nombreux à exprimer leur soutien à cette proposition. La proportion de personnes qui plébiscite l’apprentissage aux enfants, à l’école, de la façon dont les institutions de l’UE fonctionnent, est en croissance dans neuf des quinze Etats membres. Cette proportion reste inchangée dans quatre autres pays et décroît en Autriche (77%, -3) et en Espagne (73%, -2). (Tableau 5.3a et 5.3b)
1.3. Les dépenses de l’UE Un important manque de connaissances sur le sujet Cette question avait déjà été posée à l’automne 2001. Les propositions de réponses ont été modifiées, ce qui rend difficile la comparaison avec les résultats précédents. Toutefois, les réponses des citoyens montrent toujours un manque aussi important de connaissances et véhiculent de nombreuses idées fausses sur le sujet.
Le budget de l'UE vu par les citoyens% pensant que la plus grande part du budget de l'UE est consacrée à …
(UE15)
20
1
5
10
11
14
14
24
Ne sait pas
Autre (SPONTANÉ)
La recherche scientifique
Les aides régionales
L'emploi et les affaires sociales
L'agriculture
La politique étrangère et l'aideaux pays en-dehors de l'UE
Les frais administratifs et les fraisde personnel, les bâtiments
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.4a
Un cinquième des répondants déclarent ne pas savoir quelle est la principale dépense budgétaire de l’UE, avec des taux de réponses « Ne sait pas » allant de 29% au Royaume-Uni à 3% en Finlande et en Suède.
Eurobaromètre Standard 61
B.26
Répartition des dépenses budgétaires de l'Union - 2004 - en %
Administration5%
Politique étrangère et aide aux pays en-dehors de
l'UE5%
Divers7% Recherche
4%
Aides régionales + emploi et affaires sociales
37%Agriculture
42%
Source: Budget Général de l'UE pour l'année finanicière 2004, Commission européenneStandard Eurobarometer 61 - Fig. 5.4b
Un quart des répondants (24%) pense, à tord, que la plus grande partie du budget de l’Union est dépensée pour payer les frais administratifs, les frais de personnels et les bâtiments alors qu’en réalité ces dépenses représentent 5%4 des dépenses totales du budget. Les Suédois et les Finlandais sont 36% à partager cette fausse idée tandis que ce n’est le cas « que » de 13% des Grecs. Pour 14% des citoyens, la majeure partie du budget est consacrée à la politique étrangère et à l’aide aux pays en-dehors de l’UE, alors qu’en réalité ces dépenses représentent 5% du budget. La proportion de sondés qui sont de cet avis atteint 22% en Belgique et seulement 4% en Suède et en Irlande. A peine 14% des citoyens sont conscients que la principale dépense de l’Union européenne est consacrée à l’agriculture, c’est-à-dire pour l’essentiel la Politique agricole commune (PAC). Les Danois sont les plus avertis sur le sujet (43%) et les Espagnols, suivis par les Portugais (respectivement 6% et 7%), le sont les moins. Et pourtant en 2004, la part du budget de l’Union consacrée à l’agriculture représente 42%. Un citoyen sur dix (11%) estime que la plus grande part du budget de l’UE est consacrée à l’emploi et aux affaires sociales, et une proportion équivalente de la population (10%) pense qu’il s’agit des aides régionales. De nombreuses aides régionales couvrent des aspects liés à l’aide à l’emploi et aux affaires sociales. Au total, la part des aides régionales et de l’emploi et des affaires sociales représente 37% du budget de l’Union européenne. Un Irlandais sur cinq partage l’opinion que la majeure partie du budget est consacrée à l’emploi et aux aides régionales. Les citoyens sont 5% à être d’avis que la plus grande part du budget est consacré à la recherche scientifique, dont, parmi eux, 9% des Espagnols. En fait, l’Union européenne attribue 4% de son budget à la recherche scientifique. (Tableau 5.4a) Les opinions semblent assez peu influencées par les variables socio-démographiques, surtout si on s’arrête aux opinions selon lesquelles le budget de l’UE est dépensé principalement en frais administratifs. Les hommes, les cadres, les retraités et les personnes qui ont étudiés à temps plein jusqu’à l’âge de 20 ans ou plus semblent un peu plus au courant que la moyenne de la part du budget consacré à l’agriculture. Les personnes qui ont une mauvaise image de l’UE sont plus nombreuses à estimer que la majeure partie du budget de l’UE est consacré aux frais administratifs que celles qui ont une bonne image de l’UE (respectivement 34% et 20%). (Tableau 5.4b)
4 Les pourcentages cités sont ceux du budget total de l’Union européenne pour l’année 2004.
Eurobaromètre Standard 61
B.27
1.4. Propositions sur l’Union européenne Les connaissances sur l’Union sont très lacunaires Un quizz a été proposé aux sondés afin de mesurer leurs connaissances sur l’Union européenne. Dix phrases, reprises dans le graphique ci-dessous, ont été lues aux répondants et il leur a été demandé si chacune d’elles était vraie ou fausse. Le graphique suivant montre le pourcentage de répondants qui ont donné la bonne réponse.
Connaissances sur l’Union européenne – Résultats du quizz
(UE15)
13
22
25
29
33
34
48
50
55
81
Sur le drapeau européen, il y a une étoile parpays membre (Faux)
Le siège de la Commission européenne est situé àStrasbourg (Faux)
L'Union européenne a son propre hymne(Vrai)
Les prochaines élections européennes auront lieuen juin 2006 (Faux)
L'UE est actuellement composée de douze Etatsmembres (Faux)
Tous les ans, il y a une journée de l'Europe dansles pays de l'UE (Vrai)
Le Président de la Commission européenne estdirectement élu par les citoyens de l'UE
(Faux)
Les députés européens sont directement élus parles citoyens de l'UE (Vrai)
La Communauté européenne a été créée justeaprès la première guerre mondiale, au début des
années 1920 (Faux)
Le drapeau européen est bleu avecdes étoiles jaunes (Vrai)
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.5
Pourcentages "incorrect" et "ne sait pas" non représentés
La question à laquelle les répondants ont été les plus susceptibles de répondre correctement est « le drapeau européen est bleu avec des étoiles jaunes », puisque plus de quatre personnes sur cinq (81%) ont su dire qu’elle était vraie. Plus de neuf personnes sur dix ont donné la bonne réponse en Suède, au Luxembourg (91% chacun) et en Finlande (90%). Les citoyens les moins avertis sur cette question sont les Britanniques (60%). A peine 5% des citoyens se sont trompés et ont donné cette proposition comme étant fausse et 14% n’ont pas pu donner de réponse.
Eurobaromètre Standard 61
B.28
Plus d’un européen sur deux (55%) sait qu’il est faux que « la Communauté européenne a été créée juste après la première guerre mondiale, au début des années 20 ». Ils ne sont que 13% à avoir répondu que c’était vrai. Les plus nombreux à avoir déclarer que cette proposition est fausse sont les Suédois et les Danois (79% chacun), alors que les Grecs (41%), suivis par les Espagnols (42%) sont les moins nombreux. Près d’un tiers des personnes interrogées ont répondu « Ne sait pas ». Il est intéressant de noter que, interrogés peu de temps avant des élections européennes de juin 2004, un sondé sur deux a justement répondu que « les députés européens sont directement élus par les citoyens de l’UE », mais que pour un quart de la population, ce n’est pas le cas (21%), cette proportion atteignant 42% en Suède et 35% en Autriche. Les Grecs ont été les plus nombreux à donner la bonne réponse (74%). Il est tout aussi intéressant de remarquer que moins d’une personne sur deux (48%) a répondu que « le président de la Commission européenne n’est pas directement élu par les citoyens de l’UE ». Cette connaissance est avérée pour plus de 50% de la population dans neufs des quinze Etats membres, dont le Danemark (79%) et la Suède (78%). En revanche, un quart des ressortissants portugais (27%), irlandais et espagnols (26% chacun) pensent qu’il est élu directement par les citoyens. Le taux de réponse « Ne sait pas » atteint 35%. Un tiers des Européens (34%) sait que « tous les ans, il y a une journée de l’Europe dans tous les pays », 24% l’ignorent et 42% ne se prononcent pas sur cette proposition. Les niveaux de connaissances varient de 70% en Finlande à 14% au Royaume-Uni. Il est assez inquiétant de voir que seulement un tiers des citoyens répond qu’il est faux que « l’UE est actuellement composée de douze Etats membres », tandis qu’ils sont 47% à croire que c’est vrai et 20% à ne pas savoir répondre. Dans sept Etats membres sur les quinze, une majorité de la population a jugé que cette proposition était fausse, dont le Luxembourg (63%) et la France (52%). Dans les huit autres Etats, l’idée prédominante est donc que l’UE se compose de douze Etats, parmi ceux-ci, les Pays-Bas (56%), l’Irlande et l’Allemagne (55%). Il s’agit peut-être là d’un amalgame entre les douze Etats composants la zone euro et les quinze Etats membres (passés à vingt-cinq depuis le 1er mai 2004). Enfin, un quart des citoyens pensent à tort que « les prochaines élections européennes auront lieu en juin 2006 », et ils ne sont que 29% à ne pas être d’accord. Un quart des citoyens seulement répond à juste titre que « l’UE a son propre hymne », tandis que 36% pensent que ce n’est pas le cas. Un cinquième de la population répond que la proposition selon laquelle « le siège de la Commission européenne est situé à Strasbourg » est fausse, tandis que près de le moitié se trompe en pensant que c’est le cas. Remarquons qu’alors que la Commission européenne est basée à Bruxelles en Belgique, 57% des Belges se disent d’accord avec la proposition selon laquelle son siège est à Strasbourg. Soixante et un pourcent des Français pensent que cette proposition est correcte (confusion possible avec le siège du Parlement européen, qui est quant à lui situé à Strasbourg). Et finalement, 13% des sondés savent que « sur le drapeau européen, il n’y a pas une étoile par pays membres », tandis que 67% des citoyens de l’UE15 pensent que c’est le cas. (Tableau 5.5)
Eurobaromètre Standard 61
B.29
1.5. La notoriété des institutions européennes Une notoriété en très légère hausse Les citoyens des quinze Etats membres sont 92% à avoir déjà entendu parler du Parlement européen. Ils sont 80% à avoir entendu parler de la Commission européenne, 74% de la Banque centrale européenne, 73% de la Cour de justice européenne, 65% du Conseil des Ministres de l’UE et 51% de la Cour des Comptes européenne. En revanche, Le Comité économique et social de l’UE, le Médiateur européen et le Comité des régions sont les institutions dont le taux de notoriété est toujours le plus faible (respectivement 37%, 34% et 29%). Par rapport à l’automne 2003, les taux de notoriété sont tous en hausse d’un point, et même de deux pour le Comité économique et social. Deux exceptions, le taux de notoriété de la Commission européenne et du Médiateur européen chute d’un point.
Avez-vous déjà entendu parler de ...?(UE15 )
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65Le Comité des Régions de l'UE
Le Médiateur européen /l'Ombudsman
Le Comité Economique etSocial de l'UE
La Cour des Compteseuropéenne
Le Conseil des Ministres de l'UE
La Cour de justice de l'UE
La Banque Centraleeuropéenne
La Commission européenne
Le Parlement européen
% Non % OuiSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.6 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Ce sont les Danois (98%), suivis par les Luxembourgeois, les Finlandais et les Suédois (97% chacun) qui ont le plus fréquemment entendu parler du Parlement européen, et les Britanniques (85%) qui en ont le moins entendu parler. Les taux de notoriété de la Commission européenne varient de 95% au Luxembourg et en Finlande à 72% en Allemagne. La Banque centrale européenne atteint son taux de notoriété le plus élevé en Suède (91%) et le plus faible (57%) au Royaume-Uni. Les Danois et les Suédois (93% chacun) sont les plus susceptibles d’avoir entendu parler de la Cour de justice européenne, tandis que les Italiens (58%) le sont les moins. Le taux de notoriété du Conseil des Ministres de l’UE s’élève à 92% en Suède, mais ne dépasse pas 41% au Royaume-Uni. La Cour des comptes européenne obtient son taux de notoriété le plus important en Autriche (78%) et le moins important au Royaume-Uni (18%). Plus d’un répondant sur deux a entendu parler du Comité économique et social de l’UE au Luxembourg (59%), en Autriche (52%), en Grèce et au Portugal (51% chacun), pour à peine un Néerlandais sur cinq. Près de quatre Finlandais sur cinq ont entendu parler du Médiateur européen (79%)5, alors que ce n’est le cas que de 21% des Allemands. Le Comité des régions est connu par 51% des Portugais et 50% des Autrichiens, mais par à peine 12% des Néerlandais et 15% des Britanniques. (Tableau 5.6)
5 Le taux de notoriété important du Médiateur européen dans ce pays s’explique sans doute par le fait que le
Médiateur sortant, Jacob Söderman, est Finlandais. Depuis le 1er avril 2003, le nouveau médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, est grec.
Eurobaromètre Standard 61
B.30
1.6. La perception de la façon dont l’UE est traitée dans les médias Les médias parlent trop peu de l’Union européenne Cette opinion est partagée par 42% des citoyens interrogés (+5 points par rapport à l’automne 2003). Ils sont exactement la même proportion à penser que le niveau de couverture médiatique est satisfaisant (-2), tandis qu’à peine 8% estiment que les médias en parlent trop (-3).
La couverture de l'UE dans les médias
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% Ne sait pas % Trop peu % Suffisamment % TropSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.7
Les citoyens finlandais sont 69% (+6) à être satisfaits de la place accordée aux affaires européennes dans les médias. Les Britanniques ne sont que 31% (-4) à partager cette opinion. La proportion de citoyens qui pensent que l’on ne parle pas assez des affaires européennes dans les médias est plus importante que la proportion de citoyens qui pensent qu’on en parle trop et ce, dans tous les pays de l’Union. Ces attentes se font plus fortes qu’à l’automne dernier dans treize des quinze Etats membres, à l’exception du Portugal (38%, -3) et de la Finlande (25%, inchangé). Les attentes les plus fortes se manifestent aux Pays-Bas (53%, +2), en Italie (50%, +2) et en Grèce (46%, +4). (Tableaux 5.7a et 5.7b)
Eurobaromètre Standard 61
B.31
Un traitement perçu comme plutôt objectif Quatre européens sur dix (41%, inchangé) estiment que les médias de leur pays parlent de l’Union européenne de façon objective. Ils sont 23% (inchangé) à penser que ce sujet est traité de façon trop positive et 13% (+1) de façon trop négative.
L'image de l'UE dans les médias
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% Ne sait pas % De façon trop négative % De façon objective % De façon trop positiveSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.8
Les Finlandais, les Belges et les Danois (57% chacun) sont les plus nombreux à s’accorder à penser que les médias traitent de l’UE de façon objective. Un tiers des Italiens seulement partagent cet avis. Un tiers des Finlandais et des Espagnols (34% chacun) trouvent que leurs médias parlent de l’Union de manière trop positive. Cette opinion n’est partagée que par 10% des Portugais et 11% des Britanniques. En revanche ces derniers sont les plus nombreux (27%) à estimer que leurs médias parlent de l’UE de façon trop négative. La proportion de sondés qui ont répondu « Ne sait pas » à cette question varie de 4% en Finlande à 31% en Irlande (moyenne UE 15 : 23%). (Tableaux 5.8a et 5.8b)
Eurobaromètre Standard 61
B.32
1.7. Les sources d’information utilisées La télévision, une source d’information de plus en plus utilisée Les citoyens de l’UE15 sont, depuis de nombreuses années, interrogés sur les sources qu’ils utilisent lorsqu’ils recherchent des informations sur l’Union. Les médias traditionnels sont toujours les supports les plus susceptibles d’être utilisés par le public, et ils sont même de plus en plus plébiscités : la télévision (73%, +7 points par rapport à l’automne 2003), les journaux quotidiens (54%, +8) et la radio (35%, +4)6.
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1%
11%
1%
1%
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2%
3%
3%
3%
3%
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16%
23%
25%
35%
54%
73%
Ne sait pas
Autres
Ne cherche jamais ce type d'informations /pas intéressé
Un CD-rom
Un député européen
Bureaux d'information des administrationsnationales ou locales
D'autres hommes politiques
Autres organisations
Réunions, meetings
Bureaux d'information de l'UE, Euro-infoCentres, Euro-info points, Euro-
Associations professionnelles ou syndicats
Livres, brochures, dépliant …
Internet
Autres journaux, magazines
Discussions avec la famille, les amis,les collègues
Radio
Journaux quotidiens
Télévision
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 5.9
Où les gens recherchent-ils des informations sur l'UE ?(UE15)
Un quart des répondants (+4) s’informe lors de discussion avec la famille, des amis ou des collègues et 23% (+3) lisent des informations à ce sujet dans d’autres journaux et magazines. Les Européens sont 16% (inchangé) à utiliser Internet comme source d’information. Un citoyen sur dix utilise des livres, brochures ou dépliants. Les autres sources d’information listées sont utilisées par 3% ou moins des personnes interrogées. Les citoyens sont 11% (-6) à ne jamais chercher d’informations concernant l’Union européenne ou à ne pas être intéressés par ce type d’information. (Tableau 5.9)
6 Une fiche présentant 15 sources d’information a été montrée aux sondés et nous leur avons demandé
d’indiquer toutes celles qu’ils utilisent lorsqu’ils recherchent des informations sur l’Union européenne. Les répondants pouvaient également mentionner, de façon spontanée, d’autres sources, déclarer ne jamais rechercher d’informations sur l’UE (pas intéressés) ou ne pas exprimer d’opinion.
Eurobaromètre Standard 61
B.33
2. Des jugements sur l’Union européenne qui demeurent majoritairement positifs
Cette partie analyse les principales attitudes et perceptions des citoyens des quinze Etats membres par rapport à l’Union européenne : pensent-ils que l’appartenance de leur pays à l’Union est une bonne chose ? Que leur pays en a tiré des bénéfices ? Quelle image ont-ils de l’UE ? Quelles significations lui donnent-ils ? Quelle perception en ont-ils ?
2.1. Soutenir l’appartenance à l’Union européenne Stabilité des opinions selon lesquelles l’appartenance à l’UE est « une bonne chose » Le soutien des citoyens de l’UE15 à l’appartenance de leur pays à l’Union européenne (48%) reste inchangé, alors que les réponse neutres (« une chose ni bonne ni mauvaise ») reculent légèrement (29%, -2), et que l’opposition, quoique toujours assez faible, progresse de deux points pour atteindre les 17%, niveau record déjà atteint en 1981 et en 1996.
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne1981 - 2004
MOYENNE UE
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6003
6104
* La moyenne UE est celle des 15 depuis le printemps 1995Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.1a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose" *
"Une chose ni bonne ni mauvaise" *
"Mauvaise chose" *
48%
29%
17%
EBAnnée
Les Luxembourgeois (75%), suivis par les Grecs et les Irlandais (71% chacun) sont ceux qui déclarent le plus volontiers que l’appartenance à l’UE est « une bonne chose », alors que les Britanniques (29%) et les Autrichiens (30%) sont les moins enthousiastes. Un tiers des Suédois considère l’appartenance de leur pays comme « une mauvaise chose ». Les Autrichiens (36%), les Français et les Allemands (35% chacun) sont les plus nombreux à penser qu’il s’agit d’ « une chose ni bonne ni mauvaise ».
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B.34
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne
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% Mauvaise chose % Bonne choseSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.1b
Pourcentages "ne sait pas" et "une chose ni bonne ni mauvaise" non représentés Dans neuf Etats membres sur les quinze, les opinions positives remportent l’adhésion de plus d’un citoyen sur deux et dans tous les autres, les opinions positives sont plus nombreuses que les opinions négatives. Une seule exception : le Royaume-Uni où les opinions sont très partagées (29% pour chacune des trois possibilités de réponses). En France et en Italie, on enregistre le plus faible niveau de jugements positifs sur l’appartenance à l’Union depuis la création de l’Eurobaromètre. C’est en Grèce que le soutien à l’appartenance a le plus progressé (71%, +9). En Finlande, il s’est également affermi (46%, +7), atteignant ainsi presque le niveau de la moyenne européenne. Le soutien connaît son déclin le plus important en Autriche (30%, -5). Ce dernier pays étant aussi celui où la proportion de personnes exprimant une opinion négative sur ce sujet progresse le plus (29%, +9). (Tableau 6.1a) Les personnes qui ont une image positive de l’Union sont 85% (+1) à penser que l’appartenance de leur pays à l’UE est une bonne chose pour seulement 8% (+1) de ceux qui en ont une mauvaise image et 28% (inchangé) de ceux qui en ont une image neutre. Les personnes qui ont une image neutre de l’UE sont 56% (-1) à estimer que l’appartenance de leur pays à l’Union est une chose ni bonne, ni mauvaise. C’est aussi le cas de 27% (-3) de ceux qui en ont une image négative. Ces derniers sont 60% (+2) à croire que l’appartenance de leur pays à l’UE est une mauvaise chose. (Tableau 6.1b)
Eurobaromètre Standard 61
B.35
2.2. Le bénéfice de l’appartenance à l’Union européenne Près d’un sondé sur deux pense que l’appartenance à l’UE a été bénéfique à son pays Cette opinion progresse d’un point par rapport à l’automne 2003 et atteint 47%. Ce nombre, bien que toujours en dessous de la barre des 50%, est cependant largement supérieur à celui de ceux qui pense que leur pays n’a pas bénéficié de son appartenance à l’UE (35%, +1).
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne1984 - 2004
MOYENNE UE
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* La moyenne UE est celle des 15 depuis le printemps Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.2a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bénéfice" *
"Pas de bénéfice" *
47%
35%
EBAnnée
Comme à l’automne dernier, les citoyens de huit Etats membres sont plus de 50% à partager l’opinion que leur pays a bénéficié de son appartenance à l’Union européenne. Celle-ci est majoritaire dans quatre autres pays : Italie (49%), France et Finlande (46% chacune), et Allemagne (39%). Les Suédois (59%), les Autrichiens et les Britanniques (47% chacun) pensent majoritairement que leur pays n’en a pas bénéficié.
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne
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% Pas de bénéfice % BénéficeSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.2b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.36
C’est en Grèce (82%) et en Irlande (80%) que la population a le plus conscience des bénéfices que son pays a tiré de son appartenance à l’Union. A l’opposé, les Suédois (27%) et les Britanniques (30%) en sont les moins conscients. Les évolutions les plus positives ont lieu en Grèce (82%, +7) et en Finlande (46%, +6), alors que les plus négatives ont eu lieu en Suède (59%, +9). Le taux de réponse « Ne sait pas » reste stable dans l’ensemble de l’UE15 (18%, -1), mais il progresse de quatre points en Belgique (16%). (Tableau 6.2a) Les citoyens qui considèrent que l’appartenance de leur pays à l’Union européenne est une bonne chose sont 80% (+3) à penser que celui-ci en a bénéficié, pour 24% (inchangé) de ceux qui pensent que c’est une chose ni bonne ni mauvaise et 8% (-1) de ceux qui pensent qu’il s’agit d’une mauvaise chose. Les personnes, qui pensent que l’appartenance de leur pays est une chose ni bonne ni mauvaise, partagent toujours majoritairement l’opinion que leur pays n’a pas bénéficié de son appartenance à l’Union (47%, inchangé). (Tableau 6.2b)
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Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Belgique)1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
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Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
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4696
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5601
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6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Belgique)1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4a
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
58%
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47%Moyenne UE "Bénéfice"
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
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Eurobaromètre Standard 61
B.38
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4495
M96
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4897
5098
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5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Danemark)1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
54%
23%20%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
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20%
30%
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50%
60%
70%
80%
90%
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2284
2485
2686
2887
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3490
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3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
64%
23%
47%
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Danemark)1984 - 2003
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.39
ALLEMAGNE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
45%
35%
14%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Allemagne)1981 - 2004 *
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3c Pourcentages "ne sait pas" non représentés
* Allemagne unifiée depuis l'automne 1990
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
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2284
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2887
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3289
3490
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3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
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5400
5601
5802
6003
6104
47%
39%
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Allemagne)1984 - 2004 *
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4c Pourcentages "ne sait pas" non représentés
* Allemagne unifiée depuis l'automne 1990
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
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Eurobaromètre Standard 61
B.40
GRECE
0%
10%
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50%
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2686
2887
3088
3289
3490
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3892
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4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Grèce)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3d Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
71%
21%
7%
Moyenne européenne"bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Grèce)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4d
47%
12%
82%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.41
ESPAGNE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Espagne)
1981 - 2004 *
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3e Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
64%
22%
10%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
*1981-1985 "serait"
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
47%
16%
69%
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Espagne)1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4e Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.42
FRANCE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(France)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3f Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
43%
35%
18%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(France)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4f
34%
47%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
46%
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.43
IRLANDE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Irlande)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3g Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
71%
8%
16%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Irlande)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4g
47%
10%
80%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.44
ITALIE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Italie)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3h Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
54%
13%
27%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
47%
37%
49%
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Italie)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4h Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.45
LUXEMBOURG
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Luxembourg)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3i Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
75%
7%
17%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Luxembourg)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4i
47%
21%
69%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.46
PAYS-BAS
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Pays-Bas)1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3j Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
64%
12%
21%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Pays-Bas)1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4j
47%
33%
55%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.47
AUTRICHE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Autriche)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3k Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
36%30%29%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Autriche)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4k
47%
38%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.48
PORTUGAL
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Portugal)
1981 - 2004 *
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3l Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose" "Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
55%
24%
13%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
*1981-1985 "serait"
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Portugal)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4l
47%
22%
66%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.49
FINLANDE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Finlande)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3m Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
46%
31%
21%
Moyenne européenne "bonne chose"48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Finlande)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4m
47%46%44%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.50
SUEDE
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Suède)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3n Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
37%33%29%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Suède)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4n
59%
27%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
47%
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.51
ROYAUME-UNI
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1681
1882
2083
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Soutien à l'appartenance à l'Union européenne(Royaume-Uni)
1981 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.3o Pourcentages "ne sait pas" non représentés
"Bonne chose"
"Une chose ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
29%
Moyenne européenne "bonne chose"
48%
EBAnnée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2284
2485
2686
2887
3088
3289
3490
3691
3892
4093
4294
4495
M96
4696
4897
5098
5299
5400
5601
5802
6003
6104
Bénéfice tiré de l'appartenance à l'Union européenne(Royaume-Uni)
1984 - 2004
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.4o
30%
47%
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
"Bénéfice"
"Pas de bénéfice"
Moyenne UE "Bénéfice"
Eurobaromètre Standard 61
B.52
2.3. L’image de l’Union européenne Une image un peu moins positive que par le passé Cette question posée pour la première fois au printemps 2000, permet de donner une indication sur les sentiments des répondants vis-à-vis de l’Union européenne.
Image de l'Union européenne2000 - 2004
MOYENNE UE15
43 42
4850
43
33 32 32 32
18
1416
47
44
31 3231
191821
14
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Pr. 00EB53
Pr. 01EB55
Pr. 02EB57
Aut. 02EB58
Pr. 03EB59
Aut. 03EB60
Pr. 04EB61
% Très positive + assez positive % Neutre % Assez négative + très négativeSource: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.5a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les citoyens qui répondent avoir une image très positive ou assez positive de l’Union européenne ne sont plus que 43% (-1), tandis que ceux qui en ont une image assez négative ou très négative progressent de deux points (21%). Les opinions positives chutent dans onze pays dont les Pays-Bas, le Danemark et l’Autriche (-5 chacun). Elles progressent tout de même de sept points en Grèce et de cinq points en Belgique. Dans huit des quinze Etats membres, ce sentiment est majoritaire. La Grèce devient, avec l’Irlande (65% chacun), le pays où les sentiments très ou plutôt positifs sont le plus largement partagés.
Image de l'Union européenne
32
37
42
28
25
22
19
21
22
12
12
14
7
14
8
7
37
27
30
40
41
42
41
32
30
33
30
24
33
25
23
28
25
26
29
30
32
34
36
43
45
51
56
57
57
58
65
65
A
UK
S
DK
FIN
NL
D
UE15
F
B
L
P
E
I
IRL
GR
% Assez négative + très négative % Neutre % Très positive + assez positiveSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.5b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les Néerlandais (42%), les Allemands, les Finlandais (41% chacun) et les Danois (40%) sont les plus susceptibles d’avoir une image neutre de l’Union, tandis que les Suédois (42%), les Britanniques (37%) et les Autrichiens (32%) sont les plus susceptibles d’en avoir une image très ou plutôt négative. (Tableaux 6.3a et 6.3b)
Eurobaromètre Standard 61
B.53
2.4. La signification de l’Union européenne L’Union européenne représente principalement la liberté de voyager, étudier et travailler partout dans l’UE Pour la quatrième fois, il a été demandé aux répondants ce que signifie pour eux personnellement l’Union européenne. Une nouvelle possibilité de réponse a été rajoutée à celles posées précédemment : la démocratie. Par rapport à l’automne 2003, les connotations positives et négatives progressent à nouveau de manière parallèle. Les cinq représentations, remportant le plus l’adhésion des citoyens, sont des représentations positives. Pour plus de la moitié des personnes interrogées, l’Union européenne représente à la fois la liberté de voyager, étudier et travailler partout en Europe (51%, +2) et l’euro (50%, +2). Pour près d’un tiers des répondants, elle représente la paix (31%, -1), tandis que 28% l’associent tout autant à une voix plus importante dans le monde (+1) qu’à la diversité culturelle (inchangé). La démocratie est représentative de l’Union pour 22% des sondés. Moins d’un européen sur cinq associe directement l’Union et la prospérité économique (19%, +1) et à peine plus d’un sur dix l’associe avec la protection sociale (11%, inchangé). En revanche, plus d’un quart des citoyens répondent que l’UE représente pour eux un gaspillage d’argent (26%, +2), un manque de contrôles aux frontières extérieures (23%, inchangé) et la bureaucratie (22%, inchangé). Ils sont 19% à associer l’Union européenne à une criminalité plus importante (+3) et au chômage (+4), et 14% à une perte de leur identité culturelle (-1).
2
4
11
14
19
19
19
22
22
23
26
28
28
31
51
50
Autres (SPONTANÉ)
Ne sait pas
La protection sociale
Une perte de notre identité culturelle
Le chômage
Plus de criminalité
La prospérité économique
La démocratie
La bureaucratie
Pas assez de contrôles aux frontières extérieures
Un gaspillage d'argent
La diversité culturelle
Une voix plus importante dans le monde
La paix
L'euro
La liberté de voyager, étudier et travailler partout dans l'UE...
Que représente l'Union européenne pour vous personnellement ?(UE15)
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.6
Le tableau de la page suivante montre que parmi les trois premières significations personnelles que les répondants attribuent à l’UE dans chacun des Etats membres, la liberté de voyager, étudier et travailler partout dans l’UE fait partie des trois premiers choix dans les quinze pays et est le premier choix dans six d’entre eux, le second dans sept et le troisième dans deux. Pour tous les pays qui ont adopté la monnaie unique, l’euro est l’une des deux premières représentations de l’Union. La monnaie unique arrive en tête dans neuf pays et en deuxième position dans trois autres. En dehors de la zone euro, cette représentation est moins fréquemment mentionnée, mais occupe quand même la quatrième place au Danemark et au Royaume-Uni et la neuvième en Suède
Eurobaromètre Standard 61
B.54
La paix est une des trois premières significations dans cinq Etats membres. Comme par le passé, on constate que la prospérité économique est une dimension à laquelle l’opinion est la plus susceptible d’associer l’UE dans des pays où le niveau de vie a fortement bénéficié de l’intégration communautaire tels que l’Irlande et l’Espagne. Les Portugais y sont devenus moins sensibles et cette représentation n’est plus que leur quatrième choix. Pour les Néerlandais, les Italiens et les Portugais, l’Union européenne représente une voix plus importante dans le monde. La diversité culturelle fait toujours partie des trois premiers choix des Français et ils sont toujours les plus nombreux à choisir cet aspect. Les connotations négatives ne font plus uniquement partie des premiers choix dans les pays dans lesquels il existe une certaine tradition eurosceptique. Ainsi, les Belges et les Autrichiens placent en troisième position l’augmentation de la criminalité et les Portugais, le chômage. L’identification de l’Union européenne à une bureaucratie est toujours relativement fréquente en Suède, au Danemark, en Finlande et au Royaume-Uni. Une partie non négligeable des Suédois, des Autrichiens et des Britanniques n’hésite pas à la considérer comme un gaspillage d’argent. Ces derniers sont par ailleurs toujours les plus nombreux à associer l’Union à une perte d’identité culturelle. (Tableau 6.4)
Classement des trois significations les plus fréquemment mentionnées (en % par Etat membre)
Belgique Luxembourg L’euro 67 L’euro 61 Liberté de mouvement 44 Liberté de mouvement 57 Plus de criminalité 28 Paix 43
Danemark Pays-Bas Liberté de mouvement 54 L’euro 56 Bureaucratie 46 Liberté de mouvement 54 Paix 40 Voix plus importante 37
Allemagne Autriche L’euro 58 L’euro 53 Liberté de mouvement 51 Gaspillage d’argent 42 Paix 44 Liberté de mouvement 38
Grèce Plus de criminalité 38 L’euro 49 Portugal Paix 44 L’euro 46 Liberté de mouvement 42 Liberté de mouvement 35
Espagne Voix plus importante 21 Liberté de mouvement 51 Le chômage 21 L’euro 50 Finlande Prospérité économique 32 Liberté de mouvement 69
France L’euro 65 L’euro 59 Bureaucratie 44 Liberté de mouvement 52 Suède Diversité culturelle 38 Liberté de mouvement 64
Irlande Gaspillage d’argent 54 L’euro 50 Bureaucratie 51 Liberté de mouvement 45 Royaume-Uni Prospérité économique 32 Liberté de mouvement 45
Italie Gaspillage d’argent 31 Liberté de mouvement 60 Bureaucratie 29 L’euro 48 Perte d’identité culturelle 29 Voix plus importante 29 Paix 29
Eurobaromètre Standard 61
B.55
2.5. La perception de l’UE Les citoyens des quinze Etats membres ont du donner leurs opinions sur neuf propositions concernant la perception de l’UE.
Perception de l'Union européenne(UE15)
30
37
39
41
41
43
50
63
70
55
49
39
47
44
35
27
26
17
Ma voix compte dans l'UE
J'ai le sentiment que nous sommesplus stables politiquement parce que
notre pays est membre de l'UE
J'ai le sentiment que nous sommesplus stables économiquement parceque notre pays est membre de l'UE
J'ai le sentiment d'être plus ensécurité parce que notre pays est
membre de l'UE
Je comprends le fonctionnement del'UE
Notre pays va avoir plus d'influencedans l'UE
Notre pays a plus d'influence dansl'UE actuellement qu'il y a dix ans*
La voix de notre pays compte dansl'UE
Ce sont les plus grands pays qui ontle plus de pouvoir dans l'UE
Plutôt pas d'accord Plutôt d'accordSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 6.7 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
*Question non posée en A, FIN et S
Sept répondants sur dix pensent que ce sont les plus grands pays qui ont le plus de pouvoir dans l’UE. Les Finlandais (93%), suivis par les Suédois (92%), les Danois (89%) et les Néerlandais (88%) sont les plus nombreux à être plutôt d’accord avec cette proposition, les moins nombreux étant les Britanniques (64%). Les citoyens sont 63% à estimer que la voix de leur pays compte dans l’UE. La proportion de sondés plutôt d’accord avec cette affirmation varie de 78% en France à 42% en Autriche. Dans les douze Etats membres où cet item a été testé7, un citoyen sur deux est d’avis que son pays a plus d’influence dans l’UE qu’il y a dix ans. Les trois quarts des Grecs sont plutôt d’accord pour à peine un tiers des Néerlandais. Les répondants sont 43% à partager l’opinion que leur pays va avoir plus d’influence dans l’UE. Les Grecs (68%) et les Espagnols (60%) sont de loin les plus nombreux à le penser et les Néerlandais les moins nombreux (23%). Cette opinion est cependant majoritaire dans sept des quinze Etats membres. Quatre citoyens sur dix pensent comprendre le fonctionnement de l’Union européenne et la même proportion a le sentiment d’être plus en sécurité parce que son pays est membre de l’UE. C’est en Grèce (58%) que le sentiment de comprendre le fonctionnement de l’UE est le plus fréquemment partagé, et au Royaume-Uni (34%) qu’il l’est le moins. Les Grecs (76%) sont aussi les plus nombreux à avoir le sentiment d’être plus en sécurité parce que leur pays est membre de l’UE. Ils sont suivis par les Espagnols (63%) tandis que les Néerlandais sont les moins susceptibles de partager cette opinion (23%).
7 Cette question n’a pas été posée en Autriche, en Finlande et en Suède.
Eurobaromètre Standard 61
B.56
Les européens sont 39% à avoir le sentiment d’être plus stable économiquement parce que leur pays est membre de l’UE. Une proportion équivalente partage le sentiment inverse. Cette opinion positive n’est majoritaire que dans cinq Etats sur quinze mais elle l’est largement : Grèce (65%), Irlande (63%), Espagne (61%), Luxembourg (58%) et Danemark (56%). En revanche, sept Suédois sur dix pensent exactement le contraire. Trente-sept pourcent des citoyens ont le sentiment d’une plus grande stabilité politique parce que leur pays est membre de l’UE, contre 49% qui ne partagent pas cette impression. Les Grecs (64%) sont ceux qui associent le plus stabilité politique et appartenance à l’Union, tandis que les Britanniques se situent à l’autre extrémité de l’échelle (27%). Trois citoyens sur dix sont plutôt d’accord pour dire que leur voix compte dans l’UE, tandis que 55% des sondés pensent l’inverse. Les Danois sont 47% à estimer que leur voix compte alors que les Britanniques ne sont que 14% à le croire. (Tableau 6.5)
Eurobaromètre Standard 61
B.57
3. Les principales politiques de l’Union européenne Ce chapitre s’intéresse à l’euro et au rôle de l’UE dans les principales politiques européennes.
3.1. Le soutien à l’euro Le soutien à la monnaie unique stagne dans les pays hors zone euro Les citoyens sont un peu plus nombreux qu’à l’automne dernier à soutenir une union monétaire avec une seule monnaie, l’euro (60%, +1). En revanche, au niveau de la zone euro, une baisse d’un point est enregistrée (66%).
Soutien à la monnaie unique1994 - 2004 (UE12 - UE15)
53 52 52 5351 51
47
51
60 61 6058
55
5961
67
6366
60
36 37 36 3537 37
4037
2825
28
32 33
37
3330
25
3028
35 35
60 61
5452
55
66
7068 68
6562
6668
75
71
75
67 66
64
59565657
0%
20%
40%
60%
80%
4194
4294
4395
44.195
44.296
4696
4797
4897
4998
5098
5199
5299
5300
5400
5501
5601
5702
5802
5903
6003
6104
Source: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 7.1a
* EURO9 jusqu'en 1994; EURO11 depuis 1995; EURO12 depuis 2000 (EB54)** UE12 jusqu' en 1994; UE15 depuis 1995 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
% Pour - moyenne zone euro*
% Contre - moyenne UE **
% Pour - moyenne UE **
Les taux de soutien les plus favorables se rencontrent toujours au Luxembourg (88%), en Irlande et en Belgique (83% chacun). Les progressions les plus importantes se font sentir au Luxembourg (+5), en Irlande et en Espagne (+4 points pour chacun de ces pays). L’Allemagne et les Pays-Bas connaissent une hausse du nombre de citoyens opposés à l’euro (+5).
Eurobaromètre Standard 61
B.58
L’opposition à l’euro, bien que toujours élevée, baisse en Suède et au Royaume-Uni Le Danemark est toujours le seul pays n’appartenant pas à la zone euro où une personne sur deux apporte son soutien à la monnaie unique (50% de réponses positives, 44% de réponses négatives).
L'euro : pour ou contre ?
26
30
45
50
58
58
60
64
66
67
68
68
69
73
74
83
83
88
61
59
51
44
38
35
33
30
27
27
22
27
25
24
15
12
10
39
UK
PRE-INS
S
DK
NL
D
UE15
GR
EURO12
P
F
A
I
FIN
E
B
IRL
L
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 7.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
La Suède et le Royaume-Uni, bien qu’étant toujours les deux seuls pays sur les quinze à être en dessous de la barre des 50%, sont en progression. Le soutien à l’euro gagne 4 points en Suède (45%) et trois points au Royaume-Uni (26%). Dans ces deux pays hors zone euro, les opposants à la monnaie unique restent cependant toujours majoritaires : ils représentent 51% de la population (-3) en Suède et surtout 61% au Royaume-Uni. (Tableaux 7.1a et 7.1b).
Soutien à la monnaie unique1998 - 2004
7068 68
62 62
6871
4441 41 40
5255
53 5250
39 38
26
4951
41 41
45
36
2825
22 21
2527
3128
26
6667
66
7575
42
47
41
43
51
44
29
2324
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Aut. 98EB50
Pr. 99EB51
Aut. 99EB52
Pr. 00EB53
Aut. 00EB54
Pr. 01EB55
Aut. 01EB56
Pr. 02EB57
Aut. 02EB58
Pr. 03EB59
Aut. 03EB60
Pr. 04EB61
Zone Euro Danemark Suède Royaume-UniSource: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 7.1c
Eurobaromètre Standard 61
B.59
3.2. Le rôle de l’UE dans différents domaines L’UE, convaincante dans sa lutte contre le terrorisme mais pas dans celle contre la hausse des prix Les citoyens ont, pour la seconde fois, pu donner leur opinion sur le rôle positif, négatif, ou neutre de l’UE dans différents domaines d’intervention.
Le rôle de l'Union européenne dans différents domaines(UE15)
34
24
39
50
29
40
16
40
22
34
18
20
15
15
17
42
49
35
22
41
30
51
26
41
22
35
27
25
23
21
12
12
15
19
19
21
22
24
25
34
39
42
48
49
53
Les retraites
Le logement
Les impôts
La hausse des prix / l'inflation
Le système de santé
La lutte contre le chômage
Les transports en commun
L'immigration
Le système éducatif
La situation économique
La lutte contre l'insécurité
La protection de l'environnement
La défense
La politique étrangère
La lutte contre le terrorisme
% Négatif % Ni l'un ni l'autre % PositifSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 7.2 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Le domaine où l’UE joue son rôle le plus positif est, sans conteste, la lutte contre le terrorisme. Plus d’un citoyen sur deux en est pleinement convaincu (53%, +4 par rapport à l’automne 2003). Touchée de plein fouet par le terrorisme en mars dernier, l’Espagne (62%) est le premier pays à penser que l’UE joue un rôle positif dans la lutte contre le terrorisme. Cette opinion est aussi partagée par 59% des Danois et des Néerlandais, mais par seulement 40% des Portugais. Cette opinion est majoritaire dans les quinze pays et dépasse la barre des 50% dans neuf d’entre eux. Le rôle de l’UE dans la politique étrangère est positif pour 49% (+3) des répondants. Cette opinion remporte l’adhésion de 59% des Grecs, des Irlandais et des Luxembourgeois. Elle est majoritaire dans quatorze Etats membres et au-dessus de la barre des 50% dans huit d’entre eux. Les Autrichiens sont majoritairement d’avis que le rôle de l’UE dans ce domaine n’est ni positif, ni négatif. Les citoyens sont 48% (+4) à estimer que l’Union européenne joue un rôle positif dans le domaine de la défense, dont 57% des Luxembourgeois et des Allemands. Un quart seulement des Autrichiens partage cette opinion. Ils sont 47% à croire que le rôle de l’UE n’est ni positif, ni négatif. C’est aussi l’avis de 38% des Suédois. Plus de deux personnes sur cinq (42%, +3) pensent que l’UE joue un rôle positif dans la protection de l’environnement, tandis qu’une sur cinq porte un jugement négatif. Les attitudes positives l’emportent dans treize des quinze Etats membres atteignant 56% en Finlande et 54% en Irlande. Les deux exceptions sont l’Autriche et le Danemark où 37% des sondés pensent que l’UE joue un rôle négatif dans ce domaine.
Eurobaromètre Standard 61
B.60
Les Européens sont 39% à répondre que l’UE joue un rôle positif dans la lutte contre l’insécurité8. Les Espagnols sont, de loin, les plus nombreux à partager cette opinion (57%) et les Britanniques les moins nombreux (24%). La proportion de personnes qui estiment que le rôle de l’UE dans la situation économique est positif est égale à celle de ceux qui pensent qu’il est négatif (34% chacun). Les Irlandais sont 57% à penser que ce rôle est positif et les Français 42% à estimer qu’il est négatif. Les jugements négatifs sont prépondérants dans les domaines suivants : la hausse des prix/l’inflation (50%, +1), l’immigration (40%, inchangé), la lutte contre le chômage9 (40%, +4) et les impôts (39%, inchangé). Par contre, le rôle de l’UE est majoritairement considéré par les citoyens comme ni positif, ni négatif pour les transports en commun (51%, +5), le logement (49%, +3), les retraites (42%, +2), le système éducatif (41%, +1) et le système de santé (41%, inchangé).
8 Pour rappel, l’insécurité est considérée par 26% des sondés comme l’un des deux problèmes les plus
important auxquels doivent actuellement faire face nos pays. Voir première partie, chapitre 3 9 Le chômage est, pour 44% des personnes interrogées, l’un des deux problèmes principaux auxquels nos
pays doivent faire face. Voir Première partie, chapitre 3.
Eurobaromètre Standard 61
B.61
4. Le jugement porté sur les institutions Cette partie présente une analyse du jugement porté sur les institutions européennes au travers des paramètres suivants : la satisfaction quant au fonctionnement de la démocratie dans l’UE et dans ses différents Etats membres, la notoriété et l’importance de la Présidence irlandaise dans son propre pays, l’importance et la confiance dans les institutions et organes européens, et les élections européennes.
4.1. La satisfaction quant à la démocratie La satisfaction quant à la démocratie dans l’Union européenne est stable Les citoyens sont légèrement plus nombreux (43%, +1) qu’à l’automne dernier à être très satisfaits ou plutôt satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans l’Union européenne. Deux personnes sur cinq n’en sont plutôt pas satisfaites ou pas du tout satisfaites (40%, +1).
Satisfaction quant à la démocratie dans l'UE1999 - 2004 (MOYENNE UE15)
4137
4338 36
39 404043
4044
4742 43
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Aut. 99EB52
Pr. 00EB53
Aut. 00EB54
Aut. 2001EB56
Aut. 02EB58
Aut. 03EB60
Pr. 04EB61
% Plutôt pas + pas du tout satisfait(e) % Très + plutôt satisfait(e)
Source: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.1a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
La proportion de personnes qui se sentent plutôt satisfaites ou très satisfaites du fonctionnement de la démocratie dans l’Union européenne augmente dans huit des quinze Etats membres, décroît dans cinq autres et reste inchangée en Italie (45%) et en Allemagne (39%). Les hausses les plus importantes du taux de satisfaction s’observent en Belgique (+9), en Grèce (+7) et en Finlande (+5), tandis qu’il chute de cinq points en Autriche et de quatre points en Irlande et aux Pays-Bas.
Eurobaromètre Standard 61
B.62
Satisfaction quant à la démocratie dans l'UE
29
17
27
34
27
4036
40 40
53
46 44 45
53 51
41
62 61 6158 57
53
45 43 43 42 40 39 39 3936
32
0%
20%
40%
60%
80%
100%
L IRL GR B E DK I F UE15 FIN P D A S NL UK
% Plutôt pas + pas du tout satisfait(e) % Très + plutôt satisfait(e)Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Le sentiment de satisfaction quant au fonctionnement de la démocratie dans l’UE dépasse la barre des 50% dans six pays et est majoritaire dans trois autres. Les Luxembourgeois (62%), les Irlandais et les Grecs (61% chacun) sont proportionnellement les plus nombreux à être de cet avis. Les Britanniques occupent toujours la dernière place (32%). En Finlande, en Suède (53% chacune) et aux Pays-Bas (51%), plus d’un citoyen sur deux déclare n’en être pas très satisfait ou pas du tout satisfait. (Tableaux 8.1a et 8.1b) La satisfaction quant à la démocratie dans son pays connaît elle aussi une phase de stabilité. Comme à l’automne dernier, le taux de satisfaction est de 54% et le nombre de ceux qui ne sont pas très ou pas du tout satisfaits reste inchangé (43%).
Satisfaction quant à la démocratie dans son pays
9
17
2326
23
31 3235 35 36 36
4143
48
6267
91
8077
7470
65 64 64 64 6258
55 5451
3531
0%
20%
40%
60%
80%
100%
DK L FIN S IRL E A NL GR B UK F UE15 D I P
% Plutôt pas + pas du tout satisfait(e) % Très + plutôt satisfait(e)Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.1c Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Cette apparente stabilité masque cependant des changements relativement importants à l’échelon national. Ainsi, on remarque que les taux de satisfaction sont en hausse dans neuf des quinze Etats membres, en baisse dans quatre autres et inchangés au Royaume-Uni (58%) et en France (55%). Les croissances les plus importantes sont enregistrées en Grèce (+10), au Luxembourg (+6), en Finlande et aux Pays-Bas (+5 chacun). La proportion de personnes qui n’étaient pas très satisfaites ou pas du tout satisfaites du fonctionnement de la démocratie dans leur pays gagne quatre points en Espagne10. 10 Comme cela a déjà été signalé dans la première partie, en Espagne, le sondage a été réalisé entre le 22
février et le 18 mars 2004, période qui couvrait les attentats terroristes du 11 mars et les élections du 14 mars.
Eurobaromètre Standard 61
B.63
Le taux de satisfaction le plus élevé s’observe au Danemark (91%), suivi par le Luxembourg (80%), la Finlande (77%), la Suède (74%) et l’Irlande (70%). Les Portugais et les Italiens sont, de loin, les plus nombreux à n’être pas très satisfaits ou pas du tout satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans leur pays (respectivement 67% et 62%). (Tableaux 8.2a et 8.2b)
4.2. Notoriété et importance de la présidence européenne Près de quatre Irlandais sur cinq ont lu ou entendu quelque chose au sujet de la Présidence irlandaise Depuis 1986, l’Eurobaromètre mesure la notoriété et l’importance de la Présidence du Conseil des Ministres dans le pays qui détient la Présidence au moment du sondage. L’Irlande a présidé l’Union pendant les six premiers mois de l’année 2004. Les Irlandais sont 77% à avoir lu dans les journaux ou entendu à la radio ou à la télévision quelque chose à ce sujet et 82% des répondants, qu’ils aient ou pas entendu parler de cette Présidence, ont estimé qu’il était important que leur pays préside le Conseil des Ministres de l’Union pendant cette période-là. Les taux de notoriété et d’importance sont plus élevés que lors de la précédente Présidence irlandaise en 1996 (respectivement + 6 points et +1 point).
Notoriété et importance de la Présidencedu Conseil
77
72
72
82
82
80
75
74
71
85
57
61
65
67
73
78
81
81
72
75
75
68
73
72
61
57
73
55
69
64
56
64
45
64
63
5922
36
41
41
43
51
52
52
54
54
55
62
63
66
68
69
70
70
71
77
79
81
81
82
82
77
84
87
92
92
82
82
74
74
72
71
DK 2002 (EB 58)
S 2001 (EB 55)
FIN 1999 (EB52)
GR 2003 (EB59)
IRL 2004 (EB61)
GR 1994 (EB 41)
L 1991 (EB 35)
DK 1993 (EB 39)
NL 1997 (EB 47)
P 1992 (EB 37)
NL 1991 (EB 36)
DK 1987 (EB 28)
A 1998 (EB 50)
B 2001 (EB56)
GR 1988 (EB 30)
E 1989 (EB 31)
P 2000 (EB53)
IRL 1996 (EB 46)
E 2002 (EB57)
IRL 1990 (EB 33)
I 2003 (EB60)
L 1997 (EB 48)
E 1995 (EB 44)
I 1996 (EB 45)
B 1993 (EB 40)
D 1988 (EB 29)
I 1990 (EB 34)
D 1999 (EB51)
F 2000 (EB 54)
UK 1992 (EB 38)
B 1987 (EB 27)
F 1989 (EB 32)
D 1994 (EB 42)
F 1995 (EB 43)
UK 1998 (EB49)
UK 1986 (EB 26)
% Notoriété % Importance
Source : Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.2
"pas au courant"/"pas important" et "ne sait pas" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.64
4.3. Importance et confiance dans les institutions européennes L’importance perçue de leur rôle est croissante Les citoyens des quinze Etats membres semblent être plus nombreux qu’il y a six mois à être conscients de l’importance du rôle que joue les différentes entités européennes dans la vie de l’Union européenne. Le classement des institutions européennes reste le même qu’à l’automne 2003. En revanche, tous les pourcentages sont à la hausse. Ainsi, ils sont actuellement 81% (+3) à penser que le Parlement européen joue un rôle important. Après le Parlement européen, viennent la Commission européenne (73%, +3), la Banque centrale européenne (71%, +5), la Cour de justice européenne (69%, +4), le Conseil des Ministres de l’UE (63%, +5) et la Cour des comptes européenne (54%, +4).
Le rôle des institutions et organes dans la vie de l'UE(UE15)
36
37
42
54
63
69
71
73
81
16
17
14
12
8
9
8
10
12
Le Comité des Régions de l'UE
Le Médiateur européen /l'Ombudsman
Le Comité Economique etSocial de l'UE
La Cour des Compteseuropéenne
Le Conseil des Ministres de l'UE
La Cour de Justice de l'UE
La Banque centrale européenne
La Commission européenne
Le Parlement européen
% Pas important % ImportantSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.3 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
A l’échelon national, on remarque que les Néerlandais (90%), les Suédois (88%) et les Irlandais (87%) sont les plus susceptibles de penser que le Parlement européen joue un rôle important, tandis que les Britanniques le sont les moins (73%). C’est aux Pays-Bas (83%), en Irlande, en Finlande, au Luxembourg et en Belgique (82% chacun) que le rôle de la Commission européenne est le plus fréquemment perçu comme important. Les Suédois (86%), les Néerlandais (84%) et les Finlandais (81%) sont les plus nombreux à estimer que la Banque centrale européenne joue un rôle important. Les Britanniques sont à nouveau les moins nombreux à percevoir le rôle de ces institutions comme important (respectivement 61% et 55%). (Tableau 8.3) Des niveaux de confiance un peu plus élevés Le Parlement européen est toujours l’institution à laquelle les sondés accordent le plus leur confiance. Ce taux de confiance reste inchangé depuis l’automne dernier, mais les taux de confiance accordés aux huit autres institutions connaissent tous des progressions qui vont de trois points pour la Cour de justice de l’UE et le Comité économique et social de l’UE à un point pour la Commission européenne. Le Parlement européen (54%) et la Cour de justice européenne (52%) sont cependant les deux seules entités auxquelles plus d’un citoyen sur deux accorde sa confiance. Les autres institutions présentées conservent toujours une majorité relative. Les taux de réponse « Ne sait pas » bien que toujours très élevés diminuent et sont maintenant tous inférieurs à la barre des 50%.
Eurobaromètre Standard 61
B.65
Confiance envers les institutions et organes de l'UE(UE15)
26
29
29
37
40
46
47
52
54
25
25
24
25
31
29
24
29
27
Le Comité des Régions del'Union européenne
Le Comité Economique etSocial de l'Union européenne
Le Médiateur européen /l'Ombudsman
La Cour des Compteseuropéenne
Le Conseil des Ministres del'Union européenne
La Banque centrale européenne
La Commission européenne
La Cour de Justice de l'Unioneuropéenne
Le Parlement européen
% Plutôt pas confiance % Plutôt confianceSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.4a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
On remarquera que le nombre de personnes qui n’ont pas confiance dans le Parlement européen et dans le Conseil des Ministres de l’UE progresse de deux points. (Tableau 8.4) Parlement européen et Commission : la confiance des Autrichiens et des Britanniques à la traîne Le Parlement européen est la seule institution dont le taux de confiance reste inchangé. Sept Grecs sur dix lui font confiance, ainsi que plus des deux tiers des Italiens (68%) et des Luxembourgeois (67%). C’est aussi le cas de plus de trois citoyens sur cinq en Irlande, en Belgique (64% chacun), en Espagne (62%) et en Finlande (61%) et de plus d’un citoyen sur deux dans six autres pays. En Autriche, le manque de taux de confiance est inférieur à la barre des 50% et le Royaume-Uni est le seul pays où le manque de confiance dans le Parlement européen domine.
Confiance envers le Parlement européen
27
17
18
17
8
15
11
16
21
11
15
10
24
12
13
16
44
40
31
29
37
30
32
27
21
28
22
27
13
20
19
14
30
43
51
54
55
55
57
57
58
61
62
64
64
67
68
70
UK
A
D
UE15
S
DK
NL
F
P
FIN
E
B
IRL
L
I
GR
% Ne sait pas % Plutôt pas confiance % Plutôt confianceSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.4b
Eurobaromètre Standard 61
B.66
A l’échelon national, cela masque un certain nombre de variations. Ainsi la confiance envers le Parlement européen croît dans neuf pays dont la Belgique (+6), baisse dans quatre pays et reste inchangée en Espagne (62%) et au Danemark (55%). La chute la plus importante du taux de confiance s’observe en Autriche (-7). La confiance envers la Commission européenne varie d’un pays à l’autre allant de 66% au Luxembourg à 26% au Royaume-Uni. Cette confiance est cependant en croissance dans neuf des quinze Etats membres, enregistrant des progressions de huit points en Belgique et en Finlande. Elle baisse dans trois pays : l'Allemagne (-1), l’Espagne (-2) et l’Autriche (-5), et reste inchangée en Irlande, au Portugal et au Royaume-Uni.
Confiance envers la Commission européenne
35
19
28
20
23
13
21
21
17
23
12
27
11
18
21
13
39
44
33
33
29
39
27
26
29
21
28
13
27
19
16
21
26
37
39
47
47
48
52
53
54
56
59
61
63
63
63
66
UK
A
D
DK
UE15
S
F
E
NL
P
FIN
IRL
B
I
GR
L
% Ne sait pas % Plutôt pas confiance % Plutôt confianceSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.4c
La proportion de personnes n’accordant pas leur confiance à la Commission européenne progresse de sept points en Autriche et de 6 points en Allemagne. L'Autriche et le Royaume-Uni sont les deux Etats où l’opinion majoritaire est le manque de confiance. Les Britanniques sont 35% à ne pas exprimer d’avis.
Eurobaromètre Standard 61
B.67
5. Les élections européennes Les questions abordées dans cette partie ont été posées à quelques mois des élections européennes. A la date de publication de ce rapport, les résultats de ces élections sont choses connues, et les taux d’abstention particulièrement élevés n’ont pas fini de faire l’objet d’analyses11. Nous présentons ici, de manière relativement succincte, la façon dont l’impact des décisions du parlement est perçue, les attitudes générales des citoyens sur cette institution, leur intention de participer aux votes du 13 juin telle que mesurée en février-mars dernier ainsi que les thèmes qu’ils auraient aimé voir aborder lors de la campagne.
5.1. Les effets des activités et des décisions prises par le PE Pour près d’un citoyen sur deux, l’action du Parlement européen a des effets limités Les citoyens sont 16% à penser que les activités et décisions du Parlement européen ont un grand effet sur des personnes comme eux. Ils sont 47% à estimer qu’elles ont quelques effets et 24% à croire qu’elles n’ont aucun effet. Le tableau suivant compare les perceptions des impacts des activités et décisions du Parlement européen sur les citoyens avec celles de quelques autres institutions. Les répondants pensent généralement que les activités et les décisions de leurs institutions nationales, et plus particulièrement leurs gouvernements nationaux, sont les plus susceptibles d’avoir un effet sur des personnes comme eux.
Parlement européen
Union européenne
Parlement national
Gouvernement régional ou
local
Gouvernement national
% % % % % Grand effet 16 22 39 42 49 Quelques effets
47 51 42 40 39
Aucun effet 24 19 14 12 10 Ne sait pas 13 9 5 6 3 Total 100 101 100 100 101
C’est en Grèce (26%) qu’on pense le plus souvent que les activités et décisions du Parlement européen peuvent avoir des effets importants. Cette opinion est aussi partagée par 23% des Espagnols et des Néerlandais. Les Danois et les Suédois sont les plus susceptibles de croire que ces mêmes activités et décisions ont quelques effets (respectivement 57% et 54%). Plus d’un tiers des Français (35%) estiment que les effets sont inexistants. Ils sont suivis par 34% des Belges et des Finlandais. (Tableaux 8.5a et 8.5b)
11 Pour rappel, le taux de participation moyen dans l’Europe des 25 s’élève à 46%, avec des chiffres encore plus
faible dans les dix pays qui ont rejoint l’Union le 1er mai dernier (26%) que dans les quinze autres (49%).
Eurobaromètre Standard 61
B.68
Effet des activités et décisions du Parlement européen
29
34
21
25
35
34
30
24
21
22
28
19
17
21
23
17
54
50
57
49
45
44
49
47
46
51
41
47
53
49
45
50
9
9
11
11
12
13
16
16
16
17
17
19
21
23
23
26
S
FIN
DK
UK
F
B
L
UE15
D
P
A
I
IRL
NL
E
GR
% Aucun effet % Quelques effets % Grand effetSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.5 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
5.2. Opinions sur le Parlement européen Pour deux tiers des sondés, les élections européennes sont vraiment importantes Alors que les ressortissants de l’UE15 ont le sentiment que les décisions de leurs institutions nationales ont davantage d’effets sur leur vie quotidienne que celles des institutions européennes, ils n’en reconnaissent pas moins l’importance des élections européennes : 66% d’entre eux sont tout à fait d’accord ou plutôt d’accord pour dire que les élections au Parlement européen sont très importantes. Ce chiffre varie de 86% en Grèce à 52% au Royaume-Uni.
D'accord ou pas d'accord ?(UE15)
37
44
6620
36
44Les membres du Parlement
européen défendent bien vosintérêts
Le Parlement européen a plus depouvoir que le Parlement national
Les élections européennes sontvraiment importantes
% Plutôt pas + pas du tout d'accord % Tout à fait + plutôt d'accord
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.6 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.69
Les personnes interrogées sont 44% à penser que le Parlement européen a davantage de pouvoir que leur parlement national. Cette proposition rencontre son plus fort taux d’adhésion en Grèce (69%) et son taux le plus faible en France (34%). Cette opinion est majoritaire dans treize des quinze Etats membres. Plus d’un tiers des citoyens (37%) estime que les membres du Parlement européen protègent bien les intérêts des citoyens, avec des pointes à 56% au Luxembourg, 55% en Grèce et 54% en Irlande, mais seulement 22% en Suède. Au niveau des Quinze, 44% sont d’un avis contraire. (Tableau 8.6) 5.3. Notoriété des membres du Parlement européen et contact avec ceux-ci A quelques mois des élections, une meilleure visibilité des députés européens Les citoyens de l’UE15 ne sont plus que 38% à déclarer n’avoir ni vu ni entendu quelque chose, ni eu des contacts avec un membre du Parlement européen depuis les dernières élections européennes. Cela représente une baisse de six points par rapport au niveau enregistré six mois auparavant. En revanche, tous les canaux de communication par lesquels les citoyens ont pu entendre, lire, voir ou recevoir quelque chose ont vu leurs niveaux augmenter. Parmi les principaux, soulignons que 44% des sondés ont vu des membres du Parlement européen à la télévision (+6), 32% ont lu quelque chose au sujet des parlementaires européens dans les journaux ou magazines (+5) et 15% en ont entendu parler à la radio (+3).
Visibilité des membres du Parlement européen depuis les dernières élections (UE15)
1%
5%
3%
4%
5%
15%
32%
38%
44%
Autre (spontané)
Ne sait pas
Oui, j'ai vu des membres du Parlement européen à un(des)meeting(s) public(s) / une(des) rencontre(s) publique(s)
Oui, j'ai reçu une(des) brochure(s) ou une(des) lettre(s)d'un(de) membre(s) du Parlement européen
Oui, j'ai lu quelque chose au sujet des membres duParlement européen sur Internet
Oui, j'ai entendu des membres du Parlement européenà la radio
Oui, j'ai lu quelque chose au sujet des membres duParlement européen dans les journaux ou magazines
Non, je n'ai rien vu ni entendu ni eu de contacts avecun membre du Parlement européen
Oui, j'ai vu des membres du Parlement européen à la télévision
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.7
La proportion de sondés qui déclarent n’avoir eu aucun contact avec un membre du Parlement européen depuis les dernières élections varie toujours grandement d’un pays à un autre. Elle va de 53% au Royaume-Uni à 13% au Danemark (Tableau 8.7).
Eurobaromètre Standard 61
B.70
Une demande pour un contact plus personnel avec les parlementaires Tous les canaux de communication proposés rencontrent un intérêt accru. La télévision reste toujours le mode de contact préféré des citoyens (+1), suivis par les journaux et les magazines (+2) et ensuite la radio (+1). Deux modes de contacts connaissent une progression plus importante : les lettres et brochures d’un membre du Parlement européen (13%, +4) et la rencontre avec ceux-ci lors de meetings publics (11%, +3).
11%
6%
1%
8%
13%
16%
31%
32%
43%
Autre (spontané)
Ne sait pas
Oui, j'aimerais lire, voir ou entendre quelque chose au sujetdes membres du Parlement européen sur Internet
Oui, j'aimerais voir des membres du Parlement européen à un(des) meeting(s) public(s)/ une (des) rencontre(s) publique(s)
Oui, j'aimerais recevoir une (des) brochure(s) ou une (des)lettre(s) d'un (de) membre(s) du Parlement européen
Oui, j'aimerais entendre des membres du Parlement européenà la radio
Non, je ne serais pas intéressé(e)
Oui, j'aimerais lire quelque chose au sujet des membres duParlement européen dans les journaux ou magazines
Oui, j'aimerais voir des membres du Parlement européenà la télévision
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.8
Intéressé de voir ou d'entendre plus sur les membres du Parlement européen ?(UE15)
Les citoyens sont 31% (-2) à avoir répondu ne pas être intéressés par la perspective de voir ou entendre plus de choses à propos des membres du Parlement européen. (Tableau 8.8)
5.4. La participation aux élections Très légère progression de la probabilité d’aller voter aux élections de juin 2004 Nous avons demandé aux citoyens en février-mars dans quelle mesure ils étaient susceptibles d’aller voter si les élections européennes devaient avoir lieu le lendemain. Ils devaient choisir sur une échelle un nombre de 1 à 10 où 1 signifie qu’on est certain de ne pas aller voter et 10 qu’on est certain d’y aller. Les autres chiffres indiquent une opinion située entre ces deux positions. Cette échelle permet de déterminer une note moyenne d’intention de vote. La même question a aussi été posée pour déterminer la probabilité d’aller voter aux prochaines élections nationales.
Eurobaromètre Standard 61
B.71
MoyenneElections européennes
5,51
6,26
6,40
6,75
6,78
6,78
6,84
6,87
6,88
6,96
7,46
7,75
8,24
6,91
7,10
8,87
UK
P
A
IRL
E
FIN
NL
UE15
F
D
L
B
S
I
DK
GR
MoyenneElections nationales
6,58
6,78
6,94
7,11
7,21
7,25
7,41
7,78
7,80
7,96
8,88
9,04
9,47
8,00
7,00
7,50
UK
P
B
IRL
E
L
D
UE15
F
I
A
FIN
NL
S
GR
DK
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.9
Probabilité de voter aux élections européennes et nationales
Sans que cela n’ait eu la prétention de constituer une prévision de la participation les 10-13 juin, on peut noter qu’en février-mars, la probabilité affichée d’aller voter aux prochaines élections européennes était en moyenne de 6,87. Les Grecs étaient les plus enclins à participer (8,87) et les Britanniques les moins enclins à se rendre aux urnes (5,51). (Tableaux 8.9a et 8.9b) La même question a été posée au sujet des élections nationales. On ne sera pas surpris de constater que les citoyens sont plus susceptibles de participer aux élections nationales qu’aux élections européennes. En effet, la probabilité de participer à ces dernières puisque l’indice s’établit en moyenne à 7,41. Ce niveau est plus faible qu’à l’automne dernier (-0,23). (Tableaux 8.10a et 8.10b) Le tableau suivant montre que, sans surprise, la probabilité d’aller voter aux élections du Parlement européen dépend fortement de ce que les citoyens pensent savoir de l’Union européenne. Plus les citoyens ont tendance à penser qu’ils en savent beaucoup sur l’UE, plus ils se disent susceptibles d’aller voter aux élections européennes.
Probabilité de participation aux élections du PE en fonction de l’auto-évaluation des connaissances (en %, pour l’UE15)
Niveau de connaissances faible
Niveau de connaissances moyen
Niveau de connaissances élevé
Résultat moyen 5,69 7,35 8,38
Eurobaromètre Standard 61
B.72
5.5. Les motivations du choix de vote Les politiques menées jouent un rôle plus important que l’appartenance politique dans la décision de vote Parmi les personnes qui déclaraient qu’elles iraient sûrement voter aux élections du parlement européen, 39% ont affirmé que les politiques développées par les candidats influenceraient grandement leur décision de vote. Le regard porté sur les questions et les enjeux nationaux arrivait en deuxième position (38%), suivi par l’appréciation des questions et enjeux européens (35%). Le parti auquel appartient le candidat n’arrivait qu’au quatrième rang des déterminants du vote (22%), suivi par la personnalité des candidats (17%).
Principaux éléments qui peuvent influencer dans la décision de vote(UE15)
3
10
17
22
35
38
39
Autre (spontané)
Ne sait pas
La personnalité du / des candidat(s)
Le parti du / des candidat(s)
Votre opinion sur les questions etenjeux européens
Votre opinion sur les questions etenjeux nationaux
Les propositions du / descandidat(s)
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.10
Les taux de réponse ne sont pas homogènes d’un pays à l’autre. Les politiques proposées sont importantes pour 53% des Français mais pour seulement 23% des Autrichiens et des Portugais. Les questions nationales intéressent particulièrement les Suédois (47%), mais beaucoup moins les Belges (26%). Les questions européennes sont décisives pour 48% des Suédois, mais seulement pour 14% des Portugais. Le parti auquel appartient le candidat influence fortement le choix de 31% des Finlandais, mais seulement celui de 14% des Britanniques. La personnalité des candidats, qui arrive en cinquième position parmi les déterminants du vote, est essentielle notamment pour les Finlandais (44%) et 29% des Autrichiens, mais à peine pour 8% des Britanniques. (Tableau 8.11)
Eurobaromètre Standard 61
B.73
5.6. Les thèmes des prochaines élections européennes Lorsqu’on leur demande sur quels thèmes la campagne des élections européennes devaient porter, les sondés choisissent, dans une liste de 13 propositions, l’emploi (59%), la lutte contre l’insécurité et l’immigration (45% chacun). Ces thèmes rejoignent les préoccupations des citoyens que nous avons déjà évoquées précédemment. La réforme des institutions de l’UE, l’élargissement (13% chacun) et les activités du Parlement européen (12%) semblent être les sujets qui ont suscité le moins leur intérêt. On remarque que l’emploi comme sujet intéressant pour la campagne électorale enregistre une hausse de cinq points entre l’automne 2003 et le printemps 2004. Les autres thèmes qui progressent de manière assez importantes sont : les droits en tant que citoyen de l’UE (+7), les enjeux spécifiques à notre pays (+6), l'éducation et l’agriculture (+3 tous deux). En revanche, l’intérêt pour la sécurité baisse de quatre points.
5
12
13
13
20
22
24
32
33
34
35
45
45
59
Ne sait pas
Les activités du Parlement Européen
L'élargissement de l'UE
La réforme des intitutions de l'UE
La politique étrangère
La politique de défense commune
L'agriculture
L'éducation
Les droits en tant que citoyen de l'UE
L'environnement
Les enjeux spécifiques à notre pays
L'immigration
La sécurité
L'emploi
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.11
Les sujets intéressants pour la campagne pour les prochaines élections européennes(UE15)
Les différences nationales sont plutôt perceptibles. Les Britanniques (62%) sont nettement plus préoccupés que la moyenne par l’immigration, suivis par les Espagnols (53%). Les Français s’intéressent beaucoup plus à l’emploi (78%) qu’à l’immigration (34%). Tandis que les Portugais et les Finlandais sont les moins préoccupés par l’immigration (22% chacun). Les Néerlandais privilégient la lutte contre l’insécurité (63%), alors que les Espagnols (29%) sont ceux qui y prêtent le moins d’intérêt. Parmi les dix autres thèmes proposés, les Suédois privilégient les questions nationales (54%) et l'environnement (57%). Les Danois (43%) sont également les plus intéressés par les droits des citoyens de l’Union. Les Néerlandais privilégient le débat sur l’éducation (44%), alors que les Grecs (50%) souhaitent que l’on mette l’agriculture au centre des préoccupations. (Tableau 8.12)
Eurobaromètre Standard 61
B.74
L’organisation simultanée d’autres scrutins comme facteur de mobilisation électorale Pour 45% des sondés, l’incitant le plus fort serait d’organiser les élections locales, régionales ou nationales le même jour que les élections européennes12. Aucune des propositions ne remporte l’adhésion d’une majorité des répondants et ceux-ci sont nombreux à penser que ces propositions ne les inciteront pas à aller voter. Remarquons que pour 37% des répondants l’existence de listes régionales de candidats13 est un incitant et pour près d’un tiers des citoyens, la possibilité de voter sur Internet et celle de voter sur le lieu de travail en sont aussi. Pour un quart des répondants, la gratuité des transports publics ce jour-là inciterait à aller voter.
Les incitants à voter aux prochaines élections européennes(UE15)
18
19
21
25
28
29
37
37
45
72
67
73
68
64
64
53
51
47
Prolongation de la période d'inscription sur les listes électorales**
Présence des citoyens d'autres Etats membres sur les listes de candidats
Présence de bureaux de vote dans des supermarchés
Gratuité des transports publics le jour des élections
Possibilité de voter sur le lieu de travail
Possibilité de voter sur Internet
Déroulement des élections européennes le même jour dans toute l'UE
Existence des listes régionales de candidats*
Organisation des élections locales, régionales ou nationales le même jourque les élections européennes
% Non % Oui
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 8.12
*Question non posée en B, I, IRL et UK**Question non posée en B, DE, GR, I, NL, A, P
Ce sont proportionnellement surtout les Grecs (61%) qui estiment que la tenue d’autres élections le même jour que les élections européennes pourraient les inciter à aller voter. Les Danois (15%) sont les moins nombreux à partager cette opinion. L’existence des listes régionales de candidats est majoritairement choisie comme incitant à aller voter par les Grecs et les Allemands (respectivement 51% et 44%). Le déroulement des élections européennes le même jour dans toute l’Union obtient une majorité relative en Grèce (58%), en Italie (55%), en Espagne (52%), en Allemagne (49%), en Irlande et en Finlande (45% tous deux). Cinquante-six pourcent des Grecs serait davantage porté à voter aux élections européennes si les transports étaient gratuits ce jour-là. Près de deux Irlandais sur cinq considèrent que la possibilité de voter sur leur lieu de travail ou dans les supermarchés pourraient être un incitant. Ils sont 25% à penser de même concernant un allongement de la période d’inscription sur les listes électorales. (Tableau 8.13)
12 Les élections du 13 juin dernier ont montré qu’il s’agit effectivement d’un incitant important. Un autre incitant
important semble tout simplement être le vote obligatoire. 13 Proposition non formulée en Belgique, en Italie, en Irlande et au Royaume-Uni
Eurobaromètre Standard 61
1
III. Quel futur pour l’Union européenne ?
Eurobaromètre Standard 61
B.76
1. De nouvelles institutions ? Nous analysons dans ce chapitre l’opinion des citoyens des quinze Etats membres sur le futur fonctionnement de l’Union européenne et sur la future Constitution européenne. Il est à noter que les données présentées ci-dessous ont été recueillies en février-mars 2004, avant l’adoption le 18 juin par le Conseil européen du projet de Traité constitutionnel1.
1.1. Le soutien à une Constitution Les citoyens soutiennent le projet de Constitution européenne La question portant sur le soutien au principe d’une Constitution européenne ayant été modifiée, nous ne procéderons pas une comparaison avec les résultats des années précédentes. Près des deux tiers des personnes interrogées (63%) se déclarent en faveur d’une Constitution européenne, 17% sont contre et un cinquième des sondés n’ont pas d’opinion sur cette question.
Soutien à une Constitution
37
42
52
53
57
59
60
62
63
66
68
70
70
72
75
7810
15
12
10
21
15
20
17
16
16
12
16
31
35
24
41DK
UK
FIN
S
P
IRL
A
F
UE15
GR
D
NL
E
B
L
I
% Contre % PourSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.1a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Le projet de Constitution européenne recueille majoritairement les faveurs des opinions publiques dans quatorze des quinze Etats membres. C’est en Italie (78%), suivie par le Luxembourg (75%), la Belgique (72%), l’Espagne et les Pays-Bas (70% chacun) que s’observent les taux de soutien les plus importants. Ce taux de soutien, bien qu’inférieur à la barre des 50%, obtient une majorité relative au Royaume-Uni où 42% des citoyens sont favorables au principe d’une Constitution pour 24% qui y sont opposés. Un seul pays est en porte-à-faux par rapport aux autres Etats membres : le Danemark où seulement 37% des répondants sont favorables au principe d’une Constitution, alors que 41% se positionnent contre ce projet. La plus forte proportion d’opposants se situe ensuite en Finlande (35%) et en Suède (31%). On observe des taux de réponse « Ne sait pas » relativement élevés au Royaume-Uni (34%), en Irlande (29%) et au Portugal (27%). (Tableau 9.1a)
1 http://europa.eu.int/futurum/index_fr.htm. Pour entrer en application, le texte devra être ratifié par les Etats
membres.
Eurobaromètre Standard 61
B.77
Comme on pouvait s’y attendre, les personnes qui pensent que l’appartenance de leur pays à l’UE est une bonne chose sont nettement plus nombreuses à apporter leur soutien à un projet de Constitution européenne que celles qui pensent que cette appartenance est une mauvaise chose (respectivement 79% et 40%). (Tableau 9.1b) Le tableau suivant montre que les personnes qui pensent en savoir beaucoup sur l’Union européenne sont nettement plus susceptibles d’avoir une opinion que les personnes qui pensent en savoir assez peu. Les niveaux de soutien et, dans une moindre mesure, d’opposition sont plus élevés parmi ce premier groupe que parmi le deuxième.
Soutien d’une constitution européenne en fonction des connaissances sur l’UE (en %)
Faible niveau de connaissances
Niveau de connaissances moyen
Niveau de connaissances élevé
% Pour 50 70 77 % Contre 17 16 18 % Ne sait pas 33 14 6 % Total 100 100 101
1.2. Le nombre de commissaires Pour une large majorité des citoyens, la Commission européenne doit être composée de commissaires venant de chacun des Etats membres Il a été demandé, pour la deuxième fois, aux citoyens de l’UE15 s’ils sont favorables ou opposés au fait que la Commission européenne soit composée de commissaires venant de chacun des Etats membres. Le soutien à cette proposition est légèrement inférieur à celui obtenu à l’automne dernier (69%, -3). La proportion d’opposants, bien que toujours faible (11%), progresse d’un point, tandis qu’un cinquième de la population des quinze Etats membres ne s’est pas prononcée (+2).
Eurobaromètre Standard 61
B.78
Commissaires venant de chaque Etat membres
51
60
65
67
67
69
67
69
70
80
82
82
83
84
85
87
17
12
13
13
13
11
10
7
12
6
7
7
7
6
8
8
UK
P
A
B
F
UE15
E
IRL
D
GR
L
I
NL
DK
FIN
S
% Contre % PourSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les Suédois (87%), les Finlandais (85%) et les Danois (84%) sont les plus nombreux à être favorables à cette proposition, tandis que les Britanniques sont les moins nombreux (51%). C’est parmi ces derniers que l’on observe le plus grand nombre d’opposants (17%). (Tableaux 9.2a et 9.2b)
1.3. Des vitesses de constructions différentes Des avis partagés sur l’Europe à deux vitesses Une nouvelle question a été introduite et posée aux citoyens. Ils ont du se positionner pour ou contre le fait d’avoir une vitesse de la construction européenne plus élevée dans un groupe de pays que dans les autres pays. Les réponses sont assez partagées. Ainsi, 31% des citoyens se positionnent en faveur de cette proposition, 41% s’y opposent et 28% n’ont pas pu ou pas voulu donner leur opinion.
Eurobaromètre Standard 61
B.79
Vitesses de construction différentes
17
22
28
29
30
30
31
31
34
34
36
36
37
41
42
52
45
50
56
49
33
35
32
31
63
45
32
39
42
46
41
42
UK
FIN
F
DK
S
NL
D
UE15
L
P
B
IRL
I
E
A
GR
% Contre % PourSource: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.2 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Un Grec sur deux (52%) soutient cette proposition. Viennent ensuite les Autrichiens (42%) et les Espagnols (41%) et à l’opposé, se situent les Britanniques (17%). Les niveaux d’opposition dépassent la barre des 50% dans trois pays : la Finlande (63%), la Suède (56%) et le Danemark (50%). Les taux de réponse « Ne sait pas » s’echelonnent de 39% au Royaume-Uni à 14% en Suède. (Tableau 9.3a) On remarque que les personnes qui pensent que l’appartenance de leur pays à l’Union européenne est une bonne chose sont très partagées entre le pour et le contre (respectivement 41% et 38%). En revanche, celles qui pensent que l’appartenance de leur pays est une mauvaise chose sont nettement plus défavorables à cette proposition (54% d’opposants pour 20% qui y sont favorables). (Tableau 9.3b)
Eurobaromètre Standard 61
B.80
Le tableau suivant montre que les personnes qui pensent en savoir beaucoup sur l’Union européenne sont nettement plus susceptibles d’avoir une opinion que les personnes qui pensent en savoir assez peu. Les niveaux de soutien et d’opposition sont, tous deux, plus élevés parmi ce premier groupe que parmi le deuxième.
Soutien d’une vitesse de construction européenne plus élevée dans un groupe de pays que dans les autres pays en fonction des connaissances sur l’UE
(en %) Faible niveau de
connaissances Niveau de
connaissances moyen Niveau de
connaissances élevé% Pour 24 35 44 % Contre 38 43 46 % Ne sait pas 39 23 11 % Total 101 101 101
1.4. La durée de la Présidence du Conseil européen Un citoyen sur deux en faveur d’une extension de la durée de la Présidence du Conseil Cinquante pourcent des personnes interrogées (+1 point) estime que la durée actuelle de la Présidence du Conseil n’est pas suffisante pour obtenir des résultats significatifs et devrait, par conséquent, être étendue au-delà de six mois. C’est en tout cas l’option préférée dans dix des quinze Etats membres. En Irlande, en Autriche, au Danemark, au Luxembourg et en Grèce, une majorité des citoyens estiment que la durée actuelle de la Présidence offre à chaque Etat membre l’occasion de présider l’Union de façon régulière. Cette opinion connaît une hausse de 5 points et atteint 32% au sein de l’UE15. Près d’un cinquième de la population ne se prononce pas sur cette question (18%, -6).
Durée de la Présidence du Conseil européen(UE15)
18%
32%
50%
Ne sait pas
Une présidence de 6 mois devraitêtre maintenue parce que celadonne à chaque Etat membrela possibilité de présider l'UE
de façon régulière
La présidence devrait durer pluslongtemps parce que 6 mois sont
trop courts pour obtenir desrésultats significatifs
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.3
Eurobaromètre Standard 61
B.81
Les Néerlandais et les Français sont proportionnellement les plus enclins à penser que la durée actuelle de la Présidence du Conseil n’est pas suffisante pour obtenir des résultats significatifs et devrait donc être étendue au-delà de six mois (58% chacun). Cette opinion n’est partagée que par 32% des Irlandais et 36% des Autrichiens. La progression des partisans de cette proposition est la plus forte en Finlande (53%, +9). L’option selon laquelle la durée actuelle de la Présidence offre à chaque Etat membre l’occasion de présider l’Union de façon régulière gagne 18 points en Irlande (48%), 11 points en Espagne (37%) et 8 points au Luxembourg (45%). Il est intéressant de remarquer qu’en Grèce, au Danemark et au Luxembourg, les opinions sont très partagées et qu’un seul point sépare les taux de soutien aux deux options. (Tableaux 9.4a et 9.4b)
1.5. Le droit de veto Près des deux tiers des citoyens souhaitent le maintien du droit de veto au moins dans certains domaines Les opinions favorables au maintien en sa forme actuelle du droit de veto dont dispose chacun des Etats membres s’élève à 45% (+4). Les taux de soutien à cette proposition sont en hausse dans quatorze des quinze Etats membres. Les progressions les plus fortes sont enregistrées en Irlande (+12), au Portugal (+11), en Espagne et au Luxembourg (+10 points chacun). Le seul pays où l’opinion y est moins favorable qu’il y a six mois est la France (-2). Les taux de soutien au maintien en sa forme actuelle du droit de veto sont les plus élevés en Grèce (70%), en Autriche et au Luxembourg (64% tous deux) et les moins élevés en Belgique (35%) et en Italie (36%).
Le droit de veto devrait-il être abandonné ou conservé ?
24
23
18
30
19
24
29
27
22
17
14
27
28
18
17
11
35
36
39
42
43
45
47
47
54
54
54
55
57
64
64
70
18
17
12
11
10
12
13
16
14
8
10
7
6
6
6
6
B
I
E
F
UK
UE15
D
NL
S
P
IRL
FIN
DK
L
A
GR
% Etre abandonné pour toutes les décisions afin de rendre l'UE plus efficace
% Etre limité à de très rares domaines essentiels
% Etre maintenu en l'état pour préserver les intérêts nationaux essentiels
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.4 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
La proposition de ne conserver le droit de veto que pour un nombre très limité de domaines essentiels recueille l’assentiment de 24% des répondants (+2). Les Français (30%), les Allemands (29%) et les Danois (28%) sont proportionnellement les plus nombreux à partager cette opinion, tandis que les Grecs (11%) sont les moins nombreux. L’abandon du droit de veto pour toutes les décisions afin de rendre l’UE plus efficace n’est soutenu que par 12% des sondés (-1), dont 18% des Belges et 17% des Italiens.
Eurobaromètre Standard 61
B.82
Un cinquième des personnes interrogées n’ont pas pu ou pas voulu donner leur opinion sur ce sujet, ce qui représente une baisse de 4 points par rapport à l’automne dernier. Le taux de réponse « Ne sait pas » le plus élevé est enregistré en Espagne (31%). (Tableau 9.5a) L’analyse des variables socio-démographiques met en évidence un nombre d’indécis très supérieur à la moyenne parmi les personnes au foyer. (Tableau 9.5b)
1.6. Les règles de vote au sein du conseil des Ministres Chaque Etat membre devrait avoir une voix quelle que soit la taille de sa population Pour la première fois, les citoyens ont du donner leur opinion sur les nouvelles règles de vote au sein du Conseil des Ministres de l’UE. On leur a demandé s’ils pensent que chaque Etat membre devrait avoir une voix quelle que soit la taille de sa population ou bien, que le nombre de voix par Etat membre devrait être proportionnel à la taille de sa population. Le taux de soutien en faveur de la première de ces propositions s’élève à 43%. Les Finlandais (76%), suivis par les Danois (72%) et les Suédois (68%), sont les plus nombreux à être favorables à cette proposition. On remarque, qu’en général, les taux de soutien les plus faibles s’observent dans les pays où la taille de la population est la plus importante : Allemagne (32%), France, Royaume-Uni (41% chacun) et Espagne (42%).
Règles de vote au sein du Conseil des Ministres(UE15)
7%
16%
34%
43%
On devrait trouver une autre solution(SPONTANÉ)
Ne sait pas
Le nombre de voix par Etat membredevrait être proportionnel à la taille
de sa population
Chaque Etat membre devrait avoirune voix quelle que soit la taille de
sa population
Source: Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 9.5
La seconde proposition est soutenue par plus d’un tiers des citoyens. Les niveaux de soutien les plus importants sont enregistrés en Allemagne (53%) et en France (35%), et les moins importants au Danemark (16%). Les sondés sont 7% à avoir spontanément répondu qu’il faudrait trouver une autre solution. Cette proportion atteint 10% aux Pays-Bas, mais à peine 3% en Finlande. Un quart des Britanniques ne s’est pas prononcé sur le sujet (pour une moyenne européenne de 16%). (Tableaux 9.6a et 9.6b)2
2 Les lecteurs intéressés pourront se reporter à la série d’Eurobaromètre Flash effectués par téléphone sur les
travaux de la Convention et sur le projet de Constitution : http://europa.eu.int/comm/public_opinion/archives/flash_arch_fr.htm
Eurobaromètre Standard 61
B.83
2. Le développement de la politique étrangère et de sécurité commune
Le développement d’une politique étrangère de sécurité et de défense commune reste au cœur des débats sur le futur de l’Union. Nous allons donc évaluer à travers le soutien à cette politique, le niveau de décision souhaité et diverses autres questions d’opinion sur le sujet, comment se positionnent les citoyens sur ce sujet.
2.1. Le soutien à la PESC Une large majorité des citoyens adhère au principe d’une politique étrangère et de sécurité commune Le soutien d’une politique étrangère commune recueille un point de plus qu’à l’automne dernier (65%). Le nombre d’opposants à ce principe reste stable (22%).
Soutien à une politique étrangère commune1994 - 2004 (UE12 - UE15)
68 7066
6966 64 63 65 66 64
67 65
17 17 18 17 19 19 20 2116 16 16 17 17
20 18 20 20 21 1922 22
6765646466636363 64
0%
20%
40%
60%
80%
100%
4194
4294
4395
44.195
44.2-bis96
4696
4797
4897
4998
5098
5199
5299
5300
5400
5501
5601
5702
5802
5903
6003
6104
Source: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.1a
* UE12 jusqu' en 1994; UE15 depuis 1995Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
% Contre - moyenne UE *
% Pour - moyenne UE *
Les Grecs (78%), les Italiens et les Luxembourgeois (77%) adhèrent le plus fortement à une politique étrangère commune. Les Suédois (49%) se situent, eux, en dessous de la barre des 50% concernant l’adhésion à cette politique. Le Royaume-Uni est le seul pays où les opinions favorables et défavorables sont également partagées (39% pour chaque camp). Les taux de soutien connaissent une croissance dans neuf Etats sur quinze, les progressions les plus fortes s’observent en Irlande (+5) et au Royaume-Uni (+4). Ils sont en perte de vitesse dans les six autres, dont le Danemark (-6). (Tableaux 10.1a et 10.1b)
Eurobaromètre Standard 61
B.84
Une politique étrangère commune : pour ou contre ?
39
49
50
55
62
62
65
66
66
69
69
71
74
77
77
78
39
44
39
36
21
18
22
22
16
21
17
17
16
13
12
14
UK
S
DK
FIN
A
P
UE15
F
IRL
NL
E
B
D
L
I
GR
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.1b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Le soutien à une politique de défense commune est, quant à lui, en hausse de deux points (72%), tandis que l’opposition perd un peu de terrain (16%, -3).
Soutien à une politique de défense commune1994 - 2004 (UE12 - UE15)
79
73
6870
73 7371 72
1511
1316
26
20 19 19
14 13 14 14 14 15 1417 16 17
1519
16
74
60
757570
68 6973 75 73 72 73 73
0%
20%
40%
60%
80%
100%
4194
4294
4395
44.195
44.2-bis96
4696
4797
4897
4998
5098
5199
5299
5300
5400
5501
5601
5702
5802
5903
6003
6104
Source: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.2a
* UE12 jusqu' en 1994; UE15 depuis 1995
Pourcentages "ne sait pas" non représentés
EBAnnée
% Contre - moyenne UE *
% Pour - moyenne UE *
L’adhésion au principe d’une politique de défense commune se renforce dans dix pays et croît de manière importante en Irlande (+7), en Italie, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en France, en Finlande et en Suède (+6 points chacun). En revanche, le soutien s’affaisse en Autriche (-7) et en Belgique (-3), tandis que les niveaux de soutien des Luxembourgeois, des Espagnols et des Portugais restent stables. (Tableaux 10.2a et 10.2b)
Eurobaromètre Standard 61
B.85
Une politique de défense commune : pour ou contre ?
52
55
57
57
60
61
68
72
74
75
77
77
80
80
83
83
28
38
35
28
21
31
14
16
13
16
16
14
12
12
10
7
UK
S
FIN
A
IRL
DK
P
UE15
E
F
NL
B
D
GR
L
I
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.2b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
2.2. Le niveau de décision de la politique européenne de défense Les décisions concernant la politique européenne de défense devraient être prises par l’Union européenne Le sentiment des citoyens est bien que l’Union européenne est mieux placée pour prendre des décisions en matière de politique européenne de défense (46%, +1), que les gouvernements nationaux pris individuellement (25%, +1), ou que l’OTAN (14%, -1).
Les décisions concernant la défense européennedevraient être prises par … ?
1316 15
21
41
2225
32
40
2529
39 39
33 33
11
17
1
17
84
21
14
85
15 14
10 9
21
29
63
57 5654 52
4947 46 45 45 44
41
35 34
26
35
26
0%
20%
40%
60%
80%
100%
I L GR B F FIN NL UE15 P S D E A IRL UK DK
% Gouvernements nationaux % OTAN % Union européenneSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.3 Pourcentages "ne sait pas" et "autres" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.86
Le principe d’une prise de décision par l’Union européenne enregistre une progression dans sept des quinze Etats membres, les augmentations les plus notables sont observées en Finlande (+7), en Belgique et en Suède (+5 points chacune). En revanche, un recul est observé dans six pays, dont la Grèce (-10). La situation reste inchangée en Allemagne (44%) et en Irlande (34%). Les Irlandais, les Autrichiens (39% chacun), les Danois et les Britanniques (33% chacun) sont majoritairement en faveur d’une prise de décision par leurs gouvernements nationaux respectifs. C’est au Danemark que se situe la proportion la plus importante de personnes en faveur d’une prise de décision par l’OTAN (29%). (Tableaux 10.3a et 10.3b)
2.3. Opinions sur la PESC Des mesures largement soutenues par l’opinion publique Dans l’ensemble, les taux de soutien aux différentes mesures intégrées dans la PESC et la PESD sont en progression et retrouvent les niveaux observés au printemps 2003.
50
64
65
70
70
71
77
76
79
81
27
19
16
19
15
15
10
11
8
10
Les Etats membres qui ont opté pour la neutralitédevraient avoir leur mot à dire dans la politique
étrangère de l'UE
L'UE devrait avoir son propre Ministre des Affairesétrangères, qui puisse être le porte-parole de la
position commune de l'UE
L'UE devrait avoir son propre siège au Conseil desécurité des Nations Unies
L'UE devrait avoir une force militaire de réaction rapidequi puisse être envoyée rapidement dans les zones de
conflits lorsqu'une crise internationale éclate
Les Etats membres de l'UE devraient avoir unepolitique d'asile commune à l'égard des demandeurs
d'asile
Les Etats membres de l'UE devraient avoir unepolitique d'immigration commune à l'égard des
personnes venant de pays non membres de l'UE
La politique étrangère de l'UE devrait être autonomede la politique étrangère américaine
L'UE devrait travailler à garantir les Droits de l'Hommedans le monde, même si c'est contraire à la volonté de
certains pays
L'UE devrait garantir les Droits de l'Homme danschaque Etat membre, même si c'est contraire à la
volonté de certains Etats membres
Quand une crise internationale éclate, les Etatsmembres de l'UE devraient s'entendre sur une position
commune
% Plutôt pas d'accord % Plutôt d'accordSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 10.4 Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Opinion sur le développement d'une politique étrangère et de sécurité commune et une politique européenne de sécurité et de défense
(UE15)
Eurobaromètre Standard 61
B.87
La nécessité d’opter pour une position commune en cas de crise internationale reste la mesure concrète la plus largement plébiscitée (81%, inchangé). Les taux de soutien les plus importants s’observent au Luxembourg (89%) et en Italie (87%) et les plus faibles au Portugal (72%), au Royaume-Uni et en Autriche (73% chacun). Entre 70% et 80% des citoyens adhèrent à la mise en œuvre d’une force militaire de réaction rapide (70%, +1), au principe d’une politique d’asile commune (70%, -1) et d’immigration commune (71%, inchangé), au principe d’une politique étrangère de l’UE autonome de celle des Etats-Unis (77%, +4), celui de la participation au travail destiné à garantir les Droits de l’Homme dans le monde (76%, +2) et approuvent le fait que l’UE se porte garant du respect des Droits de l’Homme dans chaque Etat membre (79%, +3). Entre 60% et 70% des personnes approuvent la nomination d’un Ministre des Affaires étrangères propre à l’UE (64%, +1) et l’attribution d’un siège pour l’Union au Conseil de sécurité de l’ONU (65%, +1) Un citoyen sur deux pense que les Etats ayant opté pour la neutralité devraient avoir leur mot à dire dans la politique étrangère de l’UE (50%, +3). Le niveau d’opposition à cette idée dépasse la majorité au Danemark (57%) et aux Pays-Bas (46%). (Tableau 10.4)
Eurobaromètre Standard 61
B.88
3. Quel rythme pour la construction européenne ? Ce dernier chapitre s’attache à comprendre la vitesse à laquelle les citoyens aimeraient voir se construire l’Union, quelles sont leurs attentes et leurs craintes par rapport à cette construction et quelle est l’évolution politique qu’ils souhaitent voir mettre en œuvre.
3.1. Le rythme La vitesse de construction de l’Europe est inférieure à celle que souhaitent ses citoyens Depuis 1986, l’Eurobaromètre mesure l’opinion publique concernant la vitesse perçue et la vitesse souhaitée pour l’intégration européenne3. Sur une échelle de 1 à 7, la vitesse moyenne à laquelle les personnes interrogées pensent que l’Union européenne se construit est de 4,08. Ce chiffre est supérieur à celui obtenu à l’automne 2003 (+0,23). La vitesse moyenne, à laquelle les personnes interrogées aimeraient que l’Union européenne avance, a très légèrement progressé pour atteindre 4,75 contre 4,73 à l’automne 2003.
4,84,84,7
4,94,84,84,84,84,74,7
4,64,74,84,8
5,0
4,4
5,14,9
5,0
5,45,5
4,1
3,4
4,04,1
4,04,04,04,03,9
3,4
3,93,8
3,53,6
3,43,6
3,53,4 3,4
3,5
3,8
1
2
3
4
5
6
7
1986
Oct
1987
Oct
1990
Oct
1992
Mar
1993
Mai
1993
Oct
1994
Avr
1995
Mai
1996
Fev
1997
Oct
1998
Oct
1999
Oct
2000
Avr
2001
Oct
2002
Oct
2003
Oct
2004
Mars
Désirée Actuelle
Source: Sondage no. 61 - TendanceEurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.1a * "Désirée" moins "actuelle"
Progrès de l'EuropeVitesse actuelle perçue, vitesse souhaitée (UE15)
1,3 1,4 1,3 1,1 0,9 0,7 0,8 0,8 0,8 0,7 0,9 0,8 0,7
"L'Eurodynamomètre"(UE12/UE15 moyenne sur une échelle de 7 points - tendance)
2,1* 2,0 1,1 1,1 1,6 0,8 1,6 1,2
3 La question posée est la suivante :
a. A votre avis, quelle est la vitesse actuelle de construction de l’Europe ? Veuillez regarder ces personnages (montrer la fiche). Le n°1 est immobile ; le n°7 court aussi vite qu’il peut. Choisissez celui qui correspond le mieux selon vous à la vitesse actuelle de construction de l’Europe.
b. Et lequel de ces personnages correspond le mieux à la vitesse que vous souhaiteriez ? (montrer la même fiche)
Eurobaromètre Standard 61
B.89
C’est en Irlande (4,91), au Luxembourg (4,56) et au Danemark (4,55) que la construction européenne est perçue comme se développant le plus rapidement. En revanche, le rythme est en moyenne considéré comme le plus lent au Portugal (3,42) et en Italie (3,63). (Tableau 11.1a) Comme à l’automne 2003, ce sont les Grecs qui souhaitent la vitesse de construction la plus rapide pour l’Europe (6,09), suivis par les Portugais (5,82) et les Italiens (5,51). Bien qu’en légère progression, les vitesses souhaitées les plus faibles sont toujours observées au Royaume-Uni (3,97), au Danemark (4,03) et en Suède (4,05).
"L'Eurodynamomètre"Progrès de l'Europe - Vitesse actuelle perçue, vitesse souhaitée
4,6
4,0
4,64,5
4,3
4,03,94,14,0
4,9
4,2
3,63,4
4,24,4
4,14,3
4,44,54,74,84,8
5,0
5,5
5,8
4,1
4,4
4,0 4,04,2
6,1
5,2
1
2
3
4
5
6
7
GR P I E IRL F UE15 NL B D A L FIN S DK UK
Moyenne "vitesse actuelle" Moyenne "vitesse souhaitée"
"Reste sans bouger"
"Aussi vite que
possible" 2,0* 2,4 1,9 1,0 0,1 0,8 0,7 0,8 0,5 0,1 -0,1 -0,3 -0,2 0,1 -0,6 -0,2
* "Désirée" moins "actuelle"Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.1b
Dans tous les pays de l’UE15, à l’exception du Danemark, du Luxembourg, de la Finlande, du Royaume-Uni et de l’Autriche, les personnes interrogées ont l’impression que l’Europe ne se construit pas aussi vite qu’ils le souhaiteraient. Les pays dans lesquels cet écart est le plus grand sont le Portugal, la Grèce, l’Italie. (Tableau 11.1b)
3.2. Les attentes par rapport à l’Union européenne Une majorité des citoyens de l’UE15 souhaite toujours que celle-ci joue un rôle plus important dans cinq ans Plus d’un citoyen sur cinq pensent que, dans cinq ans, l’UE jouera un rôle plus important dans leur vie quotidienne (42%, -3 points par rapport à l’automne 2002), 39% pense qu’elle jouera le même rôle (+1) et 9% qu’elle jouera un rôle moins important (+2).
Eurobaromètre Standard 61
B.90
Rôle escompté de l'UE dans la vie quotidienne d'ici 5 ans
9 96 7 6
10 97
97
1113
9 9
15
10
19
25
33 33
47
33
39
4347 46
4340
4446
42
58
66
53
4643 42 42 41 41 40 39 38 37
3531 30
51
0%
20%
40%
60%
80%
100%
GR P I IRL DK UK UE15 F S NL L D E B A FIN
% Le même rôle % Moins important % Plus importantSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.2a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les Grecs (66%) sont proportionnellement les plus nombreux à penser que l’UE jouera, dans cinq ans, un rôle plus important dans leur vie. Ils sont suivis par les Portugais (53%) et les Italiens (51%). Cette opinion n’est plus majoritaire que dans cinq pays et est en perte de vitesse au sein de douze Etats membres sur les quinze. Les baisses les plus importantes se font sentir en Suède (-10), en Italie (-9) et en Irlande (-8). Dans les autres pays, l’opinion majoritaire est que l’Union jouera, dans cinq ans, le même rôle dans la vie quotidienne. Cette opinion est la plus fréquemment partagée par les Finlandais (58%), et la moins fréquemment par les Allemands (40%). Elle progresse dans huit pays, dont la Finlande et la Suède (+7 chacun), mais chute dans les sept autres. Le pays où cette opinion perd le plus de points est le Luxembourg (-10). Dans ce cas, le transfert de voix se fait au profit du nombre de personnes qui pensent que l’UE jouera un rôle moins important (+8). (Tableaux 11.2a et 11.2b) Si nous considérons ensuite le rôle que la population aimerait que l’UE joue dans sa vie quotidienne dans cinq ans, nous constatons que 44% des personnes interrogées désirent qu’elle joue un rôle plus important (-3), 30% qu’elle joue le même rôle (-2) et 15% qu’elle joue un rôle moins important (+4).
Rôle souhaité de l'UE dans la vie quotidienne d'ici 5 ans
1216
20
29
36
30 30
40
45
34
43
35
51
3741
30
10
57
11
6
1518
14
9
27
1512
16
2224
31
73
6763
49 4844
41 40
35 35 34 3329 29 29
25
0%
20%
40%
60%
80%
100%
GR P I F E UE15 D L B S NL IRL FIN A DK UK
% Le même rôle % Moins important % Plus importantSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.2b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.91
Les Grecs (73%), les Portugais (67%) et les Italiens (63%) sont les plus susceptibles de souhaiter que l’UE joue un rôle plus important dans leur vie quotidienne dans cinq ans. Cette opinion reste majoritaire dans sept pays, mais diminue de façon importante dans onze Etats membres, dont l’Italie (-9), l’Irlande et l’Autriche (-8 points chacun). Le souhait est majoritairement partagé dans sept autres pays que, dans cinq ans, l’UE joue le même rôle dans la vie quotidienne. La proportion de personnes partageant cet avis est la plus importante en Finlande (51%). Cette opinion connaît ses plus grandes amplitudes de variation en Belgique (+8) et en Allemagne (-8). Le nombre de personnes souhaitant que, dans cinq ans, l’UE joue un rôle moins important dans leur vie quotidienne, bien que largement minoritaire au sein de l’UE, gagne des points dans douze des quinze Etats membres, dont l’Autriche (+12), le Royaume-Uni et le Luxembourg (+10 points chacun). Au Royaume-Uni, cette opinion est même aujourd’hui majoritaire et recueille l’adhésion de 31% de l’opinion. Au Luxembourg, malgré une hausse importante de la proportion de personnes souhaitant qu’elle joue un rôle moins important, les opinions restent partagée à part égale entre le souhait que l’UE joue un rôle plus important et celui qu’elle joue le même rôle (40% chacun). (Tableau 11.3a et 11.3b)
3.3. Les craintes La délocalisation des emplois est la principale crainte des citoyens de l’UE15 Certaines personnes peuvent avoir des craintes concernant l’Europe qui se construit, l’Union européenne. Afin de les déceler et d’en mesurer l’étendue, une liste de choses qui peuvent être actuellement des craintes pour les citoyens leur a été présentée et leurs opinions leurs ont été demandées pour chacune d’entre-elles.
Craintes concernant la construction de l'Europe(UE15)
38
42
42
51
53
61
64
64
64
72
57
52
21
26
30
31
26
38
39
48
Que notre langue soit de moins en moins utilisée
La perte de notre identité et de notre culture nationale
Une perte de pouvoir pour les plus petits Etats membres
Une crise économique
La perte des avantages sociaux
Plus de difficultés pour les agriculteurs nationaux
Une augmentation du trafic de drogue etdu crime organisé international
La fin de la monnaie nationale*
Que notre pays paie de plus en plus à l'Union européenne
Le transfert d'emplois vers d'autres pays membresoù l'on produit moins cher
% Ne craint pas actuellement % Craint actuellementSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.3
*Question uniquement posée en DK, S et UKPourrcentages "ne sait pas" non représentés
Plus de sept répondants sur dix disent craindre actuellement le transfert d’emploi vers d’autres pays membres où l’on produit moins cher. Cette crainte est la plus fréquemment partagée par les Finlandais (87%) et par les Français (83%) et la moins souvent par les Espagnols (53%). Près de deux tiers des répondants (64%) craignent actuellement que leur pays paie de plus en plus à l’Union européenne mais aussi que le trafic de drogue et le crime organisé international augmentent. Les Finlandais (78%) et les Suédois (75%) sont ceux qui craignent le plus que leur pays paie de plus en plus à l’UE. Les Suédois (81%) et les Finlandais (80%) craignent aussi le plus fortement une augmentation du trafic de drogue et du crime international organisé. Dans les deux cas, les Espagnols sont à nouveau la population qui partage le moins cette crainte (respectivement 46% et 48%).
Eurobaromètre Standard 61
B.92
Au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni, c’est-à-dire les trois pays hors zone euro, en moyenne, 64% des répondants craignent actuellement la fin de leur monnaie nationale. Cette crainte est particulièrement forte au Royaume-Uni (68%). Au Danemark, la proportion de sondés qui disent craindre la fin de leur monnaie nationale est équivalente à la proportion de ceux qui ne le craignent pas (48% chacun). Le nombre de Suédois qui éprouvent une crainte sur ce sujet est inférieur à celui de ceux qui n’en éprouvent pas (respectivement 43% et 52%). Trois citoyens sur cinq (61%) craignent actuellement plus de difficultés pour les agriculteurs nationaux. La proportion de personnes qui partagent cette crainte varie de 80% au Portugal et en Finlande à 43% en Espagne. La perte des avantages sociaux est actuellement une crainte pour 53% des répondants. Elle est éprouvée par 70% des Allemands, mais par seulement 38% des Italiens. Plus d’un citoyen sur deux (51%) dit actuellement craindre une crise économique, avec des proportions variant de 72% au Portugal à 28% au Danemark. Une majorité des citoyens ne partage actuellement aucune crainte au sujet d’une perte de pouvoir pour les plus petits Etats membres (48%), de la perte de leur identité et de leur culture nationale (52%) ou d’une utilisation de moins en moins fréquente de leur langue (57%). (Tableau 11.4)
3.4. Les élargissements A l’approche du 1er mai, le soutien à l’élargissement s’est estompé Alors que le plus important élargissement de l’Union européenne se profilait à l’horizon, une majorité relative de citoyens de l’UE15 se prononçait en faveur de celui-ci : 42% était pour l’entrée des dix nouveaux pays, alors que 39% s’y opposent.
Élargissement : pour ou contre ?(UE15)
Ne sait pas19%
Contre39%
Pour42%
Source : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.4a
La question posée dans cet Eurobaromètre a été modifiée4 afin de prendre en compte la proximité de l’adhésion de dix nouveaux pays à l’Union, le 1er mai 2004. Aussi se gardera-t-on de procéder à des comparaisons avec la vague précédente. 4 La question posée dans les Eurobaromètre précédents était :
« Veuillez me dire si vous êtes pour ou contre : l'élargissement de l'Union européenne à de nouveaux pays ». La nouvelle formulation employée dans l’Eurobaromètre 61 est : « Veuillez me dire si vous êtes pour ou contre : l’élargissement de l’Union européenne à dix nouveaux pays au mois de mai prochain »
Eurobaromètre Standard 61
B.93
Élargissement : pour ou contre ?
28
31
34
37
37
38
42
44
48
52
54
55
59
59
60
66
56
40
52
51
47
49
39
45
44
37
27
19
22
18
31
25
D
UK
A
L
F
B
UE15
NL
FIN
P
S
I
DK
E
IRL
GR
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.4b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Les Grecs (66%) et les Irlandais (60%) sont les plus nombreux à se positionner en faveur de cet élargissement, les Allemands (28%) et les Britanniques (31%) étant les moins nombreux. Au Royaume-Uni, près de trois personnes sur dix (29%) ne se prononcent pas sur la question. (Tableaux 11.5a et 11.5b) A la question de savoir si les citoyens de l’UE15 sont plutôt pour ou plutôt contre un élargissement de l’Union européenne à d’autres pays dans les années à venir, une majorité se dégage contre ce projet. En effet, 43% des répondants sont opposés à ce nouvel élargissement, 37% le soutiennent et 20% ne se prononcent pas.
Élargissement à d'autres pays : pour ou contre ?
24
25
31
32
34
35
37
37
40
41
45
46
47
51
57
60
60
59
40
52
53
55
49
43
43
48
30
43
28
28
17
23
D
A
UK
F
L
FIN
B
UE15
DK
S
IRL
NL
I
P
E
GR
% Contre % PourSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.4c Pourcentages "ne sait pas" non représentés
L’opposition est majoritaire dans neuf des quinze Etats membres. Les Allemands (60%), suivis par les Autrichiens (59%) et les Finlandais (55%) sont le plus souvent opposés à un nouvel élargissement dans les prochaines années. Les Espagnols sont les moins nombreux à y être opposés (17%).
Eurobaromètre Standard 61
B.94
Le soutien à ce projet est majoritaire dans six autres pays avec, au sein de ces pays, des taux de sympathisants variant de 60% en Grèce à 45% en Irlande. On remarque que trois Britanniques sur dix ne se prononcent pas sur cette question et que c’est aussi le cas d’un quart des Espagnols, des Italiens et des Irlandais (pour une moyenne européenne de 20%). (Tableaux 11.6a) Les personnes qui estiment que l’appartenance de leur pays à l’Union est une bonne chose sont, bien entendu, plus favorables à un nouvel élargissement de l’Union que celles qui pensent que l’appartenance de leur pays est une mauvaise chose (respectivement 52% et 17%). (Tableau 11.6b)
3.5. Vers une identité européenne Une majorité des citoyens se perçoit, dans un avenir proche, européens à un degré ou à un autre Cette question a été posée de deux manières différentes. En effet, la première moitié des personnes interrogées dans les quinze Etats membres a du répondre à l’ancienne question standard : « Dans un avenir proche, vous voyez-vous… ?
- (Nationalité) uniquement - (Nationalité) et Européen(ne) - Européen(ne) et (Nationalité) - Européen(ne) uniquement »
La seconde moitié des sondés a répondu à la même question mais sans avoir la possibilité de réponse « Européen(ne) et (Nationalité) ». La première des questions permet une comparaison avec les résultats publiés dans l’Eurobaromètre 60, la seconde ne le permet pas. Concernant les personnes qui ont répondu à la question standard habituelle, ils sont 56% (-1) à se percevoir, dans un avenir proche, européens à un degré ou à un autre. Plus précisément, ils sont 4% à se sentir uniquement européen (+1), 6% à se sentir d’abord européens et ensuite citoyens de leur propre pays (-1) et 46% (-1) à se sentir d’abord citoyens de leur propre pays et ensuite européens.
Identité européenne et nationale (Partie I)
27
36
37
37
39
39
43
44
44
46
46
46
51
54
56
58
4
7
2
3
3
12
5
2
8
5
6
8
4
8
8
4
4
4
1
1
2
18
2
3
7
2
4
6
1
6
3
3
62
50
60
57
55
27
48
49
39
46
41
38
43
29
28
32
UK
A
FIN
S
GR
L
NL
IRL
B
P
UE15
D
DK
F
I
E
% (Nationalité) uniquement % (Nationalité) et Européen% Européen et (nationalité) % Européen uniquementSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004
Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.5a Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Eurobaromètre Standard 61
B.95
Au printemps 2002, le sentiment d’être européen à un degré ou un autre dépassait l’identification exclusive à la nationalité dans douze des quinze Etats membres. A l’automne 2002, ce n’était plus le cas que dans onze Etats et au printemps et à l’automne 2003, que dans dix pays. En ce printemps 2004, ce sentiment ne prédomine plus que dans neuf Etats membres et est en baisse dans neuf Etats sur quinze. Ses pertes les plus fortes dont observées en Suède (-10) et en Autriche (-6). En revanche, il augmente dans six pays. Sa croissance la plus importante est enregistrée en France (+6) et au Portugal (+5). Son niveau reste quasiment stable en Allemagne (60%), en Irlande (49%) et au Royaume-Uni (35%). Au Royaume-Uni (62%), en Finlande (60%), en Suède (57%), en Grèce (55%) et en Autriche (50%), le sentiment prédominant est celui d’être citoyen de son propre pays uniquement. En Irlande, la proportion de personnes qui ont le sentiment d’être uniquement citoyen de leur propre pays et la proportion de celles qui se sentent européennes à un degré ou à un autre est équivalente (49% chacune). (Tableau 11.7a) Le sentiment d’être européen est le plus susceptible d’être partagé par les hommes, les cadres, les étudiants, les employés et les indépendants. De même, plus les répondants ont mis fin tardivement à leurs études à temps plein, et plus ils sont jeunes, plus ils se sentent, dans une certaine mesure, européens. Très logiquement, les personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’Union européenne comme une bonne chose sont 73% (-3) à se sentir européen à un degré ou à un autre. Tandis que ce n’est le cas que de 28% des personnes qui considèrent l’appartenance de leur pays à l’UE comme une mauvaise chose (+1). (Tableau 11.7b) Si on compare avec les résultats obtenus pour la seconde formulation proposée dans ce sondage, on s’aperçoit que les citoyens sont aussi 56% (=) à se sentir européens à un degré ou à un autre et 42% à se sentir uniquement citoyens de leur propre pays (+1).
Identité européenne et nationale (Partie II)
31
34
37
38
42
44
45
46
47
47
48
50
56
57
61
64
5
1
5
3
1
4
22
3
2
9
6
6
3
4
6
5
61
65
55
59
55
51
31
50
48
43
44
42
41
36
30
26
UK
FIN
A
GR
S
NL
L
P
IRL
D
B
UE15
DK
E
F
I
% (Nationalité) uniquement % (Nationalité) et Européen % Européen uniquementSource : Sondage no. 61 - Terrain Février - Mars 2004Eurobaromètre Standard 61 - Fig. 11.5b Pourcentages "ne sait pas" non représentés
Terrain : Février - Mars 2004
Publication : Juillet 2004
RAPPORT COMPLET
EUROBAROMÈTRE 2004.1 L'OPINION PUBLIQUE DANS LES PAYS ADHÉRENTS ET LES PAYS CANDIDATS
Eur
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1 - M
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Sondage commandité et coordonné par la Direction Générale Presse et Communication Ce document ne représente pas le point de vue de la Commission européenne. Les interprétations et opinions qu'il contient n'engagent que leurs auteurs.
Commission européenneEurobaromètre Pays Candidats
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 3 The gallup organization hungary
Table des matières I. La vie dans les nouveaux Etats membres et les pays candidats .................................................... C5 1. Satisfaction quant à sa vie ............................................................................................................... C5
Satisfaction quant à sa vie, comparée à il y a cinq ans................................................................... C5 Satisfaction quant à sa propre vie, au cours des cinq prochaines années .................................... C6 Évolution du bien-être perçu ........................................................................................................... C8
2. Attentes à court terme...................................................................................................................... C9
La vie en général .......................................................................................................................... C11 Situation économique du pays...................................................................................................... C12 La situation financière du ménage................................................................................................ C13 La situation du marché du travail dans le pays............................................................................. C14 La situation professionnelle personnelle....................................................................................... C15
3. Climat sociopolitique ...................................................................................................................... C16 3.1 Confiance envers les institutions ................................................................................................... C16
Confiance envers les institutions politiques ................................................................................... C16 Confiance envers les médias......................................................................................................... C20 Confiance envers d'autres institutions ........................................................................................... C21
3.2 Problèmes auxquels est confronté le pays .................................................................................... C24 3.3 L'action de l'Union européenne face à ces principaux problèmes................................................. C27 II. L'Union européenne et ses citoyens.............................................................................................. C 29 4. Information sur l'Union européenne............................................................................................... C29 4.1 Connaissance sur l'Union européenne.......................................................................................... C29
Connaissances factuelles .............................................................................................................. C29 Auto-évaluation du niveau de connaissance sur l’UE ................................................................... C32
4.2 Vecteurs d’information préférés sur l’Union européenne .............................................................. C35 4.3 L'Union européenne et les médias nationaux................................................................................ C38 4.4 Compréhension du fonctionnement de l'Union européenne.......................................................... C41 5. Identité européenne ....................................................................................................................... C43 6. L'appartenance à l'Union européenne ........................................................................................... C45 6.1 Soutien à l'appartenance à l'Union européenne............................................................................ C45
L’appartenance : "une bonne chose" ou "une mauvaise chose" ? ............................................... C45 6.2 Bénéfices escomptés de l'appartenance à l'Union européenne.................................................... C56 6.3 Image de l'Union européenne........................................................................................................ C65 6.4 Signification de l'Union européenne .............................................................................................. C67 6.5 Rôle escompté et souhaité de l'Union européenne dans 5 ans .................................................... C69 6.6 Sentiment d'être informé sur l'élargissement et le processus d'adhésion ..................................... C72
L'élargissement de l'Union européenne......................................................................................... C72 Le processus d'adhésion du pays.................................................................................................. C73
6.7 Craintes relatives à la construction européenne............................................................................ C76
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 4
7 Priorités pour l'Union européenne ..................................................................................................C80 7.1 Soutien aux principales politiques ..................................................................................................C80
Un soutien stable à l'euro ...............................................................................................................C82 7.2 Opinions sur l'Union européenne ...................................................................................................C83
Stabilité ...........................................................................................................................................C83 Influence .........................................................................................................................................C85
7.3 Opinions sur la vitesse de la construction européenne..................................................................C89 III. Les Institutions de l'Union européenne .........................................................................................C90 8.1 Satisfaction quant au fonctionnement de la démocratie.................................................................C90
Satisfaction quant à la démocratie nationale..................................................................................C90 Satisfaction quant à la démocratie dans l'Union européenne ........................................................C91 Des opinions mitigées sur la démocratie nationale et dans l'UE....................................................C92
8.2 Les institutions et organes de l'Union européenne ........................................................................C93
Notoriété .........................................................................................................................................C93 Rôle des institutions et organes de l'Union européenne ................................................................C95 Confiance........................................................................................................................................C96
9 Le Parlement européen ..................................................................................................................C99 9.1 Notoriété du et attitudes envers le Parlement européen................................................................C99 9.2 Le rôle du Parlement européen et du Parlement national............................................................C101
L'importance des élections européennes dans les nouveaux Etats membres ............................C103 9.3 Vecteurs d'information sur les députés européens ......................................................................C104 9.4 Participation aux élections européennes......................................................................................C106
Comparaison entre participation aux élections et aux élections nationales.................................C108 Raisons de participer aux élections européennes........................................................................C109
9.5 Principaux thèmes de campagne .................................................................................................C114 Comment favoriser la participation ...............................................................................................C116
10 Les réformes institutionnelles .......................................................................................................C118 10.1 Le budget......................................................................................................................................C118 10.2 La Présidence du Conseil.............................................................................................................C120 10.3 Opinions sur le droit de veto.........................................................................................................C122 10.4 Questions structurelles .................................................................................................................C124
Le système de vote.......................................................................................................................C124 Un Commissaire par pays ? .........................................................................................................C125 L'idée d'une Europe "à deux vitesses" .........................................................................................C126
IV Politique Étrangère et de Sécurité Commune .............................................................................C127 11.1 Soutien à une politique étrangère commune................................................................................C127 11.2 Soutien à une politique de défense et de sécurité commune ......................................................C130
Soutien à une force européenne de réaction rapide ....................................................................C132 Soutien à un ministre européen des Affaires étrangères .............................................................C135
11.3 Dispositions concrètes en matière de PESC et de Défense ........................................................C138 11.4 Qui devrait décider en matière de défense européenne ? ...........................................................C141
Une tendance à conserver en Europe le pouvoir décisionnel en matière de défense.................C141 V La mondialisation..........................................................................................................................C144 12.1 Opinions sur la mondialisation dans les trois groupes de pays ...................................................C144
Avantages de la mondialisation....................................................................................................C147 Inconvénients de la mondialisation...............................................................................................C149
12.2 La régulation de la mondialisation ................................................................................................C157
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 5 The gallup organization hungary
I. La vie dans les nouveaux Etats membres et les pays candidats
Dans ce chapitre, nous examinerons quelques aspects particuliers de la vie dans les Pays Candidats. Nous étudierons d'abord les niveaux de satisfaction globale des citoyens : la perception de la situation personnelle actuelle par rapport à il y a cinq ans, et l'évolution escomptée au cours des cinq années à venir. Nous étudierons ensuite la confiance envers les institutions politiques et sociales, ainsi que les principaux problèmes auxquels est confronté le pays.
1. Satisfaction quant à sa vie La question sur la "satisfaction quant à la vie" est un indicateur synthétique de l'Eurobaromètre sur l'opinion générale quant aux conditions de vie. Elle est régulièrement posée dans les 15 Etats membres, dans les 10 nouveaux Etats membres et dans les 3 Pays Candidats. Satisfaction quant à sa vie, comparée à il y a cinq ans Le GRAPHIQUE 1a montre que, dans les nouveaux Etats membres de l'UE, les opinions sur la vie dans un passé proche sont négatives : 24% des citoyens de ces pays estiment que leur qualité de vie s'est améliorée depuis cinq ans, 30% qu'elle est restée stable, et une courte majorité (44%) qu'elle a connu une dégradation. Le niveau croissant de satisfaction exprimée par les Turcs modifie la moyenne des Pays Candidats : à ce niveau, 40% des personnes interrogées jugent que leur vie s'est améliorée, 33% qu'elle est restée stable, et seuls 27% qu'elle a empiré.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
4946
4039
373332
2926262524
24
2120
12
3429
332735
3643
3735
2928
40
30
2825
33
1625
2733
2730
2532
3744
4633
44
495354
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
TURQUIECHYPRE
PCMALTE
ESTONIEUE 15*
SLOVENIELETTONIE
REP. TCHEQUEROUMANIE
HONGRIELITUANIE
NEM
POLOGNESLOVAQUIE
BULGARIE
% S'est améliorée % Est restée la même % S'est dégradée
Question : Si vous comparez votre situation actuelle à celle d'il y a 5 ans, pensez-vousqu'elle s'est améliorée, qu'elle est restée à peu près la même ou qu'elle s'est dégradée ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
Satisfaction quant à sa propre vie, comparée à il y a 5 ans
1a*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Un tiers (33%) des ressortissants de l'UE15 reconnaît une amélioration, un peu plus d'un tiers (36%) constatent une stabilité, et 30% déplorent une dégradation de leurs conditions de vie. Ces chiffres dénotent une tendance beaucoup plus positive que dans les nouveaux Etats membres. Évidemment, il existe d'importantes différences entre les nouveaux adhérents et les trois Pays Candidats. Alors que la plupart rapportent une amélioration ou une stabilité, les Bulgares sont très largement négatifs, et les opinions en Pologne et en Slovaquie sont, pour le moins, mitigées. En Turquie (49%) et à Chypre (46%), les répondants ont le plus tendance à reconnaître une amélioration, suivis par Malte et l'Estonie (39% et 37%, respectivement), la Slovénie (32%), la Lettonie (29%), la République tchèque, la Roumanie (toutes deux 26%), la Hongrie (25%) et la Lituanie (24%). Les pays nettement en-dessous de la moyenne sont la Pologne (21%), la Slovaquie (20%) et la Bulgarie (seulement 12%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 6
Depuis l'automne 2003, le sentiment d'amélioration a le plus progressé à Malte (7 points), alors qu'il a le plus reculé en Lituanie (2 points).
Les Slovènes sont les plus portés à déclarer que leurs conditions de vie sont restées stables (43%), suivis par les Lituaniens (40%). Les Bulgares (54%) et les Slovaques (53%), suivis par les Polonais (49%), les Hongrois (46%) et les Roumains (44%), sont ceux qui se plaignent le plus d'une détérioration, au cours des cinq dernières années. Les Turcs (16%) ont le moins tendance à se plaindre d'une dégradation de leur qualité de vie, et encore moins qu'à l'automne 2003 (-8 points). A l'inverse, en Hongrie, les opinions négatives ont progressé de 8 points. (ANNEXE TABLEAU 1.1a) L'étude par variables socio-démographiques montre que les étudiants (54%) et les jeunes (49%) ont davantage tendance à constater une amélioration de leur vie depuis cinq ans. Tous les autres groupes se montrent plus négatifs. Il est intéressant de noter que les personnes sur le point de terminer leur vie professionnelle sont plus pessimistes que les jeunes (40-54 ans : 45%; 55 ans et plus : 46%; 15-24 ans : 19%, et 25-39 ans : 29%). Les plus négatifs sont les retraités (53%). Enfin, ceux qui sont favorables à l'appartenance de leur pays à l'Union européenne sont nettement plus susceptibles de considérer que leurs conditions de vie se sont améliorées au cours des cinq dernières années (40%) que ceux qui y sont opposés (22%). Parmi ces derniers, 49% déplorent une détérioration, contre seulement 28% de ceux qui jugent que l'adhésion à l'UE serait "une bonne chose". (ANNEXE TABLEAU 1.1b) Satisfaction quant à sa propre vie, au cours des cinq prochaines années Un tiers (33%) des citoyens des nouveaux Etats membres (et 52% dans les 3 Pays Candidats) anticipent une amélioration de leur situation personnelle au cours des cinq prochaines années. Seuls 2 sur 10 (23%, 8% dans les PC-3) craignent une détérioration. Moins d'un tiers (30% dans les NEM, et 31% dans les PC-3) prévoient que leur qualité de vie restera sensiblement la même. Ces résultats révèlent un certain optimisme quant à l'évolution des conditions de vie au cours des cinq prochaines années dans les Pays Candidats. Les niveaux d'espoir sont clairement divergents entre les deux parties de l'Union européenne. Ainsi, dans l'UE15, ceux qui pensent que leur situation va s'améliorer (39%) ou rester la même (39%) sont plus nombreux que dans les nouveaux Etats membres. Ces derniers, en revanche, redoutent plus une détérioration que les 15 anciens pays (16%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
5552
5145
3939
373737
35353333
33
3326
3431
2224
392731
402628
2630
33
30
2530
58
1417
162218
1728
21272316
23
2026
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
TURQUIEPC
ROUMANIEMALTEUE 15*
HONGRIEBULGARIESLOVENIE
SLOVAQUIEESTONIECHYPRE
POLOGNELITUANIE
NEM
LETTONIEREP. TCHEQUE
% S'améliorera % Restera la même % Se dégradera
Satisfaction quant à sa propre vie,au cours des 5 prochaines années
Question : Au cours des 5 prochaines années, vous attendez-vous à ce que votre situation personnelle s'améliore, reste à peu près la même ou se dégrade ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
1b*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 7 The gallup organization hungary
Nous constatons que le pays où apparaissent les plus grands espoirs pour les cinq années à venir – la Turquie – est également celui où l'amélioration des conditions de vie au cours des cinq dernières années a été le plus largement perçue. Les Turcs ont le plus tendance à penser que leur situation va s'améliorer (55%), les Slovènes qu'elle va rester sensiblement la même (40%), et les Slovaques qu'elle va se dégrader (28%). Plus de deux personnes interrogées sur dix en Lettonie (22%), et une sur six en République tchèque (18%), en Lituanie (17%) et en Estonie (16%) ne sait pas à quoi s'attendre dans les cinq prochaines années. (ANNEXE TABLEAU 1.2a) La proportion de ceux qui s'attendent à une amélioration s'est accrue le plus à Malte, en Slovaquie et en Turquie (tous trois 4 points), et a le plus reculé à Chypre (9 points), en Pologne et en Lituanie (toutes deux 6 points). C'est en Turquie et à Chypre que les attentes négatives ont le plus évolué, quoique dans des directions opposées (- 8 et +9 respectivement). L'analyse socio-démographique montre que le pessimisme est plus répandu parmi les retraités (27%) et les personnes les plus âgées (24%). Les étudiants (69%) et les 15-24 ans (61%) se montrent les plus optimistes. (ANNEXE TABLEAU 1.2b) Une fois encore, nous constatons que les plus favorables à l'adhésion de leur pays à l'UE sont nettement plus confiants (56%) que ceux qui considèrent cette adhésion comme "une mauvaise chose" (23%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Situation personnelle, comparée à il y a 5 anset au cours des 5 prochaines années dans les NEM
2824 23 24
4339 41 44
2830
3331
2835
41
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Automne 2001 Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Amélioration
Stabilité
Déterioration
38 37 35 36 33
30
20 17 2023
34 29 3132
20
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Amélioration
Stabilité
Déterioration
IL Y A 5 ANS
AU COURS DES 5 PROCHAINES ANNÉES
Question : Si vous comparez votre situation actuelle à celle d'il y a 5 ans, pensez-vousqu'elle s'est améliorée, qu'elle est restée à peu près la même ou qu'elle s'est dégradée ? Question: Au cours des 5 prochaines années, vous attendez-vous à ce que votre situation personnelle s'améliore, reste à peu près la même ou se dégrade ?
1c
Dans les nouveaux Etats membres de l'UE, la perception de l'évolution passée a longtemps été plutôt sombre. Mais, depuis 2002, elle est progressivement devenue plus pessimiste encore (GRAPHIQUE 1c). Ainsi, à l'automne 2001 et 2002, 28% considéraient encore que leurs conditions de vie s'étaient améliorées : ce chiffre n'est plus que de 24% au printemps 2004. De même, depuis 2001, les attentes relatives à une amélioration ont décliné : elles étaient alors de 38%; elles ne sont plus que de 33%, alors que la proportion de pessimistes s'accroît, lentement mais sûrement.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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Évolution du bien-être perçu La satisfaction est toujours relative. Les opinions sur le passé récent et les attentes quant au proche avenir déterminent ensemble la mesure dans laquelle les gens pensent avoir des chances d'améliorer leurs conditions de vie. Nous allons maintenant catégoriser certaines caractéristiques rencontrées, à cet égard, dans chacun des pays étudiés. Sur cette décennie (les cinq dernières années et les cinq années à venir), 28% des ressortissants des NEM ont constaté ou anticipent une amélioration, 13% ne voient pas de changement, et 31% craignent ou ont constaté une évolution négative. Près de trois ressortissants sur dix (27%) indiquent des évolutions contraires pour le passé et l'avenir. Dans les 3 Pays Candidats, 45% s'attendent à une amélioration, 15% à une détérioration de leurs conditions de vie, et seuls 21% à aucun changement.
Tableau 1. Bien-être subjectif, perceptions de l'évolution dans le temps en %, par pays
AMÉLIORATION STABILITÉ DÉGRADATION
DIFFÉRENCE NETTE ENTRE PERCEPTIONS D'AMÉLIORATION ET DE DÉGRADATION
NEM 28 13 31 (- 3) MALTE 48 10 23 (+ 25)
CHYPRE 41 11 25 (+ 15) SLOVÉNIE 40 24 23 (+ 17) ESTONIE 37 15 25 (+ 12) LETTONIE 33 13 25 (+ 8) LITUANIE 32 17 23 (+ 9) HONGRIE 30 10 31 (- 2)
SLOVAQUIE 26 9 39 (- 12) REP. TCHEQUE 26 16 32 (- 6)
POLOGNE 26 13 32 (- 6)
PC-3 45 21 15 (+ 20) TURQUIE 51 27 8 (+ 42)
ROUMANIE 37 10 24 (+13) BULGARIE 26 12 34 (- 8)
Dans la plupart des pays couverts (8 sur 13), la différence nette entre perceptions d'amélioration et de dégradation de la qualité de la vie est positive. Le solde le plus élevé est observé en Turquie (+42), à Malte (+25) et en Slovénie (+17), qui sont également parmi les pays où le niveau actuel de bien-être subjectif est le plus élevé. Parmi les pays où les conditions de vie sont considérées comme les plus difficiles, la tendance est positive presque partout, et plus clairement encore à Chypre (+15 points), en Roumanie (+13 points) et en Estonie (+12). Les Lituaniens (+9) et les Lettons (+8) affichent également un solde positif entre amélioration et dégradation. Dans les autres pays, l'impression de dégradation surpasse celle d'amélioration. C'est notamment le cas en Slovaquie (12 points de différence) et, dans une moindre mesure, en Hongrie (-2 points), en République tchèque et en Pologne (-6 points dans les deux cas), et en Bulgarie (-8).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 9 The gallup organization hungary
2. Attentes à court terme Alors que les perspectives à moyen terme sont relativement stables et plutôt optimistes dans la plupart des pays, les citoyens des Pays Adhérents se montrent extraordinairement pessimistes quant à l'avenir le plus proche. A trois mois de l'adhésion, ils étaient plus nombreux à craindre une détérioration de leurs conditions de vie qu'à espérer une amélioration. De fait, depuis la création de l'Eurobaromètre Pays Candidats, il y a cinq ans, les niveaux de pessimisme n'ont jamais été aussi élevés, et les niveaux d'optimisme jamais aussi faibles. Nous avons demandé aux répondants leurs attentes pour l'année à venir. Dans les NEM, 22% des personnes interrogées croient à une embellie au cours des douze prochains mois, et 31% redoutent une dégradation de leur qualité de vie. Dans les PC-3, ces chiffres sont, respectivement, de 43% et 15%. Dans l'UE15, 32% comptent sur une amélioration dans l'année à venir, et seuls 15% s'attendent à ce que leur vie soit moins bonne. Ils sont 50% dans l'UE15 et 42% dans les nouveaux Etats membres à n'attendre aucune évolution Au printemps 2004, les pessimistes étaient deux fois plus nombreux dans les NEM que dans l'UE15. Les dix nouveaux entrants sont particulièrement inquiets quant à la situation économique nationale : 52% craignent qu'elle ne régresse dans les douze prochains mois, et seuls 15% pensent qu'elle va s'améliorer. Dans l'UE15, seuls 18% s'attendent à une amélioration en la matière, mais 43% anticipent une situation économique dégradée. Les opinions dans les 3 Pays Candidats sont inverses : il y a plus du double d'optimistes (39%) et moins de la moitié de pessimistes (21%) que dans les NEM.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venirComparaison NEM – UE15*
22
15
15
15
12
31
15
52
43
39
21
48
48
18
10
32
18
22
15
21
VOTRE VIE EN GENERAL
LA SITUATION ECONOMIQUE EN [PAYS]
LA SITUATION FINANCIERE DE VOTRE MENAGE
L'EMPLOI EN [PAYS]
VOTRE PROPRE SITUATION PROFESSIONNELLE
Question : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Sans changement”, “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% MEILLEURE% MOINS BONNENEM
UE 15
2a
UE 15
UE 15
UE 15
UE 15
NEM
NEM
NEM
NEM
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Dans les nouveaux Etats membres, 15% prévoient une amélioration de la situation financière de leur ménage, alors que 39% anticipent une dégradation. Dans l'UE15, seuls 22% penchent pour un avenir meilleur, 21% pour une année plus sombre, et plus de la moitié (54%) pour une situation identique. Dans les Pays Candidats, 37% espèrent une meilleure situation financière, et seuls 17% craignent qu'elle n'empire. Concernant la situation de l’emploi dans leur pays, 48% des habitants des nouveaux Etats membres redoutent qu'elle n’empire (UE15 : 48%, PC-3 : 23%), et seuls 15% pensent qu'elle va s’améliorer (UE15 : 15%, PC-3 : 34%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 10
Les attentes quant à l'évolution de la situation professionnelle personnelle sont plus négatives dans les NEM (amélioration : 12%, détérioration : 18%) que dans l'UE15 (amélioration : 21%, détérioration : 10%), et beaucoup plus que dans les 3 Pays Candidats (amélioration : 31%, détérioration : 11%). Comme l'indique le TABLEAU 2, nous avons constaté, à l'échelle des NEM, au cours des dernières années, un recul constant des attentes positives quant à l'avenir immédiat, et ce quel que soit l'aspect de la vie considéré. De même, les anticipations négatives sont toujours plus marquées. Au printemps 2004, 31% des citoyens des NEM s'attendent à ce que leur vie en général soit plus sombre au cours des douze prochains mois, ce qui est nettement plus élevé qu'à l'automne dernier (26%). Depuis 2002, et quel que soit le domaine considéré (à part la situation de l'emploi dans le pays), les prévisions des citoyens des NEM sont devenues moins positives. En revanche, les prédictions négatives se sont développées dans tous les domaines. (ANNEXE TABLEAUX 2.1a, 2.2a, 2.3a, 2.4a, 2.5a).
Tableau 2. Attentes pour l'année à venir, évolution 2002-2004
S'améliorera Se détériorera
AUTOMNE
2002 AUTOMNE
2003 PRINTEMPS
2004 AUTOMNE
2002 AUTOMNE
2003 PRINTEMPS
2004
Votre vie en général 30 27 22 19 26 31
La situation économique en (NOTRE PAYS) 18 18 15 38 48 52
La situation financière de votre ménage 20 19 15 26 35 39
La situation de l'emploi en (NOTRE PAYS) 13 17 15 44 46 48
Votre situation professionnelle personnelle 15 16 12 16 21 18
Voyons maintenant les résultats pour chacun des domaines étudiés.
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C 11 The gallup organization hungary
La vie en général Dans l'ensemble, parmi les nouveaux Etats membres de l'UE, les perspectives sont les plus sombres en Slovaquie (41% des Slovaques anticipent une détérioration de leur vie, dans les douze prochains mois), et les plus optimistes en Slovénie (seuls 15% sont négatifs, contre 29% positifs). Du fait, essentiellement, d'attentes exceptionnellement optimistes en Turquie, les opinions sont beaucoup plus positives dans les PC-3 que dans l'UE15 et dans les NEM. (ANNEXE TABLEAU 2.1a) Les résultats par pays montrent que les Turcs, les Roumains et les Chypriotes (49%, 35% et 32% respectivement) sont les plus enclins à penser que, dans l'ensemble, les douze prochains mois seront meilleurs, alors que les Slovaques (41%), les Polonais (36%) et les Lettons (30%) sont les plus nombreux à craindre le contraire. Les Hongrois, les Tchèques, les Bulgares et les Slovènes (tous 51%) ont le plus tendance à ne s'attendre à aucun changement. (GRAPHIQUE 2b) Dans l'ensemble des NEM, la proportion des optimistes a reculé de 5 points, alors que ceux qui anticipent une stabilité progressent de 3 points et les pessimistes de 5, par rapport à l'automne 2003. Dans les Pays Candidats, en revanche, les pessimistes perdent 4 points, et les optimistes en gagnent 1. En Slovaquie (+4), en République tchèque, à Malte et en Turquie (tous trois +3), et en Bulgarie (+1), l'optimisme s'accroît par rapport à l'année dernière. En Lettonie, les opinions négatives gagnent 15 points (à 18%), tout comme, dans une moindre mesure, à Chypre (+8), en Pologne, à Malte (tous deux +7) et en Estonie (+6%). Dans d'autres pays, c'est la proportion de ceux qui ne s'attendent à aucun changement en 2004 qui s'est accrue, comme en Hongrie (+12), en Lituanie (+11), à Chypre (+6), en Roumanie (+4), en Pologne (+3), en Slovénie (+2) et en Turquie (+2 également), et en Bulgarie (+1). Cette opinion perd le plus de terrain à Malte (-8). (ANNEXE TABLEAU 2.1a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venir« Votre vie en général »
343636
5034
5149
34
4651
3839
42
325151
4943
3532
32
2929
28
2523
2222
22
221918
1115
2215
25
1516
23
2324
3630
31
4120
27
TURQUIEPC
ROUMANIEUE 15*
CHYPRESLOVENIELITUANIE
MALTEESTONIE
BULGARIEPOLOGNELETTONIE
NEM
SLOVAQUIEREP. TCHEQUE
HONGRIEQuestion : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
2b
% MOINS BONNE % SANS CHANGEMENT % MEILLEURE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
L'analyse socio-démographique montre que les étudiants (51%) et les jeunes (48%) s'attendent à une amélioration de leurs conditions de vie, alors que les retraités (34%) et les plus âgés (40-54 ans et 55 ans et +) sont les plus pessimistes (tous deux 30%). (ANNEXE TABLEAU 2.1b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 12
Situation économique du pays La même question a été utilisée pour évaluer les attentes des citoyens quant à l'évolution de l'économie nationale dans les douze prochains mois. A cet égard, nous relevons des opinions très négatives : ainsi, poursuivant la tendance observée en 2003, les citoyens se montrent de plus en plus pessimistes : plus de la moitié d'entre eux craignent une dégradation de l'économie nationale. L'optimisme en la matière varie entre 10% (en République tchèque) et 47% (en Turquie). A l'inverse, 59% des Polonais et 53% des Chypriotes s'attendent, dans les douze mois, à une détérioration de la situation économique de leur pays. Les Turcs (16%) et les Lituaniens (24%) sont les moins nombreux à partager ce pessimisme. Enfin, les Bulgares (42%) et les Slovènes (38%) sont les plus nombreux à escompter un statu quo, contrairement aux Maltais (16%), aux Polonais (19%) et aux Chypriotes (21%). (GRAPHIQUE 2c) (ANNEXE TABLEAU 2.2a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venir« La situation économique en (PAYS) »
313332
163434
2842
38
3424
21
24
3119
30
4739
3229
2522
2018
18
1817
16
15
1515
10
1621
2439
2829
4031
37
435253
52
4759
46
TURQUIEPC
LITUANIEMALTE
ROUMANIEESTONIE
LETTONIEBULGARIESLOVENIE
UE 15*SLOVAQUIE
CHYPRE
NEM
HONGRIEPOLOGNE
REP. TCHEQUEQuestion : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
2c
% MOINS BONNE % SANS CHANGEMENT % MEILLEURE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Depuis l'automne 2003, dans les NEM, l'optimisme en ce qui concerne la situation économique du pays a perdu 3 points, alors que le pessimisme a progressé de 4. Par rapport à l'année dernière, certains pays font preuve d'une confiance économique accrue : ainsi, en Slovaquie, l'optimisme gagne 6 points, et le pessimisme recule de 13. Il en est de même en Turquie (+6, -10), à Malte (+4, +2), en République tchèque (-1, -3) et en Lituanie (+1, 0). En Roumanie, l'optimisme et le pessimisme ont évolué dans la même proportion (-3, -3). On relève des évolutions inverses (optimisme en recul, pessimisme croissant) en Lettonie (-9, +18), à Chypre (-8, +8), en Slovénie (-7, +5), en Hongrie (-5, +6), en Pologne (-3, +7), en Estonie (-3, 0) et en Bulgarie (-1, +6). L'analyse socio-démographique montre que les indépendants (41%) sont les plus confiants, alors que ceux qui ont quitté l'école entre 16 et 19 ans (46%), les retraités (44%), les chômeurs et les "autres cols blancs" (43% pour ces deux groupes) sont les plus pessimistes. (ANNEXE TABLEAU 2.2b)
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C 13 The gallup organization hungary
La situation financière du ménage Le sondage a également évalué les attentes quant à la situation financière des ménages au cours de l'année à venir. Dans l'ensemble des nouveaux Etats membres 15% s'attendent à une amélioration, mais 39% redoutent une détérioration. Au niveau personnel, la première attente est la stabilité. Cependant, les anticipations négatives quant à la situation économique du pays rejaillissent sur cette appréciation. Les ressortissants des pays de Visegrad (Slovaquie, Pologne, République tchèque et Hongrie) se montrent les plus pessimistes quant à l'évolution de leur situation financière. En comparaison, les Lituaniens sont un peu plus optimistes, et se rapprochent de la moyenne UE15. Les Turcs (41%) sont les plus nombreux à espérer une amélioration de la situation financière de leur ménage dans les douze prochains mois, suivis par les Roumains (32%) et les Lituaniens (23%). L'optimisme le plus faible est relevé en Slovaquie et en République tchèque (12% dans les deux cas), ainsi qu'en Pologne et en Hongrie (toutes deux à 14%). Corrélativement, les niveaux de pessimisme sont relativement élevés en Slovaquie (48%), en Pologne (43%) et en Hongrie (38%). Les Slovènes et les Bulgares sont les plus nombreux à ne compter sur aucune évolution (57% et 51% respectivement). (ANNEXE TABLEAU 2.3a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venir« La situation financière de votre ménage »
4040
3745
5442
4646
51
5739
41
4638
4435
4137
3223
2220
2019
18
1817
15
1414
1212
1317
232221
3424
2728
2234
39
3843
3648
TURQUIEPC
ROUMANIELITUANIE
UE 15*CHYPRE
MALTEESTONIE
BULMGARIESLOVENIELETTONIE
NEM
HONGRIEPOLOGNE
REP. TCHEQUESLOVAQUIE
Question : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
2d
% MOINS BONNE % SANS CHANGEMENT % MEILLEURE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Si l'on compare ces résultats à ceux d'il y a un an, l'optimisme quant aux ressources du ménage ne s'est accru que dans cinq pays (la Slovaquie, la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et Malte). À Chypre, l'optimisme perd 7 points et le pessimisme en gagne 6. Les résultats pointent dans la même direction en Pologne (amélioration : -6, dégradation : +9), en Lettonie (-4, +13) et en Estonie (-5, +6). En revanche, ils sont inversés en Slovaquie (stabilité croissante : +11, pessimisme déclinant : -11). Enfin, à Malte (où les répondants ont toujours moins tendance à croire que la situation va rester la même), la proportion des optimistes a augmenté autant que celle des pessimistes (tous deux +4), au détriment de la réponse "aucun changement" (-10). L'analyse socio-démographique montre que les anticipations concernant l'amélioration des finances du ménage et la situation économique du pays sont similaires parmi les indépendants (38%), les étudiants (37%) et les plus jeunes (36%). Les retraités (41%) sont, encore une fois, les plus pessimistes. (ANNEXE TABLEAU 2.3b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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La situation du marché du travail dans le pays Les citoyens des pays adhérents ont toujours été pessimistes en ce qui concerne les perspectives d'emploi. Toutefois, les évolutions les plus récentes, quoique défavorables (progression du pessimisme, repli de l'optimisme dans les NEM), sont moins marquées que les prévisions relatives aux finances personnelles ou à la situation économique du pays. Les Turcs (42%), les Maltais (28%) et les Lituaniens (26%) sont les plus optimistes en ce qui concerne l'évolution du marché du travail dans les douze prochains mois, se situant au-dessus de la moyenne des NEM (15%). En revanche, les Hongrois (15%), les Polonais (14%), et les Tchèques (9%) sont en-dessous. Les Polonais (58%), les Chypriotes (50%) et les Tchèques (41%) se montrent majoritairement pessimistes à cet égard. Les Bulgares et les Lettons (à hauteur de 38%), et les Lituaniens (36%) sont ceux qui s’attendent le plus à ce qu’il n’y ait aucun changement. (ANNEXE TABLEAU 2.4a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venir« L'emploi en (PAYS) »
Question : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
3333
1536
29
3838
23
3035
3130
27
3521
33
4234
2826
25
1918
18
1818
1715
15
1514
9
1823
4022
37
2629
50
353836
48
48
4058
41
TURQUIEPC
MALTELITUANIE
SLOVAQUIELETTONIEBULGARIE
CHYPREROUMANIESLOVENIE
ESTONIEUE 15*
NEM
HONGRIEPOLOGNE
REP. TCHEQUE2e
% MOINS BONNE % SANS CHANGEMENT % MEILLEURE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
La comparaison avec les prévisions de 2003 permet de dégager certaines tendances. L'état d'esprit général, dans les nouveaux Etats membres, est au pessimisme (optimisme : -2, pessimisme : +2). Les évolutions sont les plus marquées en Slovaquie, où le pessimisme extrême de l'année dernière s'estompe (amélioration : +10, dégradation : -7), et, en sens inverse, en Pologne (amélioration : -4, dégradation : +6). Les pays où l'optimisme gagne du terrain sont la Turquie (optimisme +8, pessimisme -12), et l'Estonie (+2, -4). En revanche, à Chypre (-3, +5), en Bulgarie (+1, +7) et en Slovénie (-3, +3) le pessimisme s'accroît considérablement. Le groupe socio-démographique le plus optimiste est celui des indépendants (37%), alors que ceux qui ont arrêté leurs études entre 16 et 19 ans (44%) et les 40-54 ans (43%) se montrent les plus pessimistes. (ANNEXE TABLEAU 2.4b)
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C 15 The gallup organization hungary
La situation professionnelle personnelle La plupart des citoyens des NEM (52%) ne s'attendent à aucun changement significatif en ce qui concerne leur situation professionnelle personnelle, et l'état d'esprit est essentiellement neutre à cet égard. Les attentes varient considérablement d'un pays à l'autre. Les Turcs sont les plus enclins à escompter une embellie au cours des douze prochains mois (38%), suivis par les Chypriotes et les Lituaniens (tous deux 18%), les Estoniens (17%), les Slovènes (15%), les Bulgares (14%), les Lettons, les Polonais et les Slovaques (tous 13%). Les Lituaniens (23%), les Hongrois (21%) et les Chypriotes (20%) ont le plus tendance à redouter une détérioration. Dans presque tous les pays, l'opinion prédominante est que la situation ne changera pas, mais ils sont nombreux à ne pas avoir d'opinion (NEM : 18%), notamment à Malte (66%), en Roumanie (40%) et en République tchèque (32%). (ANNEXE TABLEAU 2.5a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Attentes pour l’année à venir« Votre propre situation professionnelle »
Question : Quelles sont vos attentes pour les douze prochains mois : les douze prochains mois seront-ils meilleurs, moins bons ou sans changement, en ce qui concerne … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
4442
6052
3731
5551
6245
5841
52
4745
16
3831
2118
1818
1715
1413
1313
12
109
8
111110
2023
1212
815
111918
18
2114
9
40 20 0 20 40 60 80 100
TURQUIEPC
UE 15*CHYPRE
LITUANIEROUMANIE
ESTONIESLOVENIEBULGARIELETTONIEPOLOGNE
SLOVAQUIE
NEM
HONGRIEREP.TCHEQUE
MALTE
2f
% MOINS BONNE % SANS CHANGEMENT % MEILLEURE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Par rapport à l'automne 2003, certains pays expriment des anticipations plus positives. Ainsi, en Slovaquie, où l'optimisme gagne 3 points et le pessimisme recule de 4, ou encore en Turquie (respectivement -1 et -8), en Estonie (0, -2) et en Roumanie (+2, 0). Les tendances sont inversées (optimisme en recul, pessimisme croissant) en Lettonie (amélioration : -4, dégradation : +1), en Hongrie (-5, -2) et à Malte (-4, -1). Les plus optimistes, à cet égard, sont encore une fois les indépendants (36%), et les plus pessimistes les chômeurs (25%). (ANNEXE TABLEAU 2.5b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 16
3. Climat sociopolitique Au-delà des attentes quant à l'évolution de sa propre vie et de la situation du pays, il est également important d'étudier les opinions sur les institutions politiques et sociales, afin de mieux comprendre les attitudes envers l'Union européenne. Ce chapitre se penchera donc sur la confiance envers les institutions sociopolitiques, puis sur les principales inquiétudes des citoyens et, enfin, sur le rôle attribué à l'UE dans la résolution de chacune de ces difficultés.
3.1 Confiance envers les institutions Confiance envers les institutions politiques Voyons maintenant le niveau de confiance envers trois institutions politiques : le gouvernement national, le Parlement national et les partis politiques. Comme par le passé, l'Eurobaromètre montre que les citoyens des NEM, et notamment les Polonais, font peu confiance à ces trois institutions (13%). En revanche, les ressortissants des PC-3 font beaucoup plus confiance (44%) à leurs Parlements et gouvernements nationaux.
Tableau 3.1a. Confiance envers les institutions politiques
(Niveau moyen de confiance envers 3 institutions) PAYS % PAYS %
CHYPRE 60 LITUANIE 20
TURQUIE 55 LETTONIE 19
PC-3 44 REP. TCHEQUE 18
MALTE 43 SLOVAQUIE 15
ESTONIE 32 NEM 13
ROUMANIE 27 BULGARIE 13
HONGRIE 24 POLOGNE 6
SLOVÉNIE 23
De façon générale, les Chypriotes (60%), les Turcs (55%) et les Maltais (43%) ont plus tendance que les autres à faire confiance à leurs institutions politiques. Les pays les plus sceptiques à cet égard sont la Pologne, la Bulgarie et la Slovaquie. Les institutions politiques nationales ne recueillent la confiance que de 15% des Slovaques, et de 13% des Bulgares. Mais le niveau de confiance le plus faible – 6% – est relevé en Pologne, où le gouvernement était sur le point de changer au moment du sondage.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 17 The gallup organization hungary
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Confiance envers les institutions politiquesComparaison NEM – UE-15*
17
58
16
56
7
17
74
36
61
76
37
54
82
71
76
30
35
16
LE GOUVERNEMENT NATIONAL
LE PARLEMENT NATIONAL
LES PARTIS POLITIQUES
% Plutôt confiance% Plutôt pas confiance
NEM
UE 15
Question : J’aimerais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ? (Lire) (% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
3.1a
PC
NEM
UE 15
PC
NEM
UE 15
PC
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
L'institution politique qui, dans les nouveaux Etats membres et les Pays Candidats (17%, 58% respectivement), inspire le plus confiance est le gouvernement national, suivi par le Parlement national (16% et 56%). Seuls 7% et 17% des citoyens, respectivement, font confiance aux partis politiques. La confiance envers les principales institutions politiques nationales atteint, ainsi, des niveaux historiquement bas. À l'échelle des 15 anciens pays de l'Union européenne, les citoyens font d'abord confiance au Parlement national (35%) et au gouvernement national (30%), puis aux partis politiques (16%). La confiance envers ces trois principales institutions politiques est la plus marquée dans les PC-3, et la plus faible dans les nouveaux Etats membres (la moitié par rapport à l'UE15). Si l'on considère chaque institution politique, dans chacun des pays, on constate que les Maltais (33%) et les Chypriotes (31%) sont ceux qui font le plus confiance à leurs partis politiques, et que les Polonais (3%) et les Bulgares (6%) n'ont quasiment aucune confiance en eux. (GRAPHIQUE 3.1b) À Chypre, les changements politiques, ainsi que l'amélioration de la situation économique, ont favorisé un regain de confiance envers le gouvernement et le Parlement (respectivement, 75% et 74%); maintenant, Chypre se situe parmi les pays où les décideurs politiques suscitent le plus de confiance. Les Turcs, qui avaient exactement le même niveau de confiance que les Chypriotes au printemps 2003, se montraient plus critiques à l'automne 2003 : le niveau de confiance avait perdu entre 6 et 10 points. Désormais, les Turcs font à nouveau confiance à leur gouvernement et à leur Parlement (qui obtiennent 72% tous les deux). Les Polonais sont extrêmement méfiants envers leur gouvernement (7%) et leur parlement (8%). Ce manque total de confiance envers ces derniers ainsi que leurs institutions publiques est probablement le fait des récents scandales au plus haut niveau. (ANNEXE TABLEAU 3.1a) L'analyse socio-démographique montre que les personnes au foyer et ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant et les indépendants font davantage confiance aux partis politiques (20% et 19% respectivement), alors que les "autres cols blancs" n'éprouvent quasiment aucune confiance (5%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 18
Les personnes au foyer et celles qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant font le plus confiance à leur gouvernement (64% et 59% respectivement). Ceux qui ont terminé leurs études à plein temps à 20 ans ou après, les cadres et les "autres cols blancs" (tous 26%) sont les plus méfiants à l'égard de leur gouvernement. Les plus confiants envers leur Parlement sont les personnes au foyer (62%) et ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (57%). La défiance envers le Parlement est le plus répandue parmi ceux qui ont terminé leurs études le plus tard (71%) et les cadres (72%). (ANNEXE TABLEAU 3.1b)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
3331
20171616151413
1099
7
3
MALTECHYPRETURKEY
PCSLOVENIE£
UE 15*ESTONIE
ROUMANIEHONGRIE
REP. TCHEQUELITUANIE
LETTONIESLOVAQUIE
NEM
BULGARIEPOLOGNE
Confiance envers les institutions politiques% Plûtôt confiance
Question : J’aimerais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ? (Lire)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
7572
5849
4536
313130282725
19
17
177
CHYPRETURQUIE
PC
MALTEESTONIE
ROUMANIEHONGRIELITUANIE
UE 15*LETTONIESLOVENIE
REP. TCHEQUE
BULGARIE
NEM
SLOVAQUIE
POLOGNE
7472
5647
3535
3029
2520191918
16
138
CHYPRETURQUIE
PCMALTEUE 15*
ESTONIEROUMANIE
HONGRIESLOVENIELETTONIE
LITUANIESLOVAQUIE
REP. TCHEQUE
NEM
BULGARIEPOLOGNE
PARTIS POLITIQUES GOUVERNEMENT NATIONAL PARLEMENT NATIONAL
3.1b* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Au printemps 2004, seuls 7% des ressortissants des NEM avaient tendance à faire confiance à leurs partis politiques (11% à l'automne 2003). Dans les PC-3, ce chiffre est de 17% (16% à l'automne 2003). Depuis l'automne 2003, la confiance dans les partis politiques s'est accrue à Chypre et à Malte (tous deux +4), en Turquie (+3) et en Estonie (+1). Elle s'est émoussée en Pologne (-5), en Slovaquie (-4), en Bulgarie, en République tchèque, en Lettonie, en Roumanie, en Slovénie (tous -3), en Hongrie (-2) et en Lituanie (-1). (ANNEXE TABLEAU 3.1c) La confiance envers le gouvernement national a, quant à elle, a sensiblement évolué. L'analyse par pays révèle, en la matière, un tableau contrasté : en Turquie (+9) et à Chypre (+4), les citoyens font davantage confiance à leur gouvernement que cinq mois auparavant. A l'inverse, les Lettons (-18), les Bulgares (-9), les Polonais (-7) et les Hongrois (-7), les Slovènes (-6), les Tchèques (-5) et les Estoniens (-5) lui font moins confiance. En ce qui concerne le Parlement national, le tableau est semblable : la confiance dans les organes législatifs s'est accrue en Turquie (+6) et à Malte (+3). Elle s'est effritée en Lettonie (-10), en Hongrie (-7), en Slovénie (-6) et en Pologne (-5). La confiance envers le gouvernement et le Parlement s'est considérablement dégradée en Lettonie, où une crise gouvernementale majeure et un changement de pouvoir sont intervenus pendant le travail de terrain.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 19 The gallup organization hungary
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Confiance envers le gouvernement nationalet le Parlement national
54
17243433 29
7465
5060
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Automne 2001 Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Plutôt confiance
Plutôt pas confiance
Question: J’aimerais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ? (Lire)
29 30 2620 16
56 5562
6976
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Plutôt confiance
Plutôt pas confiance
GOUVERNEMENT
PARLEMENT
3.1c
Si l'on ne s'attarde que sur les nouveaux adhérents, on relève un recul important de la confiance envers les institutions politiques, au cours des dernières années. Les gouvernements (-17 points depuis l'automne 2002, à 17%) et les Parlements nationaux (-14 points depuis l'automne 2002, à 16%) sont maintenant parmi les institutions qui suscitent le moins de confiance. Cette évolution est d'autant plus significative que, désormais, même les syndicats (qui n'étaient pas crédibles dans les sociétés post-communistes, et étaient rejetés depuis dix ans) et les grandes entreprises inspirent davantage confiance que les gouvernements et les Parlements.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 20
Confiance envers les médias L'Eurobaromètre a également mesuré le niveau de confiance envers la presse écrite et les médias audiovisuels. La confiance envers les médias est comparable dans les anciens pays de l'Union européenne et dans les nouveaux Etats membres. La radio est la source d'information qui semble la plus crédible (60% dans les NEM, et 63% dans l'UE15), suivie par la télévision (NEM : 57%, UE15 : 54%), et par la presse écrite (NEM : 49%, UE15 : 46%). Les 3 Pays Candidats font moins confiance aux médias que les nouveaux Etats membres (56% pour la télévision, 50% pour la radio et 40% pour la presse écrite).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Confiance envers les médias
5257 57 59
5552 53 54
49 5046
3540 38
34
27
75
69 7167 65 67
64 6460 59
63
51 50 51
43 42
75 7368
6568 68 66
6257
54 54
70
56 54
4844
ES
TON
IE
RO
UM
AN
IE
SLO
VA
QU
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
LITU
AN
IE
LETT
ON
IE
CH
YP
RE
SLO
VE
NIE
NE
M
PO
LOG
NE
UE
15*
BU
LGA
RIE PC
MA
LTE
TUR
QU
IE
HO
NG
RIE
% Presse écrite % Radio % Télévision
Question : J’aimerais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ? (Lire)
(Pays classés par niveau moyen de confiance, ordre décroissant)
3.1d*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
L'analyse par pays montre que la télévision paraît la plus crédible dans huit pays (suivie par la radio), et la radio dans les cinq autres (suivie par la télévision). La confiance envers la presse est la plus forte en République tchèque (59%), en Roumanie et en Slovaquie (57% dans ces deux pays), et la moins marquée en Turquie (34%) et en Hongrie (27%), pays qui, de façon générale, font preuve de peu de confiance envers les trois médias mentionnés. La télévision est créditée des niveaux de confiance les plus élevés en Estonie (75%), en Roumanie (73%) et en Bulgarie (70%), et les plus faibles en Hongrie (44%) et en Turquie (48%). La confiance envers la radio est la plus forte en Estonie (75%), en Slovaquie (71%) et en Roumanie (69%), et la plus faible en Hongrie (42%) et en Turquie (43%). (ANNEXE TABLEAU 3.2a) Dans l'ensemble des NEM, la confiance envers ces trois médias (presse écrite : -4, radio : -6, télévision : -7), s'est érodée depuis l'automne 2003. On relève les reculs de confiance les plus importants en Hongrie, en Lettonie et en Lituanie. La presse écrite semble moins digne de confiance en Lituanie (-17 points), en Lettonie (-10 points) et en Hongrie (-6 points). La radio perd du terrain en Lituanie (-14), en Hongrie (-11) et en Lettonie (-7). Mais le recul le plus important concerne la télévision (Lituanie : -16 points, Hongrie : -14 points, et Lettonie : -13 points). (ANNEXE TABLEAU 3.2c)
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Confiance envers d'autres institutions Voyons maintenant la confiance envers les institutions suivantes :
la justice la police l'armée les institutions religieuses les syndicats les grandes entreprises l'Union européenne les Nations Unies les organisations caritatives
Le graphique ci-dessous montre que les citoyens des pays candidats ont le plus tendance à faire confiance à l'armée (58%), aux organisations caritatives (51%), aux Nations Unies (50%) et aux institutions religieuses (45%). Les autres institutions citées recueillent davantage de défiance que de confiance. Les citoyens des NEM ont, de façon générale, nettement moins confiance en ces institutions que ceux de l'UE15 (sauf en ce qui concerne les Nations Unies et les institutions religieuses). On constate une différence importante dans la confiance envers la police (NEM : 42%, UE15 : 65%), la justice (NEM : 27%, UE15 : 48%), les syndicats (NEM : 22%, UE15 : 36%), les organisations caritatives (NEM : 51%, UE15 : 61%) et l'armée (NEM : 58%, UE15 : 63%). (ANNEXE TABLEAU 3.2a) Près des deux tiers des répondants des NEM (62%) déclarent ne pas faire confiance à la justice de leur pays, 56% ne font pas confiance aux grandes entreprises, et 52% aux syndicats.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Confiance envers d’autres institutionsComparaison PC – UE15*
58
51
50
45
42
40
23
22
3028
2735
4146
4829
3742
6244
5661
5250
63
61
49
41
41
26
65
48
36
2626
L'ARMEE
LES ORGANISATIONSCARITATIVES
LES NATIONS UNIES, L'ONU
LES INSTITUTIONSRELIGIEUSES
LA POLICE
L'UNION EUROPEENNE
LA JUSTICE NATIONALE
LES GRANDESENTREPRISES
LES SYNDICATS
% Plutôt confiance% Plutôt pas confianceNEMUE 15
Question : J’aimerais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ? (Lire) (% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
3.1e
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
NEMUE 15
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Dans les trois Pays Candidats, les institutions qui inspirent le plus confiance sont l'armée (81%), les institutions religieuses (67%), la police (59%), l'Union européenne (56%) et la justice (54%). Les syndicats ont le moins de crédibilité (24%).
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Le TABLEAU 3.1b ci-dessous présente les trois institutions qui, dans chaque pays, inspirent le plus confiance.
Tableau 3.1b Les 3 institutions qui inspirent le plus confiance (%, par pays)
Bulgarie L'Union européenne 66 L'armée 58 Les Nations Unies 55
Malte Les organisations caritatives 87 Les institutions religieuses 74 L'armée 73
Chypre L'armée 83 La justice 66 Les institutions religieuses 65
Pologne L'armée 63 Les organisations caritatives 55 Les institutions religieuses 51
République tchèque Les Nations Unies 49 L'armée 48 Les organisations caritatives 45
Roumanie Les institutions religieuses 84 L'armée 77 L'Union européenne 72
Estonie L'armée 64 Les Nations Unies 50 Les organisations caritatives 48
Slovaquie L'armée 63 Les organisations caritatives 52 L'Union européenne 47
Hongrie Les Nations Unies 55 L'Union européenne 54 La police 54
Slovénie L'Union européenne 47 Les Nations Unies 46 L'armée 43
Lettonie L'armée 47 Les Nations Unies 44 Les institutions religieuses 44
Turquie L'armée 86 La police 69 La justice 68
Lituanie L'armée 54 L'Union européenne 50 Les institutions religieuses 46
L'armée arrive en tête dans sept des 13 NEM et Pays Candidats, en deuxième position dans trois pays, et en troisième dans deux. La Hongrie est le seul pays où l'armée ne figure pas parmi les trois premières institutions. L'Union européenne et les Nations Unies se trouvent dans le trio de tête dans 6 des 13 pays. L'Union européenne arrive en première position en Slovénie et en Bulgarie, les Nations Unies en Hongrie et en République tchèque. Toutes deux figurent en deuxième position dans quatre autres pays. Les organisations caritatives sont en première position dans un pays, et en deuxième ou troisième dans quatre autres. La police se hisse également parmi les trois institutions les plus dignes de confiance dans deux pays, la justice dans deux et les institutions religieuses dans six. Aucune autre institution ne figure parmi les trois premières. (ANNEXE TABLEAU 3.2a)
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Comparons maintenant, plus précisément, les niveaux de confiance envers les Nations Unies et envers l'Union européenne, d'une part, envers ces deux institutions et envers les institutions nationales, d'autre part. Ainsi que le montre le TABLEAU 3.1c ci-dessous, à l'échelle des NEM, l'Union européenne bénéficie d'une plus faible confiance que les Nations Unies, ces deux organisations se classant respectivement sixième et troisième. En revanche, l'UE (4ème) bénéficie de plus de confiance que les Nations Unies (7ème) dans les 3 Pays Candidats. Certains nouveaux Etats membres expriment davantage de confiance envers les Nations Unies qu'envers l'Union. Depuis l'automne 2003, l'Union européenne a perdu une place dans le classement. (ANNEXE TABLEAU 3.2c) Dans 7 des 13 pays, l'Union européenne – mieux classée – est créditée de plus de confiance que les Nations Unies. En Bulgarie et en Slovénie, l'UE est, dans la liste des 9 institutions citées, la plus digne de confiance.
Tableau 3.1c Rang de l'Union européenne et des Nations Unies, en fonction du niveau de confiance exprimé (rang parmi 9 institutions proposées, par pays)
Printemps 2004 Automne 2003
rang de
l'UE rang des
NU rang de
l'UE rang des
NU NEM 6 3 5 3 PC-3 4 7 4 6 BULGARIE 1 3 1 3 CHYPRE 6 7 4 7 RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 4 1 3 1
ESTONIE 6 2 6 4 HONGRIE 3 1 2 1 LETTONIE 5 2 4 2 LITUANIE 2 5 2 4 MALTE 6 5 7 5 POLOGNE 6 4 7 3 ROUMANIE 3 4 3 4 SLOVAQUIE 3 4 2 5 SLOVÉNIE 1 2 1 3 TURQUIE 6 7 5 8
Dans aucun de ces pays le classement respectif de l'Union européenne et des Nations Unies n'a été inversé depuis l'automne dernier. La différence la plus marquée est relevée en Estonie, où les Nations Unies occupent la deuxième place, alors que l'Union n'arrive que sixième. Les Tchèques, les Estoniens, les Hongrois, les Lettons, les Maltais et les Polonais font tous davantage confiance aux Nations Unies que les citoyens de l'UE15. De ce fait, l'ONU bénéficie de plus de confiance à l'échelle des NEM que dans l'UE15.
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3.2 Problèmes auxquels est confronté le pays Voyons, à présent, les principales difficultés qui touchent les pays adhérents et les pays candidats. Nous avons proposé aux personnes interrogées une liste comprenant :
L’insécurité Les transports publics La situation économique La hausse des prix / l'inflation Les impôts Le chômage Le terrorisme La défense Les affaires étrangères Le logement L'immigration Le système de santé Le système éducatif Les retraites La protection de l'environnement
Le graphique ci-dessous montre que les personnes interrogées citent plus volontiers le chômage (61%), puis la situation économique (35%) et le système de santé (25%). Dans les nouveaux Etats membres, le terrorisme (NEM : 2%; UE15 : 15%) et l'immigration (NEM : 2%; EU, 16%) semblent poser moins de problèmes que dans les pays de l'Union. En revanche, le chômage (NEM, 61%; UE15, 44%), la situation économique (NEM : 35%; UE15 : 25%) et le système de santé (NEM : 25%; UE15 : 15%) y semblent plus problématiques que dans l'UE15. Les ressortissants des nouveaux Etats membres ne considèrent pas le terrorisme (2%), la protection de l'environnement (2%), l'immigration (2%), les transports publics (1%), ni la défense / les affaires étrangères (moins de 1%) comme des problèmes.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Question : A votre avis, quels sont actuellement les deux principaux problèmes auxquels est confronté(notre pays) ? (Montrer carte - Lire - Max. 2 réponses)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
Principaux problèmes dans le pays Comparaison NEM – UE15*
61
35
25
23
19
9
8
4
3
2
1
1
44
25
15
26
18
10
8
4
6
15
3
16
2
1
2
2
1
2
ChômageSituation économique
Système de santé
Insécurité
Hausse des prix/Inflation
Retraites/pensions
Impôts
LogementSystème éducatif
Terrorisme
Environnement
Immigration
Transports en commun
AutreDefense/Politique étrangère
% UE 15 % NEM
3.2a*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
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Dans les 3 Pays Candidats, les principaux problèmes nationaux sont les mêmes : le chômage (60%) et la situation économique (46%). La troisième source d'inquiétude est l'inflation (22%), alors que le système de santé n'est que cinquième (13%).
Tableau 3.2 Les trois problèmes les plus importants pour le pays (%, par pays)
Bulgarie Chômage 57 Insécurité 46 Situation économique 42
Malte Chômage 57 Situation économique 42 Hausse des prix / inflation 24
Chypre Insécurité 51 Hausse des prix / inflation 41 Situation économique 27
Pologne Chômage 72 Situation économique 36 Système de santé 29
République tchèque Chômage 49 Insécurité 31 Situation économique 26
Roumanie Situation économique 39 Hausse des prix / inflation 37 Chômage 30
Estonie Chômage 41 Hausse des prix / inflation 38 Insécurité 36
Slovaquie Chômage 60 Situation économique 39 Système de santé 25
Hongrie Situation économique 44 Chômage 42 Système de santé 30
Slovénie Chômage 54 Situation économique 32 Insécurité 23
Lettonie Chômage 42 Hausse des prix / inflation 38 Situation économique 33
Turquie Chômage 72 Situation économique 49 Hausse des prix / inflation 19
Lituanie Chômage 52 Insécurité 35 Situation économique 27
Le tableau ci-dessus met en évidence, pays par pays, les problèmes les plus importants. Le chômage est cité en premier dans 10 des 13 pays, et en deuxième ou troisième positions dans deux autres. Chypre est le seul pays où le chômage n'est pas cité parmi les trois problèmes les plus importants. La situation économique est mentionnée dans 12 pays; mais pas en Estonie. Les problèmes économiques arrivent en tête de liste en Hongrie et en Roumanie, en deuxième position dans cinq pays, et en troisième dans cinq autres. L’insécurité est citée parmi les trois premiers problèmes dans six pays, et même au premier rang à Chypre.
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On retrouve également, parmi les trois principaux problèmes, la hausse des prix / inflation (dans six pays), et le système de santé (trois pays). Aucun autre aspect proposé ne figure parmi les trois préoccupations principales. (ANNEXE TABLEAU 3.3) Les Polonais et les Turcs sont les plus préoccupés par le chômage (72% dans chacun de ces pays), contrairement aux Chypriotes (14%). En Turquie (49%) et en Hongrie (44%) la situation économique est jugée particulièrement préoccupante, contrairement à l'Estonie (24%). L'inflation est le principal problème à Chypre (41%), mais seuls 8% des Bulgares partagent cette opinion. Les Chypriotes sont les plus inquiets de l’insécurité (51%), alors que les Turcs (9%) ne la citent quasiment pas. L'état du système de santé inquiète les Hongrois (30%), mais bien moins les Chypriotes (7%). Les répondants se montrent de plus en plus pressants pour que ces problèmes économiques (le chômage, la situation économique et l'inflation) soient traités en priorité. L'autre domaine dans lequel les citoyens des NEM, contrairement à ceux de l'UE15, réclament des mesures est le système de santé.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Principaux problèmes dans les nouveaux Etats membres
6158
63
2329
34
23
2
25
19 22
32
3532
1015
19
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Chômage
Insécurité
Terrorisme
Système de santé
Situation économique
Inflation
3.2bQuestion : À votre avis, quels sont actuellement les deux principaux problèmes auxquels est confronté (notre pays) ?
(Montrer carte - Lire - Max. 2 réponses) Dans les nouveaux Etats membres la question de la criminalité recule de six points. A l'inverse, la situation économique, le système de santé et le chômage progressent de trois points dans les préoccupations. De même, depuis l'automne 2003, l'inflation progresse de quatre points. (ANNEXE TABLEAU 3.3)
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3.3 L'action de l'Union européenne face à ces principaux problèmes
Nous avons ensuite demandé aux répondants s'ils jugeaient que l'Union européenne jouait un rôle plutôt positif ou plutôt négatif en ce qui concerne :
L’insécurité Les transports publics La situation économique La hausse des prix / l'inflation Les impôts Le chômage Le terrorisme La défense Les affaires étrangères Le logement L'immigration Le système de santé Le système éducatif Les retraites La protection de l'environnement
Comme l'indique le GRAPHIQUE 3.3 ci-dessous, les citoyens des NEM estiment que l'UE joue un rôle positif en matière de protection de l'environnement (60%), de défense (55%), et de lutte contre le terrorisme (54%). Mais aucun de ces domaines ne recouvre les principaux problèmes auxquels est confronté leur pays. En revanche, dans les nouveaux Etats membres, l'action de l'Union est jugée plus négative que positive en ce qui concerne l'inflation (50%, contre 17%), les impôts (39%, contre 17%), l'immigration (27%, contre 25%) et les retraites (23%, contre 21%). Dans tous les autres domaines, l'action de l'Union est jugée plus positivement.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février- Mars 2004
Question : Et pour chacun des domaines suivants en (NOTRE PAYS), pensez-vous que l'Union européenne joue un rôle positif, un rôle négatif ou ni l'un ni l'autre ? (LIRE)
(% "Ni l'un ni l'autre", “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
Rôle – positif et négatif – de l'Union européenne
6042
5548
5453
504950
3943
2542
3436
2135
2228
192524
2112
2012
17151719
720
715
1017
915
918
122222
3424
408
1619
2927
4023
3420
243939
5050
Pro tection de l'environnementDéfense
Lutte contre le te rrorisme
Politique é trangère
Lutte contre l'insécurité
Système éducatifS ituation économique
Lutte contre le chômage
Transports en commun
Système de santé
Immigration
Retraites/pensio nsLogement
Impôts
Hausse des p rix/inf lation
% ROLE POSITIF% ROLE NEGATIF
3.3
UE 15*NEM
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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Dans l'UE15, l'Union européenne semble jouer son rôle le plus positif dans les domaines de la lutte contre le terrorisme (53%), les affaires étrangères (49%) et la défense (48%). En revanche, son action est jugée plus négative que positive en matière d'inflation, d'impôts, d'immigration et de retraites, mais aussi de système de santé (29%, contre 19%), de lutte contre le chômage (40%, contre 21%) et de logement (24%, contre 12%). Les ressortissants des 3 Pays Candidats considèrent l'action de l'UE plus positive que négative dans tous les domaines. Son rôle est le plus positif en ce qui concerne la situation économique (61%) et la protection de l'environnement (55%), et le plus négatif en matière d'inflation (16%). Malte (79%) est le pays où l'action de l'UE pour la protection de l'environnement est la plus appréciée. Les Lituaniens (42%) partagent beaucoup moins cette appréciation. Les Lettons (15%) sont les plus nombreux à juger son rôle négatif, et les Bulgares (3%) les moins enclins à lui faire ce reproche. (ANNEXE TABLEAU 3.4a)
Les Roumains sont ceux qui attribuent le plus à l'Union (65%), et les Turcs le moins (40%), un rôle positif dans le domaine de la défense. Les Maltais (13%) sont les plus négatifs, et les Bulgares et les Roumains (tous deux 3%) les moins négatifs à ce sujet. En troisième position, l'action de l'Union dans le domaine de la lutte contre l’insécurité recueille les faveurs des citoyens des NEM. Les Bulgares (71%) sont les plus nombreux à partager cette opinion, les Turcs et les Lettons (44%) les moins enclins. Dans ce domaine, les Chypriotes se montrent les plus négatifs (31%), et les Bulgares les moins critiques (3%). Les nouveaux pays se montrent plus négatifs que positifs en ce qui concerne l'inflation. La Turquie (50%) et la Slovénie (36%) reconnaissent le plus l'action positive de l'Union, contrairement à la Lettonie (9%) et à la République tchèque (13%). Les Estoniens et les Chypriotes (71% et 69% respectivement) sont les plus négatifs, alors que la Turquie (13%) et la Slovénie (30%) sont les moins négatives. La Turquie, la Hongrie et Malte ont le plus tendance à apprécier le rôle de l'UE en matière d'impôts (38% et 28% respectivement), contrairement aux Estoniens (11%). A cet égard, les Chypriotes (63%) sont les plus négatifs, et les Roumains (14%) les moins critiques. L'action de l'Union européenne en matière de retraites est la plus appréciée en Turquie (59%) et à Chypre (45%), et la moins appréciée en Slovaquie (32%) et en Slovénie (30%). Sur les questions d'immigration, les Maltais et les Roumains (à 41% dans les deux cas) sont les plus positifs, et les Chypriotes et les Estoniens (49% et 47% respectivement) les plus négatifs. Depuis l'automne 2003, dans les nouveaux Etats membres, l'appréciation de l'action de l'Union a gagné 18 points en matière de lutte contre l’insécurité (et les opinions négatives ont reculé de 13), et 22 en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme (et les opinions négatives ont perdu 14 points). (ANNEXE TABLEAU 3.4c) Les évolutions sont également favorables pour ce qui est de la protection de l'environnement (appréciation positive : +6 points, négative : -1 point), de la lutte contre le chômage (positive : +1 point, négative : -6 points) et de transports publics (positive : +1 point, négative : -3 points). À l'inverse, depuis l'automne dernier, l'évolution est défavorable en ce qui concerne le système de santé (opinions positives : -8 points, négatives : +4 points), les retraites (-6, +2), le logement (-5, +3), la situation économique (-4, +2), l'éducation (-4, +1) et les impôts (-3, +4).
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C 29 The gallup organization hungary
II. L'Union européenne et ses citoyens
4. Information sur l'Union européenne Dans ce chapitre, nous étudierons les niveaux d'information sur l'Union européenne, ainsi que les sources préférées d'information. Pour la première fois, nous analyserons également le jugement porté par les personnes interrogées sur la manière dont leurs médias nationaux traitent des affaires européennes.
4.1 Connaissance sur l'Union européenne Connaissances factuelles Tout comme à l'automne 2003, les citoyens des NEM, et plus encore ceux des PC-3, n’ont que peu de connaissances de base sur l’Union européenne. Le nombre le plus élevé de réponses exactes a trait au drapeau européen : 87% (comme à l'automne 2003) des personnes interrogées dans les nouveaux Etats membres (mais seulement 58% dans les Pays Candidats) sont capables de le reconnaître. Ce chiffre est plus élevé que dans l'UE15, où 81% des personnes interrogées savent qu'il est bleu avec des étoiles jaunes.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
87
50
47
40
40
37
35
34
24
16
58
24
24
24
19
19
11
11
9
7
81
50
25
34
55
48
33
22
29
13
Le drapeau européen est bleu avec des étoiles jaunes (V)
Les députés européens sont directement élus par les citoyens de l'UE(V)
L'Union européenne a son propre hymne (V)
Tous les ans, il y a une journée de l'Europe dans les pays de l'UE (V)
La Communauté européenne a été créée juste après la premièreguerre mondiale (F)
Le Président de la Commission européenne est directement élu parles citoyens de l'UE (F)
L'UE est actuellement composée de douze Etats membres (F)
Le siège de la Commission européenne est situé à Strasbourg (F)
Les prochaines élections européennes auront lieu en juin 2006 (F)
Sur le drapeau européen, il y a une étoile par pays membre (F)
NEM
PC
UE 15*
Connaissances factuelles de base sur l’UE% de réponses exactes (V = vrai; F = faux)
Question : Pour chacune des affirmations suivantes sur l’Union européenne, pouvez-vous me dire si vous pensez qu’elle est vraie ou fausse ?
% des réponses
4.1a*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Depuis l'automne 2003, certaines des questions traditionnelles ont été reformulées. De ce fait, la comparaison ne peut porter que sur cinq affirmations proposées. La connaissance de deux des cinq faits cités aux répondants s'est améliorée, alors que celle de deux autres a reculé, depuis l'automne 2003.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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Les élections approchant, davantage de citoyens des NEM (50%, +9 points) savaient que les membres du Parlement européen sont directement élus par les citoyens de l'Union européenne. De même, ils étaient plus nombreux (40%, +8) à rejeter l'affirmation suivant laquelle la Communauté européenne a été créée après la Première Guerre Mondiale, dans les années 20. En revanche, ils sont moins nombreux (37%, -3) à dire que l'affirmation "le Président de l'Union européenne est élu directement par les citoyens" est fausse, et moins nombreux (47%, -1) à savoir que l'Union européenne a son propre hymne. Comme nous l'avons constaté précédemment, le nombre de personnes dans les nouveaux Etats membres qui sont capables de reconnaître le drapeau européen (87%) n'a pas changé depuis le dernier sondage. Par contre, ce résultat augmente dans les Pays Candidats (58%, +4). (ANNEXE TABLEAUX 4.1a, 4.1c) Pour la première fois, nous avons voulu tester la notoriété de la Journée de l'Europe, le 9 mai : seuls 40% des répondants des NEM savent que cette célébration existe dans tous les pays de l'UE, et ils sont encore moins nombreux à en avoir connaissance dans l'UE15 (34%), et dans les PC-3 (24%). Seuls 35% des habitants des nouveaux Etats membres considèrent l'affirmation "l'Union européenne est composée de 12 Etats membres" comme fausse. Ils sont 33% à la rejeter dans l'UE15, contre seulement 11% dans les Pays Candidats. Les ressortissants des NEM (34%) connaissent mieux les sièges des institutions européennes que ceux de l'UE15 (22%) et ceux des PC-3 (11%). Compte tenu de la proximité des élections européennes, il est inquiétant de constater que le niveau de réponses exactes à l'affirmation "les prochaines élections au Parlement européen auront lieu en juin 2006” était faible. Seul un quart (24%) des citoyens des nouveaux Etats membres déclarent, avec raison, que cela est faux, contre 29% de ceux de l'UE15, mais seulement 9% dans les trois Pays Candidats. La question qui suscite le plus faible taux de réponses exactes porte sur le nombre d'étoiles sur le drapeau européen : seuls 16% (NEM) et 7% (PC-3) des répondants ont été capables de dire qu'il n'y en avait pas 15, tout comme 13% de ceux de l'UE15. (GRAPHIQUE 4.1a) Pour six des dix affirmations, les habitants des NEM étaient mieux informés que ceux de l'UE15, pour trois autres (l'UE n'a pas été créée dans les années 20, les citoyens n'élisent pas le Président de l'UE et les prochaines élections européennes n'auront pas lieu en juin 2006) c'était l'inverse, et pour une affirmation, les niveaux de réponses exactes étaient équivalents. Dans les 3 Pays Candidats, les bonnes réponses sont toujours moins nombreuses que dans ces deux groupes de pays. Ainsi que le montre le GRAPHIQUE 4.1b de la page suivante, les ressortissants des NEM donnent, en moyenne, 4,09 réponses exactes sur les dix affirmations (4,74 à l'automne 20031), mais ceux des PC-3 nettement moins, soit 2,06 (2,83 à l'automne 2003). Les Turcs (1,96), les Roumains (2,19) et les Bulgares (2,44) ont les scores les plus faibles, et les Maltais (4,76), les Polonais (4,40) et les Slovènes (4,38) les plus élevés.
1 Comme les affirmations ne sont pas identiques dans les deux vagues, ces comparaisons doivent être
considérées avec précaution.
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C 31 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Connaissances sur l’UE: nombre moyen de réponses exactes au quizz – scores moyens
4.764.40 4.38 4.16 4.09 4.09 3.90 3.79 3.75
3.38 3.152.44 2.19 2.06 1.96
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
MA
LTE
PO
LOG
NE
SLO
VE
NIE
HO
NG
RIE
NEM
CH
YPR
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LETT
ON
IE
SLO
VA
QU
IE
ES
TON
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
LITU
AN
IE
BU
LGA
RIE
RO
UM
AN
IE PC
TUR
QU
IEAucunesréponsescorrectesau quizz
Réponsestoutes
correctes
Question : Pour chacune des affirmations suivantes sur l’Union européenne, pouvez-vous me dire si vous pensez qu’elle est vraie ou fausse ?
4.1b
Trente-quatre pour cent des Turcs (29% à l'automne 2003), 20% des Roumains (sans changement) et 15% des Bulgares (12% à l'automne 2003) ne répondent correctement à aucune question, contre seulement 3% des Polonais, des Slovènes et des Maltais (4%, 5%, et 0%, respectivement, à l'automne 2003). Si l'on ne prend en compte que les affirmations communes aux deux vagues, tous les scores sont maintenant plus élevés qu'il y a six mois, sauf en Turquie. On note les plus fortes hausses en Hongrie, en Slovénie et en Estonie (+0,47, +0,42, et +0,39 de moyenne, respectivement), et les plus faibles en Pologne, en Bulgarie, en Roumanie et en République tchèque (+0,01, +0,02, +0,09 et +0,09, respectivement). (GRAPHIQUE 4.1c)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Comparaison de l’auto-évaluation du niveau de connaissances sur l’UE de 2003 et 2004, scores moyens
2.86
2.79
2.72
2.63
2.61
2.57
2.50
2.40
2.37
2.20
2.03
1.76
1.58
1.44
1.34
2.67 2.78
2.30
2.16 2.
48
2.36 2.39
2.22
1.98 2.11
1.92
1.70
1.49
1.42
1.35
0
1
2
3
4
5
MAL
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POLO
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SLO
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NEM
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SLO
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RO
UM
ANIE
PC
TUR
QU
IE
Printemps 2004 Automne 2003
0 REPONSESCORRECTES
5 REPONSESCORRECTES
4.1c
Sur base des 5 affirmations identiques des 2 vagues
Question : Pour chacune des affirmations suivantes sur l’Union européenne, pouvez-vous me dire si vous pensez qu’elle est vraie ou fausse ?
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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Auto-évaluation du niveau de connaissance sur l’UE Traditionnellement, l’Eurobaromètre demande aux personnes interrogées d’évaluer leur niveau de connaissance sur l’Union européenne. Le tableau comparatif ci-dessous montre qu'un quart des ressortissants des NEM jugent qu’ils en savent "pas mal" à "beaucoup" (ceux qui choisissent les points 6 à 10 de l’échelle) sur les affaires de l’UE, soit le même pourcentage qu’à l'automne 2003 (26%). Ce chiffre est légèrement inférieur à celui enregistré dans l'UE15 (30%).
Tableau 4.1a Auto-évaluation du niveau de connaissances sur l’Union européenne
NEM
Automne 2001
NEM Automne
2002
NEM Printemps
2003
NEM Automne
2003
NEM Printemps
2004
UE15 (EB61)
Échelle % % % % % % 1 - Ne sait rien du tout 8 7 5 5 6 6
2 14 13 10 11 12 11 3 18 18 15 16 17 16 4 16 16 15 16 16 17 5 22 20 21 22 22 20 6 8 9 12 12 11 14 7 6 7 9 7 8 9 8 4 5 6 4 4 5 9 1 2 2 2 1 1
10 - En sait beaucoup 1 1 2 1 1 1 NSP / SR 2 1 3 2 2 2 Moyenne 4.15 4.28 4.69 4.52 4.36 4.48
Les réponses montrent que 39% des Slovènes considèrent qu'ils en savent "pas mal" à "beaucoup" (score de 6 ou plus sur l'échelle) sur l'Union européenne (38% à l'automne 2003, +1 point), tout comme 37% des Maltais (39% à l'automne 2003, -2), et 29% des Chypriotes (37% à l'automne 2003, +8). On retrouve ces pays aux trois premiers rangs de ceux où la connaissance sur l'UE est le plus développée, tant au printemps 2004 qu'à l'automne 2003. En revanche, les trois dernières places sont désormais occupées par la Turquie (13%, -10), la Bulgarie (18%, -2) et la Hongrie (18%, +1)2. Les ressortissants de ces trois pays sont les moins nombreux à penser qu'ils en savent "pas mal" à "beaucoup" sur l'Union européenne. (ANNEXE TABLEAU 4.2)
Tableau 4.1b En savent “pas mal” à “beaucoup” sur l'Union européenne
Printemps 2004
Automne 2003 Différence Printemps
2004 Automne
2003 Différence
SLOVÉNIE 39 38 1 ESTONIE 22 19 3 UE15 37 39 -2 ROUMANIE 20 20 -1
CHYPRE 29 37 -8 LITUANIE 20 22 -2 LETTONIE 27 28 -1 HONGRIE 18 17 1 POLOGNE 27 30 -3 BULGARIE 18 20 -2
NEM 25 27 -2 PC 15 22 -7 RÉP. TCHÈQUE 23 23 0 TURQUIE 13 23 -10
SLOVAQUIE 23 30 -7
2 Au printemps 2003, c'était la Hongrie (17%), l'Estonie (18%) et la Roumanie (20%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 33 The gallup organization hungary
Ces perceptions différentes se reflètent également dans les moyennes mesurées sur l’échelle en 10 points, toutes inférieures au point moyen (TABLEAU 4.1a) : les citoyens des NEM avouent une moyenne de connaissance de 4,36 (4,52 à l'automne 2003), soit moins que dans l'UE15 (4,48). Le score relevé dans les NEM au printemps 2004 (4,36) est identique à celui de l'UE15 à l'automne 2003. Le graphique ci-dessous présente le score moyen pour chacun des 10 nouveaux Etats membres et des 3 Pays Candidats, ainsi que la moyenne UE-15. Il met en évidence d’importantes différences entre pays. Il montre également que les ressortissants des 10 NEM jugent leur niveau de connaissance plus élevé que ceux des 3 Pays Candidats (moyennes de 4,36 et 3,51, respectivement). (GRAPHIQUE 4.1d)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Auto-évaluation du niveau de connaissancessur l’UE – scores moyens
4.99 4.75 4.53 4.49 4.49 4.48 4.36 4.36 4.26 4.21 4.03 3.83 3.76 3.75 3.51 3.38
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
SLO
VE
NIE
MA
LTE
PO
LOG
NE
LETT
ON
IE
CH
YPR
E
UE
15*
NEM
SLO
VA
QU
IE
LITU
AN
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
ES
TON
IE
HO
NG
RIE
RO
UM
ANIE
BU
LGA
RIE PC
TUR
QU
IE“N’EN SAIT RIEN DU TOUT”
“EN SAIT BEAUCOUP”
Question : En utilisant cette échelle, combien estimez-vous en savoir sur l'Union européenne,ses politiques et ses institutions ?
4.1d*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
L'évolution des résultats entre le printemps 2004 et l’automne 2003 ne montre une évolution légèrement positive qu’en Lituanie (+0,16), alors que les scores moyens sont en recul dans tous les autres NEM et dans les PC-3. La connaissance des Turcs (-0,51) et des Chypriotes (-0,41) diminue le plus. Dans l'ensemble, par rapport à la vague précédente, l'autoévaluation du niveau de connaissances perd du terrain dans les NEM (-0,16) et dans les PC-3 (-0,37), mais elle progresse dans l'UE15 (+0,12).
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Le tableau ci-dessous présente le score moyen pour chacun des groupes socio-démographiques. Tout comme au printemps et à l'automne 2003, les cadres et les "leaders d'opinion"3 disent en connaître le plus sur l'UE. A l'autre extrémité du spectre, nous trouvons les personnes au foyer, celles qui ont un score faible à l'Indice "Leader d'Opinion" et ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant. Les hommes se sentent mieux informés que les femmes. (TABLEAU 4.1c)
Tableau 4.1c Score moyen sur l’échelle de connaissances, pour différents groupes, à l’échelle
des NEM et des PC
Groupe Score
Cadres 5.35 Études jusqu’à 20 ans et + 5.01 Indice Leader d’Opinion ++ 5.01 Autres "cols blancs" 4.63 NEM 4.36 Étudiants 4.34 Indice Leader d’Opinion + 4.34 Études jusqu’à 16-19 ans 4.29 Hommes 4.26 Appartenance à l’UE "bonne chose" 4.11 25-39 ans 4.10 Indépendants 4.02 15-24 ans 4.01 Chômeurs 4.01 40-54 ans 3.98 Ouvriers 3.97 Appartenance à l’UE "mauvaise chose" 3.91 Indice Leader d’Opinion - 3.82 Appartenance à l’UE "ni bonne ni mauvaise" 3.79 Retraités 3.69 Femmes 3.56 PC 3.51 55 ans et + 3.49 Études jusqu’à 15 ans ou avant 2.97 Indice Leader d’Opinion - - 2.95 Personnes au foyer 2.92
3 Voir Appendice C4 pour la construction des variables d'analyse présentées dans le tableau
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4.2 Vecteurs d’information préférés sur l’Union européenne L’Eurobaromètre Pays Candidats a cherché à savoir, à partir d’une liste de 15 moyens d’information prédéfinis, quels étaient les vecteurs préférés pour recevoir des informations sur l’Union européenne :
− Réunions − Discussions avec la famille, les amis, les collègues − Journaux quotidiens − Autres journaux, magazines − Télévision − Radio − Internet − Livres, brochures, dépliants d'information − Cd-rom − Bureaux d'information de l'Union européenne, Euro-info Centres, Euro-info Points, Euro-
bibliothèques, etc. − Bureaux d'information des autorités nationales ou régionales − Syndicats ou associations professionnelles − Autres organisations (de consommateurs, etc.) − Un membre du Parlement européen − D'autres responsables politiques
Nous avons également enregistré leurs réponses spontanées ("autres sources", "ne veut pas rechercher de telles informations" et "s'en désintéresse complètement"). Comme dans les études précédentes, la préférence va à la télévision, tant dans les NEM (79%) que dans les PC-3 (77%) et dans l'UE15 (73%). Alors que nombre de citoyens des NEM ont recours, en deuxième et troisième positions, aux journaux quotidiens et à la radio (51% tous deux), ceux des Pays Candidats sont nettement moins nombreux (42% et 28%, respectivement) à partager cette habitude. Dans l'UE15, la lecture des journaux quotidiens est plus fréquente (54%), alors que l'utilisation de la radio est moins courante (35%). Les ressortissants des nouveaux Etats de l'Union obtiennent des informations sur l'UE lors de discussions avec la famille, les amis et les collègues (35%) davantage que ceux des Pays Candidats (23%) et de l'UE15 (25%). Par ailleurs, 31% d'entre eux (PC-3 : 21%, UE15 : 23%) s'informent par d'autres journaux ou magazines. Les habitants des NEM utilisent, dans la même proportion que ceux de l'UE15, Internet (NEM : 18%, UE15 : 16%), les livres, les brochures et les dépliants informatifs (NEM : 15%, UE15 : 10%). Parmi les nouveaux Etats membres, les Estoniens, les Slovènes et les Tchèques (25%, 24%, et 22%) sont ceux qui ont le plus recours à Internet, alors que les Hongrois et les Lituaniens (14% dans les deux cas), et les Chypriotes (15%) l'utilisent le moins. Les ressortissants des 3 Pays Candidats s'informent moins par Internet (9%) par les livres, brochures et dépliants d'information (6%) que les deux autres groupes de pays. Les réunions ne sont citées que par 6% des répondants dans les NEM et les PC-3, et par 3% dans l'UE15. Aucune des autres options n'est choisie par plus de 3% des personnes interrogées. Enfin, 10% des citoyens des NEM, 12% dans les PC-3 et 11% dans l'UE15 déclarent spontanément qu'ils ne recherchent jamais d'informations sur l'Union européenne, ses politiques et ses institutions. (GRAPHIQUE 4.2)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 36
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
79
51
51
35
31
18
15
6
3
3
2
10
77
42
28
23
21
9
6
6
2
2
1
12
73
54
35
25
23
16
10
3
2
3
1
11
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Télévision
Journaux quotidiens
Radio
Discussions avec la famille, les amis
Autres journaux, magazines
Internet
Livres, brochures, fiches d'information
Réunions, meetings
D'autres hommes politiques
Bureaux d'information de l'UE, Euro-info Centres
CD-Rom
Pas intéressé
NEM
PC
UE 15*
Sources d’information préférées% des mentions dépassant 1%
Question : Quand vous désirez obtenir des informations sur l'Union européenne, ses politiques et ses institutions, lesquelles des sources suivantes utilisez-vous ? Et encore ? (MONTRER CARTE – LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)% des réponses
4.2*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Etudions maintenant les réponses pays par pays. La télévision occupe la première place dans tous les pays, avec les chiffres les plus élevés en Hongrie (82%), et les plus faibles à Chypre et à Malte (tous deux 69%). La radio est citée en deuxième position dans 9 des 13 pays étudiés, alors que la presse écrite occupe cette place dans les quatre autres (en République tchèque, Hongrie, Slovénie et Turquie). Dans 8 pays, les journaux quotidiens arrivent en troisième position (en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, à Malte, en Pologne, Roumanie et Slovaquie), alors que les Tchèques, les Hongrois et les Slovènes citent, à cette place, la radio. Seuls les Chypriotes et les Turcs mentionnent en troisième lieu les discussions avec la famille, les amis et les collègues. (ANNEXE TABLEAU 4.3.)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 37 The gallup organization hungary
Tableau 4.2. Vecteurs préférés d’information sur l’UE (%, par pays)
Bulgarie Télévision 74 Radio 43 Presse quotidienne 41
Malte Télévision 69 Radio 45 Presse quotidienne 38
Chypre Télévision 69 Radio 38 Discussions (famille, amis, collègues) 34
Pologne Télévision 80 Radio 52 Presse quotidienne 49
République tchèque Télévision 77 Presse quotidienne 61 Radio 47
Roumanie Télévision 74 Radio 46 Presse quotidienne 32
Estonie Télévision 73 Radio 56 Presse quotidienne 42
Slovaquie Télévision 81 Radio 56 Presse quotidienne 52
Hongrie Télévision 82 Presse quotidienne 49 Radio 49
Slovénie Télévision 80 Presse quotidienne 63 Radio 55
Lettonie Télévision 75 Radio 50 Presse quotidienne 48
Turquie Télévision 79 Presse quotidienne 46 Discussions (famille, amis, collègues) 20
Lituanie Télévision 73 Radio 46 Presse quotidienne 44
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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4.3 L'Union européenne et les médias nationaux Une nouvelle série de questions portait sur l'attention portée par les médias nationaux aux affaires européennes (trop, juste ce qu'il faut ou pas assez ?). Nous avons également demandé aux personnes interrogées si les médias en parlaient objectivement, trop positivement ou trop négativement. Pour 43% des citoyens des NEM, les médias nationaux traitent juste ce qu'il faut de l'Union européenne. Mais, pour 37% d'entre eux, ils n'en parlent que trop peu. Seuls 13% trouvent qu'ils y accordent trop d'attention. Dans les 3 Pays Candidats, ces chiffres sont, respectivement, de 29%, 28% et 26%. Enfin, les pays de l'UE15 se rapprochent plus des nouveaux Etats membres que des PC-3 : les proportions respectives y sont de 42% ("juste ce qu'il faut"), 42% ("trop peu d'informations") et 8% ("trop d'informations"). (GRAPHIQUE 4.3a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
L’Union européenne dans les médias nationaux
29 26 26 23 22 20 17 15 14 13 13 12 11 10 9 8
24
4840
52
3037 36 39
5143
5058
50 51
42
30
19
2820 20
43
27
4437
26
37
2823
2933
42
29
TUR
QU
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MA
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PC
BU
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M
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AN
IE
SLO
VA
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IE
RE
P.
TCH
EQ
UE
HO
NG
RIE
UE
15*
% Trop% Suffisamment% Trop peu
Question : En général, pensez-vous que les médias (NATIONALITE) parlent trop, suffisamment ou trop peu de l’Union européenne ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
4.3a*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Les citoyens de 10 des 13 pays étudiés ont le sentiment de recevoir, à travers leurs médias nationaux, une quantité satisfaisante d'informations sur l'UE. Cette opinion est le plus répandue parmi les Slovaques (58%), les Slovènes (52%), les Hongrois (51%) et les Estoniens (51%). Ceux qui regrettent le plus qu'il n'y ait pas assez de traitement des affaires européennes sont les Polonais (44%), les Chypriotes (43%) et les Lettons (37%). Les Bulgares (20%), les Slovènes (20%) et, enfin, les Maltais (19%) s'en plaignent le moins. Pour 29% des Turcs et 26% des résidents des Maltais, mais seulement 9% des Hongrois, les médias nationaux parlent trop des questions européennes. En moyenne, cette opinion n'est que rarement exprimée. (GRAPHIQUE 4.3a et ANNEXE TABLEAU 4.4a) Ceux qui sont favorables à l'appartenance à l'Union ont davantage tendance à penser que les médias nationaux fournissent ce qu'il faut comme information (39%), et sont nettement moins enclins à dire qu'ils n'en procurent pas assez (31%) ou trop (20%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
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À l'inverse, les opposants à l'UE regrettent que les thèmes européens ne soient pas suffisamment traités (36%). Pour 29% d'entre eux, ils sont trop présents dans les médias, et, pour 26%, pas assez. Enfin, pour ceux qui expriment une opinion neutre sur l'appartenance à l'Union européenne ("une chose ni bonne ni mauvaise"), l'information fournie par les médias est insuffisante (37%) à acceptable (36%), mais, en aucun cas, elle n'occupe trop de place (18%). (TABLEAU 4.3a et ANNEXE TABLEAU 4.4b)
Tableau 4.3a Croisement entre soutien à l'appartenance et perception du volume d'information européenne dans les médias nationaux
Appartenance à l'UE
Bonne chose Mauvaise chose
Ni bonne ni mauvaise
Total
Trop 20 29 18 21 Ce qu'il faut 39 26 36 36 Trop peu 31 36 37 33
Dans une autre question, nous avons demandé aux personnes interrogées si elles jugeaient l'information européenne objective, trop positive ou trop négative. Près de la moitié (46%) des citoyens des NEM la considèrent trop positive, alors 36% l'estiment objective, et seuls 5% trop négative. En comparaison, l'information fournie sur l'Union européenne est "trop positive" pour seulement 35% des ressortissants des PC-3, et 23% de ceux de l'UE15. En revanche, elle est "trop négative" pour 7% des répondants des PC-3 et 13% de ceux de l'UE15, contre seulement 5% de ceux des nouveaux Etats. Ils sont aussi nombreux dans les PC-3 (35%) que dans les NEM (36%) à déclarer que le traitement des affaires européennes par les médias nationaux est objectif. Mais cette opinion est majoritaire (41%) dans l'UE15. (GRAPHIQUE 4.3b)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
52 49 46 44 43 42 42 40 39 38 35 32 29 2923 20
35 3236 38 35
40
29
4146
34 35 3846 43 41
46
5 3 5 26 5
93 6 6 7 7 5 2
135
PO
LOG
NE
ES
TON
IE
NE
M
SLO
VA
QU
IE
LETT
ON
IE
HO
NG
RIE
TUR
QU
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LITU
AN
IE
SLO
VE
NIE
RE
P. T
CH
EQ
UE
PC
MA
LTE
CH
YP
RE
BU
LGA
RIE
UE
15*
RO
UM
AN
IE
% De façon trop positive% De façon objective% De façon trop négative
L’image de l’Union européenne dans les médias nationaux
Question : Et pensez-vous que les médias (NATIONALITE) parlent de l’Union européenne de façon trop positive, de façon objective ou de façon trop négative ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
4.3b*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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L'étude des réponses par pays révèle les différences ci-dessous : Les Polonais (52%) et les Estoniens (49%) considèrent le plus que la couverture médiatique est "trop positive", contrairement aux Roumains (20%), aux Bulgares (29%) et aux Chypriotes (29%). En revanche, les Turcs (9%) et les Maltais (7%) la considèrent "trop négative", contre seulement 2% des Bulgares et des Slovaques. Les Chypriotes, les Roumains et les Slovènes (tous 46%) sont ceux qui considèrent le plus que les médias sont objectifs sur l'Union, alors que les Turcs (29%) sont les moins nombreux à partager cette opinion. (GRAPHIQUE 4.3b) Parmi ceux qui sont favorables à l'appartenance à l'Union, 40% trouvent objectives les informations fournies par les médias, 38% trop positives, et seuls 6% trop négative. À l'opposée, ceux qui critiquent l'adhésion jugent d'abord ces informations trop positives (57%), puis objectives (21%), et, enfin, trop négatives (9%). Enfin, les personnes qui restent neutres sur l'appartenance ("une chose ni bonne ni mauvaise") ont nettement plus tendance à critiquer la présentation "trop positive" des affaires européennes par les médias nationaux (44%). Les deux autres modalités de réponse se situent dans la moyenne NEM et PC-3. (TABLEAU 4.3b)
Tableau 4.3b Croisement entre soutien à l'appartenance et perception de l'objectivité de l'information européenne dans les médias nationaux
Appartenance à l'UE
Bonne chose Mauvaise chose
Ni bonne ni mauvaise
Total
Trop positive 20 29 18 21 Objective 39 26 36 36 Trop négative 31 36 37 33
Les cadres et les étudiants croient le plus en l'objectivité de leurs médias (41% et 40%, respectivement). Pour les "autres cols blancs" et ceux qui ont arrêté leurs études avant 20 ans, l'information européenne est trop positive (50% et 47%, respectivement), alors que, pour les indépendants et les chômeurs, elle est trop négative (9% et 8%, respectivement). (ANNEXE TABLEAU 4.5a-4.5b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
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4.4 Compréhension du fonctionnement de l'Union européenne Lorsqu'on leur demande de réagir à l'affirmation “Je comprends le fonctionnement de l'Union européenne ”, 47% des citoyens des NEM marquent leur accord, et 35% leur désaccord. Dans les PC-3 (31%, contre 38%), et même dans l'UE15 (41%, contre 44%), la majorité semble ne pas comprendre son fonctionnement. (GRAPHIQUE 4.4) L'analyse par pays révèle des différences significatives. Les Polonais (58%), les Slovènes (52%) et les Chypriotes (49%) se situent au-dessus de la moyenne des nouveaux Etats membres, et les Bulgares (27%), les Turcs (29%), les Tchèques (29%) et les Lituaniens (30%) nettement en-dessous. Dans ces quatre pays, la compréhension du fonctionnement de l'Union est même inférieure à la moyenne des PC-3. (ANNEXE TABLEAU 7.3a) Notons que les niveaux peu élevés d'accord avec cette affirmation ne dénotent pas forcément une méconnaissance généralisée mais, souvent, une demande pressante d'information.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
5852 49 47
41 40 38 37 35 35 33 31 30 29 29 2725
35
44
35
44 42
52
4047 48 45
38 39
49
36
48
PO
LOG
NE
SLO
VE
NIE
CH
YP
RE
NE
M
UE
15*
MA
LTE
HO
NG
RIE
RO
UM
AN
IE
ES
TON
IE
LETT
ON
IE
SLO
VA
QU
IE PC
LITU
AN
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
TUR
QU
IE
BU
LGA
RIE
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Soutien aux thèmes-clé“Je comprends le fonctionnement de l’UE”
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?4.4*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Dans trois pays seulement, le solde net, entre ceux qui comprennent le fonctionnement de l'UE et ceux qui ne le comprennent pas, est positif. On relève les écarts les plus importants en Pologne (+33), puis en Slovénie (+17), et enfin à Chypre (+5). Dans tous les autres pays adhérents et candidats, la situation est inversée : les soldes négatifs sont les plus élevés en Bulgarie (-21) et en République tchèque (-20), suivies par la Hongrie (-14), la Lettonie (-13), la Slovaquie (-12) et l'Estonie (-12). (TABLEAU 4.4a)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 42
Tableau 4.4a “Je comprends le fonctionnement de l'UE”
Solde entre "d'accord" et "pas d'accord" POLOGNE 33 SLOVÉNIE 17
NEM 12
CHYPRE 5 MALTE -2
ROUMANIE -3
UE15 -3
PC -7
TURQUIE -7 LITUANIE -9 ESTONIE -12
SLOVAQUIE -12 LETTONIE -13 HONGRIE -14
RÉP. TCHÈQUE -20 BULGARIE -21
Ceux qui semblent comprendre le mieux le fonctionnement de l'UE sont les cadres (62%) et ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou après (58%). Ceux qui ont quitté l'école le plus tôt (24%), les personnes au foyer (25%) et les 55 ans et plus (29%) déclarent en savoir le moins. À l'opposée, les ouvriers (43%), les retraités (41%) et les moins éduqués (40%) sont les plus enclins à concéder qu'ils n'y comprennent pas grand chose, contrairement aux cadres (24%) et aux plus instruits (26%). (ANNEXE TABLEAU 7.3b). Logiquement, la compréhension du fonctionnement de l'UE est plus développée parmi ceux qui sont favorables à l'appartenance (46%) que parmi ceux qui y sont opposés (29%). L'inverse est également vrai : ceux qui considèrent l'adhésion comme "une mauvaise chose" (50%) ont plus tendance à ne pas comprendre le fonctionnement de l'Union que ceux qui qualifient l'adhésion de "bonne chose" (31%). (TABLEAU 4.4b)
Tableau 4.4b Croisement entre compréhension du fonctionnement de l'UE et soutien à l'appartenance
Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord
Appartenance "bonne chose" 46 31
Appartenance "ni bonne ni mauvaise" 32 45
Appartenance "mauvaise chose" 29 50
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 43 The gallup organization hungary
5. Identité européenne L'Eurobaromètre Pays Candidats a demandé aux personnes interrogées si elles se voyaient, dans un proche avenir, comme exclusivement nationales ou européennes dans une certaine mesure. L'Eurobaromètre du Printemps 2004 enregistre une évolution particulièrement marquée. Ainsi, les éventuelles attentes quant à l'affirmation de valeurs communes et d'une identité partagée seraient fortement déçues. Dans 8 des 10 nouveaux Etats membres, la proportion de ceux qui ne se considèrent que comme nationaux a progressé de 4 points, et, dans la totalité des NEM, de 11 points, en moyenne. Les citoyens ont pu avoir l'impression, lors des récents débats sur la répartition du budget européen et sur les processus décisionnels, que l'Union européenne n'était pas tant une "famille" de nations qu'un groupe de pays en compétition pour des ressources, des postes et d'autres bénéfices limités. Le sentiment d'appartenir exclusivement à son pays a progressé d'au moins 10 points en Pologne, à Chypre, en Slovénie, en Lituanie, en République tchèque, en Hongrie et en Slovaquie, depuis l'automne dernier. Dans les NEM et dans les PC-3, la différence entre ceux qui se disent exclusivement nationaux et ceux qui, dans une certaine mesure, se considèrent européens, n'est que de 3 et 4 points, respectivement. Mais, alors que dans les nouveaux Etats membres (51%) le sentiment européen dépassé le nationalisme exclusif (47%), l'inverse se produit dans les 3 Pays Candidats : les citoyens y sont un peu moins nombreux à se définir comme européens, dans une certaine mesure (47%) que comme nationaux (52%). Les chiffres des NEM sont plus proches de ceux de l'UE15 que des PC-3 : alors que 56% des ressortissants de l'UE15 se considèrent comme européens, dans une certaine mesure, 41% ne se définissent que comme nationaux. Depuis l'automne 2003, tant dans les NEM que dans les PC-3, le sentiment européen s'estompe, alors que le sentiment national s'affirme. Au printemps 2004, l'identification nationale a progressé de 12 points dans les NEM, et de 10 points dans les PC-3, par rapport à l'automne 2003. Symétriquement, l'identification européenne recule de 7 points, tant dans les NEM que dans les PC-3. En revanche, les opinions dans l'UE15 n'ont pas évolué depuis la vague précédente. (TABLEAU 5a)
Tableau 5a Identité nationale et européenne
NEM
Automne 2003
NEM Printemps
2004
NEM Automne
2003
PC Printemps
2004
UE15 (EB60.1)
UE15 (EB61)
% % % % % % Nationalité exclusivement 36 48 41 51 40 41
Européen, dans une certaine mesure 58 51 54 47 57 56
À l'échelle des pays, les évolutions depuis l'automne 2003 sont parfois considérables. Ainsi, alors qu'il y a six mois l'identification nationale n'était majoritaire (de 3 points) qu'en Hongrie, au printemps 2004, quatre pays partagent désormais cette préférence : la Hongrie (avec une différence de 22 points), la Turquie (14), la Lituanie (10) et la République tchèque (3). Hormis à Malte, l'identification exclusivement nationale a progressé dans tous les autres pays étudiés, entre l'automne 2003 et le printemps 2004. L'affirmation de l'identité nationale est la plus marquée en Pologne (+13), puis à Chypre et en Turquie (+12 tous deux), en Lituanie et en Slovénie (+11 toutes les deux), en République tchèque et en Hongrie (+10), en Slovaquie et en Estonie (+9), en Roumanie (+7), en Lettonie (+6) et en Bulgarie (+3). En revanche, à Malte, ce sentiment national recule de 3 points.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 44
À l'inverse, seuls les Maltais et les Bulgares se sentent désormais plus européens qu'à l'automne 2003 (+6 et +3 points, respectivement). Dans tous les autres pays et groupes de pays, ce sentiment perd du terrain : c'est le cas à Chypre (-10 points) et en Turquie (-10), en Pologne, en Hongrie et en Slovénie (-9), en Slovaquie (-6), en Estonie et en République tchèque (-5), en Roumanie et en Lituanie (-4), et, enfin, en Lettonie (-2). (GRAPHIQUE 5 et ANNEXE TABLEAU 5a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
675859
5656
5154
5149
51
504747
4243
396157
52515049
48
454445
4042413837
32MALTEROUMANIE
SLOVAQUIEUE 15*
SLOVENIELETTONIEPOLOGNEESTONIE
BULGARIE
NEM
CHYPREREP. TCHEQUE
PCLITUANIETURQUIEHONGRIE
Nationalité seulement % Européen(ne) dans une certaine mesure
Identité européenne et nationale
Question : Dans un avenir proche, vous voyez-vous … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
RESULTATS NETSDifférence entre ‘Européen(ne)’ et
‘Nationalité seulement”
362121151411974
3
0-3-4-10-14-22
5*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Dans l'UE15, 56% des citoyens se sentent européens, dans une certaine mesure. Mais, dans 5 de ces 15 pays, l'identification exclusivement nationale prédomine (Royaume-Uni, Finlande, Grèce, Espagne et Autriche).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 45 The gallup organization hungary
6. L'appartenance à l'Union européenne
6.1 Soutien à l'appartenance à l'Union européenne Cette partie s'intéresse à l'évolution des principaux indicateurs standard de soutien à l'Union européenne, dans chaque pays candidat. L’appartenance : "une bonne chose" ou "une mauvaise chose" ? L'attitude générale envers l'appartenance à l'Union a sensiblement évolué dans les nouveaux Etats membres. Pour la première fois depuis le début du processus d'adhésion, le niveau de soutien moyen y est inférieur (43%) à celui observé dans l'UE15 (48%). Depuis le niveau de soutien record du printemps 2003 (référendums sur l'adhésion, campagnes d'informations et de mobilisation) avait été atteint, l'opinion selon laquelle l'appartenance à l'Union européenne est "une bonne chose" a reculé de 15 points. Dans la plupart de ces pays, le niveau de soutien n'atteint plus la majorité absolue, sauf en Lituanie et à Malte. Mais ce plus faible soutien ne s'accompagne pas d'une opposition très affirmée : les opposants ne sont que 16%, malgré une légère augmentation de cette proportion. Actuellement, dans les NEM, 43% des répondants jugent l'appartenance de leur pays à l'Union européenne comme "une bonne chose" (contre 52% à l'automne 2003). Ce niveau est plus faible que dans les PC-3 (70%), et même que dans l'UE15 (48%). (ANNEXE TABLEAU 6.1a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
71
70
7065
52
50
484645
43
42
424140
33
31
13
17
1522
30
26
2939
32
33
33
3828
44
38
39
9
3
76
12
16
179
15
16
18
1617
13
22
21
TURQUIEROUMANIE
PCBULGARIE
LITUANIEMALTEUE 15*
SLOVAQUIEHONGRIE
NEM
POLOGNECHYPRE
REP. TCHEQUESLOVENIELETTONIEESTONIE
Une bonne chose Ni bonne ni mauvaise Une mauvaise chose
Soutien à l'appartenance à l'UE
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ? Question : De façon générale, pensez-vous que l'appartenance de (NOTRE PAYS) à l’Union européenneserait … ? <dans les PC-3>
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.1a*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 46
Parmi ceux qui sont favorables à l'appartenance de leur pays à l'Union européenne, 60% (69% à l'automne 2003) se sentent européens, contre 27% (24% à l'automne 2003) de ceux qui se montrent opposés à l'adhésion de leur pays. Symétriquement, 71% (69% à l'automne 2003) de ceux qui considèrent l'UE comme "une mauvaise chose" ne s'identifient qu'à leur propre nationalité, contre 39% (27% à l'automne 2003) de ceux qui soutiennent l'appartenance de leur pays à l'Union. Notons que, parmi les indécis ("l'appartenance n'est ni bonne ni mauvaise"), la majorité se définit davantage comme nationale que comme européenne (58%, contre 40%)4. (TABLEAU 5 b)
Tableau 5b Soutien à l'appartenance à l'UE et identification européenne %, NEM + PC-3
L'adhésion de (NOTRE PAYS) à l'UE serait …
SE SENT… Une bonne
chose Une mauvaise
chose Ni bonne ni mauvaise
[NATIONALITE] exclusivement 39 71 58
Européen, dans une certaine mesure 60 27 40
À l'échelle des NEM et des PC-3, l'analyse socio-démographique montre que, comme à l'automne 2003, les cadres (68%), les étudiants (64%) et les plus éduqués (64%) se sentent les plus européens, contrairement aux 55 ans et plus (62%), aux retraités (61%), aux personnes au foyer (61%) et aux moins instruits (60%). Les hommes se définissent davantage comme européens, et les femmes comme exclusivement nationales. (ANNEXE TABLEAU 5b) Ils sont 16% (contre 12% à l'automne 2004) à penser que l'appartenance de leur pays est "une mauvaise chose", contre 7% dans les PC-3, mais 17% dans l'UE15. Par ailleurs, le pourcentage d'indécis est passé de 29% à l'automne 2003 à 33% au printemps 2004. Cette proportion est plus faible dans les PC-3 (15%), mais identique dans l'UE15 (29%). Le GRAPHIQUE 6.1a montre que dans seulement 5 des 13 pays étudiés (NEM et PC confondus) la moitié ou plus des répondants jugent l'appartenance de leur pays à l'Union comme "une bonne chose". Ceux qui expriment le plus cette opinion sont notamment ceux dont le pays n'adhère pas en 2004 : les Turcs (71%; 67% à l'automne 2003), les Roumains (70%; 81% à l'automne 2003) et les Bulgares (65%; 73% à l'automne 2003), suivis par les Lituaniens (52%) et les Maltais (50%). Les plus faibles niveaux de soutien sont relevés en Estonie (31%), en Lettonie (33%) et en Slovénie (40%), résultats quelques peu différents par rapport à l'automne 2003 lorsque les Estoniens, les Tchèques et les Lettons occupaient ces trois dernières places (38%, 44% et 46%, respectivement). L'opposition à l'Union européenne varie entre 3% en Roumanie et 22% in Lettonie. Dans aucun pays l'opposition n'est plus marquée que le soutien à l'appartenance. La plus faible différence (10 points) est relevée en Estonie. Dans seulement trois pays (Slovénie, Lettonie et Estonie) ceux qui jugent l'appartenance comme "une chose ni bonne ni mauvaise" sont plus nombreux que ceux qui estiment qu'il s'agit d' "une bonne chose" (avec, respectivement, 4, 5 et 8 points d'écart). (GRAPHIQUE 6.1a)
4 L'association entre les deux variables est statistiquement significative à 0,000.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 47 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
64 6258
5258
52
43
7266 68 68 69 71 70
61605961
5247
50
30
50
70
90
Hiver 99/00(EB-PC2000.1)
Aut. 2001(EB-PC2001.1)
Print. 2002(EB-PC2002.1)
Aut. 2002(EB-PC2002.2)
Print. 2003(EB-PC2003.2)
Aut. 2003(EB-PC2003.4)
Print. 2004 (EB-PC2004.1)
PC 13 NEM PC
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ? Question : De façon générale, pensez-vous que l'appartenance de (NOTRE PAYS) à l’Union européenneserait … ? <dans les pays PC-3>
6.1b
Soutien à l'appartenance à l'UE% L’Appartenance à l’UE est “une bonne chose”
Jusqu'au printemps 2003, le soutien à l'appartenance s'est développé dans les NEM, et stabilisé à un niveau élevé dans les PC-3. Mais, depuis lors, la tendance s'est inversée : entre le printemps et l’automne 2003, il a reculé de 6 points et entre l'automne 2003 et le printemps 2004, il a reculé de 9 points dans les nouveaux pays. On pourrait attribuer le pic du printemps 2003 aux effets passagers des campagnes d'information et référendaires, dans 9 des 10 pays adhérents. (GRAPHIQUE 6.1b) Depuis l'automne 2003, le soutien n'a progressé qu'en Turquie (+4). Il a reculé partout ailleurs, dans les NEM comme dans les PC-3, et notamment à Chypre (-17), en Lettonie (-13), en Slovaquie (-12), en Hongrie (-11), en Roumanie (-11), en Slovénie (-10), en Pologne (-10), en Bulgarie (-8) et en Estonie (-7). Les plus faibles baisses sont relevées à Malte (-5), en Lituanie (-3) et en République tchèque (-3). (GRAPHIQUES 6.1c - 6.1o, pour chaque pays)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 48
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Bulgarie)
1999/00-2004
6871
68 7073
19 17 1722
5 3 36
7068
69
72
66
65
64
70
74
1921
14
434
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1c
Question : De façon générale, pensez-vous que l'appartenance de (NOTRE PAYS) àl’Union européenne serait … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Chypre)
1999/00-2004
52
4347
2126
12
4
1116
52525047
58 59
42
72
535147 38
34
24
3132
1216
13
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1d
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 49 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(République tchèque)
1999/00-2004
52 52
434346 44
2832 34
28
14 13 15 17
525047
58
4143
4650
3032
42
148 9
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1e
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Estonie)
1999/00-2004
52 52
43
32 31 31
42 42
16 16 1621
525047
58
3835
3329
39
3731
3945
20
13 14
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1f
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 50
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Hongrie)
1999/00-2004
52 52
63
56
45
2023 24
5 710
15
43
525047
58
676560
55
32
1723
28
47 70%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1g
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Lettonie)
1999/00-2004
52 52
43
37
46
33
40
31
2115 16
22
525047
58
35
323338
38
33
32
4045
24
10
18
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1h
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 51 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Lituanie)
1999/00-2004
52
65
5552
32
2329 30
129 9
12
4352
52 584750 48
42
3541
3035 35
911
20
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1i
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Malte)
1999/00-2004
5255
50
24 2226
19 17 16
5243
525047
58
4551
383947
22
25
25
24 25
24
31
22
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1j
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 52
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Pologne)
1999/00-2004
52
4352 52
30
2328
117
1318
52 52
5047 58
42
61
52
51
47
33
15
2731
22
13 110%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1k
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Roumanie)
1999/00-2004
6871 70
7874
81
70
8
1510
17
2 2 2 3
686672
69
7780
77
111115
34 2
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1l
Question : De façon générale, pensez-vous que l'appartenance de (NOTRE PAYS) àl’Union européenne serait … ?
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 53 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Slovaquie)
1999/00-2004
46
30 30 31
5 58 9
435252525047
58
58595861
5852
3926
2834
585
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1m
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Slovénie)
1999/00-2004
52
3733
37
14
7 813
43
52 525047
58
40
5057
4143
4142 44
354242
17
10 110%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1n
Question : D'une façon générale, pensez-vous que le fait pour (NOTRE PAYS) de faire partie de l'Union européenne sera … ?
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 54
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Soutien à l'appartenance à l'UE(Turquie)
1999/00-2004
71 70
65 67 6771
1814
1813
13 11 10 9
68 6972
66 68
71
5965
19 18
1314
7
17
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bonne chose"
"Bonne chose"
"Ni bonne ni mauvaise"
"Mauvaise chose"
6.1o
Question : De façon générale, pensez-vous que l'appartenance de (NOTRE PAYS) àl’Union européenne serait … ?
L'analyse socio-démographique montre que les hommes (64%) sont plus favorables à l'appartenance à l'UE que les femmes (51%), et davantage que lors des deux sondages de 2003 (TABLEAU 6.1a.). Par ailleurs, le soutien à l'Union européenne est le plus faible parmi ceux qui ont arrêté leurs études entre 16 et 19 ans (54%), et le plus élevé parmi les étudiants (65%), suivis par ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (59%), et les plus éduqués (58%). Le soutien décroît également avec l'âge : 65% parmi les15-24 ans, 63% parmi les 25-39 ans, 57% parmi les 40-54 ans, et 46% parmi les 55 ans et plus. Les plus favorables à l'appartenance sont les habitants des grandes villes (61%), suivis par les ruraux (57%), et par les résidents de petites ou moyennes villes (55%). L'analyse en fonction de l'activité met en valeur un écart de 25 points entre les indépendants (70%) et les retraités (45%). Parmi les cadres, 61% sont également favorables à l'appartenance. Ceux dont l'indice "Leader d'Opinion" est très élevé (65%) et élevé (63%) en sont bien plus partisans que ceux dont l'indice est faible (55%) ou très faible (50%). (TABLEAU 6.1 et ANNEXE TABLEAU 6.1b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 55 The gallup organization hungary
Tableau 6.1 Soutien à l'appartenance à l'UE (%, NEM + PC-3)
Groupe
% "une bonne chose"
% "une mauvaise chose"
Indépendants 70 12
15-24 ans 65 10
Indice Leader d’Opinion ++ 65 14
Étudiants 65 8
Hommes 64 11
Indice Leader d’Opinion + 63 11
25-39 ans 63 9
Grandes villes 61 11
Cadres 61 10
Personnes au foyer 61 8
Études jusqu’à 15 ans ou avant 59 11
Ouvriers 58 11
Études jusqu’à 20 ans et + 58 13
Chômeurs 57 11
Zones rurales et villages 57 11
40-54 ans 57 14
Autres "cols blancs" 56 14
Villes petites et moyennes 55 13
Indice Leader d’Opinion - 55 11
Études jusqu’à 16-19 ans 54 12
Femmes 51 12
Indice Leader d’Opinion - - 50 12
55 ans et plus 46 14
Retraités 45 16
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 56
6.2 Bénéfices escomptés de l'appartenance à l'Union européenne Cette partie traitera des bénéfices que les pays pourront / pourraient retirer de l’adhésion à l’Union européenne5. Un peu plus de la moitié des citoyens des nouveaux Etats membres (52%, contre 57% à l'automne 2003) s'attendent à ce que leur pays bénéficie de son adhésion à l'UE, alors que 30% (contre 25% à l'automne 2003) craignent le contraire. Dans les 3 Pays Candidats, l'optimisme à cet égard est partagé par les trois-quarts (75%) des personnes interrogées, contre seulement 13%. Ils sont, respectivement, 19% (NEM) et 12% (PC-3) à ne pas avoir d'opinion à ce sujet. (GRAPHIQUE 6.2a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays
75
75
75
74
64
58
58
57
57
56
52
50
49
46
41
15
13
9
11
27
27
20
25
25
28
30
31
31
32
38
TURQUIEPC
ROUMANIEBULGARIESLOVENIEHONGRIELITUANIE
SLOVAQUIEMALTE
CHYPRE
NEM
POLOGNELETTONIE
REP. TCHEQUEESTONIE
% “NE BÉNÉFICIERA PAS” % “BÉNÉFICIERA”
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ou pas ? <dans les PC-3>
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.2a
Dans tous les pays, sauf trois, plus de la moitié des citoyens pensent que leur pays bénéficiera (ou bénéficierait) de l'adhésion, et le pessimisme n'est majoritaire dans aucun pays. En Estonie, seuls 3 points séparent les deux chiffres, ce qui indique des doutes certains quant aux apports de l'Union européenne. Les plus optimistes sont les Turcs et les Roumains (à 75%), et les Bulgares (74%). A l'automne 2003, ces chiffres étaient de 75% en Turquie, 82% en Roumanie et 79% en Bulgarie. Parmi les nouveaux Etats membres, les Slovènes (64%), les Hongrois (58%) et les Lituaniens (58%) se montrent les plus positifs (respectivement 72%, 62% et 63%, à l'automne 2003).
5 La question a été légèrement modifiée : alors qu'à l'automne 2003 nous demandions “Tout bien considéré,
diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ? (oui, il pourrait / non, il ne pourrait pas)”, au printemps 2004, dans les Nouveaux Etats Membres, la question est devenue : “ Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ? (oui, il bénéficiera / non, il ne bénéficiera pas)”. Dans les 3 Pays Candidats, la question est restée identique.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 57 The gallup organization hungary
Moins de la moitié, mais une majorité relative des Estoniens (41%, 45% à l'automne 2003) et des Tchèques (46%, 49% à l'automne 2003) estiment que leur pays tirera avantage de son appartenance à l'UE. Les opinions contraires varient entre 9% en Roumanie et 38% en Estonie, alors que la proportion des personnes sans opinion varie entre 23% en République tchèque et 9% en Slovénie. (ANNEXE TABLEAU 6.2) Comme pour le soutien à l'appartenance, on note, entre le printemps 2003 et le printemps 2004, un recul de ceux qui, dans les NEM, s'attendent à ce que leur pays bénéficie de son adhésion. Mais ce repli des opinions favorables est moindre entre l'automne 2003 et le printemps 2004 (-5 points) qu'entre le printemps 2003 et l'automne 2003 (-7 points). Dans les PC-3, les bénéfices escomptés reculent de 2 points, pour retrouver leur niveau du printemps 2003.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
6864
6064
5752
72 72 74 75 7775
7067
6365
73
5458 56
86
30
50
70
90
Hiver 99/00(EB-PC2000.1)
Aut. 2001(EB-PC2001.1)
Print. 2002(EB-PC2002.1)
Aut. 2002(EB-PC2002.2)
Print. 2003(EB-PC2003.2)
Aut. 2003(EB-PC2003.4)
Print. 2004 (EB-PC2004.1)
PC-13 NEM PC
Bénéfice escompté de l’appartenance à l’UE % bénéficiera de l’appartenance à l’UE
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ou pas ? <dans les PC-3>
6.2b
Dans tous les pays, sauf en Turquie (sans changement), l'opinion selon laquelle l'adhésion à l'Union apportera / apporterait des bénéfices est en repli. C'est notamment le cas à Chypre (-15), en Lettonie (-9), en Slovaquie (-8), en Slovénie (-8), en Roumanie (-7), en Pologne (-6), en Lituanie (-5), en Bulgarie (-5), en Hongrie (-4), en Estonie (-4), à Malte (-3) et en République tchèque (-3). Depuis l'automne 2003, aucune évolution n'est intervenue ne Turquie. (GRAPHIQUES 6.2c – 6.2o)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 58
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Bulgarie)
1999/00-2004
77
79
117 6
11
757472
72
86
75
74
727066
7377
11128
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bénéficierait"
Bénéficierait
Ne bénéficierait pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2c
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Chypre)
1999/00-2004
6057
52
63
87
71
56
23
5
15
28
54565864
686364
14
2623
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2d
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 59 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(République tchèque)
1999/00-2004
6057
5248
51 4946
2427
30 32
6458 56 54
70
53 43
2127
23
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2e
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Estonie)
1999/00-2004
6057
52
41 4245
41
32 33 3238
545658
64
434342
2930 28
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2f
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 60
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Hongrie)
1999/00-2004
60
52
7672
58
914
20
27
57
54565864
62
737168
8
1613
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2g
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Lettonie)
1999/00-2004
60
5245 47
58
3229
24
31
57545658
64
49
39
474640
3530
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2h
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 61 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Lituanie)
1999/00-2004
57
6963
1813 15
20
60
52
5456
5864
54
58
485343
18
3221
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2i
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Malte)
1999/00-2004
60
49
58
3026
23 25
57 52
54565864
6057
4644
56
33
25
38
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2j
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 62
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Pologne)
1999/00-2004
5752
5650
2420
2731
5460
565864
66
51
595352
2826 24
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2k
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Roumanie)
1999/00-2004
7477 75
78 7782
75
4 5 69
7272
86
75
7680
84
66 5
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bénéficierait"
Bénéficierait
Ne bénéficierait pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2l
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C 63 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Slovaquie)
1999/00-2004
57
66 65
1619 20
25
52
60545658
6457
656264
67
1719
15
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2m
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Slovénie)
1999/00-2004
60
62
22
14 16
27
5752545658
64
72
64
75
5860
68
28
1822
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver99/00
Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne NEM "Bénéficiera"
Bénéficiera
Ne bénéficiera pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) bénéficiera de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2n
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 64
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Bénéfice de l’appartenance à l’UE, pour le pays(Turquie)
1999/00-2004
75
75 75
1714 14 15
7477
7272
8675
7375
7169
88
22
8
19
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 99/00 Automne2001
Printemps2002
Automne2002
Printemps2003
Automne2003
Printemps2004
Moyenne PC "Bénéficierait"
Bénéficierait
Ne bénéficierait pas
Question : Tout bien considéré, diriez-vous que (NOTRE PAYS) pourrait bénéficier de son appartenance à l'Union européenne ou pas ?
6.2o
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C 65 The gallup organization hungary
6.3 Image de l'Union européenne La question suivante fournit une indication sur la perception émotionnelle de l’Union européenne :
En général, l'Union européenne évoque-t-elle pour vous une image très positive, assez positive, neutre, assez négative ou très négative ?
En moyenne, 40% (46% à l'automne 2003) des citoyens des nouveaux Etats membres ont une image (très ou assez) positive de l’Union européenne (mais seuls 5% d'entre eux "très positive", contre 7% à l'automne 2003), ce qui représente 3 points de moins que dans les pays de l’UE15 (43%), et 21 de moins que dans les PC-3 (61%). Seuls 22% (20% à l'automne 2003) disent avoir une image négative de l’Union (dont 4% "très négative", 5% à l'automne 2003), et 32% expriment une opinion neutre (sans changement). Les chiffres dans l'UE15 sont très semblables (32% "neutre" et 21% "négative"), mais les PC-3 sont moins dubitatifs ("neutre" : 22%, "négative" : 10%). (ANNEXE TABLEAU 6.3a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
7269
5651
4746
4343
4142
40
3939
3727
1421
2225
2133
4132
353838
32
3129
3645
66
1012
2415
1121
181917
22
2527
2425
61
ROUMANIEBULGARIE
PCTURQUIE
MALTELITUANIE
SLOVENIEUE 15*
HONGRIECHYPRE
SLOVAQUIE
NEM
POLOGNEREP. TCHEQUE
LETTONIEESTONIE
% Très + assez positive % Neutre % Très + assez négative
Image de l’Union européenne
Question : De façon générale, avez-vous une image très positive, assez positive, neutre,assez négative ou très négative de l'Union européenne ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.3*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Comme le montre le graphique ci-dessus, 72% des Roumains, 69% des Bulgares, 56% des Turcs et 51% des Maltais expriment une vision positive de l’UE. Les Estoniens (27%), les Lettons (37%), les Tchèques (39%) et les Polonais (39%) sont ceux qui ont la moins bonne image de l’Union européenne. Les Maltais (+3) et les Turcs (+2) sont un peu plus positifs qu'à l'automne 2003. Dans tous les autres pays, les sentiments positifs sont en recul, et notamment à Chypre (-13 points), en Slovaquie (-9), en Pologne (-8) et en Lettonie (-7). Le repli est plus modéré en Estonie (-5), en Slovénie (-4), en Bulgarie (-3), en Lituanie (-3), en Roumanie (-3), en Hongrie (-3) et en République tchèque (-2).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 66
Les Tchèques (27%), les Estoniens et les Polonais (25% tous deux), et les Roumains et les Bulgares (6% tous deux) se montrent les plus négatifs. Cette attitude s'est développée à Chypre (+7), en Lettonie (+4), en Pologne (+4), en Slovaquie (+4), en Roumanie (+2), en Estonie (+2), en Hongrie (+1), en Lituanie (+1), en République tchèque (+1) et en Bulgarie (+1), mais elle s'est estompée en Turquie (-7) et à Malte (-1). Il n'y a aucune évolution, à cet égard, en Slovénie. Les pays où l’image de l’Union est la moins tranchée sont l’Estonie (45% des Estoniens donnent une réponse neutre), la Slovénie (41%) et la Slovaquie (38%). (ANNEXE TABLEAU 6.3a) L'analyse socio-démographique montre que 63% des étudiants, 59% des indépendants et 58% des 15-24 ans ont une image positive de l'Union européenne. À l'inverse, moins de la moitié des retraités (43%), des personnes âgées de 55 ans et plus (44%) et des femmes (46%) expriment une opinion positive. (ANNEXE TABLEAU 6.3b) En contrepartie, l'image de l'Union est la plus négative parmi les retraités (20%), ceux qui ont arrêté leurs études entre 16 et 19 ans (19%) et les 40-54 ans (18%). Les moins négatifs sont les personnes au foyer et les étudiants (tous deux 10%). Enfin, logiquement, 77% de ceux qui sont favorables à l'adhésion de leur pays ont une image positive de l'Union européenne. Réciproquement, 68% de ceux qui y sont opposés expriment une opinion négative. (TABLEAU 6.3)
Tableau 6.3 Image de l'Union européenne (%, NEM + PC-3)
Groupe % image positive % image négative
Appartenance à l'UE "une bonne chose" 77 4
Étudiants 63 10
PC 61 10
Indépendants 59 17
15-24 ans 58 13
Hommes 58 15
25-39 ans 56 14
Cadres 56 17
Études jusqu’à 20 ans et + 53 17
Ouvriers 53 18
Grandes villes 52 16
Villes petites et moyennes 52 17
Zones rurales et villages 51 15
Études jusqu’à 15 ans ou avant 51 15
Autres "cols blancs" 50 18
Personnes au foyer 51 10
Chômeurs 50 17
40-54 ans 49 18
Études jusqu’à 16-19 ans 49 19
Femmes 46 17
55 ans et plus 44 18
Retraités 43 20
NEM 40 23
Appartenance à l'UE "ni bonne ni mauvaise" 21 20
Appartenance à l'UE "une mauvaise chose" 5 68
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C 67 The gallup organization hungary
6.4 Signification de l'Union européenne Nous avons également cherché à savoir ce que l'Union européenne signifiait pour les personnes interrogées. Une liste de 14 significations possibles leur a donc été soumise, ainsi que la possibilité de répondre "autres". Seul un item ("la démocratie") était nouveau, par rapport à l'automne 2003. Les réponses dans les NEM et dans les PC-3 sont légèrement différentes, mais elles sont similaires dans les NEM et dans l'UE15. Les citoyens des nouveaux Etats membres choisissent, en premier lieu, la liberté de circulation (62%; 64% à l'automne 2003), puis l'euro (45%; 47% à l'automne 2003) et la paix (37%; 43% à l'automne 2003). Ces trois significations arrivent également en tête de liste dans l'UE15 (51%, 50% et 31%, respectivement). Dans les 3 Pays Candidats, l'Union européenne est d'abord synonyme de prospérité économique (55%), puis de liberté de circulation (54%), et de protection sociale (48%). L'Union européenne signifie la démocratie pour 31% des ressortissants des nouveaux Etats (4ème) et pour 43% de ceux des Pays Candidats, contre seulement 22% de ceux de l'UE15 (9ème) (voir Chapitre 8.1 sur l'appréciation de la démocratie dans l'UE). (GRAPHIQUE 6.4) Par rapport à l'automne 2003, la bureaucratie (+1) et le manque de contrôle aux frontières extérieures (+1) sont un peu plus cités. En revanche, toutes les autres significations proposées sont moins mentionnées qu'il y a six mois, et notamment la prospérité économique (-8), la paix (-6), la protection sociale (-5), une voix plus forte dans le monde (-4), le chômage (-3), la diversité culturelle (-2), l'euro (-2), la liberté de circulation (-2), la perte d'identité culturelle (-1), la criminalité (-1) ou un gaspillage d'argent (-1). (ANNEXE TABLEAU 6.4)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Signification de l'Union européenne
62
45
37
31
30
30
27
26
23
23
20
17
16
12
2
54
30
44
43
38
55
10
30
21
48
11
11
12
16
2
51
50
31
22
28
19
22
28
19
11
19
26
23
14
2
Liberté de circulation dans l'UE
Euro
Paix
Démocratie
Diversité culturelle
Prospérité économique
Bureaucratie
Présence sur la scène mondiale
Chômage
Protection sociale
Davantage de criminalité
Gaspillage d'argent
Pas assez de contrôle aux frontières extérieures
Perte de l'identité culturelle
Autres (Spontané)
NEM
PC
UE 15*
Question : Que représente l'Union européenne pour vous personnellement ?(Montrer carte – Lire – Plusieurs réponses possibles)
% des réponses
6.4*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
La liberté de circulation est citée parmi les trois premières significations dans tous les pays. De plus, à part en Slovénie et en Turquie (2ème), elle vient partout en première position. Les Chypriotes (75%) sont ceux qui la mentionnent le plus, et les Estoniens (51%) le moins. La paix est associée à l'Union européenne dans 6 des 13 pays (en deuxième place en Bulgarie, à Chypre, en Hongrie et en Roumanie, en troisième position en Lettonie et en Pologne).
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The gallup organization hungary C 68
Tableau 6.4 Signification de l'Union européenne (%, par pays)
Bulgarie Liberté de circulation 68 Paix 56 Prospérité économique 54
Malte Liberté de circulation 55 Voix plus forte dans le monde 45 Démocratie 44
Chypre Liberté de circulation 75 Paix 60 Euro 48
Pologne Liberté de circulation 64 Euro 40 Paix 33
République tchèque Liberté de circulation 62 Euro 53 Démocratie 42
Roumanie Liberté de circulation 65 Paix 61 Prospérité économique 57
Estonie Liberté de circulation 51 Euro 32 Bureaucratie 29
Slovaquie Liberté de circulation 72 Euro 53 Prospérité économique 51
Hongrie Liberté de circulation 56 Paix 45 Euro 43
Slovénie Euro 56 Liberté de circulation 52 Diversité culturelle 39
Lettonie Liberté de circulation 54 Euro 41 Paix 36
Turquie Prospérité économique 55 Liberté de circulation 49 Protection sociale 49
Lituanie Liberté de circulation 72 Euro 60 Prospérité économique 42
La prospérité économique est associée à l'Union dans 5 pays, et même en première position en Turquie (55%). L'euro est mentionné, en première position en Slovénie (56%), en deuxième ou en troisième dans 8 autres pays. L'Union est synonyme de démocratie (en 3ème position) pour les Tchèques et les Maltais. La protection sociale n'est citée qu'en Turquie, une voix plus forte dans le monde seulement à Malte, la bureaucratie uniquement en Estonie et la diversité culturelle seulement en Slovénie.
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C 69 The gallup organization hungary
6.5 Rôle escompté et souhaité de l'Union européenne dans 5 ans À trois mois de leur adhésion, près de la moitié (49%; 46% à l'automne 2003) des citoyens des NEM anticipaient que, dans cinq ans, l'Union européenne jouerait un rôle plus important dans leur vie quotidienne, 31% le même rôle (33% à l'automne 2003), et seuls 7% un rôle moindre (8% à l'automne 2003). Dans les 3 Pays Candidats, ces chiffres sont légèrement différents ("plus important" : 46%, "moins important" : 10%, "même rôle" : 33%). Les différences sont plus marquées entre les NEM et l'UE15. En particulier, l'écart est de 8 points en ce qui concerne la stabilité : les ressortissants des NEM s'attendent à une influence accrue de l'Union européenne. (GRAPHIQUE 6.5a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Rôle escompté de l’UE, dans cinq ans,dans la vie quotidienne des citoyens
6258 56
52 51 50 50 49 49 48 48 47 46 43 42 40
11 104
9 8 106 7 7 7 6 8 10 12 9 6
1622
27 27 2531 31 31 31
3531
3733
38 3945
CH
YP
RE
MA
LTE
BU
LGA
RIE
SLO
VA
QU
IE
RO
UM
AN
IE
HO
NG
RIE
PO
LOG
NE
ES
TON
IE
NE
M
LETT
ON
IE
RE
P.
TCH
EQ
UE
SLO
VE
NIE PC
TUR
QU
IE
UE
15*
LITU
AN
IE
% Plus important% Même rôle% Moins important
Question : A votre avis, dans cinq ans, l'Union européenne jouera-t-elle un rôle plus important,moins important ou le même rôle dans votre vie quotidienne ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.5a*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
À Chypre (62%), à Malte (58%), en Bulgarie (56%), en Slovaquie (52%), en Roumanie (51%), en Hongrie (50%), en Pologne (50%) et en Estonie (49%), les répondants s'attendent, plus que la moyenne, à ce que l'UE joue un rôle plus important, dans les cinq années à venir. A cet égard, les Lettons (48%), les Tchèques (48%) et les Slovènes (47%) se situent en-dessous de la moyenne des NEM, mais au-dessus de la moyenne des PC-3. Les Turcs (43%) et les Lituaniens (40%) sont ceux qui s'attendent le moins à un accroissement du rôle de l'UE. Seuls les Turcs (rôle plus important : 43%, même rôle + rôle moins important : 49%) et les Lituaniens (51%, contre 40%) prédisent majoritairement que l'Union jouera un rôle moins important ou le même rôle dans 5 ans. Dans tous les autres pays, les citoyens anticipent davantage un rôle accru, plutôt que le même rôle ou un rôle moindre. A cet égard, on relève les écarts les plus importants à Chypre (plus important : 62%, même rôle + moins important : 27%), à Malte (58%, contre 32%) et en Bulgarie (56%, contre 31%). (TABLEAU 6.5a et ANNEXE TABLEAU 6.5)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 70
Tableau 6.5a Rôle escompté de l'UE dans 5 ans
Plus important Moins important Même rôle Différence entre “plus” et “moins + même”
CHYPRE 62 11 16 35 MALTE 58 10 22 26
BULGARIE 56 4 27 25 ROUMANIE 51 8 25 18 SLOVAQUIE 52 9 27 16 POLOGNE 50 6 31 13 ESTONIE 49 7 31 11
RÉP. TCHÈQUE 48 6 31 11 NEM 49 7 31 11
HONGRIE 50 10 31 9 LETTONIE 48 7 35 6
PC 46 10 33 3 SLOVÉNIE 47 8 37 2 TURQUIE 43 12 38 -7 LITUANIE 40 6 45 -11
Les Turcs (12%), les Chypriotes (11%), les Maltais et les Hongrois (10% dans les deux cas) sont ceux qui anticipent le plus un rôle moindre pour l'Union. Depuis l'automne 2003, l'idée d'un rôle plus important a gagné 3 points dans les NEM, et en a perdu 6 dans les PC-3. L'évolution est positive dans la plupart des pays, et notamment en Bulgarie (+9), en Hongrie (+7) et en République tchèque (+7), mais elle est négative en Turquie (-7), en Roumanie (-7), en Slovénie (-2), en Lituanie (-1) et à Chypre (-1). (ANNEXE TABLEAU 6.5) Si l'on se penche sur le rôle que les répondants voudraient voir l'UE jouer, 57% souhaitent un rôle plus important, 23% le même, et 9% un rôle moindre. Dans les 3 Pays Candidats, ces chiffres sont respectivement de 56%, 28% et 8%. (GRAPHIQUE 6.5b) Depuis l'automne 2003, dans les nouveaux Etats membres, le souhait que l'Union joue un rôle plus important a progressé de 7 points (alors qu'il a reculé de 4 dans les PC-3), notamment en Hongrie (+15), en Pologne (+9) et à Malte (+6), et, dans une moindre mesure, en Slovaquie (+3), en République tchèque (+3), en Bulgarie (+1), en Estonie (+1) et en Lituanie (+1). En revanche, la tendance est négative en Turquie (-4), en Lettonie (-2), en Roumanie (-2) et à Chypre (-2). On ne relève aucun changement en Slovénie. (ANNEXE TABLEAU 6.6)
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C 71 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
73 7065 63 61 58 57 57 56
51 48 46 45 45 44
35
4 410 9 6
12 9 9 8 11 1015 15
5
15 1613 13 16 19 21 23 21 2328 31
36
24 27
3730
36
RO
UM
AN
IE
BU
LGA
RIE
CH
YP
RE
HO
NG
RIE
PO
LOG
NE
MA
LTE
SLO
VA
QU
IE
NE
M
PC
SLO
VE
NIE
TUR
QU
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
LETT
ON
IE
LITU
AN
IE
UE
15*
ES
TON
IE
% Plus important% Même rôle% Moins important
Rôle souhaité de l’UE, dans cinq ans,dans la vie quotidienne des citoyens
Question : Et souhaiteriez-vous que, dans cinq ans, l'Union européenne joueun rôle plus important, moins important ou le même rôle dans votre vie quotidienne ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.5b*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Les Roumains (73%), les Bulgares (70%), les Chypriotes (65%), les Hongrois (63%), les Polonais (61%), les Maltais (58%), les Slovaques (57%) et les Slovènes (51%) veulent que l'Union européenne joue un rôle plus important dans leur vie quotidienne. Mais la Slovénie est le premier pays à se situer en-dessous des moyennes NEM et PC-3. Cette même volonté est présente, quoique moins affirmée, en Turquie (48%), en République tchèque (46%), en Lettonie (45%) et en Lituanie (45%). Elle est la moins répandue en Estonie (35%). L'écart entre les réponses “un rôle plus important” et “un rôle moins important + le même rôle” est supérieur à 50 points en Roumanie (+56) et en Bulgarie (+53). Dans le troisième pays candidats, la Turquie, la demande d'Europe est très nettement plus faible (+3). Dans la plupart des nouveaux Etats membres le solde est positif. Il n'est négatif (-17) qu'en Estonie, et proche de zéro (+3) en Lettonie et en Lituanie. (TABLEAU 6.6b et ANNEXE TABLEAU 6.6)
Tableau 6.5b Rôle souhaité de l'UE dans 5 ans
Plus important Moins important Même rôle Différence entre “plus” et “moins + même”
ROUMANIE 73 4 13 56 BULGARIE 70 4 13 53 CHYPRE 65 10 16 39 HONGRIE 63 9 19 35 POLOGNE 61 6 21 34
SLOVAQUIE 57 9 21 27 NEM 57 9 23 25
MALTE 58 12 23 23 PC 56 8 28 20
SLOVÉNIE 51 11 31 9 RÉP. TCHÈQUE 46 15 24 7
LETTONIE 45 15 27 3 LITUANIE 45 5 37 3 TURQUIE 48 10 36 2 ESTONIE 35 16 36 -17
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 72
6.6 Sentiment d'être informé sur l'élargissement et le processus d'adhésion
L'élargissement de l'Union européenne Encore une fois, l’Eurobaromètre met en évidence le très faible niveau d’information des citoyens dans les nouveaux Etats membres et les Pays Candidats, et ce à 3 ou 4 mois de l'élargissement historique. Seuls 38% des citoyens des NEM se sentent très bien ou bien informés sur l'élargissement (37% à l'automne 2003), alors que 59% se disent mal ou pas du tout informés (60% à l'automne 2003). Dans les PC-3, seuls 21% ont l'impression d'être bien informés, contre 76% qui expriment l'opinion inverse. Enfin, les ressortissants de l'UE15 sont moins nombreux que ceux des NEM à être bien informés (29%), et plus nombreux (69%) à s'estimer mal ou pas du tout informés sur l'élargissement. (GRAPHIQUE 6.6a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Sentiment d'être informé sur l'élargissement
55
46 43 42 41 39 3833 32 32 31 29
25 22 21 20
43
5357 54 57 59 59
65 6763
68 6973 76 76 76
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
SLO
VE
NIE
MA
LTE
CH
YP
RE
LITU
AN
IE
PO
LOG
NE
LETT
ON
IE
NE
M
SLO
VA
QU
IE
ES
TON
IE
RE
P.
TCH
EQ
UE
HO
NG
RIE
UE
15*
BU
LGA
RIE
RO
UM
AN
IE PC
TUR
QU
IE
% Très bien + bien informé(e)
% Pas très bien + pas du tout informé(e)
Question: Dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) à propos de l'élargissement de l'Union européenne en mai prochain, c'est-à-dire de l'entrée de dix nouveaux pays dans l'Union européenne ?Vous sentez-vous … ? (LIRE)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.6a*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Les résultats nationaux montrent que la Slovénie est le seul pays où plus de la moitié des répondants (55%) ont le sentiment d’être bien informés sur ce sujet. Suivent Malte (46%), Chypre (43%), la Lituanie (42%), la Pologne (41%) et la Lettonie (40%). Dans tous les autres pays, moins d’un tiers des personnes interrogées se disent bien informées, et notamment les Bulgares (25%), les Roumains (22%) et les Turcs (20%). (ANNEXE TABLEAU 6.7a) L’analyse par variables socio-démographiques montre que presque tous les groupes se sentent plutôt mal informés sur l'élargissement de l'Union. Seuls les cadres ("informés" : 54%, "non informés" : 44%) font exception. Les plus éduqués donnent une réponse équilibrée (48%, contre 51%). En revanche, les moins instruits (16% "informés", contre 79% "non informés"), les personnes au foyer (19%, contre 74%), les retraités (24%, contre 73%) et les 55 ans et plus (23%, contre 72%) se disent les moins bien informés. (ANNEXE TABLEAU 6.7b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 73 The gallup organization hungary
À l'échelle des pays adhérents, ces chiffres n'ont pas sensiblement évolué depuis l'automne 2003. En revanche, entre le printemps 2003 et le printemps 2004, on note que les personnes mal informées sont plus nombreuses (+3), alors que les bien informées sont moins nombreuses (-3). A long terme, on ne peut pas dire que le déficit d'information ait sensiblement diminué à l'occasion de l'élargissement de l'Union européenne, en mai 2004. (GRAPHIQUE 6.6b)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Sentiment d'être informé sur l'élargissement(Moyenne NEM)
2001-2004
4137
5660 59
333438
6363
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Automne 2001 Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
"PAS TRÈS BIEN + PAS DU TOUT INFORMÉ(E)"
"TRÈS BIEN + ASSEZ BIEN INFORMÉ(E)"
6.6b Question: Dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) à propos de l'élargissement de l'Union européenne en mai prochain, c'est-à-dire de l'entrée de dix nouveaux pays dans l'Union européenne ?Vous sentez-vous … ? (LIRE) Question : Dans quelle mesure vous sentez-vous informé(e) sur l'élargissement, c'est-à-dire l'adhésion de nouveaux pays à l'Union européenne? Vous sentez-vous… ? (LIRE) <Avant 2004>
Le processus d'adhésion du pays Le sentiment d'être informé sur l'adhésion de son propre pays est plus développé que celui d'être informé sur l'élargissement de l'Union dans son ensemble. Mais il existe d'importantes différences entre pays. En République tchèque (+3), en Hongrie (+4), en Pologne (+4) et en Slovaquie (+4) l'écart est beaucoup plus faible qu'en Estonie (+27), en Lituanie (+24) ou en Lettonie (+17). (TABLEAU 6.6)
Tableau 6.6 Sentiment d'être informé sur l'adhésion de son pays à l'UE, et sur l'élargissement dans son ensemble
Adhésion du
pays Élargissement
de l'UE Différence nette
RÉP. TCHÈQUE 35 32 3 HONGRIE 35 31 4 POLOGNE 45 41 4
SLOVAQUIE 37 33 4 NEM 44 38 6
SLOVÉNIE 62 55 7 MALTE 55 46 9
CHYPRE 58 43 15 LETTONIE 56 39 17 LITUANIE 66 42 24 ESTONIE 59 32 27
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 74
Au-delà de ces résultats positifs, il n'en reste pas moins que seuls 44% des citoyens se sentent bien informés sur l'adhésion de leur pays, et que 54% d'entre eux expriment l'opinion contraire.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Sentiment d’être informé surle processus d’adhésion du pays dans les NEM
6662 59 58 56 55
45 4437 35 3532
3741 43 44 43
52 5461 61
65
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
LITU
AN
IE
SLO
VE
NIE
ES
TON
IE
CH
YP
RE
LETT
ON
IE
MA
LTE
PO
LOG
NE
NE
M
SLO
VA
QU
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
HO
NG
RIE
% Très bien + assez bien informé(e)
% Pas très bien + pas du tout informé(e)
Question: Et dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) concernant l’élargissement de l’UE en mai prochain, (NOTRE PAYS) adhérant à l’UE ? (LIRE)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.6c
À cet égard, Polonais (45% "bien informés", 52% "mal informés"), les Slovaques (37%, contre 61%), les Tchèques (35%, contre 61%) et les Hongrois (35%, contre 65%) tirent la moyenne des NEM vers le bas. Dans tous les autres pays, l'opinion majoritaire est positive. Ainsi, les pays dont les ressortissants se sentent le mieux informés sur l'adhésion sont la Lituanie (66%), la Slovénie (62%), l'Estonie (59%), Chypre (58%), la Lettonie (56%) et Malte (55%). (GRAPHIQUE 6.6c et ANNEXE TABLEAU 6.8a) L’analyse par variables socio-démographiques montre, sans surprise, que le niveau d’information varie entre 22% parmi les personnes les moins éduquées, 33% parmi les retraités et les personnes au foyer, et 63% parmi les cadres, 58% parmi les plus instruits et 54% chez les étudiants. Les cadres (+28), les plus instruits (+18), les étudiants (+9), les 25-39 ans (+5), les indépendants (+5) et les hommes (+1) ont davantage tendance à se sentir bien informés. Les 15-24 ans se disent informés et non informés dans les mêmes proportions. Dans tous les autres groupes socio-démographiques, le niveau d'information semble diminuer, notamment parmi les moins éduqués (-49), les personnes au foyer (-32), les retraités (-31), les 55 ans et plus (-27), les femmes (-20) et les chômeurs (-21). (ANNEXE TABLEAU 6.8b)
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C 75 The gallup organization hungary
Le graphique ci-dessous présente l'évolution depuis l'Automne 2001, en ce qui concerne le sentiment d'être informé sur le processus d'adhésion. On peut constater que, après une légère fluctuation, les réponses "(très) bien informés" et "(très) mal informés" ont retrouvé leur niveau du printemps 2003. Par rapport à l'automne 2003, les sondés sont légèrement moins nombreux (-2) à se dire mal informés, et légèrement plus (+3) à se sentir informés sur le processus d'adhésion de leur pays.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
Sentiment d’être informé sur le processus d’adhésiondu pays (Moyenne NEM)
2001-2004
4641
5256 54
3334
44
6363
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Automne 2001 Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
"PAS TRÈS BIEN + PAS DU TOUT INFORMÉ(E)"
"TRÈS BIEN + ASSEZ BIEN INFORMÉ(E)"
6.6dQuestion: Et dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) concernant l’élargissement de l’UE en mai prochain, (NOTRE PAYS) adhérant à l’UE ? (LIRE)Question : Et dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) concernant le processus d’adhésion de (NOTRE PAYS)? Vous sentez-vous ... ? (LIRE) <Avant 2004>
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 76
6.7 Craintes relatives à la construction européenne L'Eurobaromètre Pays Candidats a également testé la fréquence des craintes relatives à la construction européenne. La question suivante a été posée :
Certaines personnes peuvent avoir des craintes concernant l'Europe qui se construit, l'Union européenne. Voici une liste de choses que certains disent craindre. Pour chacune d'entre elles, pouvez-vous me dire si, personnellement, vous la craignez actuellement, ou pas ? − Une perte de pouvoir pour les plus petits Etats membres − Une augmentation du trafic de drogue et de la criminalité organisée internationale − Que notre langue soit de moins en moins utilisée − Que notre pays paie de plus en plus à l’Union européenne − La perte des avantages sociaux − La perte de notre identité et de notre culture nationale − Une crise économique − Le transfert d'emplois vers d’autres pays membres où l'on produit moins cher − Plus de difficultés pour les agriculteurs (NATIONALITE) − La fin de (MONNAIE NATIONALE)
La crainte la plus répandue, dans les nouveaux Etats membres, est que les agriculteurs nationaux rencontrent davantage de difficultés (70%). Elle vient même avant la peur d'une augmentation du trafic de drogue et de la criminalité organisée (62%). La troisième crainte est que le pays paie de plus en plus à l'Union européenne (57%), suivie par la délocalisation d'emplois vers les pays à plus faibles coûts (54%). Ces quatre éléments ont également été mentionnés, aux quatre premières places, mais dans un ordre totalement différent, dans l'UE15. Les citoyens de l'UE15 craignent, avant tout, la délocalisation d'emplois (72%), puis le coût de l'Union européenne (64%), l'augmentation de la criminalité (64%) et des difficultés pour les agriculteurs (61%). Peut-être à cause de la date plus lointaine de leur adhésion, les Pays Candidats expriment moins de craintes que les NEM ou l'UE15. Seule la peur que la langue nationale soit moins utilisée est plus répandue dans les PC-3 (41%, NEM : 28%, UE15 : 38%). La perte d'identité et de culture nationales est mentionnée davantage dans les PC-3 (37%) que dans les NEM (27%), mais moins que dans l'UE15 (42%). Les craintes sont fortes en ce qui concerne la criminalité internationale (44%), la fin de la monnaie nationale (42%) ou les problèmes qui se présenteraient aux agriculteurs (38%). Les NEM sont les moins inquiets d'une perte d'identité et de culture (27%), ou d'une moindre utilisation de leur langue (28%). Les pays de l'UE15, quant à eux, ne redoutent pas trop que leur langue nationale soit moins utilisées (38%), que leur identité et leur culture se perdent (42%), ni que les plus petits Etats membres aient moins de pouvoir (42%). Les citoyens de l'UE15 sont ceux qui redoutent le plus une crise économique (51%) et la perte d'avantages sociaux (53%), davantage que ceux des NEM (43% et 35%, respectivement), et bien plus que ceux des PC-3 (24% et 22%, respectivement). (GRAPHIQUE 6.7)
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C 77 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
70
62
57
54
47
47
43
35
28
27
38
44
33
42
32
24
22
41
37
61
64
64
72
42
51
53
38
42
Davantage de difficultés pour les agriculteurs (NATIONALITE)
Une augmentation du trafic de drogue et du crime organiséinternational
Les pays les plus riches paieront plus que les autres
Le transfert d'emplois vers d’autres pays membres où l'on produitmoins cher
La disparition de (la MONNAIE NATIONALE)
Une perte de pouvoir pour les plus petits Etats membres
Une crise économique
La perte d'avantages sociaux
Notre langue sera de moins en moins utilisée
Une perte d'identité nationale et de culture
NEM
PC
UE 15*
Craintes liées à l’Union européenne% « Craint actuellement »
Question : Certaines personnes peuvent avoir des craintes concernant l'Europe qui se construit, l'Union européenne. Voici une liste de choses que certains disent craindre. Pour chacune d'entre elles, pouvez-vous me dire si, personnellement, vous la craignez actuellement, ou pas ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
6.7*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Comme le montre le TABLEAU 6.7a de la page suivante, le trafic de drogue et la criminalité organisée sont cités dans 12 des 13 pays, et en première position dans six, notamment à Chypre (81%), mais moins en Bulgarie (42%). Cette crainte arrive en deuxième position en Slovaquie, et en troisième en République tchèque, en Hongrie, à Malte, en Pologne et en Slovénie. Il n’y a qu’en Turquie que ces craintes ne se retrouvent pas parmi les trois les plus citées. Les difficultés rencontrées par les agriculteurs sont mentionnées dans 10 des 13 pays, en première position par les Tchèques (73%), les Hongrois (76%), les Polonais (72%), les Slovaques (67%) et les Slovènes (67%), en deuxième position en Lettonie, en Lituanie et en Roumanie, et en troisième en Bulgarie et à Chypre. Les Maltais craignent le plus la délocalisation d'emplois (64%), qui est citée au deuxième rang des craintes des Tchèques, des Hongrois et des Slovènes, et en troisième position par les Slovaques. La principale crainte des Turcs (que leur langue soit de moins en moins utilisée : 53%) ne se retrouve dans aucun des autres pays. Le coût de l'Union européenne pose problème dans six pays (en deuxième ou troisième position en Bulgarie, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Roumanie), et la disparition de la monnaie nationale dans trois (Estonie, Malte et Turquie). Seuls les Chypriotes redoutent une crise économique, et seuls les Turcs craignent la perte de leur identité et de leur culture nationales. (TABLEAU 6.7a et ANNEXE TABLEAU 6.9a-c)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 78
Tableau 6.7a Les trois principales craintes relatives à la construction européenne
Bulgarie Criminalité organisée 42 Coût de l'adhésion 39 Difficultés pour les agriculteurs 34
UE15 Délocalisation d'emplois 64 Fin de la monnaie nationale 45 Criminalité organisée 45
Chypre Criminalité organisée 81 Crise économique 68 Difficultés pour les agriculteurs 61
Pologne Difficultés pour les agriculteurs 72 Coût de l'adhésion 65 Criminalité organisée 63
République tchèque Difficultés pour les agriculteurs 73 Délocalisation d'emplois 63 Criminalité organisée 61
Roumanie Criminalité organisée 44 Difficultés pour les agriculteurs 34 Coût de l'adhésion 33
Estonie Criminalité organisée 67 Fin de la monnaie nationale 63 Coût de l'adhésion 57
Slovaquie Difficultés pour les agriculteurs 67 Criminalité organisée 63 Délocalisation d'emplois 49
Hongrie Difficultés pour les agriculteurs 76 Délocalisation d'emplois 69 Criminalité organisée 62
Slovénie Difficultés pour les agriculteurs 67 Délocalisation d'emplois 63 Criminalité organisée 58
Lettonie Criminalité organisée 64 Difficultés pour les agriculteurs 61 Coût de l'adhésion 52
Turquie Langue moins utilisée 53 Fin de la monnaie nationale 49 Perte d'identité, de culture 49
Lituanie Criminalité organisée 57 Difficultés pour les agriculteurs 51 Coût de l'adhésion 46
Voyons, enfin, le niveau moyen de crainte dans chaque pays. Comme le montre le tableau de la page suivante, la crainte moyenne est la plus élevée à Chypre (56%), en Estonie (51%) et en République tchèque (50%), et la plus faible en Roumanie (23%), en Bulgarie (24%) et en Turquie (36%) – les trois pays les plus éloignés de l'adhésion. (TABLEAU 6.7b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 79 The gallup organization hungary
Ce classement est tout à fait semblable à celui établi à l'automne 2003 (les répondants étaient alors interrogés sur 10 craintes similaires, formulées de façon légèrement différente). Il y a six mois, les plus inquiets étaient les Tchèques (50%) et les Estoniens (48%), et les moins inquiets les Bulgares (26%) et les Roumains (22%).
Tableau 6.7b Craintes relatives à la construction européenne
(Score moyen, en %, pour 10 craintes, par pays) Pays % moyen
CHYPRE 56 ESTONIE 51
RÉP. TCHÈQUE 50 SLOVÉNIE 48 POLOGNE 48
NEM 47 HONGRIE 46
SLOVAQUIE 45 LETTONIE 44
MALTE 44 LITUANIE 39 TURQUIE 36
PC 31 BULGARIE 24 ROUMANIE 23
L'étude par variables socio-démographiques montre que les plus inquiets sont ceux qui ont arrêté leurs études entre 16 et 19 ans (43%), les habitants des petites ou moyennes villes (42%) et les "autres cols blancs" (42%), alors que les personnes au foyer (34%), les moins éduqués (35%) et les citadins (35%) sont les moins craintifs. (TABLEAU 6.7c et ANNEXE TABLEAU 6.9b)
Tableau 6.7c Craintes relatives à la construction européenne
(Score moyen, en %, pour 10 craintes, par groupes socio-démographiques))
Groupes % moyen
Études jusqu’à 16-19 ans 43 Villes petites et moyennes 42
Autres "cols blancs" 42 40-54 ans 41 Ouvriers 41
Indépendants 41 Études jusqu’à 20 ans et + 40
Chômeurs 40 Femmes 40 Retraités 39 25-39 ans 39
Zones rurales et villages 38 55 ans et plus 38
Cadres 38 Hommes 37 Étudiants 37 15-24 ans 37
Grandes villes 35 Études jusqu’à 15 ans ou avant 35
Personnes au foyer 34
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 80
7 Priorités pour l'Union européenne
7.1 Soutien aux principales politiques L’Eurobaromètre Pays Candidats mesure également les attitudes envers certaines politiques et actions essentielles de l’Union européenne. Ces domaines d’action sont clairement stratégiques, et requièrent l'approbation des citoyens.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
79
78
74
71
68
63
60
60
38
57
63
52
57
56
51
54
60
38
72
82
69
42
65
63
60
37
31
Politique de défense commune
Enseigner l'UE à l'école
Commission européenne composée de commissaires venant dechacun des Etats membres
Elargissement de l'Union européenne au mois de mai
Politique étrangère commune
Une constitution pour l'Union européenne
Monnaie unique, euro
Elargissement de l'UE à d'autres pays
Vitesse de construction européenne plus élevée dans certains pays
NEM
PC
UE 15*
Soutien aux politiques-clé
*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes ? Veuillez me dire,pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre.
(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
7.1a
L'étude des principaux résultats (qui seront analysés en détail dans les prochains chapitres) montre que (ANNEXE TABLEAU 7.1a) :
– 79% des citoyens des NEM, et 72% de ceux de l'UE15 sont favorables à une politique de défense et de sécurité européenne. Dans les Pays Candidats, le soutien est plus faible (57%). Il est le plus élevé à Chypre (91%), en Hongrie et en Slovaquie (toutes deux 82%), alors que l'opposition est la plus ferme à Malte (18%) et en Turquie (16%).
– 68% des nouveaux membres, et 65% des ressortissants de l'UE15, contre seulement 56%
dans les PC-3, approuvent une politique étrangère commune. Le soutien est le plus affirmé à Chypre (81%) et en Slovénie (76%), et l'opposition la plus marquée à Malte (24%), en Estonie et en République tchèque (toutes deux 23%).
– bien avant l'introduction de l'euro dans leur pays, 60% des habitants des NEM (la même
proportion que dans l'UE15) et 54% de ceux des PC-3 sont pour une Union Monétaire européenne avec une monnaie unique. Les plus favorables sont les Slovènes (82%), et les plus opposés les Estoniens (47%) et les Maltais (42%).
– 71% souhaitaient, dans les pays adhérents, l'élargissement de l'Union européenne à 10
nouveaux pays, en mai 2004; la proportion est de 57% dans les PC-3 et de 42% dans l'UE15. Les plus favorables sont les Chypriotes et les Slovaques (80% dans les deux cas), alors que l'opposition est plus ferme en Estonie (20%) et à Malte (17%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
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– six ressortissants des nouveaux Etats et des Pays Candidats sur 10 (60%) appellent de leur voeux un élargissement supplémentaire de l'Union européenne pour inclure d'autres pays, dans les prochaines années; la proportion est de 37% dans l'UE15. Les Roumains (79%), les Bulgares (75%) et les Slovaques (70%) sont les plus fervents partisans de cette idée, alors que les Estoniens (25%) et les Hongrois (21%) la rejettent.
– près des deux tiers (74%) des habitants des nouveaux Etats estiment que la Commission
européenne devrait être composée d'un Commissaire de chaque État membre. Dans l'UE15, 69% marquent leur accord, contre seulement 52% dans les 3 Pays Candidats. Le soutien par pays varie entre 46% en Turquie et 81% en Estonie.
– 63% des ressortissants des NEM et de l'UE15, 51% dans les Pays Candidats, souhaitent une
constitution pour l'Union européenne. Les niveaux de soutien varient entre 41% en Turquie et 75% en Hongrie. La plus forte opposition est relevée en Turquie et en République tchèque (toutes deux 18%).
– tant dans les PC-3 que dans les NEM, 38% des personnes interrogées jugent que la vitesse
de la construction européenne est plus élevée dans certains pays que dans d'autres. Dans l'UE15, cette opinion est encore moins répandue (31%). Les Chypriotes (53%) et les Roumains (49%) la partagent le plus, alors que les Slovènes (45%) la réfutent le plus.
– 78% des citoyens des NEM, 63% dans les Pays Candidats, et 82% dans l'UE15 veulent que
le fonctionnement de l'Union européenne soit enseigné à l'école. Le soutien varie entre 55% en Turquie et 88% à Chypre. L'opposition est le plus marquée, quoique faible, en Slovénie (13%) et en République tchèque (12%). Dans les NEM, cette idée a reculé depuis l'automne 2003, et notamment en Lituanie et en Pologne (-3 points), mais moins en Lettonie et en Bulgarie (-1). (ANNEXE TABLEAU 7.1c)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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Un soutien stable à l'euro En moyenne, 60% des personnes interrogées dans les nouveaux Etats membres et 54% dans les PC-3 sont favorables à l'introduction de l'euro. Le niveau de soutien est identique dans l'UE15, où la monnaie unique est une réalité pour la plupart des pays. Par rapport à l'automne 2003, les opinions favorables ont gagné 2 points dans les NEM, alors qu'elles ont reculé de 2 dans les Pays Candidats. (ANNEXE TABLEAU 7.2a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
8274 74
68 65 63 63 60 59 59 56 55 5446 46 44
11 10 11
2228
23 2428
3529 30 33
23
4742
29
SLO
VE
NIE
BU
LGA
RIE
RO
UM
AN
IE
SLO
VA
QU
IE
CH
YP
RE
HO
NG
RIE
LITU
AN
IE
NE
M
UE
15*
PO
LOG
NE
RE
P. T
CH
EQ
UE
LETT
ON
IE PC
ES
TON
IE
MA
LTE
TUR
QU
IE
% Pour % Contre
Soutien à l'euro
Question: Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre. Une union monétaire européenne avec une seule monnaie, l'euro.*Source : Eurobaromètre Standard 61
Printemps 2004
7.1b
Les Slovènes (82%, +1 depuis l'automne 2003) sont les plus favorables à l'euro, alors que l'opposition est la plus vive en Estonie (47%), à Malte (42%, -2) et en Lettonie (33%, +3).
Le soutien à la monnaie unique progresse le plus à Chypre et en Lituanie (+7 points à chaque fois), alors qu'il recule le plus à Malte (-2). La proportion d'opposants a le plus augmenté en Estonie et en Roumanie (toutes deux +5).
L'analyse socio-démographique montre que les cadres (73%), les plus éduqués (70%) et les étudiants (65%) sont les plus fervents partisans de l'euro. (ANNEXE TABLEAU 7.1b, 7.2b)
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7.2 Opinions sur l'Union européenne Nous avons interrogé les citoyens sur la stabilité politique et économique des pays, et sur l'influence que les pays et les individus auront, à l'avenir, dans l'Union européenne. Ces sujets seront étudiés en deux groupes. Stabilité Dans les nouveaux Etats membres, 51% des répondants estiment qu'ils seront plus en sécurité en étant membres de l'Union européenne. Pour 50% d'entre eux, l'adhésion apportera plus de stabilité politique, et 49% s'attendent à davantage de stabilité économique. Les ressortissants des Pays Candidats jugent encore plus qu'ils seraient en sécurité en rejoignant l'UE (63%), et ils attendent davantage de stabilité économique (66%) que politique (57%). Dans l'UE15, ces opinions sont moins partagées, même si la sécurité est reconnue, et la stabilité économique (39%) davantage que la stabilité politique (37%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
51
50
49
63
57
66
41
37
39
Sécurité car estmembre de l'Union
européenne
Plus stablepolitiquement carest membre de
l'Union européenne
Plus stableéconomiquement
car est membre del'Union européenne
NEM
PC
UE 15*
Stabilité accrue ?
*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004 Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?
7.2a
L'analyse par pays appelle les commentaires suivants : (ANNEXE TABLEAU 7.3a)
− 76% des Roumains et 73% des Chypriotes pensent que l'appartenance à l'Union européenne leur apportera davantage de sécurité. Le désaccord varie entre 9% en Roumanie et 22% à Chypre. Cette opinion est partagée par moins de la moitié des Tchèques, des Lituaniens et des Estoniens (48%, 46% et 38%, respectivement). En Estonie (tout comme dans l'UE15) le désaccord l'emporte.
− concernant la stabilité politique, les Chypriotes y croient le plus (70%). Dans l'ensemble des pays, sauf en Slovaquie (49%), en Estonie (46%) et en République tchèque (42%), plus de la moitié des répondants marquent leur accord.
− les citoyens des 3 Pays Candidats sont ceux qui s'attendent le plus à ce que l'appartenance à l'Union entraîne une stabilité économique accrue (Roumanie : 76%; Bulgarie; 71%; Turquie : 62%). Les Tchèques, les Chypriotes et les Estoniens (45%, 43% et 43%, respectivement) en sont les moins convaincus. Les ressortissants de l'UE15 marquent le plus leur désaccord (47%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 84
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
76 7365 63
5853 53 53 52 51 51 50 48 46
41 38
9
22 19 1822
31 32 33 35 34 36 37 3931
47 44
RO
UM
AN
IE
CH
YP
RE
BU
LGA
RIE PC
TUR
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PO
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P. T
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UE
LITU
AN
IE
UE
15*
ES
TON
IE
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Sentiment d'être plus en sécurité car est membre de l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2b
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
70 69
60 57 5753 53 52 52 51 50 50 49 46
4237
22
11
20 18 21
31
21
30 33 33 31 3034 31
35
49
CH
YP
RE
RO
UM
AN
IE
BU
LGA
RIE PC
LITU
AN
IE
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ON
IE
TUR
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HO
NG
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NE
M
MA
LTE
SLO
VA
QU
IE
ES
TON
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
UE
15*
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Sentiment d’être plus stable politiquement car est membre de l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2c
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 85 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
7671
6662 59 58
53 52 50 49 48 48 45 43 4339
915 15 18
2227
32 35 35 32 32 32 35
4538
49
RO
UM
AN
IE
BU
LGA
RIE PC
TUR
QU
IE
LITU
AN
IE
SLO
VA
QU
IE
SLO
VE
NIE
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IE
NE
M
MA
LTE
PO
LOG
NE
RE
P. T
CH
EQ
UE
CH
YP
RE
ES
TON
IE
UE
15*
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Sentiment d’être plus stable économiquement car est membre de l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2d
Influence Parmi les quatre affirmations relatives à l'influence, les citoyens des NEM s'accordent le plus à penser que les plus grands pays de l'Union ont le plus de pouvoir (76%). Les ressortissants de l'UE15 (70%) en sont moins persuadés, et ceux des Pays Candidats (63%) encore moins. Il convient de relever que, dans les nouveaux Etats membres (qui, pour la plupart, sont "petits" comparés aux cinq ou six grands, y compris la Pologne ou l'Espagne), près de la moitié des répondants (46%) pensent que leur pays sera plus influent en étant membre de l'Union européenne. Cette opinion est encore plus répandue dans les Pays Candidats (49%), et un peu moins dans l'UE15 (43%). Ils sont nombreux à déclarer que les décisions au sein de l'Union européenne (46% dans les NEM) sont plus importantes que les opinions individuelles (27%). L'ordre est le même dans les PC-3 et dans l'UE15, mais les proportions sont sensiblement différentes. Dans l'UE15, l'importance accordée aux prises de positions du pays (63%) est deux fois plus élevée que celle attribuée aux opinions des individus (30%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 86
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
76
46
46
27
63
51
49
33
70
63
43
30
Ce sont les plusgrands pays qui ont leplus de pouvoir dans
l'UE
La voix de (NOTREPAYS) comptera dans
l'UE
(NOTRE PAYS) vaavoir plus d'influence
dans l'UE
Ma voix compteradans l'UE
NEM
PC
UE 15*
Influence dans l’Europe
*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004 Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?
7.2e
L'étude par pays fait ressortir les éléments suivants :
− les plus grands pays ont le plus de pouvoir dans l'Union européenne : les Chypriotes (82%), les Tchèques et les Estoniens (80% et 78%, respectivement) en sont les plus convaincus. Le désaccord est très faible dans tous les pays (9-11%), sauf à Malte (26%). L'accord avec cette affirmation est supérieur à 70% dans tous les pays, sauf en Turquie (58%) et à Malte (57%). (ANNEXE TABLEAU 7.3a).
− un peu plus de la moitié (55%) des Chypriotes pensent qu'à l'avenir leur pays aura plus d'influence au sein de l'Union européenne. Les Slovaques, les Tchèques, les Estoniens et les Lituaniens sont plutôt convaincus du contraire.
− les Hongrois (62%) et les Chypriotes (61%) sont ceux qui croient le plus que la voix de leur pays comptera dans l'Union européenne. A cet égard, la moyenne UE15 (63%) est supérieure à celle des NEM et des PC-3. Dans cinq pays, la majorité des personnes interrogées est d'avis contraire. L'écart le plus important est relevé en République tchèque : 27 points séparent ceux qui marquent leur accord avec cette affirmation (26%) et ceux qui la rejettent (53%).
− il n'y a qu'à Malte et en Hongrie qu'une majorité relative espère que sa voix soit mieux entendue dans l'Union européenne. En revanche, en Estonie, en Lettonie, en Slovaquie et en République tchèque (79%, 72%; 70% et 70%, respectivement) l'opinion très largement majoritaire est que la voix des citoyens ne comptera pas dans l'Union européenne.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 87 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
82 80 78 77 76 76 76 75 73 72 70 70 7063
58 57
11 9 11 10 13 13 15 13 159 10 13
1712 14
26
CH
YP
RE
RE
P.
TCH
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UE
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UE
15* PC
TUR
QU
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MA
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% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Les plus grands pays qui ont le plus de pouvoir dans l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2f
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
63 62 61 6156
51 51 51 50 49 4639 39
34 312626 23
27 25 22 2432
36
25 24
3643 40
51 4853
UE
15*
HO
NG
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CH
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MA
LTE
RO
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PO
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IE
ES
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SLO
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P. T
CH
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UE
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
La voix de notre pays comptera dans l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2g
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 88
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
55 53 51 50 50 49 48 46 44 43 43 41 3834 34 3130 27
23 26 2723 23
3338 41
3539 41 40
45 43
CH
YP
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PO
LOG
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RO
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AN
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BU
LGA
RIE
MA
LTE
PC
TUR
QU
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M
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NG
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SLO
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UE
15*
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VA
QU
IE
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P. T
CH
EQ
UE
ES
TON
IE
LITU
AN
IE
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Notre pays va avoir plus d'influence dansl'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2h
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
48 45 4436 35 34 33 30 30 27
2216 13 13 12 9
32
42 4451
3540 38
4955 54 52
61
72 70 70
79
MA
LTE
HO
NG
RIE
CH
YP
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SLO
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RO
UM
AN
IE PC
PO
LOG
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UE
15*
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M
BU
LGA
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LITU
AN
IE
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ON
IE
SLO
VA
QU
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
ES
TON
IE
% Plutôt d'accord
% Plutôt pas d'accord
Ma voix comptera dans l'Union européenne
Question : Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec les affirmations suivantes ?*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.2i
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 89 The gallup organization hungary
7.3 Opinions sur la vitesse de la construction européenne Nous avons interrogé les ressortissants des nouveaux Etats membres et des Pays Candidats sur la vitesse actuelle de la construction européenne, et sur la vitesse qu'ils souhaiteraient. Les réponses ont été mesurées sur une échelle de 1 à 7. Les résultats sont présentés dans le graphique ci-dessous. Dans l'ensemble des NEM, la vitesse actuelle de la construction européenne est perçue comme plus faible que souhaité. La différence entre vitesse estimée (4,22) et vitesse désirée (5,34) est de 1,1 point. Cet écart est encore plus marqué dans les Pays Candidats (1,7). Même dans l'UE15, la progression de la construction européenne est considérée comme trop lente. (ANNEXE TABLEAUX 7.4-7.5) Les Estoniens, les Maltais et les Chypriotes jugent que l'Europe avance plus vite qu'ils ne le souhaiteraient. Les Estoniens le regrettent le plus (4,91 contre 4,02). Pour les Slovènes, la vitesse est presque exactement celle qu'ils désirent (écart de 0,1 point). Dans les pays adhérents, les Polonais sont ceux qui regrettent le plus que la construction européenne soit trop lente (écart de 1,7 point entre vitesse perçue et désirée).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février - Mars 2004 GALLUP
4.91
5.43 5.49
5.10 5.
25
4.71
4.16
4.08 4.
44
4.22
3.85 3.89
3.87 4.
07
3.64 3.
904.02
4.93 5.
17
4.86 5.
08
4.77
4.70 4.75
5.22 5.34
4.98
5.53 5.
74
5.47
6.04
5.36
1
2
3
4
5
6
7
ES
TON
IE
MA
LTE
CH
YP
RE
LETT
ON
IE
LITU
AN
IE
SLO
VE
NIE
RE
P.
TCH
EQ
UE
UE
15*
SLO
VA
QU
IE
NE
M
HO
NG
RIE
TUR
QU
IE PC
PO
LOG
NE
BU
LGA
RIE
RO
UM
AN
IE
Vitesse perçue (moyenne)Vitesse souhaitée (moyenne)
-0,9 -0,5 -0,3 -0,2 -0,2 0,1 0,5 0,7 0,8 1,1 1,1 1,5 1,7 1,7 1,8 2,1
L’ "Euro-dynamomètre" - Construction de l’EuropeVitessse actuelle perçue et vitesse souhaitée
Questions : À votre avis, quelle est la vitesse actuelle du processus d’adhésion ?Et laquelle correspond le mieux à la vitesse que vous souhaiteriez ?(% “Ne sait pas” et “Sans réponses” non représentés)
** Difference entre “vitesse souhaitée” et “vitesse perçue”
**Plus lent que souhaitéPlus rapide que souhaité
*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
7.3
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 90
III. Les Institutions de l'Union européenne Ce chapitre s'intéressera, en premier lieu, à l'appréciation de la démocratie dans l'UE par rapport à la démocratie nationale. Puis nous analyserons la notoriété des Institutions et organes de l'Union européenne, ainsi que l'importance et la confiance qui leur sont accordées.
8.1 Satisfaction quant au fonctionnement de la démocratie Satisfaction quant à la démocratie nationale Dans les nouveaux Etats membres, un quart (24%) des citoyens se dit très ou assez satisfait du fonctionnement de la démocratie dans leur pays. Alors que les différences relatives à la confiance envers les institutions politiques ne sont pas particulièrement marquées entre les deux parties de l'Europe, la satisfaction quant à la démocratie nationale est généralement plus élevée (54%) dans l'UE15. Dans les Pays Candidats, le niveau relevé (39%) est compris entre celui de l'UE15 et celui des nouveaux Etats membres (24%), qui semblent ne se faire aucune illusion. Les Chypriotes sont les plus satisfaits de leur démocratie nationale (75%). A Malte (56%) et en Turquie (49%), une majorité évalue positivement le fonctionnement de la démocratie dans le pays. Dans tous les autres pays, le sentiment majoritaire est négatif, et notamment en Pologne (83% insatisfaits), en Slovaquie, en Roumanie (toutes deux 80%), et en Bulgarie (75%). On relève la plus faible différence en République tchèque, même si la tonalité dominante est au mécontentement (53% mécontents, 43% satisfaits). (ANNEXE TABLEAU 8.1a) Les analyses socio-démographiques ne révèlent pas de différences sensibles entre les divers groupes étudiés. Toutefois, les personnes au foyer et ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou moins semblent les plus satisfaits (49% et 41%, respectivement). Les "autres cols blancs" (37%) et les 15-24 ans (36%) sont beaucoup plus satisfaits que les chômeurs (24%) et les retraités (24%). (ANNEXE TABLEAU 8.1b)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Satisfaction quant à la démocratie nationale
75
54 5649
43 4339
3531 30 29
2419 18 18 16
23
43 4047
53 55 57 56
66 65 62
73 7580 80 83
CH
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15*
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IE
RO
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VAQ
UIE
PO
LOG
NE
% Très + assez satisfait(e)
% Pas très+ pas du tout satisfait(e)
Question : Dans l'ensemble, êtes-vous… du fonctionnement de la démocratie en (NOTRE PAYS) ? (LIRE)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
8.1a
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 91 The gallup organization hungary
La satisfaction quant au fonctionnement de la démocratie nationale s'est développée dans les Pays Candidats, mais elle a reculé dans les nouveaux Etats membres (satisfaits : -5 points, insatisfaits : +7 points, par rapport au printemps 2003). La satisfaction progresse le plus en Turquie (+15), et moins en République tchèque (+3). Elle régresse le plus en Pologne et en Lituanie (-7 points pour ces deux pays) et en Lettonie (-5). Satisfaction quant à la démocratie dans l'Union européenne Dans les 10 nouveaux Etats membres, 44% des répondants se déclarent satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne. Notons que les ressortissants des Pays Candidats (49%), comme ceux des NEM, sont plus satisfaits de la démocratie européenne que de la démocratie dans leur pays. La situation dans l'UE15 ressemble à celle des nouveaux membres, même si l'insatisfaction y est plus présente : 43% des personnes interrogées se disent satisfaites, et 40% mécontentes. C’est dans l'UE15 que ces deux chiffres sont plus proches (43% et 40%). Dans chacun des 13 pays étudiés, ceux qui sont satisfaits de la démocratie dans l'UE sont majoritaires, les Chypriotes et les Maltais (57% et 54%, respectivement) étant les plus positifs à cet égard. En revanche, les Estoniens se montrent les plus critiques (satisfaits : 35%, mécontents : 27%). Les moins mécontents sont les Bulgares (12% insatisfaits), les Roumains (16%) et les Chypriotes (17%). (ANNEXE TABLEAU 8.2a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Satisfaction quant à la démocratie dans l'UE
5754 53
49 48 47 45 44 44 43 43 41 41 40 3935
1724
16 18 2012
29 27
38 40
29
18
2823
19
27
CH
YP
RE
MA
LTE
RO
UM
AN
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TUR
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POLO
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15*
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LITU
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% Très + assez satisfait(e)
% Pas très + pas du tout satisfait(e)
Question : Dans l'ensemble, êtes-vous… du fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne ?(LIRE)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
8.1b
Les cadres (59%), les étudiants (57%) et les personnes les plus éduquées (54%) sont les plus satisfaits de la démocratie dans l'Union européenne, alors que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (40%) et les 55 ans et plus (35%) sont les moins positifs. (ANNEXE TABLEAU 8.2b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 92
Des opinions mitigées sur la démocratie nationale et dans l'UE Dans les nouveaux Etats membres, la population est beaucoup plus satisfaite du fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne que dans leur propre pays (44%, contre 24%). C'est également le cas dans les Pays Candidats (49%, contre 39%). En revanche, dans l'UE15, la satisfaction quant à la démocratie nationale l'emporte (54%, contre 43%). L'appréciation de la démocratie nationale n'est beaucoup plus favorable qu'à Chypre (démocratie nationale : 75%, dans l'Union : 57%). Les Maltais, les Turcs et les Tchèques sont tout autant (ou un petit peu plus) satisfaits de la démocratie dans leur pays et dans l'Union européenne. Dans tous les autres pays, les personnes interrogées sont plus satisfaites de la façon dont la démocratie fonctionne à l'échelle européenne. Cette attitude est particulièrement répandue en Roumanie (avec un écart de 35 points en faveur de la démocratie européenne), où 53% portent un jugement positif sur la démocratie dans l'Union européenne, contre seulement 18% sur leur démocratie nationale. Les Slovaques et les Polonais suivent la même tendance avec, respectivement, 25 et 30 points d'écart entre l'appréciation de la démocratie dans l'UE et celle de la démocratie nationale.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Satisfaction quant à la démocratie dans son payset dans l'UE - % « Très + assez satisfait(e) »
75
56 5450
43 4339
3531 30 29
2419 18 18 16
5754
4348
42 4449
40 4135
4044
4753
43 46
CH
YP
RE
MA
LTE
UE
15*
TUR
QU
IE
RE
P. T
CH
EQ
UE
SLO
VE
NIE PC
LETT
ON
IE
HO
NG
RIE
ES
TON
IE
LITU
AN
IE
NE
M
BU
LGA
RIE
RO
UM
AN
IE
SLO
VA
QU
IE
PO
LOG
NE
Démocratie nationale
Démocratie dans l'UE
Question : Dans l'ensemble, êtes-vous… du fonctionnement de la démocratie en (NOTRE PAYS) ? (LIRE)
Dans l'ensemble, êtes-vous… du fonctionnement de la démocratie dans l'Union européenne ? (LIRE)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
8.1c
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 93 The gallup organization hungary
8.2 Les institutions et organes de l'Union européenne Notoriété De façon générale, les institutions et organes de l'UE sont mieux connus dans l'UE15 que dans les dix nouveaux Etats membres. Mais l'écart diminue, notamment en ce qui concerne les institutions les plus connues. Les Pays Candidats continuent à être les moins bien informés. En premier lieu, le Parlement européen est l'institution la mieux connue, tant dans les NEM (88%) que dans les PC-3 (72%) et dans l'UE15 (92%). La Commission européenne (79%, 61% et 80%, respectivement) arrive en deuxième position. De même, le Conseil des Ministres, la Cour de Justice des Communautés européennes et la Banque centrale européenne sont relativement bien connus dans les nouveaux Etats membres (60%, 59% et 59%), mais moins dans les Pays Candidats (45%; 42% et 49%, respectivement). Dans les nouveaux Etats membres, la Cour des comptes européenne (23%) occupe la dernière place du classement. Dans les 3 Pays Candidats, c'est le Médiateur européen qui occupe cette dernière position (17%). (ANNEXE TABLEAU 8.3a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
88
79
60
59
59
54
33
27
23
72
61
45
42
49
17
26
20
25
92
80
65
73
74
34
37
29
51
Le Parlement européen
La Commission européenne
Le Conseil des Ministres de l'Union européenne
La Cour de Justice de l'Union européenne
La Banque centrale européenne
Le Médiateur européen / l'Ombudsman
Le Comité Economique et Social de l'Unioneuropéenne
Le Comité des Régions de l'Union européenne
La Cour des Comptes européenne
NEM
PC
UE 15*
Notoriété des institutions européennes % En ont entendu parler
Question : Avez-vous déjà entendu parler de … ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
8.2a
Les résultats par pays montrent que ceux qui connaissent le plus le Parlement européen sont les Slovènes, les Slovaques et les Tchèques (93%, 92% et 90% respectivement). Les Turcs sont ceux qui en ont le moins entendu parler (68%). Les cadres et ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou au-delà (95 et 94% respectivement) en ont davantage connaissance que les étudiants (86%) et les personnes au foyer (59%). A l'échelle des NEM, la notoriété du PE a progressé d'un point depuis l'automne 2003, et notamment en République tchèque (+7). La Commission européenne est mieux connue en Pologne et en Slovénie (toutes deux 84%). Les Bulgares en ont le moins entendu parler (62%), tous comme les Chypriotes (63%). La notoriété est plus élevée chez les hommes (77%) que chez les femmes (62%), et chez les 40-54 ans (73%) que chez les 55 ans et plus (63%). Les cadres (88%) sont deux fois plus nombreux que les personnes au foyer (46%) à en avoir entendu parler. (ANNEXE TABLEAU 8.3b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 94
Dans les nouveaux Etats membres, plus de la moitié des répondants ont connaissance des quatre institutions suivantes. Le Conseil des ministres de l'Union européenne est davantage connu en Slovénie (70%) et en Hongrie (66%), et le moins en Turquie (43%) et en Roumanie (47%). Il est plus familier aux cadres (74%), et beaucoup moins aux personnes au foyer (35%), à ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (37%) et aux 55 ans et plus (44%). Sa notoriété a progressé d'un point depuis l'automne 2003, et notamment en République tchèque (+9). (ANNEXE TABLEAU 8.3c) Les Chypriotes (88%) connaissent bien la Cour de justice des Communautés européennes, bien plus que les Turcs (39%) et les Tchèques (42%). Les cadres (75%) et les plus instruits (69%) en ont beaucoup plus entendu parler que les personnes au foyer (33%) et les moins éduqués (36%). La notoriété de la Banque Centrale européenne varie considérablement. Elle est la plus élevée en Slovaquie et en Lettonie (toutes deux 68%), et la plus faible en Turquie (45%) et à Malte (47%). Les hommes (60%) en ont beaucoup plus connaissance que les femmes (47%), et les cadres (79%) beaucoup plus que les personnes au foyer (35%). Les Slovènes (77%), les Polonais et les Chypriotes (63% dans les deux cas) connaissent le mieux le Médiateur européen, alors que les Turcs (9%) et les Bulgares (14%) n'en ont pas beaucoup entendu parler. Les cadres (62%) et les plus éduqués (54%) en ont nettement plus connaissance que les personnes au foyer (15%) et ceux qui ont arrêté leurs études à 15 ans ou avant (16%). Un tiers des répondants des nouveaux Etats membres ont connaissance du Comité économique et social de l'Union européenne. Les Slovaques (43%), les Chypriotes (40%), les Hongrois et les Lituaniens (39%) le connaissent le mieux, et les Bulgares et les Roumains (19% et 24%) le moins. Les cadres (50%) et les plus éduqués (40%) en ont beaucoup plus entendu parler que les personnes au foyer (18%) et les 55 ans et plus (23%). Environ un quart des personnes interrogées ont connaissance du Comité des régions (27%) et de la Cour des comptes européenne (23%). Ces deux organes sont beaucoup mieux connus dans l'UE15 que dans les NEM (la différence est de 28 points). L'écart est également important entre l'UE15 et les NEM concernant la Banque centrale européenne et la Cour de justice (15 points). La seule institution européenne mieux connue dans les nouveaux Etats membres (54%) que dans l'UE15 (34%) est le Médiateur européen.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 95 The gallup organization hungary
Rôle des institutions et organes de l'Union européenne L'importance attribuée aux divers organes de l'Union semble étroitement liée à leur notoriété, ainsi que le suggère le classement du GRAPHIQUE 8.2b ci-dessous. Le Parlement européen semble l'institution la plus importante, notamment dans l'UE15 (81%), puis dans les nouveaux Etats membres (78%) et enfin dans les PC-3 (62%). La Cour des Comptes est reléguée en dernière position. En moyenne, un peu plus d'un quart des ressortissants des NEM et des PC-3 (28% dans les deux groupes), et un peu plus de la moitié dans l'UE15 (54%) jugent son rôle important. La Commission européenne est considérée comme la deuxième institution importante (avec un écart considérable entre les NEM – 71% – et les PC-3 – 54%). Elle est suivie par le Conseil des ministres (57% et 43%, respectivement). Concernant la Cour de justice, 56% des citoyens des nouveaux Etats membres jugent son rôle important, contre seulement 42% dans les Pays Candidats et 69% dans l'UE15.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Importance des institutions de l’Union européenne% Rôle important
78
71
57
56
56
48
36
31
28
62
54
43
42
44
23
30
26
28
81
73
63
69
71
37
42
36
54
Le Parlement européen
La Commission européenne
Le Conseil des Ministres de l'Unioneuropéenne
La Cour de Justice de l'Union européenne
La Banque centrale européenne
Le Médiateur européen / l'Ombudsman
Le Comité Economique et Social de l'Unioneuropéenne
Le Comité des Régions de l'Union européenne
La Cour des Comptes européenne
NEM
PC
UE 15*
Question : Et pour chacune des entités européennes suivantes, pensez-vous qu'elle joueun rôle important ou pas dans la vie de l'Union européenne ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61, Printemps 2004
8.2b
Les opinions sur l'importance respective de chacune des neuf institutions sont très variables. Les pays UE15 sont ceux qui attribuent le plus d'importance à chacune d'elles, sauf au Médiateur européen (NEM : 48%; UE15 : 37%). La Cour des comptes semble beaucoup plus importante (différence de 26 points) dans l'UE15 (54%) que dans les nouveaux Etats membres (28%). Concernant la Banque centrale européenne et la Cour de justice, l'écart est également important entre ces deux groupes de pays (15 et 13 points respectivement). (ANNEXE TABLEAU 8.4a) Le Parlement européen semble important surtout en Slovaquie (83%), en Hongrie (81%), en Pologne et en Slovénie (80% pour toutes les deux), mais beaucoup moins en Turquie (58%). Cette opinion a gagné 5 points dans les 10 nouveaux Etats membres et 3 dans les Pays Candidats. La progression la plus importante est relevée en Lituanie (+10) et en Estonie (+9), et le plus fort recul à Malte (-1). L'analyse socio-démographique montre que les plus éduqués (85%), les cadres (84%) et les hommes (76%) jugent le PE plus important que les personnes au foyer (51%) et les moins instruits (55%). (ANNEXE TABLEAUX 8.4b - 8.4c) La Commission européenne est surtout considérée comme importante en Pologne (76%) et en Hongrie (74%), mais nettement moins en Turquie (51%) et en Lettonie (56%). Cette opinion a gagné 8 points dans les NEM, et 5 dans les Pays Candidats. En République tchèque, on relève la plus forte progression (+14), alors qu'à Malte et en Lettonie aucune évolution n'est observée. Les cadres (80%) et les plus instruits (78%) sont les plus convaincus de son importance, contrairement aux personnes au foyer (43%) et à ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (48%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 96
Le Conseil des ministres de l'Union européenne paraît plus important en Hongrie (70%), à Chypre et en Slovaquie (tous deux 62%), et beaucoup moins en Turquie (42%) et en Roumanie (43%). Elle est davantage perçue comme importante par les cadres (66%) que par les personnes au foyer (33%) et les moins éduqués (36%). Cette opinion a progressé de 5 points dans les NEM et les Pays Candidats, depuis le printemps 2003. Les Chypriotes (86%), contrairement aux Turcs (40%), aux Tchèques (41%) et aux Roumains (43%), sont conscients de l'importance de la Cour de justice des Communautés européennes. Les cadres (66%) et les plus éduqués (64%) en sont bien plus convaincus que les personnes au foyer (32%) et les moins instruits (36%). Cette opinion a gagné 8 points dans les NEM, et 7 dans les Pays Candidats. L'importance de la Banque centrale européenne est surtout reconnue en Slovaquie (66%), mais beaucoup moins en Turquie (40%) et à Malte (42%). Les hommes (55%) marquent plus leur accord que les femmes (44%), les cadres (70%) davantage que les personnes au foyer (31%). A cet égard, on note une avancée dans les nouveaux Etats membres (+3) et dans les Pays Candidats (+4). Le Médiateur européen est plus important aux yeux des Chypriotes (62%), des Polonais (57%) et des Hongrois (56%), que, notamment, des Bulgares (13%). Les personnes au foyer (20%) et ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (22%) sont moins convaincus de son importance que les plus éduqués (48%) ou les cadres (47%). Les Hongrois (53%) et les Chypriotes (48%) ont le sentiment que le Comité économique et social de l'Union européenne joue un rôle important, contrairement aux Bulgares et aux Slovènes (22% chacun). Les cadres (43%) et les étudiants (42%) lui accordent beaucoup plus d'importance que les personnes au foyer (22%) et les 55 ans et plus (26%). Confiance Plus de la moitié des personnes interrogées fait confiance au Parlement européen dans les NEM (53%) et dans l'UE15 (54%). De façon générale, la confiance envers les institutions et organes de l'Union européenne est un peu plus élevée dans les pays de l'UE15 que dans les nouveaux Etats membres et les Pays Candidats. Dans ces derniers, un peu moins de la moitié des répondants (48%) fait confiance au PE. La Commission européenne recueille un peu moins de confiance (48%) dans les nouveaux Etats membres, 42% dans Pays Candidats et 47% dans l'UE15. Dans les NEM, 44% font confiance à la Cour de justice, 38% au Médiateur européen, 37% au Conseil des ministres et 36% à la Banque centrale européenne. Dans les Pays Candidats, le classement est totalement inversé (21%, 33% et 35%, respectivement). Le Comité économique et social et le Comité des régions inspirent moins confiance : seuls 25% des citoyens des NEM font confiance au CES, et seuls 22% dans les Pays Candidats font confiance au CdR. La Cour des comptes est l'organe qui recueille le moins de confiance, tant dans les NEM (20%) que dans les Pays Candidats (22%). Quelle que soit l'institution ou l'organe considéré, les ressortissants de l'UE15 font preuve de plus de confiance que ceux des NEM et des PC-3, à l'exception du Médiateur européen (NEM : 38%, UE15 : 29%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 97 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Confiance envers les institutionset organes de l’UE (% Plutôt confiance)
53
48
44
38
37
36
25
22
20
48
42
35
21
33
35
25
21
22
54
47
52
29
40
46
29
26
37
Le Parlement européen
La Commission européenne
La Cour de Justice de l'Union européenne
Le Médiateur européen / l'Ombudsman
Le Conseil des Ministres de l'Unioneuropéenne
La Banque centrale européenne
Le Comité Economique et Social de l'Unioneuropéenne
Le Comité des Régions de l'Union européenne
La Cour des Comptes européenne
NEM
PC
UE 15*
Question : Et pour chacune d'entre elles, pourriez-vous me dire si vous avezplutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61Printemps 2004
8.2c
L'analyse par pays met en valeur les éléments suivants :
– le Parlement européen inspire davantage confiance aux Roumains (66%, +1 depuis l'automne 2003) et aux Hongrois (64%, -2), et bien moins aux Lettons et aux Turcs (tous deux 40%, Lettonie : -12!). Depuis l'automne 2003, la confiance envers le Parlement européen a le plus progressé en Estonie, (+7) et en Lituanie (+6), et le plus reculé en Lettonie (-12 points) et à Chypre (-7). Les cadres (65%) et les hommes (55%) lui font plus confiance que les femmes (46%) et les personnes au foyer (36%). (ANNEXE TABLEAUX 8.5a - 8.5c).
– les Roumains (59%) et les Hongrois (58%) font confiance à la Commission européenne
plus que tout autre, alors que Lettons (32%), les Turcs et les Tchèques (35% dans les deux cas) lui font le moins confiance. Les cadres (61%) et les plus éduqués (59%) ont davantage confiance que les retraités (40%) ou les personnes au foyer (30%). Depuis l'automne 2003, cette confiance s'est le plus développée en Lituanie et en Slovénie (+8 points), et en Estonie (+ 7), et un peu moins en Roumanie (+4) et en Turquie (+3). Le recul le plus flagrant est relevé en Lettonie (-11), puis à Chypre (-5).
– la Cour de justice bénéficie surtout de la confiance des Chypriotes (76%, + 5 points depuis
l'automne 2003). Les autres pays ont bien moins confiance en elle : Slovaquie (56%), Hongrie (53%) et Bulgarie (49%). Le niveau de confiance a augmenté en Lituanie (+12), en Slovénie (+11), en Hongrie et Roumanie (toutes deux +8), en Turquie (+7) et en Bulgarie (+6), et a diminué en République tchèque (-6) et en Lettonie (-3).
– la confiance envers le Médiateur européen est davantage exprimée par les Slovènes (47%),
les Polonais (46%) et les Hongrois (44%), et beaucoup moins par les Lituaniens (13%), les Turcs (16%) et les Tchèques (19%). Par rapport à l'automne 2003, cette confiance a gagné 5 points dans les PC-3, mais elle est restée stable dans les nouveaux Etats membres. Elle a le plus progressé à Malte (+11), en Turquie (+7), en Hongrie et en Slovénie (+6), et le plus chuté en Lettonie (-8).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 98
– le Conseil des ministres a reculé à la cinquième place dans les nouveaux Etats membres et
à la quatrième dans les PC-3. Les Hongrois (54%) ont le plus confiance, mais seuls 26% des Tchèques partagent cette opinion. Depuis le printemps 2003, cette confiance a régressé de 1 point dans les NEM, mais elle en a gagné 3 dans les PC-3. Les recul le plus marqué est noté à Chypre et en Lettonie (tous deux -9), puis en Pologne (-3). La plus forte progression est enregistrée en Lituanie et en Slovénie (toutes deux +6 points).
– la Banque centrale européenne recueille surtout la confiance des Bulgares (49%), contre
seulement 29% des Turcs. La confiance a perdu 1 point dans les NEM, mais elle en a gagné 5 dans les Pays Candidats, depuis le sondage du printemps 2003.
– les Hongrois sont ceux qui font le plus confiance au Comité économique et social de
l'Union européenne (41%), et les Tchèques (18%) le moins.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 99 The gallup organization hungary
9 Le Parlement européen À l'approche des élections au Parlement européen, nous avons voulu étudier l'image qu'en ont les citoyens des nouveaux Etats membres et des Pays Candidats, leur mobilisation pour aller voter (et comment essayer d'augmenter la participation), les raisons de leur participation, et les principaux thèmes de campagne. Cette partie présente ces thèmes un par un, en établissant des comparaisons intéressantes avec le pays de l'UE15.
9.1 Notoriété du et attitudes envers le Parlement européen Depuis de nombreuses années, le Parlement européen a toujours été l'institution européenne la plus connue dans les Pays Candidats. Au printemps 2004, sa notoriété est de 88%, soit seulement 4 points de moins que dans l'UE15 (92%). En moyenne, seul un citoyen des NEM sur dix n'avait pas entendu parler du PE, contre 7% dans l'UE15. Dans les 3 Pays Candidats, seuls 72% des répondants en avait connaissance, alors qu'un quart d'entre eux n’en avait jamais entendu parler. La notoriété du Parlement européen varie entre 93% en Slovénie et 68% en Turquie. Parmi les pays adhérents, les Slovènes (93%), les Slovaques (92%), les Tchèques (90%), les Maltais et les Polonais (88% dans les deux cas), les Estoniens et les Hongrois (87% à chaque fois) en ont le plus connaissance, contrairement aux Lituaniens (85%), aux Lettons (82%) ou aux Chypriotes (76%). (Voir Chapitre précédant et ANNEXE TABLEAU 8.3.a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
88
78
53
72
62
48
92
81
54
9
14
25
4
14
8
29
3
7
En a entendu parler
Joue un rôle important
Plutôt confiance
Le Parlement européenNEM, UE 15*, PC
- comparaison -
Question: Avez-vous déjà entendu parler de ...? Et pour chacune des entités européennes suivantes, pensez-vous qu’elle joue un rôle important ou pas dans la vie de l’Union européenne? Et pour chacune d’entre elles, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle? – Le Parlement européen(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
9.1a
% NON % OUI
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
NEM
PC
UE 15*
NEM
PC
UE 15*
NEM
PC
UE 15*
Comme nous l'avons vu, le Parlement européen est également crédité du rôle le plus important, notamment dans l'UE15 (81%), puis dans les nouveaux Etats membres (78%) et, enfin, dans les PC-3 (62%). Par rapport à il y a six mois, la perception de son rôle est encore plus positive (+4 points dans l'UE15, +5 dans les NEM, et +3 dans les PC-3). L'importance du Parlement européen est surtout perçue en Slovaquie (83%), en Hongrie (81%), en Pologne et en Slovénie (toutes deux 80%), alors que la progression la plus importante (+10 points) est notée en Lituanie (de 59% à 69%). Les Turcs sont les moins persuadés de son importance (58%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 100
Enfin, les citoyens des nouveaux Etats membres font autant confiance au Parlement européen que ceux des anciens Etats (54% dans l'UE15 et 53% dans les NEM). Mais ils sont deux fois plus nombreux dans l'UE15 (29%) que dans les NEM et dans les Pays Candidats (14% dans les deux groupes) à ne pas lui faire confiance. Depuis un an, la notoriété et l'importance du PE progressent de façon continue dans les nouveaux Etats membres, alors que la confiance a fluctué au cours des quatre dernières années, pour retrouver aujourd'hui son niveau d'il y a un an (53%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Le Parlement européenSéries chronologiques – nouveaux Etats membres (NEM)
75
8488
41
53 55 53
7073
78
87
6773
4843
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Hiver 1999/00 Automne 2001 Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Notoriété Confiance Joue un rôle important
, 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2, 2003. 1
Question : Avez-vous déjà entendu parler de ...? Et pour chacune des entités européennes suivantes, pensez-vous qu’elle joue un rôle important ou pas dans la vie de l’Union européenne? Et pour chacune d’entre elles, pourriez-vous me dire si vous avez plutôt confiance ou plutôt pas confiance en elle? – Le Parlement européen(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
9.1b
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 101 The gallup organization hungary
9.2 Le rôle du Parlement européen et du Parlement national L'Eurobaromètre s'est également penché sur le pouvoir et l'influence dont sont respectivement crédités le Parlement européen et les Parlements nationaux. Dans les nouveaux Etats membres, les citoyens jugent que le Parlement européen a plus de pouvoir que leur Parlement national (31% sont "tout à fait d'accord", et 31% "plutôt d'accord"), reconnaissant son influence supranationale et pan-européenne. A l'échelle des NEM, seuls 18% marquent leur désaccord, alors que 20% n'ont aucune opinion. En comparaison, les réponses sont beaucoup plus variées dans l'UE15, où seule une courte majorité attribue plus de pouvoir au PE. Enfin, les ressortissants des PC-3 se montrent assez hésitants : seuls 60% d'entre eux ont répondu à cette question. (ANNEXE TABLEAU 9.1a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Le PE a plus de pouvoir que(LE PARLEMENT NATIONAL, LA CHAMBRE DE BASE DU PARLEMENT)
%
22 29 3217
35 30 31 29 3116
33 25 2816 15
28
65 44 3650
29 34 31 33 3144
2632 29
30 2511
6 13 17 10 12 14 14 16 13 8 13 10 15 8 826
26 4
5 3 6 4 6 54
6 8 46 7
10
SLO
VE
NIE
HO
NG
RIE
MA
LTE
CH
YPR
E
LITU
AN
IE
SLO
VAQ
UIE
LETT
ON
IE
ESTO
NIE
NEM
RO
UM
ANIE
PO
LOG
NE
BU
LGA
RIE
RE
P.
TCH
EQ
UE
PC
TUR
QU
IE
UE
15*
% Plutôt d'accord % Tout à fait d'accord% Plutôt pas d'accord % Pas du tout d'accord
Question : Pourriez-vous me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord avec chacune des propositions suivantes?Le Parlement européen a plus de pouvoir que (LE PARLEMENT NATIONAL, LA CHAMBRE DE BASE DU PARLEMENT)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.2a
Le prestige du Parlement européen est particulièrement élevé en Slovénie et en Hongrie, ainsi qu'à Chypre (50% "tout à fait d'accord") et en Roumanie (44%). Les Estoniens (22%), les Maltais (21%) et les Slovaques (20%) ont le moins tendance à penser que le Parlement européen a davantage de pouvoir que leur Parlement national. Le pouvoir du PE est davantage reconnu par les hommes que par les femmes (57%, contre 51%), par les cadres et les ouvriers (64% dans chacun de ces groupes) que par les indépendants (48%) et les personnes au foyer (37%). (ANNEXE TABLEAU 9.1b) Le taux de réponse à cette question et le niveau d'accord avec cette affirmation (selon laquelle le PE a plus de pouvoirs que le Parlement national) augmentent avec le niveau d'études : parmi ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant, 40% marquent leur accord et 14% leur désaccord, alors que, parmi ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou après, 59% sont d'accord et 22% pas d'accord. Ceux qui sont favorables à l'appartenance à l'UE (56%) ont plus tendance que ceux qui y sont opposés (46%) à penser que le PE a davantage de pouvoir que leur Parlement national.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 102
En moyenne, la plupart des personnes interrogées reconnaissent l'influence de leur Parlement national, tant dans les nouveaux Etats membres ("quelque influence" ou "beaucoup d'influence" : 79%) que dans l'UE15 (88%). L'importance de l'Union européenne et du Parlement européen dans la vie quotidienne des citoyens est autant perçue dans les NEM que dans l'UE15. Dans l'ensemble, 15% des ressortissants des nouveaux Etats membres jugent que les décisions du PE ont un grand impact dans leur vie, et 33% qu'elles ont une certaine influence. La même tendance est observée dans chaque pays adhérent avec, toutefois, des chiffres divers. La proportion de ceux qui n'attribuent pas d'influence directe au Parlement européen est la plus élevée en Lituanie (46%), en Slovénie (41%), en Slovaquie et en République tchèque (toutes deux 38%). A l'inverse, les Maltais (28%), les Chypriotes (25%), les Roumains et les Hongrois (21%) lui reconnaissent le plus de pouvoir. (ANNEXE TABLEAU 9.2)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
19
20
19
29
37
37
38
42
43
40
40
51
33
47
42
49
39
39
30
42
22
22
15
16
10
14
12
19
24
39
Le gouvernement
(NATIONAL)
Le (PARLEMENT NATIONAL),
(LA CHAMBRE DE BASE DU PARLEMENT)
Le gouvernement régional
(ou local) en (NOTRE PAYS)
L'Union européenne dans son ensemble
Le Parlement européen en particulier
% Aucun effet % Quelques effets % Grand effet
Dans quelle mesure les activités et décisions des institutions suivantes ont un effet sur des personnes comme vous?
NEM, UE 15*
Question : Pour chacune des institutions suivantes, pouvez-vous me dire si vous pensez que ses activités, décisions, etc., ont un grand effet, quelques effets ou aucun effet sur des personnes comme vous ?(MONTRER CARTE AVEC ECHELLE)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
NEM
UE 15*
NEM
UE 15*
NEM
UE 15*
NEM
UE 15*
NEM
UE 15*
9.2b
À l'inverse, près de quatre citoyens des nouveaux Etats membres sur dix (37%, contre 24% dans l'UE15) estiment que les décisions du Parlement européen n'ont pas d'effet sur leur vie quotidienne. Dans les NEM comme dans l'UE15, le PE semble avoir beaucoup moins d'influence sur la vie des citoyens que leur gouvernement national, leur Parlement national ou les autorités locales. L'UE dans son ensemble se voir attribuer un impact plus important que le Parlement européen.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 103 The gallup organization hungary
L'importance des élections européennes dans les nouveaux Etats membres Une importante majorité de citoyens des nouveaux Etats membres est convaincue que les élections européennes sont “vraiment importantes” : 34% sont "tout à fait d'accord", et 40% "plutôt d'accord". (Dans l'UE15, ces chiffres ne sont, respectivement, que de 18% et 44%.). Le désaccord avec cette affirmation est deux fois plus répandu dans l'UE15 (21%) que dans les pays adhérents (11%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Les élections du Parlement européen sont vraiment importantes% des réponses
39 3442
2440 42 44 38 39 33
4225 18
3923 20
43 46 34
5134 31 27 32 29 33
2339
4420
2823
8 9 5 3 7 9 6 10 10 413 6
15 145 5
4 2 4 34 3 3
5 63
43
6 54 5
SLO
VE
NIE
HO
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NE
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NEM
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SLO
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BU
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P.
TCH
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RO
UM
ANIE
UE
15*
ESTO
NIE PC
TUR
QU
IE
% Plutôt d'accord % Tout à fait d'accord% Plutôt pas d'accord % Pas du tout d'accord
Question : Pourriez-vous me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord avec chacune des propositions suivantes?Les élections européenes sont vraiment importantes
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
9.2c*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Encore une fois, les Slovènes et les Hongrois sont ceux qui ont le plus tendance à penser que les élections européennes sont très importantes, contrairement aux Estoniens et aux Tchèques. (ANNEXE TABLEAU 9.3)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 104
9.3 Vecteurs d'information sur les députés européens À la veille des élections européennes, les médias accordent plus d'attention au Parlement européen. C'est pourquoi l'Eurobaromètre a interrogé les citoyens des nouveaux Etats membres et des Pays Candidats sur leurs sources d'informations sur les membres du PE. Au-delà des trois principaux médias, d'autres vecteurs d'information étaient proposés, comme Internet, les réunions publiques ou des dépliants. Comme il n'y avait pas encore, au moment du terrain, de parlementaires européens des nouveaux Etats membres ni des Pays Candidats, les répondants ont pu penser aux députés de la précédente législature (qui venaient d'autres pays) ou/et à leurs observateurs nationaux. Dans l'ensemble, seuls 29% des ressortissants des nouveaux Etats membres disaient n'avoir eu aucun contact ni aucune information sur eux (la faiblesse de ce chiffre donne à penser que les observateurs nationaux au PE ont été inclus dans la réponse), contre 31% de ceux des PC-3 et – malheureusement – 38% de ceux de l'UE15. (ANNEXE TABLEAU 9.4) Dans les NEM, la télévision est, encore et toujours, la source d'information la plus citée : la majorité absolue des répondants (55%) en ont reçu des informations sur les membres du Parlement européen, alors que cette proportion est inférieure de 10 points dans les trois Pays Candidats (45%) et dans l'UE15 (44%). Les magazines et les journaux viennent partout en deuxième position : un tiers des personnes interrogées dans les NEM (35%) et dans l'UE15 (32%), contre 28% dans les PC-3, s'en servent comme source d'information sur le PE et les élections européennes. Le troisième vecteur d'information sur les députés européens est la radio, qui est utilisée par 26% des ressortissants des NEM, 19% de ceux des PC-3, mais seulement 15% de ceux de l'UE15.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
55
35
26
9
7
2
29
45
28
19
4
2
2
31
44
32
15
5
4
3
38
0 10 20 30 40 50 60
Oui, à la télévision
Oui, lu quelque chose dans les journaux oumagazines
Oui, entendu quelque chose à la radio
Oui, lu quelque chose sur Internet
Oui, reçu une brochure
Oui, en a vu à un meeting
Pas de contact avec eux
NEM
PC
UE 15*
Eu des contacts avec des Membres du Parlement européen% des réponses – NEM, UE 15*, PC - comparaison -
Question : Avez-vous vu, entendu ou eu des contacts avec un membre du Parlement européen de l’une ou l’autre des manières suivantes ? (MONTRER CARTE - LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.3a
La radio, la télévision et la presse écrite sont des supports d'information essentiellement passifs : les individus en reçoivent des informations, qu’ils soient intéressés ou non. Internet, en revanche, exige que l'on opère une sélection et que l’on recherche activement les informations. Cela est également vrai, dans une certaine mesure, pour les réunions publiques. Même s'il est peu fréquent de rechercher des informations européennes de façon active, les habitants des NEM (9%) ont un peu plus tendance que ceux de l'UE15 (5%) à avoir recours à Internet pour en savoir plus sur les députés européens, et ce alors même que le taux d'accès à Internet y est moins élevé. Les contacts personnels et les réunions publiques sont des sources d’information marginales : si cela concerne tout de même un certain nombre de citoyens des dix pays adhérents, elles sont davantage utilisés par les citoyens des anciens Etats membres (3%). (ANNEXE TABLEAU 9.5).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 105 The gallup organization hungary
L'Eurobaromètre s'est également intéressé aux sources d'information préférées sur les parlementaires européens. Dans l'ensemble, les médias préférés sont les plus fréquemment utilisés.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
54
39
29
20
17
13
24
50
37
24
13
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11
33
43
32
16
13
11
8
31
0 10 20 30 40 50 60
Aimerait les voir à la télévision
Aimerait lire quelque chose dans les journaux oumagazines
Aimerait entendre quelque chose à la radio
Aimerait recevoir une brochure d'eux
Aimerait les voir à un meeting
Aimerait lire quelque chose sur Internet
Ne serait pas intéressé(e)
NEM
PC
UE 15*
Manières dont on souhaite entrer en contact avec des Membres du Parlement européen
% des réponses - NEM, UE 15*, PC - comparaison -
Question : Seriez-vous personnellement intéressé(e) ou non de voir ou entendre plus de choses à propos des membres du Parlement européen de l’une ou l’autre des manières dont nous venons de parler ? (MONTRER CARTE - LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.3b
La différence entre les sources d'informations utilisées et les sources d'informations préférées fournit le résultat net pour chacune d'entre elles. (Voir GRAPHIQUE 9.3c ci-dessous) L'écart le plus important concerne les réunions publiques. Les citoyens des nouveaux Etats membres et ceux des Pays Candidats demandent à voir plus souvent les députés européens face-à-face (15 et 13 points d'écart, respectivement). Dans l'UE15, cet écart est de 8 points. Par ailleurs, il existe un déficit d'information à travers les brochures, dépliants, lettres d'information et lettres émanant de membres du Parlement européen (NEM : 13%, PC-3 : 12%, UE15 : 9%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
1513
54
3
-1
1312
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65
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3
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-1
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0
5
10
15
20
les voir à desmeetingspublics
recevoir unebrochure
d'eux
lire quelquechose sur
Internet
lire quelquechose dansles journaux
oumagazines
les entendreà la radio
les voir à latélévision
NEM
PC
UE 15*
De quelles manières cherche-t-on à avoir plus de contacts avec un membre du PE?% difference entre “aimerait recevoir/avoir” et “a reçu/eu” des informations ou contacts
- NEM, UE 15*, PC - comparaison -
Questions : Avez-vous vu, entendu ou eu des contacts avec un membre du Parlement européen de l’une ou l’autre des manières suivantes ? Seriez-vous personnellement intéressé(e) ou non de voir ou entendre plus de choses à propos des membres du Parlement européen de l’une ou l’autre desmanières dont nous venons de parler ? (MONTRER CARTE - LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
9.3c*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Besoin de plus
de contacts
Besoin de moins
de contacts
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 106
9.4 Participation aux élections européennes Les dix nouveaux Etats membres participeront aux prochaines élections européennes, en juin 2004. L'Eurobaromètre a essayé d'évaluer les intentions d'aller voter. Dans tous les NEM, sans exception, l'intention d'aller voter s'est développée au cours des six derniers mois (+6 points). Désormais, près d'un tiers des citoyens déclarent qu'ils iront certainement voter. La progression la plus importante (+15 points) est relevée à Malte. Mais 16% (+6 également) disent qu'ils n'iront sûrement pas voter. Au moment du sondage, la mobilisation était similaire dans l'UE15 et dans les nouveaux Etats membres : 34% et 32%, respectivement, des répondants déclaraient qu'ils iraient certainement voter. Parmi les nouveaux Etats membres, Malte (58%) était le seul pays où plus de la moitié des répondants étaient mobilisés.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Intention de voter aux élections du Parlement européen% Votera certainement (10)
58
47 4639
35 34 32 32 3126 24 21
43
34
44
3327
3226 27 26
19 2114
8.21
7.33 7.317.04 6.78 6.87
6.576.99
6.286.70 6.46
5.71
0
10
20
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70
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2
3
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8
9
10Printemps 2004 Automne 2003 Moyenne sur une échelle de 1 à 10
Question : Les élections au Parlement européen auront lieu en juin prochain, pourriez-vous me dire quelle est la probabilité que vous votiez à ces élections? Veuillez utiliser cette échelle qui va de 1 à 10, où “1” signifieque vous êtes sûr(e) de ne pas aller voter et “10” que vous êtes sûr(e) d’aller voter. Vous pouvez utiliser les chiffres entre 1 et 10 pour nuancer votre réponse. (MONTRER CARTE AVEC ECHELLE)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.4a
Les plus susceptibles d'aller voter, outre les Maltais (58%), sont les Hongrois (47%), les Chypriotes (46%), les Slovènes (39%) et les Lettons (35%). Les moins mobilisés sont les Estoniens (21%), même si ce chiffre est plus élevé qu'il y a deux ans. La participation pourrait être inférieure à 30% en Lituanie (26%), en République tchèque (24%) et en Estonie (21%). (ANNEXE TABLEAU 9.6a) Après une légère augmentation des intentions d'aller voter, à l'automne 2003, le niveau est maintenant le même qu'il y a un an, alors que le taux de ceux qui déclarent qu'ils n'iront certainement pas voter (16%) atteint un pic historique. A ce jour, parmi ceux qui ont pris une décision, ils sont deux fois plus nombreux à vouloir aller voter qu'à ne pas vouloir participer aux élections européennes.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 107 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Intention de voter aux élections du Parlement européenSéries chronologiques – nouveaux Etats membres (NEM)
28
32
9
16
28
34
9 8
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Automne 2002 Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Sûr(e) d'allervoter
Sûr(e) de ne pasvoter
, 2003. 4, 2003. 2, 2002. 2
Question : (Supposez) Les élections au Parlement européen auront lieu en juin prochain,pourriez-vous me dire quelle est la probabilité que vous votiez à ces élections? Veuillez utiliser cette échelle qui va de 1 à 10, où “1” signifie que vous êtes sûr(e) de ne pas aller voter et “10”que vous êtes sûr(e) d’aller voter. Vous pouvez utiliser les chiffres entre 1 et 10 pour nuancer votre réponse. (LIRE – MONTRER MEME CARTE AVEC ECHELLE)% réponses
9.4b
Les hommes sont plus mobilisés que les femmes (34%, contre 31%), les 40-54 ans (39%) plus que les 18-24 ans (25%), les cadres (38%) plus que toute autre groupe d'actifs. (ANNEXE TABLEAU 9.6b)
Tableau 9.4a Volonté de participer aux élections européennes (% “ira certainement voter”, par groupes socio-démographiques, NEM)
Hommes 34% Indépendants 36%
Femmes 31% Cadres 38%
15-24 ans 25% Autres "cols blancs" 30%
25-39 ans 32% Ouvriers 34%
40-54 ans 39% Personnes au foyer 33%
55 ans et + 32% Chômeurs 30%
Études jusqu'à 15 ans ou avant 28% Retraités 33%
Études jusqu'à 16-19 ans 32% Appartenance à l'UE "bonne chose" 44%
Études jusqu'à 20 ans ou après 43% Appartenance à l'UE "mauvaise chose" 18%
Étudiants 25% Appartenance à l'UE
"ni bonne ni mauvaise"
27%
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 108
Comparaison entre participation aux élections et aux élections nationales De façon générale, tous les citoyens des nouveaux Etats membres, à l'exception des Maltais et des Chypriotes, se déclarent autant portés à voter à l'occasion des élections européennes (32%) que lors d'hypothétiques élections nationales (32%). En d'autres mots, face à l'hypothèse de ces deux types d'élections, ils ne font aucune différence. Dans l'UE15, en revanche, on relève un écart de 8 points en faveur des élections nationales. À Malte, l'écart est de 6 points (au détriment des élections au Parlement européen) et à Chypre de 13. Le deux seuls pays où les élections européennes mobiliseraient davantage que des élections nationales sont la Slovénie (39%, contre 38%) et la Pologne (31%, contre 28%). (ANNEXE TABLEAU 9.7) En réalité, et contrairement aux déclarations, dans les NEM, la participation est beaucoup plus élevée lors des élections nationales.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Comparaison entre l’intention d’aller voter aux élections du PE et aux élections NATIONALES
% Sûr(e) d’aller voter, par pays
58
47 4639
35 34 32 32 3126 24
21
64
48
59
38 3542
3235
28 27 26 25
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
MA
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NG
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CH
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E
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ON
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UE
15*
NEM
SLO
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GN
E
LITU
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REP
.TC
HEQ
UE
ESTO
NIE
% Sûr(e) d'aller voter aux élections du PE
% Sûr(e) d'aller voter aux élections NATIONALES
Question : Les élections au Parlement européen aueont lieu en juin prochain, pourriez-vous me dire quelle estla probabilité que vous votiez à ces élections? Veuillez utiliser cette échelle qui va de 1 à 10, où “1” signifie que vous êtes sûr(e) de ne pas aller voter et “10” que vous êtes sûr(e) d’aller voter. Vous pouvez utiliser leschiffres entre 1 et 10 pour nuancer votre réponse. (MONTRER CARTE AVEC ECHELLE)
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.4c
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 109 The gallup organization hungary
Raisons de participer aux élections européennes Concernant les prochaines élections au Parlement européen, il est intéressant de connaître les éléments qui déterminent le vote et les aspects les plus valorisés.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Eléments principaux motivant le choix lors des élections du PE% réponses, comparaison NEM, UE 15*
52%
45%
45%
31%
25%
3%
39%
38%
17%
35%
22%
3%
0 10 20 30 40 50 60 70
Les propositions du/des candidat(s)
Propre opinion sur les questions et enjeuxnationaux
La personnalité du/des candidat(s)
Propre opinion sur les questions et enjeuxeuropéens
Le parti du/des candidat(s)
Autre
NEM
UE 15*
Question : Si vous allez voter aux prochaines élections européennes, quels seront les principaux éléments qui motiveront votre choix ? (LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
Base: ceux qui ont l’intention de voter aux élections européennes
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
9.4d
L'un des principaux résultats est que les citoyens des NEM votent beaucoup plus que ceux de l'UE15 en fonction de la personnalité des candidats. Dans les nouveaux Etats membres, 45% des personnes interrogées voteraient suivant la personnalité du candidat, alors qu'ils ne sont que 17% dans l'UE15 à avancer cette motivation. (Notons que, dans de nombreux pays, il n'est pas possible de voter pour des candidats individuellement, mais qu'il s'agit de scrutins de liste) Un autre déterminant est l'appartenance partisane du candidat (NEM : 25%, UE15 : 22%). Les prises de position sur les questions européennes (NEM : 31%, UE15 : 35%) sont aussi importantes dans les deux groupes de pays. Mais la principale raison du choix électoral reste la politique défendue par le candidat (essentiellement, la différentiation droite – gauche), mais davantage dans les NEM (plus d'un répondant sur deux) que dans l'UE15 (39%). (ANNEXE TABLEAU 9.8a)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 110
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Eléments principaux motivant le choix lors des élections du PE -Propositions du/des candidat(s)
% réponses
56% 56%52% 52% 51%
45% 43% 42% 40% 39%
29%26%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
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NE
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15*
ES
TON
IE
CH
YP
RE
Question : Si vous allez voter aux prochaines élections européennes, quels seront les principaux éléments qui motiveront votre choix ? (LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
Base: ceux qui ont l’intention de voter aux élections européennes
9.4e*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
La politique des candidats est le facteur cité comme le plus important en Pologne et en Hongrie (toutes deux 56%). Elle est la moins importante à Chypre (26%) et en Estonie (29%). Elle est plus importante pour les hommes (55%) que pour les femmes (49%), pour les 15-39 ans (55%) que pour les 40-54 ans (51%) ou les 55 ans et plus (47%). Les prises de position politiques sont citées par 47% de ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant, 50% de ceux qui y sont restés jusqu'à 16-19 ans, et 55% de ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou après. (ANNEXE TABLEAU 9.8b) Cet élément est plus important aux yeux des cadres et des ouvriers (54% pour chacun de ces groupes), alors que seules 37% des personnes au foyer et 49% des retraités en tiennent compte. Les plus favorables à l'adhésion à l'Union (56%) y prêtent plus attention que ceux qui y sont opposés (47%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Eléments principaux motivant le choix lors des élections du PE -propre opinion sur les questions et enjeux nationaux
% réponses
68% 66% 66%
55% 54% 52%47% 45% 44%
40% 38%34%
0
10
20
30
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50
60
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Question : Si vous allez voter aux prochaines élections européennes, quels seront les principaux éléments qui motiveront votre choix ? (LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
Base: ceux qui ont l’intention de voter aux élections européennes
9.4f*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 111 The gallup organization hungary
Les questions nationales rentrent en ligne de compte pour 45% des répondants des NEM (au même niveau que la personnalité des candidats), mais seulement pour 38% de ceux de l'UE15, qui citent tout autant (39%) la politique des candidats. Les thématiques nationales sont moins décisives pour les Hongrois (34%) et les Slovènes (40%), mais beaucoup plus pour les Chypriotes (66%), les Estoniens (55%), les Lettons (68%), les Lituaniens (66%) et les Maltais (54%). Elles sont plus importantes pour les hommes que pour les femmes (49%, contre 42%), pour les 15-24 ans (52%) et les 25-39 ans (51%) que pour les 40-54 ans (42%) ou les 55 ans et plus (38%). De même, les questions nationales sont plus décisives pour les cadres (52%), les "autres cols blancs" (55%) et les indépendants (54%) que pour les retraités et les chômeurs (tous deux 38%). Le rôle joué par la personnalité des candidats varie d'un pays à l'autre, mais il est plus grand dans tous les nouveaux Etats membres que dans l'UE15. Les chiffres varient entre 30% en Estonie et à Malte et 70% en Slovaquie. Les Tchèques (63%), les Chypriotes (52%) et les Lituaniens (46%) se situent entre ces deux extrêmes. Les hommes (47%) prennent plus en compte cet aspect que les femmes (43%), les 55 ans et plus (48%) davantage que les jeunes (42%), et les indépendants (54%) davantage que ceux qui ont étudié jusqu'à 16 ans ou plus (46%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Eléments principaux motivant le choix lors des élections du PE –la personnalité du/des candidat(s)
% réponses
70%63%
52%46% 45%
42% 40%37% 36%
30% 30%
17%
0
10
20
30
40
50
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70
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90
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IE
MA
LTE
UE
15*
Question : Si vous allez voter aux prochaines élections européennes, quels seront les principaux éléments qui motiveront votre choix ? (LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
Base: ceux qui ont l’intention de voter aux élections européennes
9.4g*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 112
Le parti politique auquel appartient le candidat, quoique cité par quatre personnes interrogées sur dix, est apparemment le facteur le moins important. Les Maltais (49%) y attachent le plus d'importance, contrairement aux Estoniens (14%) et aux Lituaniens (17%). En Hongrie (37%) et en République tchèque, en Slovénie et en Slovaquie (tous trois 30%), l'appartenance politique est importante sans être essentielle.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Eléments principaux motivant le choix lors des élections du PE –le parti du/des candidat(s)
% réponses
49%
37%30% 30% 30% 28%
25% 23% 22% 20%17%
14%
0
10
20
30
40
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80
90
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Question : Si vous allez voter aux prochaines élections européennes, quels seront les principaux éléments qui motiveront votre choix ? (LIRE – PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES)
Base: ceux qui ont l’intention de voter aux élections européennes
9.4h*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les hommes prennent plus en considération cet élément que les femmes (28%, contre 22%), et les moins éduqués (30%) davantage que les plus instruits (25-26%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 113 The gallup organization hungary
Le tableau ci-dessous présente, pour chaque pays, les trois principaux déterminants du vote. La politique des candidats est citée dans neuf des dix nouveaux Etats membres; en première place en Hongrie et en Pologne (toutes deux 56%); en deuxième place en République tchèque (51%), en Lettonie (42%), à Malte (52%) et en Slovénie (43%); et en troisième position en Estonie (29%), en Lituanie (40%) et en Slovaquie (45%). La personnalité des candidats est particulièrement importante pour les Tchèques (63%) et les Slovaques (70%), qui la classent au premier rang. Elle joue également un rôle à Chypre (52%), en Lituanie (46%), en Lettonie (42%), en Pologne (40%), en Hongrie (36%) et en Estonie (30%).
Tableau 9.4b Les trois principaux déterminants du vote aux élections européennes (%, par Nouveau Pays Membre)
Chypre Questions nationales 66 Personnalité du candidat 52 Questions européennes 30
Lituanie Questions nationales 66 Personnalité du candidat 46 Politique du candidat 40
République tchèque Personnalité du candidat 63 Politique du candidat 51 Questions nationales 47
Malte Questions nationales 54 Politique du candidat 52 Parti du candidat 49
Estonie Questions nationales 55 Personnalité du candidat 30 Politique du candidat 29
Pologne Politique du candidat 56 Questions nationales 44 Personnalité du candidat 40
Hongrie Politique du candidat 56 Parti du candidat 37 Personnalité du candidat 36
Slovaquie Personnalité du candidat 70 Questions nationales 52 Politique du candidat 45
Lettonie Questions nationales 68 Politique du candidat 42 Personnalité du candidat 42
Slovénie Politique du candidat 43 Questions nationales 40 Questions européennes 39
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 114
9.5 Principaux thèmes de campagne De façon générale, dans les NEM, tous les thèmes possibles, sauf deux, ont perdu de leur importance depuis six mois. Dans la plupart des nouveaux Etats membres, les citoyens demandent qu'il soit question d'emploi et d'agriculture. Comme indiqué au Chapitre 1.3 ("Problèmes auxquels est confronté le pays"), l'emploi est la première préoccupation dans les nouveaux Etats membres et, corrélativement, le thème privilégié pour la campagne des élections européennes (70%). A l'automne dernier, c'était déjà le sujet le plus demandé, mais avec 2 points de plus. Dans l'UE15, l'emploi est également privilégié (59%, +5), mais moins que dans les NEM. Le deuxième sujet serait l'agriculture : 56% (+5) des ressortissants des nouveaux Etats membres le citent, contre seulement 24% (+3) dans l'UE15. C'est sur ce thème que l'écart est le plus important entre les NEM et l'UE15 (32 points). (ANNEXE TABLEAU 9.9) Viennent en troisième position les thèmes spécifiquement nationaux, cités par près de la moitié (49%, -7) des habitants des NEM, contre seulement 35% de ceux de l'UE15 (+6).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
56
48
40
24
20
18
35
12
51
33
28
32
21
68
47
24
26
29
21
54
11
44
12
29
20
49
70
56
49
42
41
40
31
24
22
20
17
13
13
24
33
45
32
34
13
12
13
22
35
59
45
20
l'emploi
l'agriculture
les enjeux spécifiques à (NOTRE PAYS)
les droits en tant que citoyen de l'Union européenne
l'insécurité
l'éducation
l'environnement
la politique de défense commune
la politique étrangère
l'immigration
l'élargissement de l'Union européenne
les activités du Parlement européen
la réforme des institutions de l'Union européenne
Automne 2003
Printemps 2004
La campagne des élections européennesdevrait porter sur …
Comparaison Automne 2003 –Printemps 2004 au niveau des NEM et de l’EU 15* % des réponses dans les NEM
Question : Il existe déjà une Politique étrangère et de sécurité commune et une Politique européenne de sécurité et de défense dans l’Union européenne. Il y a aujourd’hui un débat sur la mesure dans laquelle ces politiques devraient être développées. Etes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord avec chacune des propositions suivantes?(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% des réponses dans l’UE 15*
9.5a
, 2003. 4
*Source : Eurobaromètre Standard 60.1 et 61,Automne 2003 et Printemps 2004
Le quatrième thème privilégié dans les nouveaux Etats membres serait les droits des citoyens européens (42%, -6), alors que seuls un tiers des citoyens de l'UE15 (33%, -7) le mentionne. L’insécurité est l'une des questions qui semblent moins importantes dans les NEM que dans l'UE15 (41%, en recul, contre 45%). On relève un des écarts les plus importants (25 points) en ce qui concerne l'immigration : seuls 20% (-1) des ressortissants des NEM souhaitent en entendre parler lors de la campagne européenne, contre 45% (en augmentation) de ceux de l'UE15. Comme il y a six mois, l'éducation serait un thème de campagne plus important dans les pays adhérents (40%, sans changement) que dans l'UE15 (32%, +3).
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C 115 The gallup organization hungary
Les citoyens des NEM et ceux de l'UE15 sont autant intéressés par la protection de l'environnement (34% et 31%), la politique commune de défense (22% et 24%), et la politique étrangère commune (20% et 22%). Les questions les moins importantes semblent être l'élargissement de l'UE (NEM : 17%), l'action concrète du PE (13%), et la réforme des institutions européennes (13%). Tous ces thèmes ont perdu 5 points depuis l'automne 2003. Le TABLEAU 9.5 ci-dessous met, encore une fois, en évidence l'importance de l'emploi dans les 10 nouveaux Etats. Ce sujet arrive même en première position dans sept d'entre eux : en Slovaquie (79%), en Pologne (72%), à Malte (71%), en République tchèque et en Slovénie (70%), en Lettonie (57%) et en Estonie (55%). Il est cité en deuxième en Hongrie (67%), et en troisième à Chypre (61%) et en Lituanie (56%). L'agriculture est mentionnée par plus de 50% des répondants, et parmi les trois principaux sujets dans quatre pays : premier en Hongrie (68%), deuxième en Pologne (57%) et Slovénie (47%) et troisième en Lettonie (50%).
Tableau 9.5 La campagne des élections européennes devrait surtout porter sur... (%, par pays, et moyenne NEM)
NEM L'emploi 70 L'agriculture 56 Les questions nationales 49
Lituanie Les questions nationales 68 La criminalité 57 L'emploi 56
Chypre Les questions nationales 73 L'éducation 62 L'emploi 61
Malte L'emploi 71 Les questions nationales) 62 L'environnement 62
République tchèque L'emploi 70 Les droits des citoyens de l'UE 50 La criminalité 50
Pologne L'emploi 72 L'agriculture 57 Les questions nationales 42
Estonie L'emploi 55 Les questions nationales 48 La criminalité 36
Slovaquie L'emploi 79 Les droits des citoyens de l'UE 63 Les questions nationales 59
Hongrie L'agriculture 68 L'emploi 67 Les questions nationales 60
Slovénie L'emploi 70 L'agriculture 47 Les questions nationales 44
Lettonie L'emploi 57 Les questions nationales 53 L'agriculture 50
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 116
Comment favoriser la participation Les faibles taux de participation aux élections européennes ont toujours porté préjudice à la légitimité démocratique du Parlement européen. L'Eurobaromètre a donc cherché à savoir s'il existait des moyens pour inciter les électeurs à se rendre aux urnes. Nous avons présenté aux personnes interrogées une liste de possibilités, et leur avons demandé si elles auraient davantage tendance à aller voter dans ce cas. L'analyse montre qu'aucune des propositions ne recueille un soutien inconditionnel, et que les citoyens restent sceptiques quant à leur influence sur leur décision de participer au scrutin. Par rapport à l'automne dernier, la mobilisation est toujours aussi faible.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
35
32
33
32
29
24
15
2067
63
57
49
50
54
51
65
34
29
26
24
23
20
15
12
51
61
66
69
74
53
63
72
des élections locales étaient organisées le même jour queles élections européennes
il existait des listes régionales de candidats
les transports publics étaient gratuits le jour des élections
les élections européennes avaient lieu le même jour danstoute l'Union européenne
il était possible de voter sur votre lieu de travail
il était possible de voter sur Internet
il y avait des bureaux de vote dans des supermarchés
des citoyens d'autres Etats membres étaient présents surles listes des candidats
Automne 2003 Automne 2003 Printemps 2004 Printemps 2004
Irait plus probablement voter auxélections au Parlement européen si …
Comparaison Automne 2003 – Printemps 2004 au niveau des NEM % OUI% NON
, 2003. 4
Question : Seriez-vous davantage porté(e) à voter aux élections européennes si…?( LIRE)(% “oui” et „non“ indiqués)
9.5b
La tenue d'élections locales le même jour est ce qui pourrait mobiliser le plus les citoyens des nouveaux Etats membres (34%). Mais 53% d'entre eux n'iraient pas plus voter pour autant. (ANNEXE TABLEAUX 9.10a - 9.10.c) En étudiant de plus près l'effet de chacune de ces mesures, pays par pays, nous relevons des détails intéressants. La tenue d'élections locales le même jour inciterait davantage les Tchèques (46%), les Slovaques (42%) et les Lituaniens (35%), mais aurait le mois d’impact en Lettonie (25%), pour une moyenne NEM de 34%. S'il y avait des listes régionales de candidats, 29% des citoyens des NEM iraient plus volontiers voter, et notamment les Maltais et les Polonais (tous deux 40%), tandis que l’effet serait modeste en Hongrie (11%). Les Chypriotes (30%) se positionnent au-dessus de la moyenne NEM. La gratuité des transports publics mobiliserait 26% des personnes interrogées (-7 points depuis l'automne 2003), mais 63% (+9) y seraient indifférentes. Les Lituaniens (37%) seraient les plus intéressés, contrairement aux Hongrois (13%).
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C 117 The gallup organization hungary
Si les élections européennes avaient lieu le même jour dans tous les pays de l'Union, 24% des citoyens des NEM (-8 points par rapport à l'automne 2003) pourraient plus certainement participer au scrutin, mais cela n'aurait aucun impact pour 61% d'entre eux (+10). Les Chypriotes (34%) seraient plus décidés à voter, mais pas les Hongrois (79%), les Slovènes (64%), les Lettons (64% également), les Slovaques (63%) ni les Maltais (62%). Pouvoir voter sur son lieu de travail séduirait 23% des citoyens des nouveaux Etats membres (-6, par rapport à l'automne 2003), mais 66% d'entre eux (+9) y seraient insensibles. Les chiffres sont supérieurs à la moyenne à Chypre et en Estonie (37% tous deux), en Lituanie (33%), en Slovaquie et en République tchèque (27%). Cette mesure pourrait inciter 17% des Hongrois à aller voter, mais 79% d'entre eux ne changeraient pas d'avis. La possibilité de voter par Internet ne séduit que 20% des personnes interrogées (contre 25% il y a six mois), et notamment les Estoniens (34%) et les Slovènes (32%). Mais cette proposition est rejetée par 69% des répondants (+6), et notamment par les Hongrois (82%), les Maltais (77%), les Chypriotes (75%) et les Slovaques (72%). L'installation de points de vote dans les supermarchés ne serait une bonne idée que pour 15% des ressortissants des NEM (-5 points par rapport à l'automne 2003), et surtout pour les Lituaniens (32%), les Lettons (24%), les Estoniens (22%) et les Chypriotes (20%). En revanche, 74% d'entre eux (+7) n'iraient pas plus voter pour autant. Pouvoir voter pour des citoyens d'autres pays candidats aurait le moins d'effet mobilisateur (12%). Au niveau national, cette mesure inciterait 15% de Polonais et d’Estoniens et seulement 4% de Hongrois et 7% de Tchèques (à aller voter aux élections européennes).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 118
10 Les réformes institutionnelles Ce chapitre s'intéresse aux opinions sur les questions institutionnelles et organisationnelles de l'Union européenne, sur le budget européen, sur la Présidence de l'UE, sur le droit de veto, et sur quelques autres thèmes structurels abordés par le projet de Constitution européenne.
10.1 Le budget
Nous avons proposé aux répondants six domaines d'action, et leur avons demandé dans lequel ils pensaient que la plus grande partie du budget européen était dépensée. Ces domaines sont :
− L'emploi et les affaires sociales − L'agriculture − La recherche scientifique − L'aide régionale − La politique étrangère et l'aide aux pays tiers − Les frais administratifs, de personnel et de bâtiments
Les citoyens des nouveaux Etats membres choisissent, à égalité (19% dans chacun de ces groupes de pays), les frais administratifs et l'agriculture comme principal poste du budget de l'Union. Pour 13% d'entre eux, l'emploi et les affaires sociales arrivent au premier rang des dépenses et, pour 11%, la politique étrangère et l'aide au développement. (ANNEXE TABLEAU 10.1a) Près d'un quart (24%) des répondants de l'UE15 pensent, à tort, que les coûts administratifs absorbent la majorité du budget, alors que 14% mentionnent l'agriculture et 14% la politique et l'aide internationales. Dans les Pays Candidats, la majorité (16%) pense, encore une fois, aux frais de personnel, puis aux affaires étrangères (14%), et à la recherche scientifique (12%). Dans les nouveaux Etats membres, l'Union est très largement perçue comme une institution bureaucratique. Par ailleurs, leurs habitants sont très sensibles aux questions agricoles, et plus susceptibles de connaître la Politique agricole commune. Le taux de non réponse est beaucoup plus élevé dans les Pays Candidats (34%) que dans les nouveaux Etats membres (23%) et dans l'UE15 (20%). Parmi les 13 pays étudiés, la Slovénie (87%) est celui où le taux de réponse est le plus élevé, et la Bulgarie (55%) le plus bas. Les Maltais (31%) ont le plus tendance à penser que la plupart du budget est consacrée à l'emploi et aux affaires sociales, les Polonais (23%) à l'agriculture, les Turcs à la recherche (17%), les Maltais et les Lettons (tous deux 12%) à l'aide régionale, les Roumains (18%) aux affaires internationales, et les Slovènes (33%) aux frais administratifs et de personnel.
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C 119 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
1031
1211
1316
1315
191617
111616
1316
1419
2314
159
1915
1717
615
712
158
85
35
45
44
46
175123
123
512
910
1210
99
9710
98
77
5
165
914
1414
1115
1513
1210
1418
813
3311
2324
182219
169
135
146
69
9
11
11
11
12
31
1
1
2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
SLOVENIEMALTE
POLOGNEUE 15*
LETTONIESLOVAQUIE
NEMESTONIELITUANIEHONGRIETURQUIE
REP. TCHEQUEPC
ROUMANIECHYPRE
BULGARIE
L'emploi et les affaires socialesL'agricultureLa recherche scientifiqueLes aides régionalesLa politique étrangère et l'aide aux pays en dehors de l'Union européenneLes frais administratifs et les frais de personnel, les bâtimentsAutre
Question : A votre avis, dans quel domaine l’Union européenne dépense-t-elle la plus grande partie de son budget?(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
Dans quel domaine l’Union européenne dépense-t-elle la plusgrande partie de son budget?
10.1aSource : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Seul un quart des hommes, contre un tiers des femmes, n'avait pas d'opinion. Les hommes pensent davantage à l'emploi et aux affaires sociales (15%), ainsi qu'à l'agriculture (14%), alors que les femmes citent, après l'emploi (15%), les affaires étrangères (14%). Un cinquième (21%) des 15-24 ans, contre 40% des 55 ans et plus, ne sait que répondre. Les plus âgés mentionnent d'abord l'agriculture (15%, contre 9% des plus jeunes). Les cadres sont ceux qui répondent le plus volontiers à cette question (82%), contrairement aux personnes au foyer (58%). (ANNEXE TABLEAU 10.1b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 120
10.2 La Présidence du Conseil Les répondants de tous les groupes de pays sont très divisés sur la durée de la Présidence du Conseil, alors que le monde politique s'accorde pour abandonner une Présidence de six mois, au profit d'une organisation plus durable. Les citoyens des NEM (45%) et de l'UE15 (49%) marquent leur accord pour un allongement de cette durée, qui ne serait pas suffisante pour obtenir des résultats tangibles. A l'inverse, ils sont, respectivement, 35% et 27% à préférer le statu quo, pensant qu'il s'agit là d'une garantie pour chaque État membre de présider aux destinées de l'Union. Le taux de non réponse est de 20% dans l'ensemble des NEM, et de 24% dans l'UE15. Les ressortissants des trois Pays Candidats sont beaucoup plus divisés sur la question : 33% d'entre eux sont favorables à une plus longue Présidence, et 32% à la durée actuelle de six mois. Un tiers d'entre eux (34%) n'ont pas d'opinion. Parmi les 10 nouveaux Etats membres, les Hongrois (48%), les Lettons (48% également) et les Polonais (47%) ont le plus tendance à déclarer que l'on ne peut pas beaucoup avancer en six mois, contrairement aux Tchèques (37%) et aux Estoniens (39%). À l'inverse, les Chypriotes (47%) et les Slovènes (44%) sont les plus opposés à tout changement, qui espacerait la Présidence de chacun des pays membres. L'allongement de la durée de la Présidence recueille un soutien croissant dans les 13 pays : en Hongrie, en Lettonie et en Pologne, mais aussi en Lituanie (+12 points), en Turquie (+4) et à Malte (+3). Les plus indécis restent les Slovaques, les Slovènes et les Bulgares. (ANNEXE TABLEAU 10.2a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
49 48 48 47 45 45 43 41 40 40 39 37 35 33 32 30
2735 34 33 35
44
3138
4740 41 39
31 32 3631
2213 14 14 10
1
123
-70 -2 -2
4 1-4 -1
60
50
40
30
20
10
0
10
20
30
40
50
60
UE
15*
HO
NG
RIE
LETT
ON
IE
PO
LOG
NE
NE
M
SLO
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NIE
LITU
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LTE
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P.
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RO
UM
AN
IE
BU
LGA
RIE
% La présidence devrait durer plus longtemps % La période de six mois devrait être maintenue% Différence
La Présidence du Conseil% des réponses et différence en points de pourcentage
Question : Actuellement, le Conseil européen est composé des chefs d’Etat ou de gouvernement des Etats membres de l’Union européenne et du Président de la Commission. La présidence du Conseil européen est tenue, à tour de rôle, par chaque pays pour une durée de six mois. Pensez-vous que…? (LIRE – UNE SEULE REPONSE POSSIBLE)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
10.2aSource : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
L'analyse socio-démographique montre que les 15-24 ans (43%) et les 25-39 ans (42%) sont plus favorables à une Présidence plus longue que les 40-54 ans (39%) et les 55 ans et plus (32%). Les cadres (48%) et les "autres cols blancs" (47%) soutiennent davantage cette réforme que les retraités (34%) et les personnes au foyer (29%). (ANNEXE TABLEAU 10.2b) L'opinion sur l'appartenance à l'Union influence peu les réponses : ceux qui soutiennent l'adhésion (40%) sont légèrement plus positifs que ceux qui s'y disent opposés (37%).
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C 121 The gallup organization hungary
Par rapport aux sondages précédents, l'allongement de la durée de la Présidence gagne du soutien, alors que le statu quo en perd, et que le taux de non réponse diminue.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Présidence du ConseilSéries chronologiques – nouveaux Etats membres (NEM)
35
45
2220 20
37 37
4043
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
la période de six moisdevrait être maintenue
la présidence devraitdurer plus longtemps
NSP (spontané)
, 2003. 4, 2003. 2
Question : Actuellement, le Conseil européen est composé des chefs d’Etat ou de gouvernementdes Etats membres de l’Union européenne et du Président de la Commission. La présidence du Conseil européen est tenue, à tour de rôle, par chaque pays pour une durée de six mois. Pensez-vous que…? (LIRE – UNE SEULE REPONSE POSSIBLE)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
10.2b
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 122
10.3 Opinions sur le droit de veto Lors des débats sur la réforme institutionnelle de l'Union européenne, la question du droit de veto revient sans cesse. Dans l'ensemble des pays étudiés, l'opinion majoritaire est que ce droit devrait être conservé, afin de préserver les intérêts nationaux essentiels; "veto" et "intérêt national" semblent parfois même synonymes. De précédents sondages ont montré que les citoyens seraient prêts à abandonner les décisions à l'unanimité si c'était la condition pour rendre plus efficace le processus décisionnel de l'UE. À l'échelle des nouveaux Etats membres, plus d'une personne interrogée sur deux (54%) souhaite conserver le droit de veto, alors que 21% seraient prêts à le cantonner à certains domaines essentiels. Dans l'UE15, ces chiffres sont, respectivement, de 41% et 22%.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
6155 55 54 51 51 50 48 48 46 45 42 42 41 41 40
2022 18 21 27
20 18 2312 15
823
11 1122
15
4 98 9
9
8 11 11
711
10
12
13 15
13
10
HO
NG
RIE
PO
LOG
NE
CH
YP
RE
NE
M
SLO
VE
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SLO
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QU
IE
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P.
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LETT
ON
IE
BU
LGA
RIE
LITU
AN
IE
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AN
IE
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TON
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TUR
QU
IE
UE
15*
MA
LTE
% Etre abandonné pour toutes les décisions afin de rendre l'Union européenne plus efficace% Etre limité à de très rares domaines essentiels% Etre maintenu en état pour préserver les intérêts nationaux essentiels
Le droit de veto devrait être …
Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Question : Actuellement, chaque Etat membre de l’Union européenne dispose, dans certains domaines, d’un droit de véto. Pensez-vous que, pour l’avenir, le droit de véto devrait…?(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
10.3a
Les Pays Candidats et l'UE15 (à hauteur à chaque fois de 13%) sont plus favorables à l'abandon du droit de veto que les NEM (9%). Aucun pays n'est prêt à renoncer à ce droit, mais les Turcs (15%), les Estoniens (12%), les Tchèques, les Lettons et les Lituaniens (11% dans les trois cas) sont les plus favorables à cette option. Les Hongrois (61%), les Polonais (55%) et les Chypriotes (55%), les Slovènes (51%), les Slovaques (51%) et les Tchèques (50%) souhaitent le plus préserver le droit de veto, alors que c'est moins important pour les Turcs (41%) et les Maltais (40%). Les Slovènes (27%), les Estoniens, les Lettons (23% dans les deux cas) et les Polonais (22%) souhaitent limiter ce droit plus que la moyenne des NEM (21%). (ANNEXE TABLEAU 10.3a) De façon générale, les hommes ont plus d'avis sur la question (81%), alors que 33% des femmes ne répondent pas. Les hommes (51%) sont plus favorables au droit de veto que les femmes (45%), et les 25-39 ans (51%) davantage que les 55 ans et plus (43%). Les cadres et les "autres cols blancs" (à hauteur de 54%) ainsi que les ouvriers (52%) privilégient le droit de veto, plus que les indépendants (49%), les retraités (46%) et les personnes au foyer (36%).
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C 123 The gallup organization hungary
Les personnes les plus favorables à l'adhésion à l'Union (14%) sont plus disposées à l'abandonner que celles qui sont contre l'appartenance (8%), ou que ceux pour qui l'adhésion n'est "une chose ni bonne ni mauvaise" (9%). (ANNEXE TABLEAU 10.3b)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Le droit de veto devrait être …Séries chronologiques – nouveaux Etats membres (NEM)
54
21
8 79
53
58
19 20
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Printemps 2003 Automne 2003 Printemps 2004
% Etre maintenu en l'étatpour préserver lesintérêts nationauxessentiels
% Etre limité à de trèsrares domainesessentiels
% Etre abandonné pourtoutes les décisions afinde rendre l'Unioneuropéenne plusefficace
, 2003. 4, 2003. 2
Question : Actuellement, chaque Etat membre de l’Union européenne dispose, dans certains domaines, d’un droit de véto. Pensez-vous que, pour l’avenir, le droit de véto devrait…?
10.3b
Le graphique ci-dessus, qui indique les résultats des sondages précédents, montre que les opinions sur le droit de veto se retrouvent au même niveau qu'il y a un an, après une progression de 5 points. Dans le même temps, les proportions de ceux qui pourraient l'abandonner et de ceux qui voudraient en limiter l'usage restent stables.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 124
10.4 Questions structurelles Le système de vote Dans l'ensemble, la majorité absolue (54%) des citoyens des nouveaux Etats membres juge que chaque pays devrait disposer d'un vote quelle que soit sa taille, alors que 31% estiment que les droits de vote devraient être proportionnels à la population. Dans l'UE15, ces chiffres sont, respectivement, de 43% et 34%. Il semble que l'information ou l'intérêt soient faibles : 22% des personnes interrogées dans les Pays Candidats, et 23% dans l'UE15 n'on pas d'avis sur la question. (ANNEXE TABLEAU 10.4a)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
7569
64626059575755545453
4946
4340
1522
1524
1723
18283028
3122
3828
3434
CHYPRESLOVENIE
REP. TCHEQUEESTONIE
ROUMANIESLOVAQUIE
BULGARIELETTONIEHONGRIE
MALTENEM
LITUANIEPOLOGNE
PCUE 15*
TURQUIE
Opinion sur le système de vote au Conseil des Ministres% des réponses par pays
Question : Le projet de Constitution européenne met en place de nouvelles règles pour les votes au sein du Conseil des Ministres de l’Union européenne. A laquelle des propositions suivantes êtes-vous le plus favorable ?
% Chaque Etat membre devrait avoir une voix quelle que soit la taille de sa
population
% Le nombre de voix par Etat membre devrait être proportionnel à la taille de sa
population
Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
10.4a
Il est de l’intérêt de chaque pays de prétendre à autant de pouvoir que possible. Dans ce but, les "petits pays" doivent demander que les votes soient répartis de façon égalitaire entre les Etats Membres. Les "grands pays" ont intérêt d’éviter cela afin de préserver leur influence dans l’Union. À cet égard, les résultats sont sans surprise : les Chypriotes (75%) et les Slovènes (69%) sont les plus favorables à un vote par pays, alors que les Polonais (38%) et les Turcs (34%) privilégient la proportionnalité. Les deux exceptions sont la Roumanie, qui fait partie des pays relativement peuplés mais où 60% des répondants accorderaient un vote par pays, et Malte, où seuls 54% des citoyens (soit un chiffre identique à la moyenne des NEM) partagent cette opinion, et 28% favorisent un vote proportionnel à la population. L'analyse socio-démographique montre que les plus éduqués penchent plus pour l'égalité des droits de vote (56% parmi ceux qui ont étudié jusqu'à 16-19 ans) que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (42%), et les ouvriers (57%), les cadres (59%) et les "autres cols blancs" (60%) plus que les indépendants (46%) et les personnes au foyer (36%). (ANNEXE TABLEAU 10.4b)
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C 125 The gallup organization hungary
Un Commissaire par pays ? De façon générale, l'idée d'un Commissaire européen par pays recueille 74% d'opinions favorables dans les nouveaux Etats membres, alors que 6% s'y opposent, et que 20% n'ont pas d'avis. Dans l'UE15, 69% des répondants y sont favorables et 11% opposés. Seuls 61% des ressortissants des PC-3 sont en mesure de répondre à cette question.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
81
80
80
79
76
75
74
73
73
72
71
69
67
59
52
46
5
3
7
4
6
7
6
6
6
7
4
11
3
2
9
13
ESTONIECHYPRE
SLOVENIESLOVAQUIE
LETTONIEREP. TCHEQUE
NEMHONGRIE
POLOGNEMALTE
LITUANIEUE 15*
ROUMANIEBULGARIE
PCTURQUIE
La Commission européenne est composée de commissaires venant de chaque Etat membre
% des réponses par pays
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes? Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre. (LIRE – ROTATION)- Le fait que la Commission européenne soit composée de commissaires venant de chacun des Etats membres(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
POURCONTRE
Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
10.4b
Les Estoniens (81%), les Chypriotes et les Slovènes (tous deux 80%) sont les plus favorables à cette structure, et les Slovaques (79%), les Lettons (76%) et les Tchèques (75%) se situent également au-dessus de la moyenne des NEM (74%). Le plus faible soutien – ainsi que le plus faible taux de réponse – est relevé dans les Pays Candidats : Roumanie (67% pour, 3% contre), Bulgarie (59% pour, 2% contre), et Turquie (46% pour, 13% contre). (ANNEXE TABLEAU 10.5a) Les hommes (68%) y sont plus favorables que les femmes (57%), les personnes d'âge moyen (25-39 ans : 65%; 40-54 ans : 66%) plus que les 55 ans et plus (55%), les cadres (80%), les "autres cols blancs" (78%) et les ouvriers (69%) plus que les retraités (60%) ou les personnes au foyer (39%). Les tenants de l'adhésion à l'Union veulent un Commissaire par pays (69% pour et 5% contre), alors que seuls 47% des opposants à l'UE soutiennent cette idée et que 21% d'entre eux la rejettent. (ANNEXE TABLEAU 10.5b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 126
L'idée d'une Europe "à deux vitesses" L'Eurobaromètre s'est également penché sur l'avenir de la construction européenne. Pour la première fois, il a été demandé aux répondants de se prononcer sur l'idée d'une Europe à plusieurs vitesses, qui a circulé dans les milieux politiques. Un nombre relativement faible de personnes interrogées dans les nouveaux Etats membres (71%) avaient une opinion sur la question. Parmi eux, 38% étaient favorables à une Europe à deux vitesses, alors que 33% s'y déclaraient opposés. Dans l'UE15, la différence est plus nettement marquée : 31% des répondants sont pour, mais 41% contre. Dans les PC-3, où le taux de réponse n'est que de 60%, 38% se prononcent pour et 22% contre. Les Chypriotes (53%) et les Roumains (49%) sont les plus enclins à souhaiter une telle différenciation. Le soutien est également plus affirmé que la moyenne des NEM en Hongrie (47%), à Malte (41%) et en Pologne (40%), même si en Pologne 34% s'y opposent. (ANNEXE TABLEAU 10.6a) À l'inverse, on relève le plus fort désaccord en Slovénie (45%), en République tchèque (37%), en Estonie et en Slovaquie (toutes deux 36%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
53
49
47
41
40
38
38
35
35
34
32
31
30
29
29
27
13
14
28
26
34
33
22
45
36
23
26
41
36
32
37
28
CHYPREROUMANIE
HONGRIEMALTE
POLOGNENEM
PCSLOVENIE
SLOVAQUIETURQUIE
LETTONIEUE 15*
ESTONIEBULGARIE
REP. TCHEQUELITUANIE
La vitesse de construction européenne est différente dans un groupe de pays que dans les autres pays
% des réponses par pays
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propostions suivantes?Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre (LIRE - ROTATION)- La vitesse de la construction européenne plus élevée dans un groupe de pays que dans les autres pays.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
POURCONTRE
Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
10.4c
Les hommes (44%) sont davantage partisans d'une Europe à deux vitesses que les femmes (32%), les 25-39 ans (43%) davantage que les 55 ans et plus (30%), les cadres (46%), les indépendants, les "autres cols blancs" et les ouvriers (tous 44%) davantage que les retraités et les personnes au foyer (mais seuls 59% des retraités et 47% des personnes au foyer ont répondu à la question), et les plus éduqués (jusqu'à 20 ans ou après : 47%) davantage que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (31%). (ANNEXE TABLEAU 10.6b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 127 The gallup organization hungary
IV Politique Étrangère et de Sécurité Commune
11.1 Soutien à une politique étrangère commune Plus des deux tiers des ressortissants des nouveaux Etats membres (68%) se disent favorables à une politique étrangère commune à tous les Etats membres de l’Union européenne, contre 16% qui s’y déclarent opposés, et 16% qui n’ont pas d’opinion. La proportion est semblable dans l'UE15 (65% pour, 22% contre). Depuis le précédent sondage de l'automne 2003, le niveau de soutien a progressé de 3 points (de 65% à 68%) et l'opposition a reculé de 2, à l'échelle des NEM. Dans l'UE15, le niveau moyen de soutien est similaire (65%, +1). Il est intéressant de noter que les opinions favorables à une telle politique sont aussi répandues dans l'UE15 que dans les pays candidats. Il existe, toutefois, comme il y a six mois, une opposition plus forte dans l'UE15 (22%) que dans les NEM (16%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
81
76
74
74
74
70
70
68
67
65
62
61
57
56
50
47
9
14
14
6
6
16
14
16
17
22
23
10
23
14
24
17
CHYPRE
SLOVENIE
SLOVAQUIE
ROUMANIE
BULGARIE
POLOGNE
HONGRIE
NEM
LETTONIE
UE 15*
ESTONIE
LITUANIE
REP. TCHEQUE
PC
MALTE
TURQUIE
Soutien à une politique étrangère communeaux Etats membres de l’UE
% POUR
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes ?Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre.
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
% CONTRE
11.1a*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Comme à l'automne dernier, les Chypriotes sont les plus favorables (81%) à la politique étrangère commune, suivis par les Slovènes (76%), les Slovaques, les Roumains et les Bulgares (74%), les Polonais et les Hongrois (70%), qui se situent tous au-dessus de la moyenne des nouveaux Etats membres (68%). Nous trouvons, en fin de liste, la Turquie (47%), Malte (50%) et la République tchèque (57%). Les opposants à une politique étrangère commune sont les plus nombreux à Malte (24%), en République tchèque et en Estonie (23% toutes les deux). (ANNEXE TABLEAU 11.1a) L'analyse socio-démographique montre que les hommes (68%) sont plus favorables à la politique étrangère commune que les femmes (56%), tout comme à l'automne 2003 (68% et 59%, respectivement), et le moins de 55 ans davantage que les 55 ans et plus (15-24 ans : 61%, 25-39 ans : 63%, 40-54 ans : 65%, et 55 ans et + : 56%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 128
Les cadres (73%), les autres "cols blancs" (72%) et les ouvriers (71%) expriment davantage leur soutien que les indépendants (58%) et les personnes au foyer (39%), de même que les plus éduqués (73%) se montrent plus positifs que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (48%). (ANNEXE TABLEAU 11.1b)
Tableau 11.1a Soutien à la politique étrangère commune %, par groupe socio-démographique
Hommes 68 Indépendants 58
Femmes 56 Cadres 73
15-24 ans 61 Autres "cols blancs" 72
25-39 ans 63 Ouvriers 71
40-54 ans 65 Personnes au foyer 39
55 ans et plus 56 Chômeurs 67
Études jusqu'à 15 ans ou avant 48 Retraités 61
Études jusqu'à 16-19 ans 69 Zones rurales, villages 57
Études jusqu'à 20 ans et + 73 Villes petites ou moyennes 66
Étudiants 66 Grandes villes 63
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Soutien à une politique étrangère communeaux Etats membres de l’UE
Evolution – nouveaux Etats membres (NEM)
74
65
16 18 16
6867 66
1916
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003(2003.1)
Printemps 2003(2003.2)
Eté 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Pour Contre
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes ?Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre.
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”), 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2, 2003. 1
11.1b
Le niveau de soutien a progressé dans 8 des 13 pays étudiés, et notamment en Bulgarie (+8 points), en Estonie (+6), et en Lettonie (+4). Il a perdu le plus de terrain en Turquie (-13 points, à 47%, contre 60% à l’automne 2003). En Slovénie, en Slovaquie et en Pologne le soutien est resté identique, et très stable en Lituanie, à Chypre (tous deux -1 point), en République tchèque et en Roumanie (toutes les deux +1).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 129 The gallup organization hungary
Tableau 11.1b
Soutien à la politique étrangère commune %, par pays
Pays 2003 2004 Différence
BULGARIE 66 74 +8 ESTONIE 56 62 +6 LETTONIE 63 67 +4
NEM 65 68 +3 HONGRIE 68 70 +2
ROUMANIE 73 74 +1 UE15* 64 65 +1
RÉP. TCHÈQUE 56 57 +1 SLOVÉNIE 76 76 0
SLOVAQUIE 74 74 0 POLOGNE 70 70 0 CHYPRE 82 81 -1 LITUANIE 62 61 -1
MALTE 52 50 -2 TURQUIE 60 47 -13
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 130
11.2 Soutien à une politique de défense et de sécurité commune Récemment, le rôle et l'importance de la politique de défense et de sécurité commune sont devenus plus évidents, tant dans l'UE15 que dans les nouveaux Etats membres. Les citoyens des dix pays qui ont rejoint l'Union en mai 2004 sont, comme par le passé, très nettement favorables à une telle politique commune de défense et de sécurité. De façon générale, la majorité absolue des citoyens des NEM (79%) est favorable à une politique de défense et de sécurité européenne. Cette proportion a augmenté depuis l'automne dernier (+3 points); elle est la même qu'il y a un an (printemps 2003), mais inférieure de 5 points aux chiffres relevés à l'été 2003. À l'inverse, un répondant sur dix s'oppose à une telle politique commune. Par ailleurs, le taux de non réponse recule de 2 points (de 13% à 11%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Soutien à une politique de sécurité et de défensecommune aux Etats membres de l’UE
Evolution – nouveaux Etats membres (NEM)
84
76
10 11 10
7977 78
139
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003(2003.1)
Printemps 2003(2003.2)
Eté 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Pour Contre
, 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2, 2003. 1
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes ?Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre.Une politique de sécurité et de défense commune des pays membres de l'Union européenne(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
11.2a
Notons que le soutien à la politique de défense et de sécurité commune est plus faible de 7 points dans l'UE15 (72%) que dans les nouveaux Etats membres. Parallèlement, l'opposition y est plus marquée (16%, contre 10%). Les Chypriotes y sont les plus favorables (91% pour, +4, et seulement 2% contre).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 131 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
91
82
82
79
79
79
79
78
78
77
77
72
70
57
54
46
2
7
7
10
10
3
4
14
11
10
13
16
8
12
18
16
CHYPRE
SLOVAQUIE
HONGRIE
POLOGNE
NEM
ROUMANIE
BULGARIE
SLOVENIE
REP. TCHEQUE
LETTONIE
ESTONIE
UE 15*
LITUANIE
PC
MALTE
TURQUIE
Soutien à une politique de sécurité et de défensecommune aux Etats membres de l’UE
% POUR
Question : Quelle est votre opinion sur chacune des propositions suivantes ?Veuillez me dire, pour chaque proposition, si vous êtes pour ou si vous êtes contre.Une politique de sécurité et de défense commune des pays membres de l'Union européenne
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
% CONTRE
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
11.2b
En Slovaquie et en Hongrie, 82% se déclarent pour et 7% contre. Près de huit Polonais, Roumains et Bulgares sur dix (dans la moyenne des NEM) partagent cet enthousiasme. Les Slovènes, les Tchèques (78% dans les deux cas), les Lettons et les Estoniens (77%) se situent au-dessus de la moyenne UE15 (72%). En Lituanie, 70% des personnes interrogées sont également favorables à une politique de sécurité commune. La Turquie (46%) et Malte (54%) en sont les moins fervents partisans, et les principaux opposants (16% et 18%, respectivement). (ANNEXE TABLEAU 11.2a) Les Turcs rejoignent la moyenne de l'UE15 (16%) dans leur opposition. En Turquie, cette opposition est en recul de 3 points par rapport à l'automne 2003 (elle avait alors atteint son niveau le plus élevé).
Tableau 11.2a Soutien à la politique de défense et de sécurité commune %, par groupe socio-démographique
Hommes 73% Indépendants 63%
Femmes 62% Cadres 83%
15-24 ans 68% Autres "cols blancs" 81%
25-39 ans 69% Ouvriers 75%
40-54 ans 70% Personnes au foyer 43%
55 ans et plus 62% Chômeurs 75%
Études jusqu'à 15 ans ou avant 51% Retraités 68%
Études jusqu'à 16-19 ans 78% Zones rurales, villages 63%
Études jusqu'à 20 ans et + 81% Villes petites ou moyennes 73%
Étudiants 71% Grandes villes 68%
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 132
L'analyse socioéconomique montre que les hommes (73%) sont plus favorables à cette politique de défense commune que les femmes (62%), les 40-54 ans (70%) plus que les 55 ans et plus (62%), les cadres (83%) et les autres "cols blancs" (81%) plus que les personnes au foyer (43%) et les indépendants (63). Le soutien est nettement plus élevé parmi ceux qui sont favorables à l'adhésion de leur pays à l'UE (73%, -8 par rapport à l'automne 2003) que parmi ceux qui y sont indifférents (71%, +9), et parmi les opposants (49%, +15 (ANNEXE TABLEAU 11.2b)
Tableau 11.2b Soutien à la politique de défense et de sécurité commune
%, par pays Pays 2003 2004 Différence
POLOGNE 73 79 +6 BULGARIE 75 79 +4 CHYPRE 87 91 +4 HONGRIE 79 82 +3
NEM 76 79 +3 ROUMANIE 76 79 +3
MALTE 51 54 +3 UE15* 70 72 +3
SLOVÉNIE 76 78 +2 ESTONIE 76 77 +1
RÉP. TCHÈQUE 79 78 -1 SLOVAQUIE 83 82 -1 LETTONIE 80 77 -3 LITUANIE 75 70 -5 TURQUIE 58 46 -12
La tendance est au renforcement du soutien à une prise de décision commune en matière de sécurité, dans 10 des 13 pays étudiés, et notamment en Pologne (+6 points), en Bulgarie et à Chypre (tous deux +4). A l'inverse, le recul le plus marqué est relevé en Turquie (-12), suivie par la Lituanie (-5) et la Lettonie (-3). Soutien à une force européenne de réaction rapide Parallèlement à la politique de défense, l’Eurobaromètre a voulu connaître les opinions sur le principe d’une force militaire de réaction rapide, mobilisable dès qu’une crise internationale éclate. En général, cette idée recueille un assentiment assez large : plus de 7 ressortissants des nouveaux Etats membres sur 10 (72%, -2 par rapport à l'automne 2003) la soutiennent, et 14% (+2) s’y déclarent opposés. Dans l'UE15 et dans les NEM, les niveaux de soutien à une force européenne de réaction rapide convergent désormais (UE15 : 70%, NEM : 72%), alors que l'écart était de 5 points (UE15 : 69%, NEM : 74%) il y a six mois. Dans le même temps, les citoyens de l'UE15 s'y opposent plus que ceux des nouveaux pays (19%, contre 14%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 133 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
92
76
76
75
72
72
72
71
71
70
68
65
63
57
56
56
5
11
13
6
14
13
17
8
17
19
21
20
12
15
29
20
CHYPRE
POLOGNE
SLOVENIE
ROUMANIE
NEM
SLOVAQUIE
LETTONIE
BULGARIE
HONGRIE
UE 15*
ESTONIE
REP. TCHEQUE
PC
TURQUIE
MALTE
LITUANIE
Soutien à une force de réaction rapide
Question : Êtes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?L'UE devrait avoir une force militaire de réaction rapide qui puisse être envoyée rapidement dans les zones de conflits lorsqu'une crise internationale éclate.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
11.2c
% PLUTOT D’ACCORD% PLUTOT PAS D’ACCORD
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
À titre de comparaison, parmi les ressortissants des 3 Pays Candidats, 63% sont favorables à une force européenne de réaction rapide, et 12% opposés. Mais, dans les PC-3, le taux de non réponse (25%) est nettement plus élevé que dans les nouveaux Etats membres (14%).
Tableau 11.2c Soutien à une "force européenne de réaction rapide"
%, par pays Pays 2003 2004 Différence
MALTE 45 56 +11 CHYPRE 87 92 +5
BULGARIE 67 71 +4 ROUMANIE 72 75 +3 HONGRIE 69 71 +2
SLOVAQUIE 70 72 +2 ESTONIE 69 68 -1
SLOVÉNIE 77 76 -1 NEM 74 72 -2
RÉP. TCHÈQUE 67 65 -2 POLOGNE 78 76 -2 LETTONIE 74 72 -2 TURQUIE 61 57 -4 LITUANIE 64 56 -8
Ceux qui soutiennent le plus ardemment une force européenne de réaction rapide sont les Chypriotes (92%, +5 depuis l'automne 2003), les Polonais (76%, -2), les Slovènes (76%, -1) et les Roumains (75%, +3). Les Slovaques (72%, +2) et les Lettons (72%, -2) rejoignent la moyenne des NEM (72%, -2). Les Bulgares (71%) et les Hongrois (71%) se situent juste en-dessous de cette moyenne, mais au-dessus de la moyenne UE15 (70%). Les Lituaniens et les Maltais (à 56% dans les deux cas) s’y montrent les moins favorables. Il y a six mois, seuls 45% des Maltais étaient pour, et 36% contre (le plus haut niveau d'opposition des 13 Pays Candidats d'alors). Aujourd'hui encore, il y sont les plus opposés (29%), même si cette proportion a reculé de 7 points depuis le sondage précédent. (ANNEXE TABLEAU 11.3a)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 134
Les hommes (72%) sont plus enthousiastes que les femmes (62%), les 15-54 ans (69-70%) plus que les 55 ans et plus (59%), les cadres (73%), les "autres cols blancs" (74%) et les ouvriers (74%) plus que les retraités (65%), les indépendants (66%) et les personnes au foyer (49%), les plus éduqués (73%) et les étudiants (74%) davantage que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (56%).
Tableau 11.2d Soutien à une "force européenne de réaction rapide" %, par groupes socio-démographiques
Hommes 72% Indépendants 66%
Femmes 62% Cadres 73%
15-24 ans 70% Autres "cols blancs" 74%
25-39 ans 70% Ouvriers 74%
40-54 ans 69% Personnes au foyer 49%
55 ans et plus 59% Chômeurs 74%
Études jusqu'à 15 ans ou avant 56% Retraités 65%
Études jusqu'à 16-19 ans 74% Zones rurales, villages 64%
Études jusqu'à 20 ans et + 73% Villes petites ou moyennes 70%
Étudiants 74% Grandes villes 68%
Les personnes qui soutiennent l'adhésion de leur pays à l'Union européenne (74%) soutiennent une force armée européenne de réaction rapide plus que ceux qui y sont opposés (51%). Notons que 66% de ceux pour qui l'appartenance à l'UE ne serait qu'une "chose ni bonne ni mauvaise" partagent cette opinion positive. (ANNEXE TABLEAU 11.3b)
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Soutien à une force de réaction rapideEvolution – nouveaux Etats membres (NEM)
74 72
12 14
80
70
1214
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003 (2003.2) Eté 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord
, 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2
Question : Êtes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?L'UE devrait avoir une force militaire de réaction rapide qui puisse être envoyée rapidement dans les zones de conflits lorsqu'une crise internationale éclate.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
11.2d
Depuis l'été 2003, le soutien moyen a progressivement reculé, alors que l'opposition est tout à fait stable (entre 12% et 14%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 135 The gallup organization hungary
Soutien à un ministre européen des Affaires étrangères En rapport direct avec la politique étrangère, l'Eurobaromètre a également étudié les opinions sur la création d'un poste de Ministre européen des Affaires étrangères. Dans les nouveaux Etats membres, la majorité absolue (61%) y serait favorable, seulement 16% opposés, et 23% n'expriment pas d'opinion. Dans l'UE15, ces chiffres sont, respectivement de 64%, 19% et 17%. Ce niveau de soutien n'a quasiment pas évolué depuis six mois : il a perdu 2 points dans les NEM (de 63% à 61%) et en a gagné 1 dans l'UE15. Dans les trois Pays Candidats, les réponses sont très semblables : 60% se disent pour, seuls 9% contre, mais près d'un tiers (31%) n'a pas d'avis.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
79
78
73
71
69
65
65
64
62
62
61
60
60
57
53
53
4
7
13
12
15
14
12
19
6
10
16
15
9
20
22
12
ROUMANIE
CHYPRE
SLOVENIE
LETTONIE
HONGRIE
MALTE
SLOVAQUIE
UE 15*
BULGARIE
LITUANIE
NEM
POLOGNE
PC
ESTONIE
REP. TCHEQUE
TURQUIE
Soutien à un Ministre européendes Affaires étrangères
Question : Êtes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?L'Union européenne devrait avoir son propre Ministre des Affaires étrangères, qui puisse être le porte-parole de la position commune de l'Union européenne.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
11.2e
% PLUTOT D’ACCORD% PLUTOT PAS D’ACCORD
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les Roumains (79%), les Chypriotes (78%) et les Slovènes (73%) soutiennent le plus la création d'un poste de Ministre européen des Affaires étrangères, suivis par les Lettons (71%) et les Hongrois (69%). Les Maltais et les Slovaques (tous deux 65%) se positionnent également au-dessus de la moyenne des 10 nouveaux Etats membres. Comme dans le précédent sondage, les moins favorables à la création d’un tel poste sont les Turcs (53%, +4) L'opposition est la plus marquée en République tchèque (22%) et en Estonie (20%). La proportion de réponses "ne sait pas" et de non réponses est particulièrement élevée en Turquie (35%), en Bulgarie (31%), en Lituanie (29%), en Pologne et en République tchèque (toutes les deux 25%). (ANNEXE TABLEAU 11.4a) Depuis l'automne 2003 le soutien est encore plus élevé en Roumanie (+19 points), en Bulgarie (+10) et en Estonie (+8 points). Les opinions favorables ne sont en recul qu'à Chypre (-1 point) et en Turquie (-2).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 136
Tableau 11.2e Soutien à un Ministre européen des
Affaires étrangères %, par pays
Pays 2003 2004 Différence
ROUMANIE 60 79 19 BULGARIE 52 62 10 ESTONIE 49 57 8 LITUANIE 58 62 4
RÉP. TCHÈQUE 50 53 3 MALTE 62 65 3
LETTONIE 69 71 2 SLOVAQUIE 63 65 2 SLOVÉNIE 71 73 2 HONGRIE 69 69 0 POLOGNE 60 60 0
NEM 62 61 -1 CHYPRE 79 78 -1 TURQUIE 55 53 -2
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Soutien à un Ministre européen des Affaires étrangèresEvolution – nouveaux Etats membres (NEM)
63 61
14 16
70
62
1714
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003 (2003.2) Eté 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord
Question : Êtes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?L'Union européenne devrait avoir son propre Ministre des Affaires étrangères, qui puisse être le porte-parole de la position commune de l'Union européenne.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”), 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2
11.2f
La création du poste de Ministre européen des Affaires étrangères séduit davantage les hommes (66%) que les femmes (55%), les 15-39 ans (63%) et les 40-54 ans (62%) que les 55 ans et plus (54%), les ouvriers (70%), les cadres et les chômeurs (68%) davantage que les personnes au foyer (43%) ou que les retraités (58%), ceux qui ont étudié jusqu'à 20 ans ou après (70%) davantage que ceux qui ont quitté l'école entre 16 et 19 ans (67%) ou avant 16 ans (51%).
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C 137 The gallup organization hungary
Tableau 11.2f Soutien à un Ministre européen des Affaires étrangères %, par groupes socio-démographiques
Hommes 66% Indépendants 61%
Femmes 55% Cadres 68%
15-24 ans 63% Autres "cols blancs" 66%
25-39 ans 63% Ouvriers 70%
40-54 ans 62% Personnes au foyer 43%
55 ans et plus 54% Chômeurs 68%
Études jusqu'à 15 ans ou avant 51% Retraités 58%
Études jusqu'à 16-19 ans 67% Zones rurales, villages 57%
Études jusqu'à 20 ans et + 70% Villes petites ou moyennes 64%
Étudiants 64% Grandes villes 62%
Ceux qui soutiennent l'adhésion de leur pays à l'UE (68%) sont plus favorables à un Ministre européen des Affaires étrangères que ceux qui estiment que l'appartenance serait "une mauvaise chose" (45%, alors qu'ils n'étaient que 31% à l'automne 2003). Plus de la moitié (59%, +9) de ceux qui optent pour la réponse "une chose ni bonne ni mauvaise" souscrit également à la création d'une telle fonction. (ANNEXE TABLEAU 11.4b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
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11.3 Dispositions concrètes en matière de PESC et de Défense Dans l'ensemble des NEM, depuis l'automne 2003, on note un léger recul du soutien à la plupart des dispositions en matière de Politique Étrangère et de Sécurité Commune (PESC) de l'Union européenne. Seuls les soutiens aux politiques de défense des Droits de l'Homme, d'asile et d'immigration ont progressé. Dans le même temps, les pays de l'UE15 se montrent plus favorables à la plupart des mesures proposées. Les trois Pays Candidats, quant à eux, se rapprochent plus de l'UE15 que des NEM. À l'échelle des nouveaux Etats membres, entre l'automne 2003 et le printemps 2004, les progrès les plus importantes concernent le fait que l'UE garantisse le respect des Droits de l'Homme partout dans tous les Etats membres (+6 points, +3 dans l'UE15). A l'inverse, le recul le plus marqué concerne le fait que l'Union ait sont propre siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies (-4 points, +1 dans l'UE15. Comme le montre le TABLEAU 11.3a ci-dessous, la plupart des mesures dans le domaine de la PESC bénéficient désormais de plus de soutien qu'à l'automne 2003. (ANNEXE TABLEAUX 11.5a, 11.5c)
Tableau 11.3a Éléments d'une Politique Étrangère et de Sécurité Commune (PESC) Évolution depuis l'automne 2003 %, "plutôt d'accord" et différence
UE15 NEM
Automne 2003
Printemps2004 Diff. Automne
2003 Printemps
2004 Diff.
L'Union européenne devrait garantir les Droits de l'Homme dans chaque État membre 76 79 +3 74 80 +6
L'Union européenne devrait garantir les Droits de l'Homme dans le monde 74 76 +2 65 67 +2
Les Etats membres de l'Union européenne devraient avoir une politique d'immigration commune 71 71 0 66 68 +2
Les Etats membres de l'Union européenne devraient avoir une politique commune à l'égard des demandeurs d'asile 71 70 -1 67 68 +1
La politique étrangère de l'Union européenne devrait être autonome par rapport à la politique étrangère américaine 73 77 +4 76 75 -1
Les Etats membres qui ont opté pour la neutralité devraient avoir leur mot à dire dans la politique étrangère de l'Union européenne 47 50 +3 49 48 -1
Quand une crise internationale éclate, les Etats membres de l'UE devraient s'entendre sur une position commune 81 81 0 84 83 -1
L'Union européenne devrait avoir une force militaire de réaction rapide 69 70 +1 74 72 -2
L'Union européenne devrait avoir son propre Ministre des Affaires étrangères 63 64 +1 63 61 -2
L'Union européenne devrait avoir son propre siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies 64 65 +1 66 62 -4
Relevons, tout d'abord, les éléments de la PESC les plus largement acceptés. En premier lieu, 83% (-1 point depuis l'automne 2003) des citoyens des nouveaux Etats membres (81% dans l'UE15 et 64% dans les PC-3) estiment que, lors des crises internationales, les pays membres de l’UE devraient se mettre d’accord sur une position commune. Garantir le respect des Droits de l’Homme dans tous les Etats membres est la deuxième mesure la plus populaire : 80% (+6 points) des citoyens des NEM s’y déclarent favorables, et seuls 9% y sont opposés. Le soutien est semblable dans l'UE15 (79%), et assez élevé dans les Pays Candidats (65%). (GRAPHIQUE 11.3a et GRAPHIQUE 11.3b)
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C 139 The gallup organization hungary
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
84
76
74
14
14
26 49
66
63
65
74
66
67
5
8
8
12
11
14
14
83
80
75
72
68
68
67
62
61
48
9
16
26
7
9
14
16
13
13
14
Quand une crise internationale éclate, les Etats membres de l'UEdevraient s'entendre sur une position commune
L'UE devrait garantir les Droits de l'Homme dans chaque État membre
La politique étrangère de l'UE devrait être autonome par rapport à lapolitique étrangère américaine
L'UE devrait avoir une force militaire de réaction rapide
Les Etats membres de l'UE devraient avoir une politique d'immigrationcommune
Les Etats membres de l'UE devraient avoir une politique d'asilecommune à l'égard des demandeurs d'asile
L'UE devrait travailler à garantir les Droits de l'Homme dans le monde
L'UE devrait avoir son propre siège au Conseil de sécurité des NationsUnies
L'UE devrait avoir son propre Ministre des Affaires étrangères
Les Etats membres qui ont opté pour la neutralité devraient avoir leurmot à dire dans la politique étrangère de l'UE
Mesures concrètes en matière de PESC Comparaison Automne 2003 – Printemps 2004 dans les nouveaux Etats membres
% PLUTOT D’ACCORD
Question : Il existe déjà une Politique étrangère et de sécurité commune et une Politique européenne de sécurité et de défense dans l’UE. Il y a aujourd’hui un débat sur la mesure dans laquelle ces politiques devraient être développées. Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
% PLUTOT PAS D’ACCORD
11.3a
, 2003. 4
Automne 2003 Printemps2004
Ils sont presque aussi nombreux, à l'échelle des nouveaux Etats membres (75%, UE15 : 77%, PC-3 : 62%) à demander que la politique étrangère de l’UE soit autonome de celle des Etats-Unis, et seuls 9% (UE15 : 10%, PC-3 : 8%) à s'y opposer. Un peu mois des trois quarts des répondants des NEM (72%, -2 points par rapport à l'automne) sont favorables à une “force militaire de réaction rapide” au niveau européen. Dans l'UE15, ils sont 70% à partager cette opinion. (Le sous-chapitre précédent analyse ces résultats en détail) Près de sept personnes sur 10 (68%) estiment que l’Union européenne devrait avoir une politique d’immigration commune envers les ressortissants des pays tiers (hors de l’UE), alors que 13% s'y opposent. Dans l'UE15, ces chiffres sont de 71% et 15%. Dans les 3 Pays Candidats, 55% des personnes interrogées y sont favorables, mais 34% n'expriment pas d'opinion à cet égard. De la même façon, 68% (contre 13%) des répondants des nouveaux Etats membres jugent que l’Union européenne devrait avoir une politique commune envers les demandeurs d’asile. Dans l'UE15, 70% soutiennent une telle politique, alors que 15% sont contre. Dans les PC-3, 57% marquent leur accord, et 10% leur désaccord.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 140
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
83
80
75
72
68
68
67
62
61
48
64
65
62
63
55
57
63
53
60
51
81
79
77
70
71
70
76
65
64
50
7
9
9
14
13
13
16
14
16
26
7
7
8
12
11
10
8
11
9
13
10
8
10
19
15
15
11
16
19
27
Quand une crise internationale éclate, les Etats membres de l'UEdevraient s'entendre sur une position commune
L'UE devrait garantir les Droits de l'Homme dans chaque Étatmembre
La politique étrangère de l'UE devrait être autonome par rapport à lapolitique étrangère américaine
L'UE devrait avoir une force militaire de réaction rapide
Les Etats membres de l'UE devraient avoir une politiqued'immigration commune
Les Etats membres de l'UE devraient avoir une politique d'asilecommune à l'égard des demandeurs d'asile
L'UE devrait travailler à garantir les Droits de l'Homme dans lemonde
L'UE devrait avoir son propre siège au Conseil de sécurité desNations Unies
L'UE devrait avoir son propre Ministre des Affaires étrangères
Les Etats membres qui ont opté pour la neutralité devraient avoir leurmot à dire dans la politique étrangère de l'UE
Opinions sur la politique étrangère et de défense de l’UENEM, UE 15*, PC
- comparaison -
Question : Il existe déjà une Politique étrangère et de sécurité commune et une Politique européenne de sécurité et de défense dans l’UE. Il y a aujourd’hui un débat sur la mesure dans laquelle ces politiques devraient être développées. Etes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des propositions suivantes ?(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués”)
11.3b
% PLUTOT PAS D’ACCORD % PLUTOT D’ACCORDNEM PC
UE 15*
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
NEM PC
UE 15*NEM PC
UE 15*NEM PC
UE 15*NEM PC
UE 15*NEM PC
UE 15*
NEM PC
UE 15*
NEM PC
UE 15*
NEM PC
UE 15*
NEM PC
UE 15*
Par ailleurs, plus des deux tiers (67%, +2 points par rapport à l'automne 2003) des citoyens des NEM jugent que l’Union européenne devrait garantir le respect des Droits de l’Homme partout dans le monde, alors que 16% s'y opposent. Dans l'UE15, 76% marquent leur accord. Six personnes sur 10 (62%) estiment que l’Union européenne devrait avoir un siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Comme déjà évoqué, le soutien à cette mesure a perdu 4 points depuis l'automne, soit le plus fort recul. Dans le même temps, près des deux tiers (65%, +1) des ressortissants de l'UE15 sont favorables à cette évolution. Soixante-et-un pourcent des répondants (-2 points) appellent de leurs vœux la création d’un poste de ministre des Affaires étrangères de l’Union, qui serait le porte-parole de ses positions communes, alors que 16% sont contre. Le niveau de soutien (64%, +1) est similaire dans l'UE15. Le fait de savoir si les pays membres qui ont opté pour la neutralité devraient avoir leur mot à dire en matière de politique étrangère et de défense divise le plus les ressortissants des nouveaux Etats membres : 48% d’entre eux y sont favorables, mais 26% s’y déclarent opposés. À cet égard, les chiffres sont très semblables dans l'UE15 (50% pour, 27% contre) et dans les 3 Pays Candidats (51% pour, 13% contre, malgré le taux élevé de non réponse). (ANNEXE TABLEAUX 11.5a, 11.5c)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 141 The gallup organization hungary
11.4 Qui devrait décider en matière de défense européenne ? Nous avons demandé aux personnes interrogées qu’elles choisissent, entre les gouvernements nationaux, l’OTAN et l’Union européenne, l’instance qui devrait détenir le pouvoir décisionnel en matière de défense européenne. L’Union européenne est, de loin, l’option plébiscitée dans tous les groupes de pays considérés : 46% dans l'UE15, 44% dans les PC-3 et 40% dans les NEM. Le deuxième choix est en faveur des gouvernements nationaux, alors que l'OTAN arrive en dernière position. Une tendance à conserver en Europe le pouvoir décisionnel en matière de défense Au cours des six derniers mois, le soutien à une prise de décision nationale a sensiblement progressé, à l'échelle des nouveaux Etats membres et de l'UE15, alors même que le rôle de l'Union européenne en la matière reculait. Dans les 3 Pays Candidats, en revanche, l'échelon national perd du terrain (24%, -10 points), alors que l'OTAN et l'Union européenne restent stables. Logiquement, le taux de non réponse a augmenté de 10 points au cours des six derniers mois.
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
43
34
14
49
18
23
9
44
21
27
18
40
24
9
44
25
14
46
Gouvernementsnationaux
OTAN
Union européenne
Automne 2003
Printemps 2004
Prise de décision en matière de défense européenneNEM, UE 15*, PC
- Comparaison dans le temps -
11.4a*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
NEM
PC
UE 15*
Question : Selon vous, les décisions concernant la politique européenne de défense devraient-elles être prises par les gouvernements nationaux, l’OTAN ou l’Union européenne?
% ayant cité…
NEM
PC
UE 15*
NEM
PC
UE 15*
En moyenne, dans les 10 pays invités à rejoindre l’Union en 2004 – parmi lesquels la République tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie6 ont fait partie de la coalition en Irak –, 40% des personnes interrogées privilégient l’UE en matière de défense européenne, 27% d’entre elles leur gouvernement national, et 18% l’OTAN7. (ANNEXE TABLEAU 11.6a) Il n'y a qu'à Malte et en République tchèque qu'une majorité relative se prononce en faveur du gouvernement national (respectivement, 46% et 34%).
6 Tout comme la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie 7 La Turquie est membre de l’OTAN depuis 1952, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne depuis
mars 1999. Au Sommet de Prague (novembre 2002), sept pays ont été invités à rejoindre l’Alliance: la Bulgarie, l’Estonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Huit des 10 NEM en sont donc désormais membres.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 142
Le choix gouvernement national comme niveau décisionnel préféré est aussi répandu dans l'UE15 (25%), dans les nouveaux Etats membres (27%) et dans les trois Pays Candidats (24%). Le choix de l'OTAN est plus fréquent dans les NEM (18%) que dans l'UE15 (14%) et dans les PC-3 (9%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
73
64
56
53
52
51
47
46
45
44
44
40
40
39
34
32
18
15
17
20
14
18
26
25
33
24
19
46
27
27
31
34
1
6
16
13
19
14
17
14
11
9
14
3
18
8
20
12
CHYPREBULGARIESLOVENIE
SLOVAQUIEHONGRIE
ROUMANIELETTONIE
UE 15*
ESTONIEPC
LITUANIEMALTE
NEMTURQUIE
POLOGNEREP. TCHEQUE
UNION EUROPEENNE GOUVERNEMENTS NATIONAUX OTAN
Prise de décision en matière de défense européenne
Question : Selon vous, les décisions concernant la politique européenne de défense devraient-elles être prises par les gouvernements nationaux, l’OTAN ou l’Union européenne?
% ayant cité…
11.4b*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les résultats par pays montrent que les Chypriotes (73%) sont de loin les plus favorables à une prise de décision au niveau de l’UE en matière de défense, suivis par les Bulgares (64%) et les Slovènes (56%). La majorité absolue des Slovaques (53%), des Hongrois (52%) et des Roumains (51%) préfèrent également l’Union européenne. La Lettonie (47%), l'Estonie (45%) et la Lituanie (44%) se situent au-dessus de la moyenne des nouveaux Etats membres. Nous trouvons en fin de liste les Turcs (39%), les Polonais (34%) et les Tchèques (32%). La Hongrie (alliée des Etats-Unis dans la coalition en Irak, et membre de l'OTAN) est le seul pays qui fait plus confiance à l’OTAN qu’à son propre gouvernement (19%, contre 14%). En Slovénie, la différence n’est que marginale (16% préfèrent l’OTAN, 17% leur gouvernement national). Mais seuls 14% des Hongrois et 15% des Bulgares – les niveaux les plus bas parmi les 13 pays étudiés – disent faire confiance à leur gouvernement en matière de guerre et de paix. (ANNEXE TABLEAU 11.6a) Les personnes qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou après (49%), les chômeurs (48%), les cadres (47%), les hommes (47%), les ouvriers (46%), les 15-24 ans (46%) et les 25-54 ans (45%) ont le plus tendance à favoriser l'Union européenne. Les 55 ans et plus (34%), ceux qui ont quitté l'école avant l'âge de 16 ans (36%) et les femmes (38%) partagent moins cette opinion. Notons également que le taux de non réponse diminue avec le niveau d'études : 27% parmi ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant, contre seulement 8% parmi ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 20 ans ou après. Cette proportion varie entre 7% chez les cadres et 31% chez personnes au foyer. (ANNEXE TABLEAU 11.6b)
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 143 The gallup organization hungary
Parmi les tenants de l'adhésion de leur pays à l'UE, 48% choisissent l'Union comme niveau décisionnel, 14% l'OTAN et 23% leur gouvernement national. Parmi ceux qui considèrent l'appartenance comme "une mauvaise chose", 36% privilégient leur gouvernement, 16% l'OTAN et 30% l'Union européenne. Enfin, ceux qui jugent l'adhésion "ni bonne ni mauvaise" citent l'UE (40%), puis le gouvernement (27%), et l'OTAN (12%).
Fig.
Source : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février-Mars 2004 GALLUP
Prise de décision en matière de défense européenneEvolutions – nouveaux Etats membres (NEM)
22 23
18 18 18
38
5046
4340
2724
20
23
14
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Printemps 2003(2003.1)
Printemps 2003(2003.2)
Eté 2003 Automne 2003 Printemps 2004
Gouvernements nationaux OTAN Union européenne
, 2003. 4, 2003. 3, 2003. 2, 2003. 1
Question : Selon vous, les décisions concernant la politique européenne dedéfense devraient-elles être prises par les gouvernements nationaux, l’OTAN ou l’Union européenne?
% ayant cité…
11.4c
Les citoyens des nouveaux Etats membres ont maintenant plus tendance qu'à l'automne 2003 à penser que les décisions en matière de défense européenne devraient être prises au niveau national (+4 points depuis l'automne), au détriment de l'Union niveau européenne (-3), alors que l'OTAN reste stable (18%). (ANNEXE TABLEAU 11.6a) Mais, par rapport au printemps 2003, le gouvernement national (+3 points) et l'Union européenne (+2) progressent, alors que l'OTAN (-5) et les indécis (-8) perdent du terrain.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 144
V La mondialisation Nous avons également cherché à comprendre les opinions sur la mondialisation. Pour ce faire, nous avons demandé aux répondants de se prononcer pour ou contre 10 affirmations. Cinq d'entre elles présentaient les avantages de la mondialisation dans divers domaines, et cinq autres étaient critiques. Les dix affirmations étaient :
− Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour (NOTRE PAYS) − Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour moi − La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes
entreprises aux dépens des autres − La mondialisation augmente les problèmes d'environnement à l'échelle mondiale − La mondialisation représente une bonne opportunité pour les entreprises
(NATIONALITE) − La mondialisation représente une menace pour l'emploi en (NOTRE PAYS) − La mondialisation augmente la variété de produits en vente en (NOTRE PAYS) − La mondialisation fait baisser les prix des produits et des services grâce à une
concurrence accrue − La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires
vendus en (NOTRE PAYS) − La mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé
12.1 Opinions sur la mondialisation dans les trois groupes de pays Bien que la mondialisation soit largement traitée dans les médias, il s'agit d'un concept difficile à définir et à comprendre. Les citoyens de l'UE15 (les taux de réponses varient entre 74% et 81%) expriment davantage leurs opinions sur ce thème que ceux des nouveaux Etats membres (taux de réponses de 61% à 69%), alors que ceux des Pays Candidats ont le moins d'avis sur la question (de 47% à 56%). Le taux de non réponse est également moins élevé chez les hommes (de 32% à 40%) que chez les femmes (de 46% à 54%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
55
52
48
42
41
39
33
31
27
23
33
40
27
27
33
24
20
37
34
30
64
59
55
57
44
57
39
39
45
29
14
17
18
23
24
25
28
35
37
38
16
12
21
22
17
24
27
19
18
23
17
21
21
22
34
23
36
40
31
45
La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre lesmains des grandes entreprises au dépens des autres
La mondialisation augmente la variété de produits en vente en(NOTRE PAYS)
La mondialisation augmente les problèmes d'environnement àl'échelle mondiale
La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité desproduits alimentaires vendus en (NOTRE PAYS)
La mondialisation fait baisser les prix des produits et des servicesgrâce à une concurrence accrue
La mondialisation représente une menace pour l'emploi en (NOTREPAYS)
La mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour(NOTRE PAYS)
La mondialisation représente une bonne opportunité pour lesentreprises (NATIONALITE)
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour moi
Opinions sur la mondialisationNEM, UE 15*, PC
- comparaison -
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ?
(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% PLUTOT PAS D’ACCORD % PLUTOT D’ACCORD
*Source : Eurobaromètre Standard 61, Printemps 2004
NEMPC
UE15*
12.1a
NEMPC
UE15*
NEMPC
UE15*NEMPC
UE15*NEMPC
UE15*
NEMPC
UE15*NEM PC
UE15*
NEM PCUE15*
NEMPC
UE15*NEMPC
UE15*
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C 145 The gallup organization hungary
Dans les nouveaux Etats membres, les répondants ont plutôt tendance à marquer leur accord sur les effets négatifs de la mondialisation, et à la critiquer dans huit domaines sur dix. La mondialisation n'est jugée bénéfique que dans deux domaines : l'offre étendue de produits de consommation et la baisse des prix due à la concurrence. Dans l'UE15, une majorité se dit également en accord avec ces deux propositions positives, ainsi que sur le fait que la mondialisation représente des opportunités pour les entreprises nationales. Mais, dans les sept autres domaines, la majorité des ressortissants de l'UE15 critique la mondialisation, dans une plus grande mesure que ceux des NEM : dans l'UE15, pour quatre des dimensions testées, les opinions négatives sur la mondialisation sont partagées par plus de 50% des personnes interrogées ; ce n’est le cas que pour une seule dimension dans les NEM. Les ressortissants des trois Pays Candidats (ou, plus précisément, ceux qui ont exprimé une opinion sur la question) se montrent beaucoup plus positifs : la mondialisation n'est critiquée en majorité que sur trois de ses conséquences, et par un tiers ou moins des répondants (“La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises aux dépens des autres ” : 33%; “ La mondialisation augmente les problèmes d'environnement” : 27%; “ La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires” : 27%). Toutefois, lorsque les jugements positifs sont majoritaires (dans six domaines), cette majorité n'est que de 27% à 40%, et, dans un cas, (“La mondialisation représente une menace pour l'emploi en (NOTRE PAYS)”) les opinions favorables et défavorables s'équilibrent. (ANNEXE TABLEAU 12.1a)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 146
Tableau 12.1 Opinions sur la mondialisation
NEM UE15 PC
Critiquent la mondialisation
Apprécient les bénéfices de la mondialisation
Critiquent la mondialisation
Apprécient les bénéfices de la mondialisation
Critiquent la mondialisation
Apprécient les bénéfices de la mondialisation
La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises
55% (d'accord) 14% 64%
(d'accord) 17% 33% (d'accord) 16%
La mondialisation augmente la variété de produits en vente en (NOTRE PAYS) 17% 52%
(d'accord) 21% 59% (d'accord) 12% 40%
(d'accord)
La mondialisation augmente les problèmes d'environnement
48% (d'accord) 18% 55%
(d'accord) 21% 27% (d'accord) 21%
La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires vendus en (NOTRE PAYS)
42% (d'accord) 23% 57%
(d'accord) 22% 27% (d'accord) 22%
La mondialisation fait baisser les prix 24% 41% (d'accord) 34% 44%
(d'accord) 17% 33% (d'accord)
La mondialisation représente une menace pour l'emploi en (NOTRE PAYS)
39% (d'accord) 25% 57%
(d'accord) 23% 24% (d'accord) 24%
La mondialisation est une bonne chose pour moi 38% 23%
(d'accord) 45% 29% (d'accord) 23% 30%
(d'accord)
La mondialisation représente une bonne opportunité pour les entreprises (NATIONALITE)
37% 27% (d'accord) 31% 45%
(d'accord) 18% 34% (d'accord)
La mondialisation est une bonne chose pour (NOTRE PAYS) 35% 31%
(d'accord) 40% 39% (d'accord) 19% 37%
(d'accord)
La mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé
33% (d'accord) 28% 39%
(d'accord) 36% 20% (d'accord) 27%
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C 147 The gallup organization hungary
Avantages de la mondialisation Dans les nouveaux Etats membres, la mondialisation n'est jugée bénéfique que dans deux domaines. Dans tous les pays et tous les groupes socio-démographiques, une majorité estime que la mondialisation augmente la variété des produits en vente en (NOTRE PAYS). Dans les NEM, 52% des répondants marquent leur accord, et 17% leur désaccord; dans l'UE15, ces chiffres sont de 59% et 21%, et de 40% et 12% dans les trois Pays Candidats. Les Chypriotes (62%) sont les plus nombreux à reconnaître cet avantage, et seuls 8% d'entre eux le nient, suivis par les Slovènes (60%) et les Maltais (58%). Les Hongrois (24%), les Estoniens (22%) et les Lettons (21%) expriment le plus leur désaccord.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
6260
595857
54
525252
50
5048
46
42
4039
8
15
21
9
14
16
22
24
17
21
16
10
11
7
12
15
CHYPRE
SLOVENIE
UE 15*
MALTE
SLOVAQUIE
REP. TCHEQUE
ESTONIE
HONGRIE
NEM
LETTONIE
POLOGNE
BULGARIE
LITUANIE
ROUMANIE
PC
TURQUIE
La mondialisation augmente la variété des produits en vente en (NOTRE PAYS)
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation augmente la variété de produits en vente en (NOTRE PAYS)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
12.1b
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les 15-24 ans (d’accord : 51%), les plus instruits (d'accord : 62%, pas d'accord : 18%), les plus favorables à l'adhésion à l'Union (d'accord : 49%, pas d'accord : 13%) et les indécis quant à l'appartenance à l'UE (d'accord : 48%, pas d'accord : 17%) apprécient davantage la variété des produits que les 55 ans et plus (36%), les moins éduqués (d'accord : 31%, pas d'accord : 12%) et les opposants à l'appartenance à l'Union (d'accord : 39%, pas d'accord : 24%). Seuls 52% des 55 ans et plus et 43% des moins instruits sont en mesure de répondre à la question, alors que seuls 20% des plus éduqués et 34% des 15-24 n'ont pas d'opinion en la matière. Les cadres (67%) pensent le plus, et les "autres cols blancs" le moins (21%) que la mondialisation augmente l'offre de produits. (ANNEXE TABLEAU 12.1b) L'opinion générale est que la mondialisation fait baisser les prix grâce à la concurrence qu'elle introduit. Mais cette opinion ne recueille pas une majorité absolue, ni dans les nouveaux Etats membres (d'accord : 41%, pas d'accord : 24%), ni dans l'UE15 (d'accord : 44%, pas d'accord : 34%), ni dans les Pays Candidats (d'accord : 33%, pas d'accord : 17%). Les Slovènes (56%) marquent le plus leur accord sur cette proposition, suivis par les Tchèques (45%) et les Maltais (44%). Les Estoniens (35%), les Hongrois (33%) et les Lettons (27%) en doutent le plus. Il n'y a qu'en Estonie que la proportion d'accord ne dépasse pas le désaccord, les deux chiffres y étant identiques. Mois de la moitié des Roumains expriment une opinion, 34% sont d'accord et 13% pas d'accord.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 148
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5645
444442
42
413938
38
353433
33
3332
18
24
16
34
22
27
24
22
28
33
35
13
20
21
17
18
SLOVENIE
REP. TCHEQUE
MALTE
UE 15*
POLOGNE
LETTONIE£
NEM
CHYPRE
SLOVAQUIE
HONGRIE
ESTONIE
ROUMANIE
BULGARIE
LITUANIE
PC
TURQUIE
La mondialisation fait baisser les prix des produits et des services grâce à une concurrence accrue
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation fait baisser les prix des produits et des services grâce à une concurrence accrue.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
12.1c
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les 15-24 ans (63%) ont davantage d'opinions à ce sujet que les 55 ans et plus (46%), et se montrent plus positifs (respectivement, 42% et 28%). Les niveaux de désaccord sont semblables dans tous les groupes d'âge. Les plus éduqués (77%) ont plus d'avis sur la question que les moins instruits (41%), et se montrent plus optimistes (d'accord : 52%, pas d'accord : 25%) que ces derniers (d'accord : 25%, pas d'accord : 16%). Les tenants de l'adhésion à l'Union (d'accord : 41%; pas d'accord : 18%) estiment davantage que la mondialisation fait baisser les prix que ceux qui s'opposent à l'appartenance (d'accord : 26%, pas d'accord : 34%). Enfin, ceux pour qui l'adhésion est "une chose ni bonne ni mauvaise" sont plus divisés (d'accord : 37%, pas d'accord : 23%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 149 The gallup organization hungary
Inconvénients de la mondialisation Dans les huit autres domaines mentionnés, les citoyens des nouveaux Etats membres se disent préoccupés des conséquences négatives de la mondialisation. Pour 55% d'entre eux, la mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises. Cette affirmation est celle qui suscite le plus de réponses critiques et le plus faible niveau de désaccord (14%). L'accord est nettement plus marqué dans l'UE15 (d'accord : 64%, pas d'accord : 17%), et beaucoup plus faible dans les Pays Candidats (d'accord : 33%, pas d'accord : 16%). Toutefois, dans les PC-3, ils sont plus nombreux à reconnaître que la mondialisation offre une variété plus large de produits qu'à redouter la concentration du pouvoir au bénéfice de quelques grandes entreprises. Cette concentration de pouvoir est dénoncée dans tous les pays, et notamment (dans une proportion de 61%) par les Chypriotes et les Hongrois, mais beaucoup moins par les Maltais (24%) et les Slovènes (23%). Parmi les Pays Candidats, les Bulgares (d'accord : 48%, pas d'accord : 9%) marquent davantage leur assentiment que les Turcs (d'accord : 31%, pas d'accord : 19%) et les Roumains (d'accord : 31%, pas d'accord : 13%). (ANNEXE TABLEAU 12.1a)
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
6461
6160
59
55
555555
54
483433
33
3131
17
10
15
14
13
17
14
13
23
13
9
14
24
16
13
19
UE 15*
CHYPRE
HONGRIE
ESTONIE
SLOVAQUIE
REP. TCHEQUE
NEM
LETTONIE
SLOVENIE
POLOGNE
BULGARIE
LITUANIE
MALTE
PC
ROUMANIE
TURQUIE
La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises au dépens des autres
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation conduit à une concentration du pouvoir entre les mains des grandes entreprises au dépens des autres.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
12.1d
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accod
* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les cadres (64%) sont les plus d'accord, alors que les personnes au foyer (24%) ont le moins tendance à penser que la mondialisation entraîne une concentration du pouvoir. Quarante-deux pourcent des personnes favorables à l'adhésion et 51% de celles qui y sont opposées indiquent leur accord. Par ailleurs, parmi ceux qui estiment que l'adhésion à l'Union est "une bonne chose", 41% n'ont pas d'opinion, et 32% des personnes opposées à l'appartenance marquent leur désapprobation de l'affirmation. Près de la moitié (49%) de ceux pour qui l'adhésion n'est "ni bonne ni mauvaise" sont d'accord, alors que 14% ne partagent pas ce point de vue. (ANNEXE TABLEAU 12.1b)
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 150
Dans chaque pays, la majorité juge que la mondialisation augmente les problèmes d'environnement. C'est le cas dans l'UE15 (d'accord : 55%, pas d'accord : 21%), plus que dans les nouveaux Etats membres (d'accord : 48%, pas d'accord : 18%) et dans les trois Pays Candidats (d'accord : 27%, pas d'accord : 21%). Notons que, contrairement aux NEM (où cette affirmation est classée deuxième), les PC-3 ne la situent qu'en cinquième position de leurs critiques, trois autres leur semblant plus importantes (la mondialisation est une menace pour le répondant personnellement, c'est une menace pour l'emploi dans le pays, et elle rend plus difficile de garantir la qualité des produits alimentaires). Les pays où l'accord avec le fait que la mondialisation menace l'environnement est le plus répandu sont la Hongrie, la Slovénie et la Lettonie (55% tous trois). L'accord le plus faible est relevé en Roumanie (26%), et le désaccord le plus important à Malte (28%, mais seulement 31% d'accord), en République tchèque (24%) et en Turquie (22%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5555
5555
53
48
474747
45
3633
31
27
2726
21
18
20
16
19
18
17
18
19
24
16
18
28
21
22
18
UE 15*
HONGRIE
SLOVENIE£
LETTONIE
ESTONIE
NEM
POLOGNE£
CHYPRE
SLOVAQUIE
REP. TCHEQUE
LITUANIE
BULGARIE
MALTE
PC
TURQUIE
ROUMANIE
La mondialisation augmente les problèmes d'environnement à l'échelle mondiale
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation augmente les problèmes de pollution à l’échelle mondiale.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1e*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
La majorité de chaque groupe socio-démographique dénonce les dommages de la mondialisation sur l'environnement. C'est notamment le cas des cadres (avec l'accord le plus marqué : 55%, et le moins de réponses "ne sait pas" : 21%). En revanche, les étudiants (28%) sont les plus opposés à cette idée. Alors que 37% des partisans de l'adhésion à l'Union la partagent, 22% ne sont pas d'accord. Parmi les opposants à l'Union, 45% sont d'accord et 20% pas d'accord. Enfin, 40% de ceux pour qui l'appartenance ne serait "ni bonne ni mauvaise" sont d'accord, et 19% pas d'accord.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 151 The gallup organization hungary
Dans les trois groupes de pays, une majorité se dégage pour dire que la mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires. Alors que le désaccord est partout de 22-23%, l'accord est plus marqué dans l'UE15 (57%) que dans les NEM (42%) et dans les PC-3 (27%). Dans tous les nouveaux Etats membres et tous les Pays Candidats (à l'exception de la Roumanie), la majorité des répondants estime que "la mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires vendus en (NOTRE PAYS) “. Les Lettons (52%), les Estoniens et les Chypriotes (48% dans les deux cas) en sont les plus convaincus, alors que le désaccord est plus marqué chez les Hongrois (31%), les Slovènes et les Bulgares (25% dans les deux cas). En Roumanie, 23% réfutent cette affirmation, 21% sont d'accord et 56% (la plus forte proportion de tous les pays) ne savent que penser.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5752
484847
45
4542
41
39
3633
30
29
2721
22
18
23
17
25
21
20
23
23
31
27
19
25
22
22
23
UE 15*
LETTONIE
ESTONIE
CHYPRE
SLOVENIE
SLOVAQUIE
POLOGNE
NEM
MALTE
HONGRIE
REP. TCHEQUE
LITUANIE
BULGARIE
TURQUIE
PC
ROUMANIE
La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires vendus en (NOTRE PAYS)
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation rend plus difficile le contrôle de la qualité des produits alimentaires vendus en (NOTRE PAYS)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1f* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Il n'y a que chez les étudiants que l'accord ne soit pas majoritaire : 32% d'entre eux partagent cet avis, et 32% expriment leur désaccord. Le taux de non réponse est plus élevé parmi les personnes les plus âgées. Les 15-24 sont moins inquiets (34% d'accord, 27% pas d'accord) que les 25-39 ans (37% et 24%) et les 40-54 ans (37% et 22%). Les plus éduqués ont davantage d'opinions (positives comme négatives) que les moins instruits. L'accord est plus marqué et le désaccord moins important parmi ceux qui s'opposent à l'adhésion à l'Union (d'accord : 38%, pas d'accord : 23%) que parmi ceux qui y sont favorables (33% et 26%). Encore une fois, l'opposition à l'Union va de pair avec un rejet de la mondialisation. Toutefois, on relève le plus haut niveau d'accord avec cette affirmation parmi ceux qui ne savent pas si l'appartenance à l'UE serait "une bonne chose" ou "une mauvaise chose" : 42% d'entre eux pensent que la mondialisation va à l'encontre de la qualité des produits alimentaires, et 18% sont en désaccord. Dans les nouveaux Etats membres, la majorité (entre 33% et 39%) considère que la mondialisation a des effets négatifs dans les cinq domaines restant.
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 152
Concernant les effets sur le marché du travail, les citoyens de l'UE15 (d'accord : 57%, pas d'accord : 23%) et des NEM (d'accord : 39%, pas d'accord : 25%) perçoivent, davantage que ceux des PC-13, la mondialisation comme une menace. Ces derniers sont très divisés sur la question (24% d'accord et 24% pas d'accord), mais plus de la moitié d'entre eux (52%) ne prennent pas position. Les Chypriotes ont le plus tendance (52%) à déclarer que la mondialisation menace le marché du travail national, et les moins enclins (15%) à marquer leur désaccord sur la question. Quarante-six pourcent des Slovènes et des Hongrois pensent de même, alors que plus d'un quart d'entre eux (26-27%) déclarent le contraire. Cette affirmation est le plus déniée à Malte (34%), en Slovaquie et en Bulgarie (toutes deux 31%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5752
4646
43
42
3939
33
30
2827
24
24
1918
23
15
26
27
25
24
28
25
26
31
34
22
24
31
28
28
UE 15*
CHYPRE
SLOVENIE
HONGRIE
LETTONIE
POLOGNE£
ESTONIE
NEM
REP. TCHEQUE
SLOVAQUIE
MALTE
TURQUIE
PC
BULGARIE
ROUMANIE
LITUANIE
La mondialisation représente une menace pour l'emploi en (NOTRE PAYS)
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation représente une menace pour l’emploi en (NOTRE PAYS)(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1g*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les 40-54 ans (d'accord : 34%, pas d'accord : 24%) se montrent plus inquiets que les 15-24 ans (31% et 30%), alors que le taux de non réponse est le plus élevé (55%) parmi les 55 ans et plus. Les "autres cols blancs" (40%) sont les plus conscients de cette menace, alors que les cadres la réfutent le plus (même si, parmi eux, l'accord et le désaccord s'équilibrent : 38% et 39%). Seuls 27% des plus éduqués n'ont pas d'opinion sur la question, contre 61% des moins instruits. Dans tous les groupes d'actifs, la mondialisation est perçue comme une menace pour le marché du travail. Seuls les étudiants (d'accord : 31%, pas d'accord : 33%) en sont moins conscients. Cette opinion est davantage partagée par les opposants à l'adhésion à l'Union (d'accord : 44%, pas d'accord : 21%), que par ceux qui ne savent pas si l'appartenance serait "une bonne" ou "une mauvaise chose" (37% et 22%) ou par ceux qui y sont favorables (29% et 29%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 153 The gallup organization hungary
Dans l'UE15 (pas d'accord : 45%, d'accord : 29%) comme dans les nouveaux Etats membres (pas d'accord : 38%, d'accord : 23%), l'affirmation suivant laquelle "la mondialisation est une bonne chose" pour les répondants est celle qui suscite la plus forte opposition. Dans les Pays Candidats, en revanche, l'optimisme est plus présent et les réponses sont plus proches : 30% estiment que la mondialisation est bonne pour eux, et 23% pensent le contraire. Les Maltais ont le plus tendance à escompter des bénéfices personnels de la mondialisation (d'accord : 42%, pas d'accord : 18%). Les deux seuls autres pays où la majorité absolue des répondants partagent cet espoir sont la Roumanie (51%) et la Turquie (50%). Les Lettons sont les plus sceptiques : seuls 18% en attendent des avantages, et 47% redoutent les inconvénients.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
4231
313030
29
272626
24
232323
21
1918
18
44
17
24
23
61
47
35
34
44
29
38
37
41
29
47
MALTE
SLOVENIE
ROUMANIE
TURQUIE
PC
UE15*
CHYPRE
REP. TCHEQUE
ESTONIE
HONGRIE
BULGARIE
NEM
POLOGNE
SLOVAQUIE
LITUANIE
LETTONIE
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour moi
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? – Dans l’ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour moi.(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1h* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Alors que 37% des 15-24 ans pensent que la mondialisation est bonne pour eux, seuls 17% des 55 ans et plus partagent cet optimisme. Le taux de non réponse est plus élevé parmi ces derniers (54%) que parmi les plus jeunes (37%). Encore une fois, les cadres font le plus confiance à la mondialisation (38%), alors que les "autres cols blancs" (42%) s'en méfient le plus. La confiance est davantage partagée par ceux qui ne savent pas si l'appartenance à l'Union européenne serait "une bonne" ou "une mauvaise chose" (d'accord : 36%, pas d'accord : 20%) que par les partisans de l'adhésion (34% et 25%), ou par ceux qui y sont opposés (15% et 50%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 154
Contrairement à ce que nous avons observé pour les thèmes précédents, les opinions dans les nouveaux Etats membres et dans l'UE15 divergent en ce qui concerne les avantages de la mondialisation pour les entreprises nationales. Les citoyens de l'UE15 (d'accord : 45%, pas d'accord : 31%) et ceux des Pays Candidats (d'accord : 34%, pas d'accord : 18%, ne sait pas : près de 50%) sont beaucoup plus optimistes, en la matière, que ceux des NEM (27% et 37%, respectivement). Les Maltais ont le plus tendance à penser que leurs entreprises profiteront de la mondialisation : (d'accord : 50%, pas d'accord : 14%), suivis par les Lituaniens (38% et 13%) et les Roumains (36% et 12%). De même, en Turquie (34% et 19), en Bulgarie (29% et 24%) et en Estonie (34% et 32%) l'accord avec cette affirmation est majoritaire. A l'inverse, les Hongrois (42%), les Lettons (41%) et les Polonais (39%) expriment le plus leur désaccord.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5045
3836
34
34
3434
31
30
292928
27
2424
14
31
13
12
18
32
19
38
35
42
24
33
33
37
41
39
MALTE
UE15*
LITUANIE
ROUMANIE
PC
ESTONIE
TURQUIE
SLOVENIE
CHYPRE
HONGRIE
BULGARIE
REP. TCHEQUE
SLOVAQUIE
NEM
LETTONIE
POLOGNE
La mondialisation représente une bonne opportunité pour les entreprises (NATIONALITE)
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? - La mondialisation représente une bonne opportunité pour les entreprises (NATIONALITE).(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1i*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les plus jeunes, les plus éduqués et les pro-européens sont les plus enclins à déclarer que la mondialisation est bonne pour les entreprises nationales. Alors que 38% des 15-24 sont d'accord, seuls 22% des 55 ans et plus partagent cette opinion. Les plus âgés sont ceux qui répondent le moins volontiers. Les moins éduqués (d'accord : 24%, pas d'accord : 19%) expriment moins leur avis que les plus instruits (d'accord : 38%, pas d'accord : 36%). Comme précédemment, les cadres (d'accord : 43%, pas d'accord : 37%) sont ceux qui présentent le plus faible taux de non réponse. Comme nous l'avons déjà vu, le soutien à l'adhésion à l'Union européenne va de pair avec l'acceptation de la mondialisation. Ainsi, les partisans de l'adhésion (d'accord : 38%, pas d'accord : 22%) sont plus optimistes que ceux qui ne savent pas si l'appartenance à l'Union européenne serait "une bonne" ou "une mauvaise chose" (26% et 33%) ou que les opposants à l'adhésion (18% et 47%).
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C 155 The gallup organization hungary
Face à l'affirmation "la mondialisation est une bonne chose pour (NOTRE PAYS)", tant les citoyens des NEM (pas d'accord : 35%, d'accord : 31%) que ceux de l'UE15 (pas d'accord : 40%, d'accord : 39%) réagissent négativement. En revanche, dans les Pays Candidats (d'accord : 37%, pas d'accord : 19%), les opinions sont beaucoup plus favorables. À Chypre, en Lettonie, en Hongrie et en Pologne, la majorité ne croit pas que la mondialisation soit une bonne chose pour le pays. En République tchèque, les réponses s'équilibrent (un tiers, un tiers). Ceux qui perçoivent le plus ses bénéfices pour le pays sont les Maltais (51%) et les Roumains (44%), alors que les Lettons et les Chypriotes les réfutent le plus (dans une proportion de 44% dans les deux cas). Les Slovènes (d'accord : 43%, pas d'accord : 37%) sont ceux qui expriment le plus leur opinion, contrairement aux Lituaniens (d’accord : 34%, pas d’accord : 18%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
5144
433939
37
353534
34
323231
31
2926
17
13
37
40
32
19
21
32
18
23
33
44
41
35
35
44
MALTE
ROUMANIE
SLOVENIE
UE 15*
ESTONIE
PC
TURQUIE
SLOVAQUIE
LITUANIE
BULGARIE
REP. TCHEQUE
CHYPRE
HONGRIE
NEM
POLOGNE
LETTONIE
Dans l'ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour (NOTRE PAYS)
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? – Dans l’ensemble, la mondialisation est une bonne chose pour (NOTRE PAYS).(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’accord
12.1j* Source : Eurobaromètre Standard 61, Printemps 2004
Le taux de non réponse est plus élevé parmi les 55 ans et plus (51%) que parmi les 15-24 ans (31%). Par ailleurs, 46% des plus jeunes, contre seulement 24% des plus âgés, jugent que la mondialisation est bonne pour leur pays. Les cadres (48%) sont les plus d'accord, alors que les "autres cols blancs" (37%) rejettent le plus cette idée. Les plus éduqués expriment plus leur opinion, qu'elle soit positive ou négative, que les moins instruits. Les partisans de l'adhésion à l'Union européenne (d'accord : 42%, pas d'accord : 22%) tendent plus à penser que la mondialisation est bénéfique pour leur pays que ceux qui ne savent pas si l'appartenance à l'Union européenne serait "une bonne" ou "une mauvaise chose" (29% et 31%, respectivement) et que les opposants à l'adhésion (18% et 48%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 156
Enfin, les ressortissants des Pays Candidats ont moins tendance à penser que ceux de l'UE15 et des nouveaux Etats membres que la mondialisation rend le monde plus terne et plus uniforme. Alors que la majorité est plutôt d'accord avec cette affirmation dans l'UE15 (d'accord : 39%, pas d'accord : 36%) et dans les NEM (33% et 28%), elle pense plutôt le contraire dans les PC-3 (d'accord : 20%, pas d'accord : 27%). Les Slovènes (40%), ainsi que les Lettons et les Hongrois (39%) sont les plus pessimistes, alors que les Maltais (35%), les Bulgares (34%) et les Hongrois (32%) se montrent les plus optimistes.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
4039
3939
37
36
3333
31
30
2524
21
20
1413
29
25
32
36
29
27
28
27
30
28
23
24
35
27
34
31
SLOVENIE
LETTONIE
HONGRIE
UE 15*
ESTONIE
CHYPRE
NEM
POLOGNE
REP. TCHEQUE
SLOVAQUIE
LITUANIE
TURQUIE
MALTE
PC
BULGARIE
ROUMANIE
La mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé
Question : Pouvez-vous me dire si pour chacune des propositions suivantes vous êtes plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord ? – La mondialisation conduit à un monde plus terne et plus uniformisé(% “Ne sait pas” et “Sans réponse” non indiqués)
% Plutôt pas d’accord % Plutôt d’acord
12.1k*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Les 15-24 ans sont moins inquiets (d'accord : 25%, pas d'accord : 34%) que les 40-54 ans (31% et 25%). Plus de la moitié (59%) des 55 et plus sont indécis, et ceux qui s'expriment sont partagés entre les deux opinions. En fonction de l'activité, l'écart le plus important est le fait des cadres : 41% d'entre eux pensent que le monde sera plus terne et uniforme du fait de la mondialisation, et 37% ne le croient pas. Comme dans d'autres domaines, les tenants de l'adhésion à l'UE (26% d'accord, 30% pas d'accord) ont davantage confiance en la mondialisation que les indécis (29% et 25%) et les opposants à l'appartenance (32% et 26%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 157 The gallup organization hungary
12.2 La régulation de la mondialisation Nous avons enfin étudié quelles institutions, gouvernementales ou non gouvernementales, politiques ou civiles, publiques ou privées, lucratives ou bénévoles, pourraient le mieux encadrer les effets de la mondialisation. Cette liste de 14 organisations a été soumise aux répondants :
− Les partis politiques − Le gouvernement (NATIONALITE) − L'Union européenne − Les verts / les mouvements de défense de l'environnement / les écologistes − Les syndicats − Les associations de défense des consommateurs − Les multinationales − L'Organisation Mondiale du Commerce − Les Nations Unies − La Banque Mondiale / Le Fonds Monétaire International − Le gouvernement des Etats-Unis − Les mouvements anti ou alter-mondialistes − Les organisations non gouvernementales (ONG) − Les citoyens eux-mêmes
Les personnes interrogées pouvaient citer plusieurs de ces groupes. Ils pouvaient aussi, spontanément, en mentionner d'autres ou dire qu'ils ne faisaient confiance à personne, en la matière. L'Union européenne, qui est pourtant pour certains un moteur de la mondialisation, est l'institution qui bénéficie du plus de confiance dans les nouveaux Etats membres et dans l'UE15 (27% dans les deux cas). Dans les NEM, le deuxième groupe est celui des citoyens eux-mêmes (25%) et les organisations de consommateurs arrivent en troisième position (24%). Dans l'UE15, ces deux groupes sont également cités aux deuxième et troisième rangs, mais dans un ordre inverse : les associations de consommateurs (26%) avant les citoyens (23%). Dans les trois Pays Candidats, le gouvernement national (37%) inspire le plus confiance, suivi par l'Union européenne (29%) et les citoyens eux-mêmes (22%). Si les Turcs (44%) font très largement confiance à leur gouvernement en la matière, les Chypriotes (47%) et les Maltais (31%) en font tout autant. (ANNEXE TABLEAU 12.2a) L'Union est citée parmi les trois premières institutions dans chacun des 13 pays étudiés, et en première position dans sept d'entre eux. Ce n'est pas le cas en Turquie ni à Chypre (où le gouvernement national occupe la première place), à Malte (les organisations de consommateurs), en Pologne (les organisations de consommateurs et les citoyens), en Estonie (les écologistes / les organisations de protection de l'environnement) ni en Lettonie (les mouvements anti-mondialisation).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 158
Tableau 12.2 Qui peut le mieux encadrer les effets de la mondialisation (%, par pays, et moyennes NEM et PC-3)
NEM L'Union européenne 27 Les citoyens eux-mêmes 25 Les associations de consommateurs 24
PC-3 Le gouvernement (NATIONALITE) 37 L'Union européenne 29 Les citoyens eux-mêmes 22
Bulgarie L'Union européenne 41 Les Nations Unies 25 L'Organisation Mondiale du Commerce 24
Malte Les associations de consommateurs 32 Le gouvernement (NATIONALITE) 31 L'Union européenne 26
Chypre Le gouvernement (NATIONALITE) 47 L'Union européenne 42 Les citoyens eux-mêmes 36
Pologne Les associations de consommateurs 24 Les citoyens eux-mêmes 24 L'Union européenne 19
République tchèque L'Union européenne 33 Les écologistes 25 Les Nations Unies 24
Roumanie L'Union européenne 43 Le gouvernement (NATIONALITE) 25 Les Nations Unies 21
Estonie Les écologistes 29 Les associations de consommateurs 25 L'Union européenne 24
Slovaquie L'Union européenne 37 Les associations de consommateurs 37 Les citoyens eux-mêmes 30
Hongrie L'Union européenne 43 Les écologistes 32 Les citoyens eux-mêmes 30
Slovénie L'Union européenne 28 Les citoyens eux-mêmes 27 Les associations de consommateurs 19
Lettonie Les anti / alter-mondialistes 27 L'Union européenne 26 Les citoyens eux-mêmes 25
Turquie Le gouvernement (NATIONALITE) 44 Les citoyens eux-mêmes 24 L'Union européenne 21
Lituanie L'Union européenne 37 Les multinationales 24 Les citoyens eux-mêmes 23
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 159 The gallup organization hungary
Les résultats par pays, pour chacun de ces groupes, institutions et organisations sont présentés ci-dessous.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
27
25
24
22
18
15
15
13
29
22
14
12
14
13
12
37
27
23
26
16
13
17
13
19
L'Union européenne
Les citoyens eux-mêmes
Les associations de défense des consommateurs
Les verts / les mouvements de défense de l'environnement / lesécologistes
Les Nations Unies
L'Organisation Mondiale du Commerce
Les mouvements anti ou alter-mondialistes
Le gouvernement (NATIONALITE)
NEM PC UE 15*
A qui faites-vous confiance pour contrôler les effets de la mondialisation ?NEM, UE 15*, PC
- comparaison -
Question : Dans la liste suivante, à qui faites vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation?
12.2a
% des réponses
*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Comme déjà évoqué, tant les citoyens de l'UE15 que ceux des nouveaux Etats membres (27% dans les deux cas) privilégient l'Union européenne comme régulateur de la mondialisation. La confiance envers l'UE est même de 29% dans les Pays Candidats, où elle n'arrive pourtant qu'en deuxième position. Parmi les 13 pays étudiés, la Roumanie et la Hongrie (toutes deux à hauteur de 43%) plébiscitent l'action de l’union en la matière, suivis par Chypre (42%). Les Polonais (19%), les Turcs (21%) et les Estoniens (24%) partagent le moins cet enthousiasme.
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
43 43 42 41
37 37
33
29 28 27 27 26 2624
2119
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
RO
UM
AN
IE
HO
NG
RIE
CH
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BU
LGA
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VA
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15*
MA
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PO
LOG
NE
A qui faites-vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation ? – L’Union européenne
Question : Dans la liste suivante, à qui faites vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation?
% des réponses
12.2b*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 160
Près d'un tiers (32%) des 15-24, contre moins d'un quart (24%) des 55 ans et plus marquent leur accord. Les cadres (40%), les étudiants (36%), ceux qui ont arrêté leurs études entre 16 et 19 ans (33%) et les ouvriers (32%) ont plus confiance en l'Union que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (20%). (ANNEXE TABLEAU 12.2b) Un quart (25%) des répondants des NEM, 23% dans l'UE15 et 22% dans les Pays Candidats, estiment que les citoyens eux-mêmes sont en mesure de faire face aux conséquences de la mondialisation. Les Chypriotes (36%), les Slovaques et les Hongrois (tous deux 30%) en sont le plus convaincus, mais pas les Roumains (16%), les Bulgares (19%) ni les Tchèques (22%). Les 15-24 ans (25%) et les 25-39 ans (26%) en sont plus convaincus que les 40 ans et plus (21%). Les "autres cols blancs", les étudiants (28% dans chacun de ces deux groupes), et les ouvriers (26%) comptent le plus sur les citoyens pour encadrer la mondialisation. Ceux qui ne savent pas si l'adhésion à l'UE est "une bonne chose" ou "une mauvaise chose" (27%) partagent plus cette opinion que les opposants (24%) et les partisans (23%) de l'appartenance. Les associations de défense des consommateurs bénéficient du plus de confiance dans l'UE15 (26%) et dans les nouveaux Etats membres (24%) que dans les Pays Candidats (14%). Les Slovaques (37%), les Maltais (32%) et les Hongrois (27%) expriment bien plus cet avis que les Lituaniens (6%), les Turcs (13%) ou les Roumains (14%). Les cadres (30%), les "autres cols blancs" (26%) et les plus éduqués (24%) citent davantage les associations de consommateurs que les moins instruits (12%). Ceux qui n'ont pas d'avis sur l'adhésion à l'UE (21%) leur font plus confiance que les partisans de l'appartenance (19%) et que les opposants (17%). Les verts / les mouvements de défense de l'environnement / les écologistes sont cités par 22% des répondants des NEM, contre 16% dans l'UE15 et 12% dans les Pays Candidats. Ils recueillent le plus d'opinions favorables en Hongrie (32%), en Estonie (29%) et en Slovaquie (28%), et le moins en Roumanie (9%), en Lituanie (11%), en Turquie et à Chypre (tous deux 13%). Les 15-39 ans (18-19%) mentionnent davantage ces groupes écologistes que les 55 ans et plus (13%), et ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu'à 16 ans ou au-delà (21-22%) davantage que ceux qui ont quitté l'école à 15 ans ou avant (10%). Encore une fois, les nouveaux Etats membres (18%) ont plus confiance envers les Nations Unies que les 3 Pays Candidats (14%) et que l'UE15 (13%). Les Bulgares (25%), les Tchèques (24%) et les Roumains (21%) mentionnent le plus l'ONU, contrairement aux Turcs (10%), aux Slovènes et aux Lettons (13%). Les cadres (28%), les plus éduqués (23%), les 15 24 ans (19%) et les pro-européens (19% également) attendent davantage des Nations Unies que les moins instruits (9%), les 55 ans et plus (14%), ou les opposants à l'appartenance à l'Union (10%). La confiance en l'Organisation Mondiale du Commerce est plus élevée dans l'UE15 (17%) que dans les NEM (15%) et dans les 3 Pays Candidats (13%). L'OMC est citée par 27% des Slovaques, 24% des Bulgares et 19% des Maltais et des Tchèques, contre seulement 8% des Lituaniens, 10% des Turcs et 11% des Slovènes. Les cadres, les jeunes, les plus éduqués et les tenants de l'Union privilégient l'OMC plus que les plus âgés, les moins instruits et les personnes opposées à l'appartenance. Seize pourcent des 15-24 ans contre 11% des 55 ans et plus, 8% des moins éduqués contre 20% des plus instruits, et 16% des partisans de l'Union contre 9% des opposants en appellent à l'Organisation Mondiale du Commerce pour encadrer les conséquences de la mondialisation.
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 161 The gallup organization hungary
Les ressortissants des NEM (15%) ont quelque confiance envers les mouvements anti ou alter-mondialistes, et notamment les Hongrois (27%), les Lettons (27%), et les Slovaques (24%), mais beaucoup moins les Lituaniens (3%), les Chypriotes (10%), les Polonais (11%) ou les Roumains (11%). Les alter-mondialistes sont plus cités par les moins de 40 ans (16%) que par les 55 ans et plus (11%), par les "autres cols blancs" (20%) et les plus éduqués (17%) que par les moins instruits (10%). Le gouvernement national est beaucoup moins mentionné dans les nouveaux Etats membres (13%) et dans l'UE15 (19%) que dans les Pays Candidats. La ligne de séparation se situe entre les anciens pays communistes (où la confiance envers les dirigeants reste entachée par les souvenirs de la dictature et les récents scandales) et les démocraties (notamment Chypre : 47%, la Turquie : 44% et Malte : 31%).
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
4744
37
31
26 2522
20 19 19 1816 16 15
13
5
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
CH
YP
RE
TUR
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PC
MA
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LOG
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A qui faites-vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation ? – Le gouvernement (NATIONALITE)
Question : Dans la liste suivante, à qui faites vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation?
% des réponses
12.2c* Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
Pour 30% des 15-24, contre 22% des 55 ans et plus, le gouvernement national est en mesure de maîtriser les effets de la mondialisation. Les indépendants (35%), les moins instruits (34%) et les personnes au foyer (34%) lui font plus confiance que les cadres, les "autres cols blancs" (18% tous deux) et les plus éduqués (19-20%).
EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET • • • • • • •
The gallup organization hungary C 162
Fig.
GALLUPSource : Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1Février – Mars 2004
11
10
8
7
7
5
5
1
10
15
6
6
5
7
6
1
10
13
9
9
5
7
3
1
La Banque Mondiale / Le FondsMonétaire International
Les organisations non-gouvernementales (ONG)
Personne
Les syndicats
Les multinationales
Les partis politiques
Le gouvernement des Etats-Unis
Autres
NEM PC UE 15*
A qui faites-vous confiance pour contrôler les effets de la mondialisation ?NEM, UE 15*, PC
- comparaison -
Question : Dans la liste suivante, à qui faites vous le plus confiance pour contrôler les effets de la mondialisation?
% des réponses
12.2d*Source : Eurobaromètre Standard 61,Printemps 2004
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont, avec l'OMC, souvent perçus comme des promoteurs inconditionnels de la mondialisation. Ainsi, seuls 11% des citoyens des NEM et 10% de ceux de l'UE15 et des PC-3 leur font confiance pour parer aux conséquences de la mondialisation. Les Bulgares (23%), les Slovaques et les Tchèques (à 19%) sont beaucoup plus positifs à leur égard que les Turcs (5%), les Estoniens, les Slovènes et les Polonais (tous 6%). La confiance envers ces deux institutions internationales est davantage partagée par les cadres (21%) que par les "autres cols blancs" (12%), par les plus éduqués (16%) que par les moins instruits (5%), et par les partisans de l'adhésion à l'Union (12%) que par les opposants (7%) ou les indécis (9%). Les organisations non gouvernementales (ONG) ne bénéficient généralement que de peu de confiance en la matière, plus dans les Pays Candidats (15%), que dans l'UE15 (13%) et dans l'ensemble des NEM (10%). Les Turcs (19%), les Slovènes (17%) et les Slovaques leur (16%) accordent le plus de confiance que les Chypriotes (6%), les Lituaniens (7%) et les Estoniens (7%). Quinze pourcent des moins de 40 ans contre 10% des 55 ans et plus, 11% des moins éduqués contre 15% des plus instruits et 16% des étudiants, et 14% des partisans de l'adhésion à l'UE contre 10% des opposants comptent sur les ONG. Quel que soit le groupe de pays considéré (UE15 : 9%, NEM : 7%, PC-3 : 6%), moins d'une personne interrogée sur dix juge que les syndicats sont en mesure de contrecarrer les effets négatifs de la mondialisation. Les Maltais (20%), les Lituaniens (19%) et les Slovènes (16%) font preuve du plus de confiance. Les Hongrois (4%) et les Polonais (5%) montrent une attitude inverse. Seuls les cadres (12%) et les "autres cols blancs" (11%) sont au-dessus des 10%. Les syndicats sont un peu plus cités par les moins instruits (8%) que par les plus éduqués (5%). Les multinationales bénéficient de la confiance de 7% des citoyens des NEM, et de 5% de ceux de l'UE15 et des Pays Candidats. Le niveau de confiance est plus élevé en Lituanie (24%), puis en Slovaquie (13%) et en Hongrie et en Bulgarie (11%) qu'à Chypre, en Turquie et en Pologne (tous trois 3%). Les cadres (14%) et les plus instruits (10%) s'en remettent davantage aux multinationales que les moins éduqués (3%).
• • • • • • • EUROBAROMÈTRE PAYS CANDIDATS 2004.1 – RAPPORT COMPLET
C 163 The gallup organization hungary
Les partis politiques ne sont cités que par 5% des habitants des NEM, et 7% de ceux de l'UE15 et des PC-3. Quatorze pourcent des Chypriotes, 12% des Slovènes et 9% des Hongrois et des Maltais comptent sur eux pour encadrer les effets de la mondialisation, contre seulement 3% des Polonais, des Lituaniens et des Estoniens. Enfin, le gouvernement des Etats-Unis ne bénéficie que de 6% de confiance dans les Pays Candidats, de 5% dans les nouveaux Etats membres et de 3% dans l'UE15. En Roumanie (11%), en Bulgarie (9%), en République tchèque et en Lituanie (8%), cette opinion est un peu plus répandue qu'en Estonie (1%). Les cadres (10%), les plus éduqués et les pro-européens comptent un peu plus sur le gouvernement américain pour faire face aux conséquences négatives de la mondialisation.
C.4
Spécifications de l’échantillon EB61 Entre le 1er octobre et le 7 novembre 2003, the European Opinion Research Group, un consortium d'agences d'étude de marché et d'opinion publique, constitué d'INRA (EUROPE) et de GfK Worldwide, a réalisé la vague 60.1 de l'EUROBAROMETRE STANDARD à la demande de la COMMISSION EUROPEENNE, Direction générale Presse et communication, Secteur Opinion publique. L'EUROBAROMETRE 60.1 couvre la population - ayant la nationalité d'un des pays membres de l'Union européenne -, de 15 ans et plus, résident dans chaque Etat membre de l'Union européenne. Le principe d'échantillonnage appliqué dans tous les Etats membres est une sélection aléatoire (probabiliste) à phases multiples. Dans chaque pays EU, divers points de chute ont été tirés avec une probabilité proportionnelle à la taille de la population (afin de couvrir la totalité du pays) et à la densité de la population. A cette fin, ces points de chute ont été tirés systématiquement dans chacune des "unités régionales administratives", après avoir été stratifiés par unité individuelle et par type de région. Ils représentent ainsi l'ensemble du territoire des Etats membres, selon les EUROSTAT-NUTS II et selon la distribution de la population résidente nationale en termes de régions métropolitaines, urbaines et rurales. Dans chacun des points de chute sélectionnés, une adresse de départ a été tirée de manière aléatoire. D'autres adresses (chaque Nème adresse) ont ensuite été sélectionnées par des procédures de "random route" à partir de l'adresse initiale. Dans chaque ménage, le répondant a été tiré aléatoirement. Toutes les interviews ont été réalisées en face à face chez les répondants et dans la langue nationale appropriée.
Pays Instituts N° Interviews Dates De Terrain Population 15+ (X 000)
Belgique INRA/IPSOS BELGIUM 1,022 7/10 – 7/11 8,458
Danemark GfK DENMARK 1,000 9/10 – 5/11 4,355
Allemagne(Est) INRA/IPSOS DEUTSCHLAND 1,023 4/10 – 24/10 13,164
Allemagne(Ouest) INRA/IPSOS DEUTSCHLAND 1,016 4/10 – 24/10 56,319
Grèce MARKET ANALYSIS 1,001 6/10 – 2/11 8,899
Espagne INRA/IPSOS ESPAÑA 1,000 6/10 – 1/11 34,239
France CSA-TMO 1,015 9/10 – 27/10 47,936
Irlande LANSDOWNE Market Research 1,014 6/10 – 30/10 3,004
Italie Demoskopea 1,008 1/10 – 28/10 49,531
Luxembourg ILRes 587 3/10 – 7/11 357
Pays-Bas INTOMART 1,006 7/10 – 4/11 13,010
Autriche SPECTRA 1,010 3/10 – 29/10 6,770
Portugal METRIS 1,000 3/10 – 28/10 8,620
Finlande MDC MARKETING RESEARCH 1,018 9/10 – 5/11 4,245
Suède GfK SVERIGE 1,000 1/10 – 3/11 7,252
Grande-Bretagne MARTIN HAMBLIN LTD 1,055 1/10 – 5/11 46,370
Irlande du Nord ULSTER MARKETING SURVEYS 307 7/10 – 28/10 1,314
Nombre total d'interviews 16,082
Dans chaque pays, l'échantillon a été comparé à l'univers. La description de l'univers se base sur les données de population EUROSTAT. Pour tous les Etats membres EU, une procédure de pondération nationale a été réalisée (utilisant des pondérations marginales et croisées), sur base de cette description de l'univers. Dans tous les pays, au moins le sexe, l'âge, les régions NUTS II et la taille de l'agglomération ont été introduits dans la procédure d'itération. Pour la pondération internationale (i.e. les moyennes EU), INRA (EUROPE) recourt aux chiffres officiels de population, publiés par EUROSTAT ou les instituts nationaux de statistique. Les chiffres complets de la population, introduits dans cette procédure de post-pondération, sont indiqués ci-dessus.
Les résultats des études EUROBAROMETRE sont analysés et sont présentés sous forme de tableaux, de fichiers de données et d'analyses. Pour chaque question, un tableau de résultats est fourni, accompagné de la question complète en anglais et en français. Ces résultats sont exprimés en pourcentage calculé sur la base totale. Les résultats des enquêtes EUROBAROMETRE
sont analysés par la Direction générale Presse et communication de la Commission européenne, Secteur Opinion publique, Rue de la Loi 200, B-1049 Bruxelles. Les résultats sont publiés régulièrement sur le site Internet de la CE: http://europa.eu.int/comm/public_opinion. Tous les fichiers de données de l'EUROBAROMETRE sont déposés au Zentralarchiv (Universität Köln, Bachemer Strasse 40, D-50869 Köln-Lindenthal), disponibles via la banque de données CESSDA http://www.nsd.uib.no/cessda/europe.html. Ils sont à la disposition de tous les instituts membres du "European Consortium for Political Research" (Essex), du "Inter-University Consortium for Political and Social Research" (Michigan) et de toute personne intéressée par la recherche en sciences sociales.
Il importe de rappeler aux lecteurs que les résultats d'un sondage sont des estimations dont l'exactitude, toutes choses égales par ailleurs, dépend de la taille de l'échantillon et du pourcentage observé. Pour des échantillons d'environ 1.000 interviews, le pourcentage réel oscille dans les intervalles de confiance suivants :
Pourcentages observés 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
Limites de confiance ± 1.9% ± 2.5% ± 2.7% ± 3.0% ± 3.1%
Spécifications de l'échantillon EBPC 2004.1 Entre le 20 Février et le 17 Mars 2004 The Gallup Organization Hungary a réalisé la vague 2004.1 de l'Eurobaromètre Pays Candidats, à la demande de la Commission européenne, Direction Générale Presse et Communication. L'Eurobaromètre Pays Candidats 2004.1 analyse, dans chacun des pays qui ont fait acte de candidature à l'Union européenne (à l'exception de l'Estonie et de Chypre), l'opinion des citoyens âgés de 15 ans et plus. En Estonie, tous les résidents permanents ont été pris en compte. À Chypre, l'échantillon ne couvrait que le territoire de la République de Chypre. La méthode de sélection de l'échantillon est aléatoire (probabilité 1), à plusieurs niveaux. Dans chaque pays, un certain nombre de points d'échantillonnage ont été tirés au hasard, avec une probabilité proportionnelle à la taille de la population (pour une couverture complète du pays) et à sa densité. Pour ce faire, des points d'échantillonnage ont été tirés dans chacune des "Unités Régionales Administratives", après stratification par Unité et type de zone. Ils représentent donc l'ensemble du territoire de tous les pays candidats, conformément aux NUTS 2 (Nomenclature des Unités Territoriales Statistiques) d'Eurostat (ou leur équivalent : lorsqu'il n'y avait pas de régions NUTS 2 définies, les régions NUTS 3 ou équivalentes ont été utilisées pour l'échantillonnage), et conformément à la répartition de la population entre zones métropolitaines, urbaines et rurales. Dans chaque point d'échantillonnage, une adresse de départ a été tirée au hasard. Les adresses suivantes étaient les Nièmes, à partir de l'adresse de départ, et suivant une route aléatoire standard. Au sein de chaque foyer, le répondant était également choisi suivant une procédure prédéfinie (date anniversaire). Tous les entretiens se sont déroulés en face-à-face, au domicile du répondant, et dans la langue nationale appropriée. Dans les pays où résident d'importantes minorités, les personnes interrogées pouvaient répondre dans leur langue maternelle (le Russe en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, et le Hongrois en Roumanie).
Pays Instituts de sondage nationaux Nombre d'Interviews Dates du terrain Population
(x 000)
Bulgarie VITOSHA RESEARCH 1.000 25 février- 14 mars 7.891
(République de) Chypre CYMAR MARKET RESEARCH 500 24 février- 9 mars 689
République tchèque CVVM 1.000 21 février- 11 mars 10.226
Estonie SAAR POLL 1.004 21 février- 3 mars 1.360
Hongrie THE GALLUP ORGANIZATION, HUNGARY 1.012 24 février- 14 mars 10.195
Lettonie LATVIAN FACTS LTD. 1.006 27 février- 11 mars 2.345
Lituanie BALTIC SURVEYS 1.016 20 février- 4 mars 3.475
Malte MISCO 500 23 février- 12 mars 386
Pologne THE GALLUP ORGANIZATION, POLAND 1.000 21 février- 7 mars 38.632
Roumanie THE GALLUP ORGANIZATION, ROMANIA 1.019 20 février- 8 mars 22.435
Slovaquie FOCUS CENTER FOR SOCIAL AND MARKET ANALYSIS 1.053 25 février- 10 mars 5.331
Slovénie CATI D.O.O. 1.014 24 février- 17 mars 1.980
Turquie KONSENSUS RESEARCH & CONSULTANCY 1.000 21 février- 11 mars 67.803
Nombre total d'interviews 12.12424 172.748
Pour chaque pays, une comparaison entre l'échantillon et l'univers à représenter a été réalisée. Pour connaître l'univers, les statistiques nationales de la population ont été utilisées. Pour chaque pays considéré, on a appliqué une pondération marginale et intercellulaire, sur base de cette description de l'univers. Cette procédure d'itération prenait en compte, dans chaque pays, le sexe, l'âge, la région NUTS 2, la taille de la localité, la taille du foyer, et le niveau d'éducation. Pour la pondération internationale (la moyenne des PC-13), les chiffres officiels de la population (statistiques nationales) sont utilisés. Ces chiffres de la population totale sont repris dans le Tableau ci-dessus. Les résultats des sondages Eurobaromètre Pays Candidats se présentent sous forme de Tableaux, de fichiers de données et d'analyses. Pour chaque question, un Tableau de résultats, avec le texte complet de la question en Français, est présenté. Les résultats sont exprimés en pourcentage du total. Les résultats Eurobaromètre sont analysés et présentés par le Secteur "Opinion Publique", Direction Générale Presse et Communication de la Commission européenne. Ils sont publiés sur le site de la Commission : http ://europa.eu.int/comm/public_opinion. Toutes les données sont conservées à "Zentral Archiv" (Universität Köln, Bachemer Strasse, 40, D-50869 Köln-Lindenthal), et disponibles à travers la base de données du CESSDA : http ://www.nsd.uib.no/cessda/europe.html. Elles sont mises à la disposition de tous les membres du Consortium européen pour la Recherche en Sciences Politiques (Essex) et du Consortium Inter-universitaire pour la Recherche en Sciences Politiques et Sociales (Michigan), ainsi que de toute personne intéressée par la recherche en sciences sociales. Il est rappelé au lecteur que les résultats de sondage sont des estimations, dont la précision, toutes choses égales par ailleurs, dépend de la taille de l'échantillon et du pourcentage observé. Avec des échantillons d'environ 1.000 personnes, les pourcentages réels varient dans les intervalles de confiance suivants (les intervalles de confiance sont plus larges pour des échantillons de 500) :
Pourcentages observés 10% or 90% 20% or 80% 30% or 70% 40% or 60% 50% Intervalles de confiance ± 1.9% ± 2.5% ± 2.7% ± 3.0% ± 3.2%