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C’est absolument scan daleux. n s’ést trouvé quelques sénateurâ qui n’nnt pas craint de protester é^r- tfiquemént, de çîgnaler araitention de Jeaps. cp llè g y a l ■le siège des radicaux-socialistes étmt fait, le mot d’ordre donné et la majo rité demeura inébranlable dans sa résolution d’imposer aux contribuables use nouvelle charge de six milhons pour satisfaire les appétits gloutons de ces législateurs peu scrupuleux. Vote^ vos six mille francs, si le cœur vous en dit, s’est écrié M. Dela^ haye, constatant que la majorité est en train de se suicider, vous serez iàlayès aux prochaines élections et la France n’aura pas payé drop cher la libération de son territoire 1 C’est aussi M. Gauthier, delà Haute- Saône, qui objecte, avec juste raison, que le candidat qui eut annoncé 1in tention de-se voter, une fois élu, une augmentation de traitement, aurait vu sa campagne électorale lestement écourtée. C’est enfin M. Le Erovost de Launay, venant déifiarer qu’aucun programme des candidats ne renfer mait cette proposition, qui est venue au lendemain des électios, et que tous les programmes contenaient la formule des économies. Où sont-elles les éco nomies ? Rien, rien n’arrête l’ardeur des radi- -caux-socialistes que -la discussion énerve, ils n’admettent, pas qu’on hé site k s’octroyer six mille francs d’au?". mentation, quand il n’y a qu’k les prendre dans la poche des contri buables,. Cette soustraction est pour eux une opération très naturette, très honorable, et quand M. Bi-ager, du haut de la tribune, s’est écrié : « Le Sénat ne doit pas suivre lâ Chambre, il doit, au contraire, en cette occasion, sauver l’honneur du Parlement », la majorité, pour qui l’honneur est un vain mot, ne songeait qu’k sauver les sis millions que la minorité voulait lui filirè restituer au budget, en vertu de la plus élémentaire honnêteté. Voilk donc les 15.000 fr. votés par le Sénat, et il en sera de même des autres articles de la loi des finances qui ne seront examinés que pour la forme. Il en sera de même des impôts qui frappent, les produits pharmaceu tiques et les Compagnies d’assurances. Les premiers se répercuteront sur les malades, les seconds avantageront les Compagnies étrangères au détriment dés Compagnies qui devront dans un temps plus ou moins éloigné déposer leur bilan. De tous côtés surgissent de légitimes protestations sur cette faç.pn fitûÿe de créer des impôtS;. Que voù- lei-voùs', lés ra^caux-socialistes au (16) Fkoiu^on dd COÜRBJERde L’OISE t eostnné, . da -ee à» lendemain des, élections fonlaieni mm pieds leur programme dont, là devise était hier : Ni impôt, ni emprunt nou- veaux? _ ' Et vous croyez que les électeurs ou- au coin d un bois ! La naïveté huinkine, s’il en éfaîf ainsi, sèrmfvfàfinent s ^ s btnhésii" ‘ „ ’ XoÛP BERTROZ.. 613.738.206 Vingt-deux dépatés-ont approuvé par 431 vûiXiContreÔLleibudget£fol907. Cette multipiieadon de vofx s’est accomphe le jour qu’on consacregéaéralement au repos hebdomadâire, dimanche dernier. Tant de zèle mériterait récompense, si déjà les députés ne ..s’étaient récompensés eux- mêmes d’une au^entation d’indemnité de 6.000 francs par an,: 3tel qu’il a é té v ^ 8 = s e présente ainsit 1° Dette pubn^e,* * 2*PouTqirs'p»Hi.ç^- 3° Services . gébéf raax des. mimst&es.. 2*021.906.319 . 4° Frais de régie, de perception et dnx- ploitatioa des impôts et revenus publics,,, 5° Remboursement, restitutions et nôn- valeurs. ...........42.138.900 . Total ... . . 3.836.334.889 fr. Ce chiffre énorme dé 3 milliards 836 mil lions n’est pas le àbiüfe exact de la situa tion financière. Les quatre milliards sent atteints et dépassés, mais des financiers improvisés sé sont livrés, selon le mot de M. Raymond Poinçàré, à des « enfantil lages criminels », en reportant à plus tard le paiement de dépenses enpgées. C’est ainsi qu’on a seulement réduit les dé penses. Le contribuable s’en apercevra bien à sa poche, car, malgré la superche rie du ministre, de la commission du bud get et de la Chambre, il aura àqtayer les nouveaux impôts qu’on lui offre. 7M. liaibcrii critqjte ensuiteié ti^aaede ladévoIttUoû dcs|(ens faite par Ip illa lient jÿuràriatràire'etlairarij^. - ,, | M. Kàiberti dçmap.de qi» les Jukia ne iiisieht' aHèr (tû’àiiT prêtfês qm^jïS^td. « t un certiSttit ecclésrasgqité; t ’ <- '/ (- Enfin U. Raii)crttdeiHaâaeqnèleé:bièns 6cs églises soient admiiiistrés pëP les ea- thôli'ines. . Ilçpocliil en riiiaigt appel.à l.’équité-, àJa : jiîslicdcfà'lf liberté. ... 4;^. i‘ ôfv .dejD.andoJa-c clôture ruais .M. | ^ o t -.*ietitcà;la lrihuBC. ' ' ■ M. iUhotcraIntuiae la loi .soit trop hâU- vcm ni votée. Jl. CouSnni crie i Plus liant» itGtôtù- re.». M. Brisson. — Yoiu: no ferez pas la clôf tnrcdo force, je vous l’assure. - - - On l’a bièn fiiilo coiilré nous, s’écrie 9 . Paul (’ajnsl.vns, .dans le bruit. . ,0 ^ sr.-Ribpt regrette que fe délai (Tnnàn -n’ait pas été maintenu’po.ur la dévolution des biens. Il s’élève contre la déclaration exigée des prêtres. Singulier pays,dit-il, oùjl mut êire toujours eu foute vere la préfecture de police. M. Bibot proteste contre tes déclarations qui sont seulement ridicules-' et yOxà. toires. - Apri» laloi snr.lessvndieitts,.lesaiuà^ira. (FioiKt.— lis Ont été ' U. Ribôt. — Jam.iis. M, Oriand. — Ils ont été poursuivis et ‘et vous n’avez pas protesté, j {Service télégraphique spécial) Séance du 2i décembre 1905 I La séance est ouverte à 2 h. 13, sou? la présidence de M. Brisson. On adopte un certain nombre de projôts de lo relatifs à dés créiHU siipplémentai- ,^*l"e l’i éddenî dit que l’ordre du jour ap pelle la discussion du projet de loi concer nant l’exercice public du Culte dont .M . Panl .Meunier a lu bior le rapport. ' M. Tuieiosaia parole, dans la discussion généraie du pr.ijet sur l'exercice du culte. .M.lcsies voudrait fëeliercher les moyens d’assurer la paix religienso dans la dépen dance récipro<|uo do l’Etat. Il dit que l’Etat veut gouverner rEgU.sa. . - l.oi-dteur lit iiue déclaration dans ce sens que M..lii!.-îs'rajat.int interrompt par ces mots ; C’est lo Pape qui vous a envoyé ccifl ^ M. Uisics fait appel à la liberté que la Républi(|ue no reconnaît plus, en agissant ainsi contre la conscience et contre le ^ro:t. M. Uaibcrli voudrait lui aussi que l’Etat vécût parallèlement avec l'Eglise et sou tient la thèse que l’Etaf latquo ne se serait pas amoindri en négociant avec Rome. I.’oraténr fecoiiiiatt que la loi de sépara- lio.i a été faite dans un esprit de jtistice et de liliefté. »1. Jules Coulanl. — Alors, qù’ést-ce que vous r&damez ? . . M. Uaibcrti demande des modifications en ce qui concerne Je délai de jonissancS gratuite des biens du culte; il critique la e arge'ponr les coutmiiiies ^S ff^sSs ré- paraBons qui, si èBéS n’étaient pas efléç- tnécs, amèneraient la dispantiOB des égli ses. robuste. Dés le jqrgtnier abord, on sen-l îs«t ne eont pae rém t.:”.»?:®- i La Séparation \ Les intentions du Pape L’agence Fournier communique bi dé pêche suivante : Rome. — Nous tenons de source absolu ment autorisée que le pape n’acceptera pas plus les tenues de la loi proposée an tar- iement français qu’il n’a acCepté Ic-texte de la loi de 1303. , „ w Le Souverain Pontife demande 1 abroga tion do toutes les lois religieuses qui ont ôté votées sans qu’une conversation directe en ait précédé la discussion. ; PieXsé montrerait encore disposé a con sentir certains arrangements, à la condi tion forinellé qu’on discute directement avec lui. I.e protectorat français en Orient Rome. — Le Pape est abmliiment décidé à ne porter jamais atteiiile an protector it français en Orient, loi souverain pqnti o assure à ses familiers que cette attilu le conciliante est enjwrfaite harmonie avec l’intransigeance qu’il oppose au goiivcrne- mont français. Le pape, en effet, consul ;re toiijmirs Je Concordat comme étant eu vi- »ueur. Tous les autres accords, y conqu is ic protectorat français sur les établisse- nioiits religieux d’Orient, dépendent de la stricte observation du Concordat. I Nouvelles déclarations I Paris. — Il y a eu de nouvelles déclara tions pour l’exercice du culte à l’égl se Saint-Jein-liaptiste de Grenelle et a Saiiit- Ricolas-du-Chardonnet, 22, rue des Bernar dins. Démission d’un receveur de l’enregistre ment Chartres. — M. Dubiiissoii receveur do renrogistremen à .\iUhtm, vient d adres ser sa déinissio i pour ne ptis accepter les fonctions de séquestre des biens de fabri que. Démissions de maires Paris. — M. de Montalembert, maire d’Eehillais, vient de donner sa démission pour n’avoir pas à dresser un procès-ver bal contre le curé de cette localité. _ Parmi les maires de marque qui ont également refusé défaire signifier les pro cès verbaux aux oEBciants, nous devons signaler MM. Delhon, sénateur socialisto de l’Hérault et maire de Puissalicon, et iXo- garet, maire d’Alignanfdu-Vent. Mqr Tupinaz en eorreetlonnclle : J.é»aéi^r«tioa dft j: Voici tê texte dé la «iêBlarafiôn qui serai ^ r Ml Jacques; Woe*;« du ptssage de; la discnss|OT> dSs nom de TACtiqa.Libl^®> i - :»LApro|iM-SPiWBiS-a ® i^dWbpé’.a ponr » p r ^ x f e ^ S iàe % ; f t d e ,1803. d'prgânj- ■f sérlécultfe-îâtheliqi^., >ù- ,-;d, i a a •cnnsaecB’ fie’.impseliu. la .spifiiation »’ des éfa& l^nïenls liéèfeiBiires à son ’eSis-, » toneo e t , ^ " a u r c r t ^ aggrave la. lot do -» sépBKditMtaïuyaiBiàBt;^ .PEtâ et aux i ^ a i a a ^ tedHàlfde disposer nltérieu- ’iîj&'mehides^lîsas. . . * , ■ ' » Aücûnepfgiinisalion dn. culte çatlipii- S' aùèjt’esl possible sans lé concours dn »«h»dè r^^sél. ■i*;' - ; , ’ » L’Etat empiète sur le pouvmrjpiHtüel, ajen-yproeédantsenl. lï . . v . » .»J^inimi à nos yeux Ja paix f^igieuse » ne être rétablie dans l,ewys que i-tiàf ïkcisEïfd dé l’Eglise ,et de ÎJ^Luioiia »•vôterpns contfe le ^ssagé de là disctis- Sieif des artièles et ne prendfohs a'ucttno '» partàTélabôration' dè faJoi. »' - ;;s.:Cette dêelaratipii est signée de tous-les membrés de l’Aetion libérale. - li An Conseil d’Etat Pari®, — Lé Conseil d’Etal,’'statuant au .c o n tie n s , a rejeté véndfédi, la tegg^ dé-séCours pour' les pfèireà agM-'Ot luhr- mes du diocesede VerduEi^À l’elM de furo anHuior pour excès de 'pouvoir «i;decis'on du directeur des domaines du département dé la .Meuse notifiée par le préfet le 14 !e- vriéf 1906, et par laquelle il était présent qu’il serait piticédé le 24 février 1906, a Pinvenlaire des biens dnditiétablissemeut. Laflaute Assemblée a rejeté également une requête de la caisse diocésaine du dio- cèsede Gap contre la décision du direc- tèur des domaines du département des gens jpiedetJoipncr.-uvH, ilàkhieiMétthiâ qui TOàâiïûèèt'<ne transporter mes pénates aiïïéiïrsî i :< V S i ^ e j ■^cohrage ’de'oèf famé ' èeolemo^ f ë p ï f ïôn^ TÈohs. sufeédiL^pa |e; 4emaiJ^, GonstifiDù^ol |p p .râ îH y ; d’hôitoespgfiîî^iosé fie jpm i^tesiçtf fie notahflifës fin parü républicain proy’ grossiste, .fient Jk sentence .eajOe qui me Cônben&l|esfiarairare’i&h^ Je combàtsraésafi'rerisaireâ^®*®^® décàuvèt^. ié ne me fiéttfi)ei jafifids,l même àevmtunealxksaiiônaniBnyme.. Mes explicafjhns netfès, îjrfictfês, sont: fie natere *'mettre én g ^ Dfis' amis et le .pubhc‘'cpnfre ZesimafiœM- vvez hîc^j sUfres fiônt fohjéètif est' fie setpef la division fians.nos.jaag-S--eii un HautèsAlpes. puis plus fié (piih® sms, a sefvi’tôyale- imènt fiafcausa i’^oblicmnei pco^s-; . a i s t e e t '• = 7 ‘, ' - - ' ■; Jè BWè a ù ’rarefict fie l opinion pu blique mes calomnjstteüfsi et je èpnti- htièrai,’ comme par le passé, k mettre k la disposition fie notre cause, avec mon modeste talent fi’écrivain, une énergie et Un dévouement sans bornés. L. B. PAH Henri DEMESSE. DEUXIÈME PARTIE Seoi*et. die ^b.ax'loibte. II n’ANNIVEESAIRB (Suite) lent, u portait oaejacquens Bi gros n p . R était cbausséfie grossouliersfer •é® coiffé d’on chapeau de feutre noir -ifaa’a ôta en entrant. Sa tête, tonte petite m^féairrée. Ses éheveux roni, tirant w r le^ n e , frisottaient et retombaient, 'A bowlcs, sur son front bas, an dessus M»KW nra osinard. Ses yenx-verts, se Sloraieât. parfois de taches tfnn rojige de ssngÿiliwtait tes lèvresfines et bien- & bsrbél Monde, soyense, était lo i^ e t taiUéé- ’èn^dfnx pointes qni toMMdent sm^ sa poitrine. ' ^ jetm homme pe devut pas être B«MBéaedOB latatM e sralaineBt pour lasjonrr tas syaat traité avte U Société Qee* de Lottres, tait qu’il vivait surtomt par les nerfs. Il, avait, à coup sûr, plus de volonté que de puissance. Capable de choses difficiles mais eu démandant qu’un effort, il n’eût pointpu soutenir, longtemps, un travail nécessitant de la force, et, surtout, de l’acharnement Bien que jeune encore, il avait, à coup sûr, souffert beaucoup. IC eCSMVS^ a IQ U& • Il ne déplà'’sait pas ; mais on éprouvait une sorte de gêne inexplicable quand on sentait ses yeux fixés sur soi. Ses lèvres avaient un pli singulier qui les rendaient moqueuse;. Enfin, son front était de rides nombreùsés, et profondes, qui don naient, à son vjsage, un air. vieillot, dé menti, d'aifleurs, par l’enSemble^de sa physionomie. Il avait, à la fois, l’E ure aun ouvrier endimanché. A son aspect, Charlotte fri^ n n a . Comme fi mardisît vers ellé, après avoir jeté un coup S œil dans la salle, et sûr quêta jeune filleétaitseule,Gbàrlotte qui craignait de le trouver avec lui, en tête à tête, appelé «Tune voix forte : — Jeanne ! : Mais Jeanne ne l’entendit pas, sans doute: ellene parut point. Jacques, alors se rapprocha de Charlotte. — Ainsi fit il, tu he veux pas m’en- tendret — Non! Et la jeune fille appela plus fort — Jeùtnel Appet inntile! — Charlotte... reprit Jacques... Je te . supplie? I aUUitJiitA; Aiu >*i wxix«xA*‘j «««■•o . tioii de violences sur la personae du bri gadier contrôleur Meyer. Etabli'se oyaciié» Il résulte de la sU.itisLi.iue établie par le raiuislèrode,.lhut‘r.ou:’^H;.ai 20 u ardicvëcl'iés et év^Viics. ^raïujs >e t ■.haires et 4» peWs sé.nui.iireo etaieutcxJ cqés. — Laisse-moi ! t r — Ce soir... dans le jardin... il faut que je te parle ! — L«isse-moi, te dis-je ! — Tu viendras à ce rendez-vous que je te donne ? —Non. — Il le faut... Je le veux ! — Je n’irai pas! — Prends garde ! — Hein! — Viendras-tu ? . Non,non,non... Mfile-fois non! Cesse de me poursuivre ainsi; ou hien je dirai tout à mon père, tu m’entends ? j y suis bien résolue. , Charlotte appela encore : — Jeanne !.. Jeanne 1 La jeune fille parut, enfin. » Jacques s’éloigna de Chsirlotte, qui apostropha Jeanne presque avecbru- talité: • r • i — Enfin !... Je t ai appelee trois fois ! Tu te fais bien attendre! Je n’ai pas entendu ! Excusez mol, mam’zelle Chwlotte, répondit la jeune fille, surprise et peinée. Jacqves s’était assis à l’écart. _ — Bonsoir, mam’zelle Charlotte Gé rard et la compagnie. ilU CL ICI ^ . s t t Charlotte, qui donnait, à la table, le dernier coup defion, se retourna. C était Nicolas, le facteur rural. H avait viei lÜ : se» cheveux étaient gns, —lesmalinspr étendaient quec’était pour ressembler à celui qui les portait, son nez, à présent, flambait comme un tison incan«scent,et le bout,en forme de bou le, était du plus beau violet, comme une robe d’évêcjue. Par moments, ses doig's : A mes lâches Galopiateurs ! Depuis quelque temps fies individus colportaient dans les en’virons fies bruits malveillants k mon égard, racon tent que j’appartenais k la Franc- Maçonnerie et que j’étais,ün trmtre. Nos amis politiques ne prêtèrent tout fi’abôrd qu’une’ oreille distraite k ces racontars, mais devant l’insistance fie jnes diffamateurs, üs m’avisèrent èfcmfiteblémeht. . - - . Pour édifier le public, je venais de rédiger l’article qu’on lira plus loin et quirem et les choses aupoint, lorsque les événements prirent tout-k-coup une autre tournure. Les affiches anonymes. Dans la nuit fie merc. edi k jeudi et dans les suivantes, fie petites affiches blanches non timbrées étaient posées sur les murs de Senlis par fies indivi dus dont quelques-uns, me dit-on, étaient masqués. Ces affiches minuscules n’étaient que la réédition des calomnies qui avaient été colportées dans les com munes : k savoir que je suis franc- maçon et traître k mon parti. La pro pagande k travers la campagne n’ayant pas produit les résultats qu’üs atten daient, mes adversaires avaient changé de tactique. Us avaient maintenant re cours k la propagande par petits bouts de papier gommé, qui ne portent au cune signature, que l’on coUe en se sauvant, contre un mur, sur un arbre, ou que l’on ghsse furtivement dans la boîte k lettres d’un particulier. Cette lâche manœuvre a soulevé Vindignation des honnêtes gens. Je remercie, en passant, nos conci toyens qui, en cette circonstance, ont bien voulu me renouveler leurs sym pathies. Voilk doncles procédés ignobles aux quels ne craignent pas de recourir des s’8gitaient,sanî qu’il le voulût comm? s'il avait eu la danse de Saint-Guy: falcoolj^ le travaillait! Quand ça arrivait, il regar dait «tfenbler ses pattes», comme il disait et çaTamus-aitl II trouvait ça rigolo ! — Bonsoir, monsieur Nicolas ! répon dit Charlotte. Vous avez une lettre pour le père ? —■ Faites excuse, mam’zelle Char lotte... c’est pour m’sieu Michel Verdier — Ah!... Pour Michel?... répéta la jeune fil'e, subitement inquiète. — Oui, mam’zelle ; une lettre qui vient de Montmorency ! — De Montmonreocy? L’inquiétude, le trouble de Charlotte avait augmenté, visiblement. Jacques le constata. . •, — Comme elle est emue! se dit-il. Qu’est ce que ça signifie ? — Est-ce qu’il n’est pas là, m sieu Michel ? demanda Nicolas — Il est encore à la forge ! répliqua Charlo, te, qui avait fait effort pour ca- cEe'r son trouble. Mais vous pouvez me la Isikser la lettre, monsieur Nicolas, je la lui remettrai. — Va bien. Voki le poulet. Il remit, à la jeune fille, une lettre, et fit demi-tour. — Bien le bonsoir, mam’zefie Char lotte et la compagnie, dit il. — Attendez ! — Quoi donc ? — Buvez un coup ! Charlotte ce disant, versa à boire au facteur, qui, comme toujours, se fit prier — Non, merci, vraiment; j’ai ma suffi - sance ; je rentrerais chez moi dans les brinfiezingues ! Et puis, je suis pressé. Un mot personnel. j .— n n’est pas dans mes habitudes d’en tretenir le public fie questions me concernant personnellement,' toutes fois, quand un intérêt supérieurl’exige, je n’hésite pas à le faire. Un fie mes arnis m’annonçait, il y a quelques jours, que mon^nom (s’1 faut en croire un opuscule édité en 1902 par-la Ligue antimaçonrdque) fi gure sur les ro s tre s fié la Franc-Ma çonnerie. Cette nouvelle ue fut pas sans me causer un certain étonne ment, par la raison d’abord que Je ne suis pas Frànc-Maçcn, et que depuis 1902 que cet opuscule est hvbé au pu blic, il est surprenant qu’aucun fie mes amis n’ait fâit cette constatafioa. ■ - , J’ai protesté auprès du Grand-Orient du regrettable abus ^ i était fait de mon nom et j’ai exigé ma radiation immédiate de la liste des Francs- Maçons. J’estimemaintenantqu’ilnesuffltpas de rassurer mes amis pofitiques en leur disant que je ne suis pas Franc-Ma çon, mais qu’il convient aussi d’é pargner k mes adversaires la peine fie suspecter la sincérité de mes convic tions. Les circonstances que nous tra versons et les fonctions que j’exerce, me font un devoir de donner franche ment, loyalement, des exphca'tions qui couperont court aux propos désobh- geânts que des esprits malintentionnés îerairnt certainement tentés de tenir sur mon compte. ' . A une époque où la Franc-Mkçon- nerie faisait peu parler d’elle, vers -1889, j’appartenais k la rédaction d’un grand journal parisien. Or, de 1886 à 1890, si mes souve nirs sont exacts, cette Association re cruta particulièrement des adeptes dans le monde des lettres et des sciences. Un grand nombre de mes confl’ères étaient affihés k cette secte. On solhcita mon adhésion en m’affir mant que la Franc-Maçonnerie ne s’occupait que des questions sociales, philosophiques ou philanthropiques : Origine et deétinèe de l’homme, assu rances mutuelles contre le chômage i^Apriers^ ottpriêres, assistance aux aiaS -. -©teiyr;. Di’cf la FfWie MayonneriCf f i l une vaste assomaëea- fie secours mu- tuMsJansdeiÉùi^iaBnettî- -îTfrriS 4 Jetme. et,,in^;roéri^nté,i;ü-,"“ >asj£|&ûre <|em.ehfioê avee iq— marafies^^^^ti^s. coiqmè^ âè ^ ’vaieiit ^ s tsraèr k àùx4&êS^ J “ éU nwcâsifima m’oBtp.mTpistle conirtaterj- ! ,, . j i” Que la RraBq-Mkoonnwe pait bd etbien éte quesüims’jwilitiÇi^ et religieuses; - 2° wilfaBmtfaffê lé aac^ce to .son'infié^midânçe''éf âbstracÿi^jM- ses prihcîpès pour obéir atfnipt 'fi yemî ; fips «?liùïnièrës. » du Qùp^-' -r • . li'i j;aiconiiJris.teissit4t induit èttiefieHri; 0est pour jm JB o I u que peu fie temps apbès mon s/ort, Je remettais mai-wiéifté mission dans les bureaux dé. fw M ÿ de la rue Cadet ; c’était en 189Î o ÿ^- . J’ai depuis cette époque, plus de quinze, dns, ^ r ip lè t^ ^ » rompu avec le Grand Orient, et jiays^ d’autant plus -vite oublié cette aven ture fie jeunesse que je n’ai pas.â_iBe réprocher fi’avoir coUaborè à -upe seule œuvre portant l’estànipiHe fiù Grand Orient. . Hou passé. En 1893, je débute dans le journa lisme'de province, en prenant-fian® l’Orne la direction du « -Çoîrnvci* Fiers », poûr combattre les radicaux- socialistes et les Francs-Maçohs atte côtés de MM. de Marcère, sénateur, Christophle et Gévelot,‘députés. 1897, c est en Vendée qu’on me trouve faisant campagne contre M. Guillemet, député radical. Plus tard, en 19CQ, à Toul, dans l’Echo Toulois et le Pa- triote, je suis encore sur la brèche pour lutter contre le radical-Franc- Maçon ChapuiSj et je fais entre temi^ passer-au-Conseil, général deux < ^ - didats libéraux, MM. le docteur GiJIet et d’Hamonville. Enfin, à Nancy, en 1902, sans abandonner la direction du Journal Toulois, je soutenais dans le Patriote Lorrain la candidature fie m! de Ludre, libéral, qui a été élu député après unè'lutte acharnée au cours de laquelle les hbéraux livrèrent de sérieux assauts aux radicav.x-sé- dalistes, aux antisémites, auxFrams- Maçons. ' ' Eh bien, quand on songe que'de- puis plus de quinze ans, j’ai défenfiif, par la plumé comme par la parole, principes des libéraux, des progres sistes, que dans six journaux dont te direction m’a été confiée-, j’ai combat^ la Franc-Maçonnerie et ses procédés, signant mes articles de mon propre nom, on concevra que si celui-ci siste sur une liste des Franes-Maçons, c’est le fait d’une erreim matériellfi. Après ces déclarations nettes et loyales, il faudrait être fie mauvaise foi ou de parti pris pour fioutef fie te sincérité de mes convictions qui ne datent pas d’hier. On me pardonnera d’ayoïr rappelé mes états de services, j'ai tenu k dé montrer que j ’ai déployé pour la cause républicaine libérale im dévouement, une activité, une persévérance qui doivent me placer au-dessus datoute suspicion. BERTROZ.. ' — Bah! Pour un verre! — Alors, sur le pouce !... Vous êtes bien honnête mam’zelle Chariotte. 11 leva son verre. — A votre santé, mam’zePe Charlotte et la compagnie ! — Merci ! — C’est moi qui vous remercie ! Allons bonsoir l — Bonsoir ! La jeuue fille avait insisté pour que le facteur acceptât son offre, afin de mieux dissimuler son émoi; mais Jacques, qui ne l’avait pas perdue de vue, demeura certain que, décidément, Charlotte avait quelque chose 11 sortit. Charlotte, seule enfin, regarda la lettre et constata qu’elle portait, eh effet, le timbre de la poste de Montmorency. — C’estbiende «là-bas», fit elle. Je tremble Qu’est-il donc arrivé, mon Déu? Mais, par la fenêtre, elle aperçut Jac ques, immobile, et qui la regardait Vite elle cacha.la lettre fians sa poche, et elle acheva de mettre le couvert pour se donner une contenance. j ', Ure minute après, et comme sept heures sonnaient, Antoine Gérard parut. Le vieux maréchal-ferrant, était endi manché. Il avait mis sa redi.ngote des grands jours et son chapeau éh tuyau de poêle. Bien qu’il eût vieilli de cinq ans, il était toujours droit, robuste et agile. En voyant Charlotte,safaces’épanouit — Bonsoir, fillette! dit-il, joyeux .. Bonsoir, mon enfant ! Mais, soudain, inquiet, il s arrêta. — Qu’as-tu donc? demanda-t-il. Tu es toute pâle ! Est-re que tu es malade î — Non! Seulenaent, je suis un peü Alors, ce n’est rien. On se couchera de bonne heure et tu te reposeras. Il aperçut le couvert, la table, servie. — Eh! bien, qu’est-ce qui se passé, ici? dit-il, très surpris. Voilà une tablée ! Ah ! ça, mais, qui traitens-nous ce sôir, ^^Charlotte allait répondre, quand te ? orte de la chambre de Jacques s’ouvnt 'ierre Castel, et Louise, son bouquet à la main, entrèrent. Derrière eux mai^ chait Philibert, portant toujours stm oranger, qu il passa sans heurt, cero fois. Pierre, d’une voix sonore, îmitM le clairon, sonnant, c aux champs ». et Philibert tesait des «ra» et des e fla» reproduisant le même air battu sur un tambour. Ce te entrée à sensation pro duisit son effet. Gérard, interloqué, rq* gardait ses amis en riant. _ Qu’est ce que ça signifie ? d e m ^ Halte! Front ! commanda Philibtftt Et il marcha vers le maréchal-fema^ — Sl’sieu Gérard ,. fit il, solennelte- ment. Nous venons à vous, en ce beân jour... nous... vos amis... pour voua ■offrir tous nos vœux et l’expression dé nos meilleurs sentiments! ./ . Il avait, à coup sûr, préparé ce speec» plein d’éloquence. . Pierre, cependant, s approcha de Gé- Nous vous prions d’agréerl’assuran- ce de notre affection la plus vive! dit-il. Ce fut au tour de Louise : ^ (A suture.) H i 1 :N c t 4•’ i i lir î: 'K

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A F p c c a s jf im d e s f ê f |B s ^ ÎSOjBÏ, » § » BiâiîMwix e t B<M A ieU ePs f)ç;rp|<é9 I© « jOT|iRJlÛiR »’a e pArtdbra pftè HéreTOPH p rc - e b iî t ib

SanUt, le t 2 Décembre i 906,

U n 1S M \ ï m v o t M v S ^ a t

C’était fatal, le Sénat devait avec le même empressement (jiie la Chambre, voter l’a u ^ e n tà tîo n de l’indemnité parlementaire. C’est absolument scan­daleux.

n s’ést trouvé quelques sénateurâ qui n’nnt pas craint de protester é ^ r - tfiquemént, de çîgnaler araitention deJeaps. c p llè g y a l

■le siège des radicaux-socialistes étmt fait, le m ot d’ordre donné et la majo­rité demeura inébranlable dans sa résolution d’imposer aux contribuables u se nouvelle charge de six milhons pour satisfaire les appétits gloutons de ces législateurs peu scrupuleux.

V ote^ vos s i x m ille fra n c s , s i le c œ u r v o u s en d it, s’est écrié M. Dela^ haye, constatant que la majorité est en train de se suicider, vous se re z ià la y è s a u x p ro ch a in es é lections e t la F ra n ce n ’a u ra p a s p a y é d r o p c h e r lalib é ra tio n d e so n te r r i to ir e 1

C’est aussi M. Gauthier, delà Haute- Saône, qui objecte, avec juste raison, que le candidat qui eut annoncé 1 in­tention de-se voter, une fois élu, une augmentation de traitement, aurait vu sa campagne électorale lestement écourtée. C’est enfin M. Le Erovost de Launay, venant déifiarer qu’aucun programme des candidats ne renfer­mait cette proposition, qui est venue au lendemain des électios, et que tous les programmes contenaient la formule des économies. Où sont-elles les éco­nomies ?

Rien, rien n’arrête l’ardeur des radi- -caux-socialistes que -la discussion énerve, ils n ’admettent, pas qu’on hé­site k s’octroyer six mille francs d’au?". mentation, quand il n’y a qu’k les prendre dans la poche des contri­buables,. Cette soustraction est pour eux une opération très naturette, très honorable, et quand M. Bi-ager, du haut de la tribune, s’est écrié : « Le Sénat ne doit pas suivre lâ Chambre, il doit, au contraire, en cette occasion, sauver l’honneur du Parlement », la majorité, pour qui l’honneur est un vain mot, ne songeait qu’k sauver les sis millions que la minorité voulait lui filirè restituer au budget, en vertu de la plus élémentaire honnêteté.

Voilk donc les 15.000 fr. votés par le Sénat, et il en sera de même des autres articles de la loi des finances qui ne seront examinés que pour la forme. Il en sera de même des impôts qui frappent, les produits pharmaceu­tiques et les Compagnies d’assurances. Les premiers se répercuteront sur les malades, les seconds avantageront les Compagnies étrangères au détriment dés Compagnies qui devront dans un temps plus ou moins éloigné déposer leur bilan. De tous côtés surgissent de légitimes protestations sur cette faç.pn fitûÿe de créer des impôtS;. Que voù- lei-voùs', lés ra^caux-socialistes au

(16) F koiu^on dd COÜRBJERde L’OISE

t eostnné, .da -ee à»

lendemain des, élections fonlaieni mm pieds leur programme dont, là devise était hier : Ni impôt, ni emprunt nou- veaux? _ '

Et vous croyez que les électeurs ou-

au coin d un bois ! La naïveté huinkine, s’il en éfaîf ainsi, sèrmfvfàfinent s ^ s btnhésii" ‘ „ ’

XoÛP BERTROZ..

613.738.206

Vingt-deux dépatés-ont approuvé par 431 vûiXiContreÔLleibudget£fol907. Cette multipiieadon de vofx s’est accomphe le jour qu’on consacregéaéralem ent au repos hebdomadâire, dimanche dernier. Tant de zèle mériterait récompense, si déjà les députés ne ..s’étaient récompensés eux- mêmes d’une a u ^ e n ta tio n d’indemnité de 6.000 francs par an,:

3tel qu’il a é t é v ^ 8 = s e présente a in s it1° Dette pubn^e,* *2*PouTqirs'p»Hi.ç^- 3° Services . gébéf

raax des. m im st& es.. 2*021.906.319 . 4° Frais de régie, de perception et dnx- ploitatioa des impôts et revenus publics,, ,

5° Remboursement, restitutions et nôn- valeurs. ...........42.138.900

. Total... . . 3.836.334.889 fr.Ce chiffre énorme dé 3 milliards 836 mil­

lions n’est pas le àbiüfe exact de la situa­tion financière. Les quatre milliards sent atteints et dépassés, mais des financiers improvisés sé sont livrés, selon le mot de M. Raymond Poinçàré, à des « enfantil­lages criminels », en reportant à plus tard le paiement de dépenses enpgées. C’est ainsi qu’on a seulement réduit les dé­penses. Le contribuable s’en apercevra bien à sa poche, car, malgré la superche­rie du ministre, de la commission du bud­get et de la Chambre, il aura àqtayer les nouveaux impôts qu’on lui offre.

7M. liaibcrii critqjte ensuiteié ti^ aaed e ladévoIttUoû dcs|(ens faite par Ip illa lient jÿuràriatràire'etlairarij^. - ,, |

M. Kàiberti dçmap.de qi» les Jukia ne iiisieht' aHèr (tû’àiiT prêtfês qm^jïS^td. « t un certiSttit ecclésrasgqité; t ’ < - '/ (- Enfin U. Raii)crttdeiHaâaeqnèleé:bièns

6cs églises soient admiiiistrés pëP les ea- thôli'ines. ‘ . ■

Ilçpocliil en riiiaigt appel.à l.’équité-, àJa : jiîslicdcfà'lf liberté. ... 4; . i‘

■ ôfv .dejD.andoJa-c clôture ruais .M. | ^ o t -.*ietitcà;la lrihuBC. ' ' ■

M. iUhotcraIntuiae la loi .soit trop hâU- vcm ni votée.

Jl. CouSnni crie i Plus liant» itGtôtù- re.». ■

M. Brisson. — Yoiu: no ferez pas la clôf tnrcdo force, je vous l’assure. - - ■ -

On l’a bièn fiiilo coiilré nous, s’écrie 9 . Paul (’ajnsl.vns, .dans le bruit. . ,0 ^

sr.-Ribpt regrette que fe délai (Tnnàn -n’ait pas été maintenu’po.ur la dévolution des biens.

Il s’élève contre la déclaration exigée des prêtres. Singulier pays,dit-il, oùjl mut êire toujours eu foute vere la préfecture de police.

M. Bibot proteste contre tes déclarations qui sont seulement ridicules-' et yOxà. toires.- Apri» laloi snr.lessvndieitts,.lesaiuà^ira.

(FioiKt.— lis Ont été 'U. Ribôt. — Jam.iis.M, Oriand. — Ils ont été poursuivis et

‘et vous n’avez pas protesté, j

{Service télégraphique spécial)

Séance du 2 i décembre 1905

I La séance est ouverte à 2 h. 13, sou? laprésidence de M. Brisson.■ On adopte un certain nombre de projôts de lo relatifs à dés créiHU siipplémentai-,^*l"e l’i éddenî dit que l’ordre du jour ap­pelle la discussion du projet de loi concer­nant l’exercice public du Culte dont .M. Panl .Meunier a lu bior le rapport.' M. Tuieiosaia parole, dans la discussion généraie du pr.ijet sur l'exercice du culte.

.M.lcsies voudrait fëeliercher les moyens d’assurer la paix religienso dans la dépen­dance récipro<|uo do l’Etat. Il dit que l’Etat veut gouverner rEgU.sa. . -

l.oi-dteur lit iiue déclaration dans ce sens que M..lii!.-îs'rajat.int interrompt par ces mots ; C’est lo Pape qui vous a envoyé ccifl ^

M. Uisics fait appel à la liberté que la Républi(|ue no reconnaît plus, en agissant ainsi contre la conscience et contre le ^ro:t.

M. Uaibcrli voudrait lui aussi que l’Etat vécût parallèlement avec l'Eglise et sou­tient la thèse que l’Etaf latquo ne se serait p a s amoindri en négociant avec Rome.

I.’oraténr fecoiiiiatt que la loi de sépara- lio.i a été faite dans un esprit de jtistice et de liliefté.

»1. Jules Coulanl. — Alors, qù’ést-ce que vous r&damez ? .. M. Uaibcrti demande des modifications en ce qui concerne Je délai de jonissancS gratuite des biens du culte; il critique la e arge'ponr les coutmiiiies S ff^sSs ré- paraBons qui, si èBéS n’étaient pas efléç- tnécs, amèneraient la dispantiOB des égli­ses. ‘

robuste. Dés le jqrgtnier abord, on sen-l

îs«tne eont pae rém

t.:”.»?:®-

i La Séparation\ —Les intentions du Pape

L’agence Fournier communique bi dé­pêche suivante :

Rome. — Nous tenons de source absolu­m ent autorisée que le pape n’acceptera pas plus les tenues de la loi proposée an ta r- iement français qu’il n’a acCepté Ic-texte de la loi de 1303. , „ w

Le Souverain Pontife demande 1 abroga­tion do toutes les lois religieuses qui ont ôté votées sans qu’une conversation directe en ait précédé la discussion.; PieX sé montrerait encore disposé a con­sentir certains arrangements, à la condi­tion forinellé qu’on discute directement avec lui.

I.e protectorat français en Orient Rome. — Le Pape est abmliiment décidé

à ne porter jamais atteiiile an protector it français en Orient, loi souverain pqnti o assure à ses familiers que cette attilu le conciliante est enjw rfaite harmonie avec l’intransigeance qu’il oppose au goiivcrne- mont français. Le pape, en effet, consul ;re toiijmirs Je Concordat comme étant eu vi- »ueur. Tous les autres accords, y conqu is ic protectorat français sur les établisse- nioiits religieux d’Orient, dépendent de la stricte observation du Concordat.I Nouvelles déclarationsI Paris. — Il y a eu de nouvelles déclara­tions pour l’exercice du culte à l’égl se Saint-Jein-liaptiste de Grenelle et a Saiiit- Ricolas-du-Chardonnet, 22, rue des Bernar­dins.Démission d’un receveur de l’en reg is tre

m entChartres. — M. Dubiiissoii receveur do

renrogistremen à .\iUhtm, vient d adres­ser sa déinissio i pour ne ptis accepter les fonctions de séquestre des biens de fabri­que.

Démissions de m aires Paris. — M. de Montalembert, maire

d ’Eehillais, vient de donner sa démission pour n’avoir pas à dresser un procès-ver­bal contre le curé de cette localité. _

Parmi les maires de marque qui ont également refusé défaire signifier les pro­cès verbaux aux oEBciants, nous devons signaler MM. Delhon, sénateur socialisto de l’Hérault et maire de Puissalicon, et iXo- garet, maire d’Alignanfdu-Vent.

Mqr Tupinaz en eorreetlonnclle

: J .é» a é i^ r« tio a dft j:Voici tê texte d é la «iêBlarafiôn qui serai

^ l » r Ml Jacques; W oe*;« duptssage de; la discnss|OT> dSs nom de TACtiqa.Libl^®> i - :»LApro|iM-SPiWBiS-a ® i^dWbpé’.a ponr » p r ^ x f e ^ S ià e % ; f td e ,1803. d'prgânj-

■f sérlécultfe-îâtheliqi^., >ù- ,-;d,i a a • cnnsaecB’ fie’ .impseliu. la .spifiiation »’ des é fa& l^n ïen ls liéèfeiBiires à son ’eSis-, » toneo e t , ^ " a u r c r t ^ aggrave la. lot do -» sépBKditMtaïuyaiBiàBt;^ .PEtâ e t aux

i ^ a i a a ^ tedHàlfde disposer nltérieu- ’iîj& 'm ehides^lîsas. . . * , ■

' » Aücûnepfgiinisalion dn. culte çatlipii- S' aù è jt’esl possible sans lé concours dn » « h » d è r ^ ^ s é l . ■ i*;' - ; ,’ » L’Etat empiète su r le pouvm rjpiHtüel, ajen-yproeédantsenl. lï . . v . »

.»J^inim i à nos yeux Ja paix f^igieuse » ne être rétablie dans l,ew y s quei-tiàf ïkcisEïfd dé l’Eglise , et de ÎJ^Luioiia »• vôterpns contfe le ^ssagé de là disctis-

I» Sieif des artièles et ne prendfohs a'ucttno '» partàTélabôration' dè faJoi. »' -

;;s.:Cette dêelaratipii est signée de tous-les membrés de l’Aetion libérale. - l i An Conseil d’Etat■ Pari®, — Lé Conseil d’Etal,’'statuant au

. c o n t ie n s , a rejeté véndfédi, la tegg^

dé-séCours pour' les pfèireà agM-'Ot luhr- mes du diocesede VerduEi^À l ’elM de furo anHuior pour excès de 'pouvoir «i;decis'on du directeur des domaines du département dé la .Meuse notifiée par le préfet le 14 !e- vriéf 1906, et par laquelle il était présent qu’il serait piticédé le 24 février 1906, a Pinvenlaire des biens dnditiétablissemeut.

Laflaute Assemblée a rejeté également une requête de la caisse diocésaine du dio- cèsede Gap contre la décision du direc- tèur des domaines du département des

gens jpiedetJoipncr.-uvH,ilàkhieiM étthiâ qui TOàâiïûèèt'<ne transporter mes pénates aiïïéiïrsî i :<V S i ^ e j

■^cohrage ’de'oèf famé ' èeolemo^ f ë p ï f ïô n ^TÈohs. sufeédiL ^pa |e;4 e m a iJ ^ , GonstifiDù^ol |pp.râîHy; d’hôitoespgfiîî^iosé fie jp m i^ te s iç t f fie notahflifës fin parü républicain proy’ grossiste, .fient Jk sentence .eajOe qui me Cônben& l|esfiarairare’i& h^

Je com bàtsraésafi'rerisaireâ^® *® ^®décàuvèt^. ié ne me fiéttfi)ei jafifids,l même àevmtunealxksaiiônaniBnyme.. Mes explicafjhns netfès, îjrfictfês, sont: fie natere * 'm e t tre én g ^ Dfis'amis et le .pubhc‘'cpnfre ZesimafiœM-vvez h î c ^ jsUfres fiônt fohjéètif est' fie setpef ladivision fians.nos.jaag-S--eii un

HautèsAlpes.

puis plus fié (piih® sms, a sefvi’tôyale-im ènt fiafcausa i ’ ob licm nei p c o ^ s - ;. a i s t e e t '• = 7 ‘, ■ ' - -' ■ ; Jè BWè a ù ’rarefict fie l opinion pu­blique mes calomnjstteüfsi et je èpnti- htièrai,’ comme par le passé, k mettre k la disposition fie notre cause, avec mon modeste talent fi’écrivain, une énergie et Un dévouement sans bornés.

L. B.

PAHHenri D EM ESSE.

DEUXIÈME PARTIE S e o i * e t . d ie ^ b .a x 'lo ib te .

IIn’ANNIVEESAIRB

(Suite)

lent, u portait oaejacquens Bi gros n p . R était cbausséfie grossouliersfer

•é® coiffé d’on chapeau de feutre noir -ifaa’a ôta en entrant. Sa tête, tonte petite m ^féairrée. Ses éheveux ro n i , tiran tw r l e ^ n e , frisottaient et retom baient, 'A bow lcs, su r son front bas, an dessus M»KW n ra osinard. Ses yenx-verts, se S lo ra ieâ t. parfois de taches tfn n rojige de ssngÿiliw tait tes lèvresfines et bien-

& b s rb é l Monde, soyense, était l o i ^ e t taiUéé- ’èn^dfnx pointes qni toMMdent sm^ sa poitrine.

' j e t m homme p e d ev u t pas être

B«MBéaedOB la ta tM e sralaineBt pour lasjonrr ■ ta s syaat traité avte U Société Qee* de Lottres,

ta it qu’il vivait surtomt par les nerfs. Il, avait, à coup sûr, plus de volonté que de puissance. Capable de choses difficiles mais eu démandant qu’un effort, il n’eût pointpu soutenir, longtemps, un travail nécessitant de la force, et, surtout, de l’acharnem ent Bien que jeune encore, il avait, à coup sûr, souffert beaucoup.

IC eCSM VSaIQ U& •Il ne déplà'’sait pas ; mais on éprouvait

une sorte de gêne inexplicable quand on sentait ses yeux fixés sur soi. Ses lèvres avaient un pli singulier qui les rendaient moqueuse;. Enfin, son front était de rides nombreùsés, et profondes, qui don­naient, à son vjsage, un air. vieillot, dé­menti, d'aifleurs, par l’enSemble^de sa physionomie. Il avait, à la fois, l’E u re a u n ouvrier endimanché.

A son aspect, Charlotte f r i ^ n n a .Comme fi m ard isît vers ellé, après

avoir jeté un coup S œil dans la salle, et sû r quêta jeune filleétaitseule,Gbàrlotte qui craignait de le trouver avec lui, en tête à tête, appelé «Tune voix forte :

— Jeanne !: Mais Jeanne ne l’entendit pas, sans doute: ellene paru t point. Jacques, alors se rapprocha de Charlotte.

— Ainsi fit il, tu he veux pas m’en- ten d re t

— Non!Et la jeune fille appela p lus fort— JeùtnelA ppet inntile!— Charlotte... reprit Jacques... Je te

. supplie?

I aUUitJiitA; Aiu >*i wxix«xA*‘j «««■•o .tioii de violences sur la personae du bri­gadier contrôleur Meyer.

Etabli'se oyaciié»Il résulte de la sU.itisLi.iue établie par le

r a i u i s l è r o d e , . l h u t ‘r . o u : ’ ^H ; .a i 2 0 u

ardicvëcl'iés et év^Viics. oô ^raïujs >e t ■.h a i r e s e t 4 » peWs sé.nui.iireo e t a i e u t c x J

cqés.

— Laisse-moi ! t r— Ce soir... dans le jard in ... il faut

que je te parle !— L«isse-moi, te dis-je !— T u viendras à ce rendez-vous que

je te donne ?— Non.— Il le faut... J e le veux !— Je n’irai pas!— Prends garde !— H ein!— V ien d ras-tu ?

. N o n ,n o n ,n o n .. . Mfile-fois n o n !Cesse de me poursuivre ainsi; ou hien je dirai tout à m on père, tu m ’entends ? j y suis bien résolue. ,

Charlotte appela encore :— Jeanne ! . . Jeanne 1La jeune fille parut, enfin. »Jacques s’éloigna de Chsirlotte, qui

apostropha Jeanne presque avecbru-ta lité : • r • i

— Enfin !... Je t ai appelee trois fois !T u te fais bien attendre!

Je n’ai pas entendu ! Excusez mol, m am ’zelle Chwlotte, répondit la jeune fille, surprise et peinée.

Jacqves s’était assis à l’écart. _— Bonsoir, mam’zelle Charlotte Gé­

rard et la compagnie.ilU CL ICI . s t tCharlotte, qui donnait, à la table, le

dernier coup defion, se retourna. C était Nicolas, le facteur rural.

H avait viei lÜ : se» cheveux étaient gns, —lesm alinspr étendaient quec’était pour ressembler à celui qui les portait, sonnez, à présent, flambait comme un tison incan«scen t,e t le bout,en forme de bou­le, était du plus beau violet, comme une robe d’évêcjue. P a r moments, ses doig's

: A mes lâches Galopiateurs !

Depuis quelque temps fies individus colportaient dans les en’virons fies bruits malveillants k mon égard, racon­tent que j ’appartenais k la F ra n c- M açonnerie et que j ’étais,ün trmtre.

Nos amis politiques ne prêtèrent tout fi’abôrd qu’une’ oreille distraite k ces racontars, mais devant l’insistance fie jnes diffamateurs, üs m’avisèrent èfcmfiteblémeht. . - - .■ Pour édifier le public, je venais de rédiger l’article qu’on lira plus loin et q u ire m e t les choses a u p o in t, lorsque les événements prirent tout-k-coup une autre tournure.

L e s a f f i c h e s a n o n y m e s .Dans la nuit fie merc. edi k jeudi et

dans les suivantes, fie petites affiches blanches non timbrées étaient posées sur les murs de Senlis par fies indivi­dus dont quelques-uns, me dit-on, étaient masqués.

Ces affiches minuscules n ’étaient que la réédition des calomnies qui avaient été colportées dans les com­munes : k savoir que je suis franc- maçon et traître k mon parti. La pro­pagande k travers la campagne n’ayant pas produit les résultats qu’üs atten­daient, mes adversaires avaient changé de tactique. Us avaient maintenant re­cours k la propagande par petits bouts de papier gommé, qui ne portent au­cune signature, que l’on coUe en se sauvant, contre un mur, sur un arbre, ou que l’on ghsse furtivement dans la boîte k lettres d’un particulier.

C ette lâche m a n œ u v re a soulevé V in d ig n a tio n des ho n n ê tes g ens. J e rem erc ie , en p a ssa n t, nos conci­to yen s qu i, en cette c irconstance, on t b ien vo u lu m e re n o u v e ler leu rs sy m ­p a th ie s .

Voilk doncles procédés ignobles aux­quels ne craignent pas de recourir des

s’8g ita ien t,san î q u ’il le voulût comm ? s 'il avait eu la danse de Saint-G uy: falcoolj^ le travaillait! Q uand ça a rriv a it, il reg ar­dait «tf enbler ses pattes» , com m e il d isait et çaTamus-aitl II tro u v ait ça rigolo !

— B onsoir, m onsieur N icolas ! répon ­d it C harlotte. V o u s avez une lettre p our le père ?

— ■ F a ites excuse, m am ’zelle C h a r­lo tte ... c’est p o u r m ’sieu Michel V erdier

— A h ! ... P o u r M ichel?... répéta la jeune fil'e, subitem ent inquiète.

— O ui, m am ’zelle ; une le ttre qui v ient de M ontm orency !

— De M ontm onreocy?L ’inquiétude, le trouble de C harlotte

ava it augm enté, visiblem ent. Jacq u es le constata. . •,

— Com m e elle est em ue! se dit-il. Q u’est c e que ça signifie ?

— E st-ce qu’il n ’est pas là, m sieu Michel ? dem anda N icolas

— Il est encore à la forge ! répliqua Charlo, te, qu i avait fa it effort p o u r ca- cEe'r son trouble. M ais vous pouvez me la Isikser la lettre , m onsieur N icolas, je la lui rem ettra i.

— V a bien. V o k i le poulet.I l rem it, à la jeune fille, une lettre , et

fit dem i-tour.— B ien le bonsoir, m am ’zefie C har­

lo tte e t la com pagnie, dit il.— A ttendez !— Q uoi donc ?— Buvez u n coup !C harlo tte ce d isan t, versa à boire au

facteur, qui, com m e tou jo u rs , se fit p rie r— N on, m erci, v ra im en t; j ’ai m a suffi -

sance ; je ren tre ra is chez m oi dans les brinfiezingues ! E t puis, je su is pressé.

Un m ot personnel.j ■ ■ .—

n n’est pas dans mes habitudes d’en­tretenir le public fie questions me concernant personnellement,' toutes fois, quand un intérêt supérieurl’exige, je n’hésite pas à le faire.

Un fie mes arnis m’annonçait, il y a quelques jours, que mon^nom (s’ 1 faut en croire un opuscule édité en 1902 par-la L ig u e an tim açonrdque) fi­gure sur les r o s t r e s fié la Franc-Ma­çonnerie. Cette nouvelle ue fut pas sans me causer un certain étonne­ment, par la raison d’abord que Je ne su is p a s F rànc-M açcn , et que depuis 1902 que cet opuscule est hvbé au pu­blic, il est surprenant qu’aucun fie mes amis n’ait fâ it cette constatafioa. ■ - ,

J ’ai protesté auprès du Grand-Orient du regrettable abus ^ i était fait de mon nom et j ’ai exigé m a ra d ia tio n im m éd ia te d e la lis te des F ra n cs-M açons.

J’estimemaintenantqu’ilnesuffltpas de rassurer mes amis pofitiques en leur disant que j e n e su is p a s F ra n c -M a ­çon, mais qu’il convient aussi d’é­pargner k mes adversaires la peine fie suspecter la sincérité de mes convic­tions. Les circonstances que nous tra­versons et les fonctions que j ’exerce, me font un devoir de donner franche­ment, loyalement, des exphca'tions qui couperont court aux propos désobh- geânts que des esprits malintentionnés îerairnt certainement tentés de tenir sur mon compte. ' .

A une époque où la Franc-Mkçon- nerie faisait peu parler d’elle, vers -1889, j ’appartenais k la rédaction d’un grand journal parisien.

Or, de 1886 à 1890, si mes souve­nirs sont exacts, cette Association re­cruta particulièrement des adeptes dans le monde des lettres et des sciences. Un grand nombre de mes confl’ères étaient affihés k cette secte. On solhcita mon adhésion en m’affir­mant que la Franc-Maçonnerie ne s’occupait que des questions sociales, philosophiques ou philanthropiques : O rigine e t deétinèe de l’hom m e, assu­rances m u tue lles co n tre le chôm age

i ^ A p r i e r s ^ “ ottpriêres, assistance aux aiaS -. -©teiyr;. Di’cf la FfWie MayonneriCf f i l

une vaste assomaëea- fie secours mu- tuMsJansdeiÉùi^iaBnettî- -îTfrriS 4 Jetme. et,,in^;roéri^nté,i;ü-,"“ >asj£|&ûre <|em.ehfioê

avee iq— m a ra f ie s ^ ^ ^ ^ t i^ s . coiqm è^

â è ’vaieiit s tsraèr k

àùx4& êS^ J “ éU nwcâsifima m’oBtp.mTpistle conirtaterj- ! ,, . j

i ” Que la RraBq-Mkoonnwe pait bd etbien éte quesüims’jwilitiÇi^ et religieuses; -

2° w ilfa B m tfa f fê lé a a c ^ c e to.son'infié^midânçe''éf âbstracÿi^jM -ses prihcîpès pour obéir atf nipt 'fi yemî ; fips «? liùïnièrës. » du Q ùp^-'

-r • . li'ij;aiconiiJris.teissit4t

induit èttiefieHri; 0est pour jm JBoIuque peu fie temps apbès mon s/ort, Je remettais mai-wiéifté mission dans les bureaux dé. fw M ÿ de la rue Cadet ; c’était en 189Î o ÿ ^ - .. J’ai depuis cette époque,

plus de quinze, dns, ^ r ip lè t^ ^ » rompu avec le Grand Orient, et jiay s^ d’autant plus -vite oublié cette aven­ture fie jeunesse que je n’ai pas.â_iBe réprocher fi’avoir coUaborè à - upe seule œuvre portant l’estànipiHe fiù Grand Orient. .

Hou passé.En 1893, je débute dans le journa­

lism e'de province, en prenant-fian® l’Orne la direction du « - Çoîrnvci* F iers », p o û r co m b a ttre les ra d ic a u x - socia listes e t les F rancs-M açohs atte côtés de MM. de Marcère, sénateur, Christophle et Gévelot,‘députés. 1897, c est en Vendée qu’on me trouve faisant campagne contre M. Guillemet, député radical. Plus tard, en 19CQ, à Toul, dans l ’E ch o Toulois et le Pa- tr io te , je suis encore sur la brèche pour lutter contre le ra d ica l-F ranc- M açon ChapuiSj et je fais entre temi^ passer-au-Conseil, général deux < ^ - didats libéraux, MM. le docteur GiJIet et d’Hamonville. Enfin, à N a n cy , en 1902, sans abandonner la direction du Journal Toulois, je soutenais dans le P a tr io te L o r ra in la candidature fie m! de Ludre, libéral, qui a été élu député après unè'lutte acharnée au cours de laquelle les hbéraux livrèrent de sérieux assauts aux rad icav.x-sé- d a lis te s , a u x a n tisém ites, a u x F r a m s - M açons. ' ' ’’

Eh bien, quand on songe que'de- puis plus de quinze ans, j ’ai défenfiif, par la plumé comme par la parole, principes des libéraux, des progres­sistes, que dans six journaux dont te direction m’a été confiée-, j’ai com bat^ la Franc-Maçonnerie et ses procédés, signant mes articles de mon propre nom, on concevra que si celui-ci siste sur une liste des Franes-Maçons, c’est le fait d’une erreim matériellfi.

Après ces déclarations nettes et loyales, il faudrait être fie m a u va ise fo i ou de p a r t i p r is pour fioutef fie te sincérité de mes convictions qui ne datent pas d’hier.

On me pardonnera d’ayoïr rappelé mes états de services, j'a i tenu k dé­montrer que j ’ai déployé pour la cause républicaine libérale im dévouement, une activité, une persévérance qui d o iv en t me placer au-dessus datou tesuspicion. BERTROZ.. '

— Bah! P ou r un verre!— Alors, su r le pouce !... Vous êtes

bien honnête mam’zelle Chariotte.11 leva son verre.— A votre santé, mam’zePe Charlotte

et la compagnie !— Merci !— C’est moi qui vous remercie ! Allons

bonsoir l— Bonsoir !

• La jeuue fille avait insisté pour que le facteur acceptât son offre, afin de mieux dissimuler son émoi; mais Jacques, qui ne l’avait pas perdue de vue, demeura certain que, décidément, Charlotte avait quelque chose

11 sortit.Charlotte, seule enfin, regarda la lettre

et constata qu’elle portait, eh effet, le timbre de la poste de Montmorency.

— C’estb iende «là-bas», fit elle. Je tremble Qu’est-il donc arrivé, mon Déu?

Mais, pa r la fenêtre, elle aperçut Jac­ques, immobile, et qui la regardait Vite elle cacha.la lettre fians sa poche, et elle acheva de mettre le couvert pour se donner une contenance. j ' ,

U re minute après, et comme sept heures sonnaient, Antoine Gérard parut.

Le vieux maréchal-ferrant, était endi­manché. Il avait mis sa redi.ngote des grands jours et son chapeau éh tuyau de poêle. Bien qu’il eût vieilli de cinq ans, il était toujours droit, robuste et agile.

En voyant Charlotte,safaces’épanouit— Bonsoir, fillette! dit-il, joyeux ..

Bonsoir, mon enfant !Mais, soudain, inquiet, il s arrêta.— Qu’as-tu donc? demanda-t-il. T u es

toute pâle ! Est-re que tu es malade î

— N on! Seulenaent, je suis un peü

Alors, ce n’est rien. On se coucherade bonne heure et tu te reposeras.

Il aperçut le couvert, la tab le , servie.— Eh! bien, qu’est-ce qui se passé,

ici? dit-il, très surpris. Voilà une tablée ! Ah ! ça, mais, qui traitens-nous ce sôir,

^^Charlotte allait répondre, quand te

?orte de la chambre de Jacques s’o uvn t 'ierre Castel, et Louise, son bouquet à

la main, entrèrent. Derrière eux m ai^ chait Philibert, portant toujours stm oranger, qu il passa sans heurt, cero fois. P ierre, d’une voix sonore, îm itM le clairon, sonnant, c aux champs ». e t Philibert te s a it des «ra» et des e fla» reproduisant le même air battu su r un tam bour. Ce te entrée à sensation pro­duisit son effet. Gérard, interloqué, rq* gardait ses amis en riant.

_ Qu’est ce que ça signifie ? d e m ^

Halte! Fron t ! commanda PhilibtfttE t il marcha vers le m aréchal-fem a^— Sl’sieu Gérard ,. fit il, solennelte-

ment. N ous venons à vous, en ce beân jou r... nous... vos am is... pour voua ■offrir tous nos vœ ux et l’expression dé n o s meilleurs sentim ents! . / .

Il avait, à coup sûr, préparé ce speec» plein d’éloquence. .

P ierre, cependant, s approcha de Gé-

N ous vous prions d’agréerl’assuran- ce de notre affection la plus vive! dit-il.

Ce fu t au tou r de Louise : ^(A suture.)

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___ , d â ^ fS rro o w s^la Xibrei-Ï'ensée, avaient

pria la l£(é du cortège ; on n’attendait pins qne le signal dn dépait, quand parat le garde chsun- pèfire. Il porte nn habit relnisant, ,nn képi^n bataille, no'::9abte de tris^é t’; i l r t^ Smi smre et crie : « Défont ! att nom de l’Etat civil, nous t’emmenons. » Le soos-préfel, surpris, com­mence, à regretter 1’ c< otiom com digoHate » de la sous-préfecture. Mais le cortège s ébranle

rg t gagne le cimetière ; on dépose dans sa der­nière demeure l’électeur influenti le sous- préfet s’apprête à prononcer son' oraison fu-

' Bidire, lorsque le garde, champêtre s’avance vers la fosse, tire encore son grand sabre et crie : «Défunt! au nom de l’Etat civil, nous t’enterrons. » Cette fois, le sous-préfet -part d’un éclat de rire, le maire laisse tomber son é t^ rp e , le professeur s’enfuit. La familië reste %enle, ahurie et navrée, pendant que le garde champêtre, rengainant son grand sabre, fait le salut militaire et s’en va fier comme Artaban. Le rituel de l’enterrement civil n’est pas ën- core fixé. »

_____Honnie soit tmite Ajranilie 1 Ho^ ^ e a m i^ iW B nt les droits

M = ^ f i^ ^ ^ o lu g s i 'I e comprenneL ijSss faraon nonstr^ldent l’honneur, ttiprc^ M ntë dans les a^^les et la liberté religiqn^i iA e pouvoir ne fqrii "que ce qu’ils votwroBfcH

'■Àeui'l’aVënir., ,V. iDé? criar’ t im % :d e -* "Vive la S f e r t é t ; Vive MQii9%nenfcl4. bas la Tyraàme L*

iflcceuillenïces p ^ w es . ■. v ' 'Une gerbe de fleurs blanches est oflerte

au yénSé p ré la t'par les vaillants de la « Jeunesse beauvaisienne » et c’est au ebapt'des «antiqifes q u e f t cortège o t i en­touré Mgr D o u a i s arriv e ‘ à la Cathédrale où plus de 4.000 fidèles prennent place, soit dans la nef, soit su r les marches. Un saint solennel est donné ensuite, puis l’Evêqué est conduit proeéssionnëllenmnt à so n nouveau domicile, rue de l’AbbéGeUé. .............................breux

LA SÉPARATION^ IMbuveatax acquittements.

Deux nouveaux jugements d’acquitte­m ent, relatifs aux poursuites exercées en vertu de la loi de 1881, viennent d’ètre rendus.

t e ti-ibunal de simple police de La Ferté- Beu'nard a acquitté ïd. l’abbé Guy, curé de cette commune, contre lequel contraven­tion avait été dressée pour avoir célébré la messe.

£^.Æe—même jugement a été rendu en ce qui conoeme M. l’abbé Lemercier, curé de Saint-Antoine de Rochefort, faubourg de L a Ferté-Bernard.

Pins de contraventions.L’ère des contraventions est close. A

'partir d’aujourd’hui, il n’en sera plus dressé aucune dans les églises de Pans et du département de la Seine, le gouverne­m ent estimant avoir commis une sottise

. en se réclamant de la loi dé' 1881 qui était inapplicable en l’espèce.

Des instructions viennent d’être en­voyées aux préfets et par eux communiqué aux m aires en vue d’arrêter les frais.

Donc on verbalisera plus, ni à Paris ni •en province, du moins provisoirement, contre les prêtres qui continuent d’officier publiquement dans les églises pour les­quelles la déclaration prescrite n aura pas

Motif ou prétexte de cette suspension d’hostilités : le dépôt du nouveau projet de loi sur l’organisation du culte.

D’autre part, les maires avaient déjà été avisés que les prescriptions de la loi de 1881 ne s’appliquaient ni aux baptêmes, ni aux mariages, ni aux enterrements, cérémonies ayant un caractère privé.

Mangez- V O U S du Curé?L’Echo Soissonnais, jo u rn a l socialiste

d e rd isn e , dans un article consacré à un citoyen sans talent parvenu à un poste im portant de l’Etat, écrit ce qui suit :

« En guise d'examen on vous dit : Mangez- « vous du curé ?

« Lorsqu'on répond affirmativement on est . « apte à tous les emplois : garde champêtre, « instituteurj professeur, sous-préfet, etc... >:

Voilà un journal bien au courant des procédésblocards e tqu^ lui au moins, a ie mérite de ne pas maquiller la vérité.

' I n d e m n i t éM * a v i e m e t U a i n e .

A ajouter à la liste déjà longue des pro­testations contre l’augmentation de l’in­demnité parlementaire, celles des Conseils municipaux de Cahors (Lot), et de Saint- Quentin (Aisne).

an n o n ce . _ .sa nouvelle, demeure leur sera toujours ouvérte et qu’ils pouTrbnt toujours venir chercher près de lui aide et conseil dans toutes lès circonstances de' la viè.

Un silence profond acceuille les paroles du prélat, puis un cri s’élève mille fois ré- été : « Vive Monseigneur ! Vive la li-

rté !

et de grossièretés sur la religion et ses ministres. Notre confrère" Tpllaire met vertement à leur place, l ’ancien pupille des frères et le pasteur Scbmidt.

Son— ---------------------------- . . ,ladjo ne- s’arrêtera que lorsque tous l* In im a B Ê C S â ^ t passé. - '' eux-mêmes, g ê i ^ daimle ù ^ tn m sà ^ O n s , ne serment p a s si é l^ - gnêg^de sqi^iÈlger du côté de j a culture poi^domai^toE contre la Villette les me-, surélbMdispoiisables, - ’ . „

Q ^ a ^ e q u 'o n attend pour agir " ■ & - S n e M notre é l e v ^ î ûné é n d r^ e

p o u s i^ d c f 'to u s les consoilfi&é&i^: ipii payent plus Cher de ce fait et té 1 ^ ë tle beurre et tous les dérivés du lait ?

T.1tâ|rfl e s f tro p Critique pour qu^eüe n 'a p î^ e pas d e s^ lu ffo n s é n e rg iq i^ j Si l’on reste dans le sta tù quo C’est 1 épicfémie pour deux ou trojs ans, àperpétuité même.

Inutilement Oâ formera les marcdiésii'on bouclera les cultivateurs ! La fièvre aph­

teu se demeurantien permanence AlaiVib:;- lotte, les moyens d’en sortir les bestiaux vivants restant toujours possibles, tous les autres arrêtés sont lettre morte et ipopé-'t

Il est temps d’en finir, grand temp'Si si’ l’on ne veu t.p^yoirs’acoumuler lesxuines dans une cuKurë qui n’est déjà pas trop brillante. AontcotA.

Association des Sociétésde Gymnastiqne et de Tir

de TOise.Le dimanche ^ courant, à deux heures,

à Greil, auront lieu :1. Réunion du Comité-Directeur;2. Démonstration des Exercices qui seront

exécutés au Concours départemental (Com- piëgne, 9 et 10 juin 1907) ;

3. Cours préparatmre au Brevet militaire.

coipmnes siBÿamtes ;’ (Viil||^ Smn r ÿaul, ^

ftÿcy,-lJfeurepife, PréCy, liporiayèi. Hântbiil^jloraupdWeudohne, ï®Mnoy-leTî L natiV h iè^ , ^ ^ ^ ^ y ,'P o n tp o m t, tlu'ypr-3 gimiBi^Marollès; ■ Baffgny,- Béthisy-Saint- Pierre, Thury, Pont-Sainte-Maxence, Acyr Bn-MultMgi,^premCnt, 'Mqriënvàl, Rùlly, Saint-M&imSi>‘"6reiî,.i^atariné, Ognon, Bray, Fontàinè-les-Cornuds. ' ♦

L’BiÜiiÉ PÉemeiiîiÉ!.Les 15.000 francs ont été votés avant

hier an Sénat par 150 voix contre

Parm i lesisênateurs qui ■ont'.veté*elte augnientation figurent à côté des noms de MM, Combes etCocula, ceux de MM. Mas- curaud et Emile Dûjpont, de l’Oise.

Que les électeurs du richissime sénateur

JC--7Toîtiirel

deVSna

Vote de nos Sénateurs.Séance du fS décembre.

Sérutin sur la proposition.de M. Bassi­net décidant de mettre en tête de l’ordre du jour de la séance de demain le .projet de résolution relatif au budget de 1907.

Le Sénat a adopté. •A voté contre : M. Cuvinot.

' N’ont pas pris part au vote : MM. Du­pont et Noël.

Votes de nos Députés,Séance du i5 décembre 1906.

Scrutin sur l'amendement de M. Paul Meunier, tendant à la suppression de l’ar­ticle 35 concernant les mesures prises contre les fraudeurs.

La Chambre des députés n a pas adopté.A voté pour : M. Gaillard.Ont voté contre : MM. Baudon, Boufian-

deau. Butin, Ghopinet et Delpierre.

. Scrutin sur le renvoi à la commission des articles additionnels de MM. Gamuzet et Ghaussier concernant la suppression des vins artificiels.

La Ghambre des députés a adopté.Les députés de l’Oise ont voté pour.

Scrutin sur l'amendement de M. Gaze- neuve modifiant l’article 36 de la façon suivante : « Un impôt àd valorem est rétabli sur tous les {iroduits ou marchan­dises revêtus d’une marque de fabrique ou de commerce déposée ou non, et défini par l’art. 1“ de la loi du 23 juin 1857 (sui­vent les taxes). »

La Ghambre des députés n’a pas adw té.Ont voté pour : MM. Baudon, Bouffan-

deau, Ghopinet et Delpierre.Ont vote contreç: MM. Butin et Gaillard

bldcard qui peinent pour gagner un pauvre salaire et élever péniblement leur famille se réjouissent ; les im pôts sont augmma-tés et les honoraires des sénateurs et députés le sont aussi.. Quant à MM, Cuvinot et ÎVoël, en votant contre cette loi antidémocratique, ils ont faussé compagnie à MM. Bouffan- deau, Ghopinet et Gie auxquels ils infligent un blâme énergique.

Séance du 16 décembre.

Les ftuits à cidre.En Normandie, les ventes seront bientôt

terminées, il n’y a plus sur les m trchés que quelques retardataires qui cèdent leurs pommes aux environs de 58 à 60 fi*âncs

Dans laSèine-Inférieure, les détenteurs sont un peu plus exigeants, car ils ne. veu­lent rien faire au-dessous de 62 à 63 francs parité Yvetot, Gournay ou Neufchâtel. Il est bon d’ajouter qu’à ces conditions, il ne se traite plus que des affaires de détail.

Au dernier marché de Rouen on cotait : disponible, Seine-Inférieure, 63 francs ; ’■ dito Eure, 61 francs ; dito Galvados, 60 . francs les 1.000 kilogr. départ.

Gote officielle du marché en gros, dis- ponible, Seine-Inférieure, Eure et ^ a l- j vados, 57 à 58 francs ; livrable sous quin- , zaine, Seine-Inférieure, E urent Calvados,- j 60 francs les 1.000 kilogr. j

Au même marché au détail, 884 heoto--| litres de pommes ont été apportées. Les transactions ont eu lieu aux prix moyens ; de 3 fr. 70-à 4 fr. l’hectolitre (entrée d'ec- troi non comprise, s’élevant à 44 cent. par hect.).

— « —La fabrication du sucre.

Nous lisons dans le Journal des Fabri­cants de sucre :

Température moyenne d& la huitaine _ 5 contre 3®2 en 1903 et O o en 1904. La température a été basse et relativement sèche pendant la plus grande partie de la huitaine. A Paris, la moyenne thermomé­trique s’est maintenue aux environs de la normale, avec des .écarts m axim ade-f 3°2 à — 0"2 par rapport à cette dernière. Pour la semaine l’écart moyen est de —0”2. Le temps plus froid et plus sec a donné satisfaction à la culture et a été favorable­ment accueilli par les fabriques de sucre encore en activité, lesquelles sont d’ailleurs m aintenant en nombre très réduit. En ce qui, concerne les marchés de betteraves pour 1907-08, le bas prix actuel dp

.LooMéib A

a . UÉNÉgHt à Toi

Dnid ', denearaiit h l I H.GMlé I Bteriecoto

à Qneil, ^ lillaimette,

fiiBrestiEntre H. Lenrart Geoé^s-Oelave, employé

an Nord, demeurant à Qrâl, et dame Lepe&- tief; (3é:neBtii^ veuve Marchand, demeurant ù

Ed^ M. Grenot Anguste-Jean-B^tiste-Léoai, garçon boulanger, demeurant à Creil, et demm- selle Dizengremel Blanche-Marie-Armantiue, blanchisseuse, demeurant.à Francaatet Itfiaa).-

E'ntre Soulfour Célestin, manooririer, etdlpBe L e g ^ Zébrine-Elisab^ veuve Cbatélain, tons deux demèurant'à Creil.

Mariages. — Dnconseil Hilaire, polisstw,. sur métaux, ét DubreûU Adrienne-Reine,..mianL noüvrière, tous deux à Creil. " " '

8. Lamoureux Désiré-Jides, doubleur, et Ducônseil Henriette, empaqiieteuse, tous deep^. 4 Creil. ’

g. Debaets Camille, mouleur, à Montataire, et Vallet Louise-Jules, sans profession, à Creil.

8. Gallois Henri, ajusteur, et Barthélémy cavalier 2 'hussards, à Senlis, et MUê I Murguente-délia, sans profession, tous date Cornu (Léonie), sans profession, à Senlis. | àCreiL , .- • ■ • ' 10. Boccard Alfred, employé.de commerce,-

î-.Gei ani l i ^ f l e p tS m iiiso ù ..—,— ------ . . , I, Prière a t f ^ p r w a i r e de se fau» coaKj naittixn "'v v . ç ' . ; .

E tat ctvfl d e S ra lls.dn 14eu 31 décembre.

Noxeumcex^ri i-r-y.,16. Dupnis (AIphonsê-EAnlë), rue du Périer.17. Berger (Maurin-Emile-Joseph), an Poteau-

Neuf.Décès.

16. Mme veuve Thibault,-née Jeanne Marsillon,méimgère, 73 ans) ruë du FaùbSurg- Saint-Martin.

17. M. Lignereux (Jean-Baptiste), cultivateur,84 ans, rue du Taubourg-Saint-Martin.

17; Mlle Dupfé (Marià-Mâdeleinë-Marguerite), 10 ans, rue des Vignes."

18. M. Lemaire (Paul-.Jules), blanehisseur,60 ans, rue dèsCordeliërs.

21. M. R ossi^U (Jean);" éleveur, 67 ans, routé de Creil.

Mariages.15. M. Guiocheau (Daniel-Maurice-Isidore),

Publicalk »s de mariages.16. M. Bonnard (Jules - Auguste), ébéniste,

demeurant à Saint-Ouen, et "Mlle Guil­laume (Marie - Henriette), couronuière, demeurant à Saint-Ouen.

Expulsion de Mgr DouaisImposante manifestai ion.

MgrDouais, évêque de Beauvais, a quitté, jeudi, comme nous l’avons annoncé, le pa­lais épiscopal. Son départ a donné lieu à une manifestation grandiose, à laquelle on t pris part plusieurs milliers de catho tiques.

A deux heures et demie, Mgr Douais parait sur le péristyle du palais épiscopal e t lit d’une voix émue la protestation sui­vante :

PROTESTATION '■ Avant de sortir de cet Evêché que j’iiatiilc de-uis sept ans, je vous dois, à vous prêtres, qui formez l’élite de mon clergé, et à vous tous-, lidqnes, qui représentez ici ma chère vitle^de Beauvais et mon diocèse, je vous dpis de vous dire pourquoi j’en sors aujourd’hui.

C’est contraint et forcé que je le quitte,; contraint non par la justice de mon pays, mais forcé par l’arliitraire d’un pouvoir despotique, ; eW'Une mànceiivre athée qui m’expulse de la maison épiscopale. L’injure est faite à Dieu ; elle veut atteindre l’Eglise; elle va jusquà vous. Entendez le. Catholiques ; vous êtes, de­puis de trop longues années, traités en parias. TO'VeîttS -niarchande même la simple liberté de faire élever vos enfants comme il vous convient; demain, le mauvais vent emportera le seul iamheau qni en reste. Pour vons, il n’y a plus de dfoft ; contre vous marche la force brutale ; vous êtes l’olijêt d’un ostracisme révoltant.

Hier) on verbalisait contre les prèlre.s, pour avoir dit. la messe, aujourd’hui on me chasse de fEvêché. , , . J' L’Etat s’est brusquement sépare de 1 Eglise ; m tàaa^est mis hors dn bon sens et la prospé- ïitT s’eh va « Honte éf ruine » pour la France, nvfit le Pontife qni fut son meilleur ami en

^ f e ^ ’indigne avec vous, que l’Etat quand mêiné, vèuilîe se mêler de nos affaires.

Avec vous, je réciasie la juste indépendance dn chlte ; le culte regardé IFglise et non

Avee vous je liberté de la prière. . . s •. JAvec vous, je revendiQue le droit do croire

a|)ostoli9ite et.romain i.'Cepeudapt, c’est avec ùn vrai serreipent de

nmpgLqwft-ifi m^éloigne de cettet^apeliei J y ai "si sèuvent ^rié jsour vos familles, pour vos ■éâSbtS é t pour vos morts ! . , .• -iè Vbadràis que le cri de lüpmndignation

iÿviolence qui m-est faite, se change en mô-^Pfdieatiou imaiense "à Dieu pour la Pa­trie elle. Ÿoie bientôt luire le soleil de lavraie libertév^e-la paix religieuse, de la con- «erde^ entre ses fils. ■ . . • .

Si demain le Noël de gloire retentit comme au.4 €mps -des aïeux, ce seia le Noël de la iq ^ c e chrétienne et grande, parce que Chrc tienne. , .- VivèTEglise !

Vivèle-Pape!Vive Dieu L

Scrutin sur la proposition deM. Georges I mspïre aux fabricants e Berry tendant à la suppression de l’article I yjjg réserve légitime. 46 concernant l’augmentation de la taxe des imprimés. . ,

La Chambre des députés n’a pas adopte.A voté pour ; M. Gaillard.Ont voté contre : MM. Baudon, Bouffan-

deau. Butin,"Ghopinet et Delpierre.

Scrutin si/r l’amendement de M. Prache dem andapfque les fonds de la caisse des retraitesvecclésiastiques soient versés à la caissedes retraites pour la vieillesse, et

ULaïÔTrésor.La Ghambre des députés n’a pas adopté.Mêmes votes que ci-dessus.

Scrutin sur l’article additionnel de M.Bouysson qui propose de réduire le prix du permis de chasse à 10 francs.

La Ghambre des députés n 'a pas adopté.Mêmes votes que ci-dessus.

Scrutin sur la disiiosition additionnelle de M. de Boissieu proposant la mise en adjudication des chasses présidentielles.

La Ghambre des députés n’a pas adopté.Ont voté pour ; MM. Baudon, Boaf-

fandeau. Butin, Ghopinet et Delpierre.N’a pagt pris pai*t au vote : M. Gaillard.

Scrutin sur l’amendement de M. Lefas demandant qu’on établisse le contrôle bud°étaire sur les mises à la retraite des fonctionnaires et que les notaires et les maires soient autorisés à délivrer des cer­tificats de vie aux pensionnés de l’Etat.

La Chambre des députés n’a pas adopté.A voté pour : M. Gaillard.Ont voté contre : MM. Baudon, Bouil’an-

deau. Butin, Ghopinet et Delpierre.

Scrutin sur la disjonction de l’article additionnel de M. Devèze proposant de réduire le nombre des emplois .réservés aux sous-olficiers, de façon à permettre l'avancement des employés auxiliaires.

La Ghambre des députés a adopté.Mêmes votes que ci-dessus.

Scrutin sur la disjonction de l’amende­ment de M. de Belcastel demandant que deux frères exerçant la même profession ne soient pas appelés simultanément sous les drapeaux. ,. La Ghambre des députés a adopte.

Ont voté contre : MM. Baudon, Bouffan- deau. Butin, Ghopinet et Delpierre.

N’a pas pris pai’t au vote : M. Gaillard.

Scrutin sur l’ensemble du projet de loi portant fixation du budget général de l’exercice 1907.

La Ghambre des députés a adopté.Les députés de l’Oise ont voté pour.

La. Fièvre aphteuse.^ Pendant la réunion de la Fédération j'ai PU- causer avec pas mal de cultivateurs des départements du Nord du üéau qui nous frappe. Tous sont unanimes à réclamer contre la Villette des mesures sérieuses. Nous avons, dans l’Oise, le 29 décembre, voté à ce sujet un ordre du jour qui fut transmis au ministère de 1 agriculture. Noiis rappelons énergiquement ce vœu.

On constate, en eüct, ou on a beau fer­mer les marchés, multiplier les mesures "de sauvegarde, la maladie se propage.

L’explication est facile.Tandis qu’on astreint les cultivateurs à , , . --^ueuses le s véritables"dés précautions ruin

propagatènrs du mal continuent l’empoi-

sucreet aux cultivatèurs

La concurrence croissante de la distillerie, d’autre part, n’est point de nature à favoriser l'accord entre la sucrerie et ses fournisseurs de betteraves. Aussi l’avenir est-il encore à cet égard fort incertain. L’enquête des fabricants de sucre du 13 décembre cou­rant fait ressortir la production probàble de la campagne actuelle à 731.900 tonnes, en sucre brut turbiné, contre 1.076.200 tonnes en 1903-06, soit un déficit de 344.300 tonnes ou 32 0/0 sur la campagne dernière. L’enquête du 27 octobre dernier avait donné pour la production le chiffre i de 687.300 tonnes, soit 388.900 tonnes ou j 36. 1 0/0 de déficit sur 1603-06. Le résultat ! final de la production dépassera donc sen­siblement les prévisions des fabricants au mois d’octobre dernier. . i

Pour l’ensemble des pays européens sui- : vants : France, Allemagne, Autriche-llon- grie, Belgique, Danemark, Hollande, Rus- , sie, Suède, Italie, la production de la cam- | pagne actuelle serait, d’après l’enquête de | l’Association internationale de statistique 1 au 13 décembre courant, de 6.46-4.667 ton- i nés,en sucre brut, contre 6.739.073 tonnes en 1903-06, soit un déficit sur cette der­nière campagne de 294.4-06 tonnes ou 4.3 0/0. L’enquête du 27 octobre dernier avait conduit à uneproduction de 6.157.680 ton­nes, en brut, contre 6.763.063 lonaos en •1903-06, soit un déficit de 603.3S3 tonnes ou de 9 0 O'O sur cette dernière campagne. I.,e.déficit réel de la production européenne sera donc notablement inférieur aux esti­mations des fabricants à la fin du mois d’octobre dernier.

L’administration des contributions indi­rectes vient de publier le tableau des ré­sultats de la campagn* indigène 1906-1907 arrMés au 30 novembre 1906. Il y avait, à cette date, 148 fabriques en activité contre 244 l’an dernier, et 123fabriques contre 48 l’an dernier, avaient terminé les travaux de défécation des jus. Le volume des jus sou­mis à la défécation était de 37.319.763 hec­tolitres 09 litres, contre 73.928.970 hecto­litres et 33 litres en 1906; la densité moyenne des jus soumis à la défécation de 5«64 contre 3°43 ; les charges correspon­dant au rendement légal, à raison de 1.300 grammes de sucre raffiné par hecto­litre et par degré de dénsité de jus soumis à la défécation, de 484.071.977 kilogr. contre 603.930.810 kilogr., et la produc­tion en sucre, valeur en raffiné, de 374.031.970 kilogr. contre 703.486.942 kilogr. en 1903-1906, soit une différence en moins de 129.434.972 kilogr. pour la campagne en cours.- D’après ce tableau, la densité des jus, c’est-à-dire la qualité de la betterave, est notablement meilleure que l'an dernier; mais la fabrication, plus avancée que l’an passé, accuse un déficit de production important sur la campagne écoulée.

Arrestation i ’iin Assassin.Les recherches faites en vue fie décou­

vrir le nommé Isaac ï^place, GD ans, au­teur présumé de l’assassinat de la veuve Yieillai’d, et contre lequel un mandat d ar­rêt avait été décerné par M. le Juçe d’ins­truction de Soissons, viennent d aboutir. Laplace a été arrêté dans l’arrondissement dé Senlis et d’ici peu if sera transféré i la maison d 'arrêt de Soissons, où séjourne toujours son prétendu complice le nommé Guyot, qui exécuta une peine prononcée contre 1-ui par le tribunal de Gharleville.

J Î Zravers SenlisLes Gandidats aux Elections Gonsu-

laires, MM. Fiez, Bailly, Lepape, viennent d’adresser aux Electrices et Electeurs la circulaire suivante :

Eicctions consulaires.Scru tin de ballottage du 23 décembre

1906.Ghères Electrices,Cbers Electeurs,

Le résultat négatif du vote du 9 décem­bre, nécessite un second tour de scrutin qui aura lieu à la mairie de chaque chef- lieu de canton le dimanche 23 décembre 1906.

Nous vous remercions bien sincèrement des suffrages que vons nous avez accordés au premier tour de scrutin, et nous réfé­rant à la circulaire que nous avons eu l’honneur de vous adresser, nous sollici­tons à nouveau ces suffrages pour le se­cond tour.

FLEZ, BAILLY, LEPAPE.

Circulaire de M. M ichel Robert.Elections au Tribunal

de Conmiercedu 23 Décembre f9 0 6 .

SGRUTIN DE BALLOTTAGE.Mesdames les électrices.

Messieurs les électeurs.Sollicité par de nombreux commerçants

de ma ville et des environs qui désiraient ’ me voir poser ma candidature au siège de * juge suppléant, j ’ai cru devoir céder à ; - leurs instances.j Malheureusement, par suite de circons- ' tances indépendantes de ma volonté, ce I n’est qu’à la dernière heure que cette dé­

cision fut prise et ne me permit pas de ve­nir vous en informer par une autre voie

i que celle des journaux.' 4 Je viens d’abord m'en excuser et remer­

cier ensuite les électrices et les électeurs qui ont bien voulu déjà en grand nombre

' me procurer cette marque de sympathie et de confiance en me donnant leurs voix.

"Vous êtes certains que, si vous me faites l'honneur de m’envoyer siéger au -Tribu­nal de Gommeroe do Senlis, vous pouvez

, compter sur mon entier dévouemem. i Veuillez agréer, chères Electrices et I chers Electeurs, l’assurance de mes senti­

ments les plus dévoués.M ichel ROBERT,

Négociant, Conseiller m unicipal.

Cadeaux du Jo u r de l’An.SI. HARDY, clirecteup du Bazar

Parisien, a l’honneur de prévenir sa clientèle qu’il a, ainsi que les années précédentes, un choix complet de jouets et d’articles d'étrennés à des prix défiant toute concurrence.

Le Repo^Hçbdoniadairc.Par arrêté municipal en date du 12 dé­

cembre, les effets de la loi.du 13 juillet 1906 seront suspendus à Senlis, les di­manches -23 et 30 décembre 1906, 6 jan ­vier 1907, dans tous les établissements de détail donnant le repos collectif à leurs employés le dimanche.

A d j u d i c a t io n s . .Il a été procédé, à Mairie de Senlis, à

i l’adjudication des travaux d’entretien des : bâtiments communaux et de la canalisation ! des eaux ; les adjudicataires sont :I MM. Legrand, pour la maçonnerie ;

Gouvé (Ernest), pour la couverture I et la plomberie ;Henry, pour la charpente et la me­

nuiserie ;Lorin, pour la serrurerie ;Lamberti, pour la fumisterie ; Scoriels, pour la peinture.

La messe de minuit supprimée-Le Bulletin religieux du Diocèse publie

ce matin la note suivante. Par ordonnance de S. G. Mgr. l’Evèque, à cause de la per­sécution et parce qu'il n’y a plus de sécu­rité dans les églises, la messe de minuit est supprimée dans le diocèse de Beauvais.

îVécroIogie.Nous apprenons la mort de notre sym­

pathique concitoyen, M. Jean-lJsman Ros- signeu, propriétaire du « Ghenil de Mon- plaisir », décédé hier matin en son donii- cile, route de Creil, à l'âgede 67 ans, apiês une courte maladie. . ,

Les obsèques ont eu lieu au jo u rd h u ià deux heures, à la cathédrale, au milieu d’une grande aiiluence.

Nous adressons,, en cette cruelle cir­constance, à sa veuve et à sa famille, l'expression de nos plus vives et sincères condoléances. .

Les personnes qui, par oubli, n auraient pas reçu de- lettre de faire part, sont priées d’excuser la famille.

— Hier à midi, en l’église -"Saint-Phi- lipperdu-Roule, ont eu lieu Tes obsèques dëM . EdraonddesTermes, ancien conseil­ler général de la Haute-Vienne.

Le deuil était conduit par le lieutenant- colonel des Termes, du 2' hussards, fils du défunt, et par MM. Lacaze et Paul Guvillier, ses petits-fils.

Une délégation d’blficiers et de sous- officiers du 2” hussards assistait aux obsè­ques.

» ----• Les Fêtes de IVoël.

Demain dimanche, à 8 heures du soir, aura lieu à la cathédrale la clôture des prédications de l’Avent : salut solennel de réparation et distribution de crucifix aux chefs de famille.

FAITS LOCAUXApremont. — S ociété de T i r . — La

Société de Tir l’Union Apremontoise vient de term iner son concours annuel de 1906.

Voici le'nom de» lauréats :. f. Vignon II., à Apremont............... 28-28

2. Laliaume, à Asnièrcs-sur-Oise 28-283. Lefèvre, à Apremont.................... 28-264. Lebiond, k Nogent-sur-Oise 28-265. Simon, à Apremont...................... 28-246. Tavigiot, à Apremont................... 27-267. Fremeaax, à.Nogent-sur-Oise 27-268. Bray, à Monchy-Saint-Etoi 27-269. .àutiin A., à Apremont. .......... 27-21

10. Campourcy, à Bâillon................... 26-2611. Lefèvre, à Saint-DêHiS.................. 26-2612. Loth, à Apremont.......................... 26-2513. Tronchet, à Vineuit ................ 26-2514. Oreina H., à Lataute .......... 26-2515. Dnrand, à Nogent-siir-Oise 26-2516. Lecoubte^à CnanfUly.................... 26-2517. Cacheux, à Nogent-sur-Oise 26-2518. Oreins G., à Lataute...................... 26-2519. Véry, à Nogent-sur-Oise............... 26-2420« Ducrocq, à Nogent-sur-Oise ........ 26-23

Borest. — Gom mencemekt d ' in c e n d ie .— Dimanche dernier, vers cinq heures du soir, un commencement d’incendie a éclaté chez M. Gournet (Eugène), débitant et locataire de M“' veuve Ragon, rentière.

Le feu a pris sous les solives passant près de l’âtre de la cheminée dans la chambre à coucher. Grâce à l’intervention de plusieurs personnes, ce commencement d’incendfe n’a eu aucune suite sérieuse.

On ne peut encore estimer les dégâts, qui, d’ailleurs, ne_ s’élèvent guère à plus de 100 francs. Il y a assurance.

M. Gournet attribue cet incendie à un vicë de construction.

.Chantilly. — B a n q u et de la S ociété VÉL0CIPÉD1QUE. — Le banquet annuel de la Société Vélocipédique de Ghantilly a eu lieu samedi dernier à l’hôtel d’Angleterre. M. Vallon, maire, président d’honneur de la Société, présidait, ayant à ses côtés : M. Bitsch, président; M. Balézeaux, pre­mier adjoint ; M. Mauger, vice-président ; M. Morel, trésorier; M. Maiibert, direc­teur de la Musique municipale ; M. Per- pette, capitaine de la Gompagnie des sa­peurs-pompiers ; M, Vacquerel, président de la Société du Tournoi, etc.

Le service a été fait d’une façon par­faite, et le menu, suivant la vieille traditioil de l’hôtel d’Angleterre, était exquis. Le banquet a été empreint d’une grande cor­dialité et d’une gaieté remarquable.

Au champagne, M. Vallon, en quelques paroles pleines d’humour et fort apjilau- dies, a rappelé les services que reicl le sport si utile et si agréable de la bicy­clette, puis il a levé son verre à la santé de M. Bitsch, l’aimâble et distingué prési­dent de la Société, et à la prospérité de la Société tout entière. M. Bitsch et M Mau­ger ont ensuite pris la parole et porté deux toasts très appréciés. Puis, quelques artistes amateurs se sont fait longuement applaudir dans plusieurs romances et chansonnettes.

Un bal très animé a clôturé cette char­mante soirée, organisée avec le soin que

- savent apporter dans toutes leurs fêtes les aimables et dévoués coiximissaires de la Société Vélocipédique de Ghantilly.

Creil. — L a L oi de S é pa r a t io n . — Le jeudi 13 décembre, avant le lever du soleil, M. le Gommissaire de police est venu s’as­surer que le clergé paroissial célébrait la messe comme par le passé.

Le vénérable nuré, M. Levasseur, le zélé vicaire, M. Garpéza, et M. Ricart, se virent dresser contravention.

Avec une persévérance inlassable les mêmes constats et les mêmes procès-ver­baux se sont renouvelés le vendredi, le samedi, le dimanche, le lundi après chaque acte du culte.

Depuis mardi les contraventions ont cessé comme par enchantement.

— G é n é r eu x B ie n f .a it e u r . — M. Durand (François) a, à l’occasion du mariage de sa fille, remis une somme de 100 fr. au maire pour être distribuée en bons de se­cours aux pauvres de la ville. Au nom des pauvres, nous sommes heureux de remer­cier M. Durand de son don qui, pai' ces temps particulièrement rigoureux, pourra alléger t in t de misères.

— Go n tra ventions. — Une contraven­tion pour abandon de voiture a été relevée le 20 courant, contre M“* Vigneaux, née Glara Guillot, âgée de 56 ans, maraichère, demeurant à Villers-Saint-Paul ; délit com­mis rue Henry-Pauquet.

— Sur la demande du ministère public, l’affaire concernant MM. les abbés Levas­seur, doyen de Greil, Garpéza et Ricart, vicaires, ét l’abbé Boudin, de Nogent-sur- Oise, qui ont compam à la barre à l’ou- vertufede l’audience ."dé; simple police, à

. été remise à une date uîtérieure et indé­terminée???Etat civil dg Creil du 7 au 21 décembre 1906. Naissances. — 8. Brown Yvonne-Joséphine- Fei-nande. 8. Schenk Jean-Frédéric. 8. Diné Suzaiinc-Mathildc-Marle. iO- Crigny Jules-Ju- lien-Georges. 12. Charielle Lucien. 12. Duforez llenri-Aimé.. 14. Debrie Elise-Victorine. 14. Diibarle Georgetlo - Eugciile - Valentine. 16. Borgne Violoi--Louis. 19. Bai'alon Jeau-Robert.

à Châteaiix-Landori (Sfeine-etrMârnë), et Beur- sier Jeaaae., employée de Commerce à Oeil.

11. Yerjat Joseph, lamineur, et Chevrot Qa- die, domestique, tous deux à Creil.

15. Lepage Jules, lamineur, et Thévenet Berthe, manouvrière, tous deux MGreil.,.

17. Chotard Henri, coiffeur, et Boudin Jeanne- Charlotte-Eugénie, sans profession, tous deux à Creil.

19. Calmel Firmin, employé de commerce, et Réveillac Marie-Noélie, coutùrière, tous deux à Creil.

Décès. — 7. Pitou Lncie-Ernestine, 2 ans.7. Poiret Marie-Albertine, veuve Duponchelle,37 ans, ménagère. 7. Rivet Alexis, 49 ans ver­rier. 11. "Vautrin Pétronille-Olynipe, 59 ans, ménagère. 13. Lacour Joséphine-Delphine, femme Spique, 65 ans, ménagère. 13. Lemaire (masculin présenté sans vie). 14. VasseurThé- ophiie, 59 ans, manouvrier. 15. Boulanger Paul-Anloine, 73 ans, manouvrier. 18. Menguy Joséphine, femme Garnier, 28 ans, ména^re. Audience du Tribunal de simple police de

Creil du 7 Décembre 1906.— Sont condamnés pour défaut d’échardon-

nage Ruyant de Thiverny, 1 franc pour con­travention du 26 juillet dernier. Civet (Léon), de Saint-Maximin, pour réparation à un mur longeant un chemin public sans autorisation,1 franc ; pour embarras de la voie publique,1 franc ; pour défaut d’éclairage desdits maté­riaux, 1 fr.

Pour violences légères et réciproques. — Femme Courbe, Jacques Rœder et Plumecoq, tous de Creil respectivement, une, deux et trois journées de travail.

Po«rt»r<«e. — Galand (Eugène), 2 francs, Bouffet (Charles), 1 franc. Vaillant (Emile), La- venant (Jean), Dupuis (Georges), femme Marie Goron, Charlier (François), Achille Lhermitte, Cartier (Théoduie), tous par défaut, chacun 3 francs, Gaudot (William), par défaut, deux contraventions chacune 3 francs, Deneaux(Fer­dinand), 1 franc.

Etablissements ouverts après l ’heure. — Vasseu (Lucien), 2 francs, Vincke (Ludovic) et Esproi (Pierre), consommateurs, chacun 1 fr.

M. Beuvclet (Georges-Ernest), de Creil, qui lors du concert de l’Estiidiantina avait reçu la visite de deux agents qui ne lui avaient fait aucune observation ce jour-Ià mais qui n’en avait pas néanmoins et selon son habitude été- avisé d’une contravention le lendemqin voit après une spirituelle et mordante plaidoirie de M' Sainte-Beuve le prononcé du jugement re­mis au 5 janvier prochain.

Violence et tapage injurieux. —. Deperso;;' mier (Léonie) et Gougautt (Edmond), pour vio­lences au 5 janvier prochain. Dupuis (Georges) et Ancel (Julienne), te premier 2 journées de travail pour violences et 5-fr. pour tapage, la deuxième t journée et 2 fr. d’amende. Lerecu- leur (Louis), t journée. Lhôteltier (Emile), par défaut 2 jours. Pour violences provenant d’une dispute à propos de canards la femme Chéret, Brugevin et la femme Brugevin chacun i jour­née de travail. — Après tes canards viennent les dindes. Une vraie basse-cour ? Souillard (Albert), sur le témoignage de Madame Didier qui imite le gloussement de ces succulents vo- latilles avec un certain talent qui déchaine les fous rires de l’auditoire est condamnée à 2 journées de travail pour avoir battu là proprié­taire desdites dindes. Ockerman (Marie) veuve Cartier est condamnée à 4 jours. Angerman (Marie) femme Declise, t journée de travail pour avoir frappé la femme Andrieux. Octavie Lefrançois également t journée pour même délit. Detaunay (Alfred), également 1 journée.

Divers. — Lemaire (Ernest) de Saint-Maxi­min pour avoir déplacé un tuyau de descente des eaux pluviales sans autorisation, l fr. d’a­mende.

Tapage nocturne. — Dobigny (Achille) et Machuson (Gaston), chacun 2 fr. d’amende, Jeanne Liénard, 3 fr. Eugène Mercier, par dé­faut 4 fr. . , . J „

Dumont (Charles) et Plumecoq (Jules André), de Creil, par défaut ont tiré plusieurs coups de fusil la nuit, chacun t t fr. d’amende. Schmidt (François), Biller (Edmond), Vandham (Louis) et Grisou (Henri), chacun t franc.

Longa de Coye pour jet d’eaux ménagères1 fr. Panifier (Louis), au service de M. Caudron (Emile), par défaut, pour défaut de guides et mauvais traitements à ses chevaux, deux fois2 fr. d’amende. . -

Lombarc (Edouard), chauffeur au service deGirod-Delagladc, 2 fr. par défaut pour excès de vitesse d’automobile.

Repos hebdomadaire. — Madame Serf, cha- pellière à Paris, pour contravention à la loi du i3 juillet 1906, relativement à son gérant de Creil est défendue par M' Gilles du bureau de Paris qui dépose des conclusions tendant à as­similer le gérant du patron et non à l’employé dans une habile plaidoirie il démontre la difn- cullé d’interpréter et d’appliquer cette nouvelle loi qui est, dit-il, aussi peu goûtée des patrons et des employés sérieux. Prononcé du juge­ment à un mois. Il en est de même pour l’Union (Mmmerciale. Mignot et Cie dont la cause est remise au 21 décembre prochain pour plaidoirie de M' Vallé.

Noël (Frédéric) de Noyon et Chauvet pour son gérant de la Place (ktrnot voient ces causes remises à un mois, par contre M. Chaùvet est condamné à 7 amendes de uii franc pour son magasin de la rue de .la République qu’il avait laissé ouvert sur l’autorisation verbale d’une haute personnalité de la Préfecture.

Voitures non éclairées. Grévin (Henri), livreur chez Lillié e t Marchois, 2 fr. par dé­faut. Madelein (Ferdinand), de chez Tumerelle et William, 2 fr. pour môme délit.

Divers. — Cardon (Jules), pour chien avec collier sans plagie, 1 fr. Trowenski (Paul), passage sur terrain ensemencé, t fr. par dé­faut. Delas (Auguste), au service de Boussard (Nicolas), 2 fr. par défaut, contravention à la police du roulage. Madame Lefèvre pour vio­lences légères sur la dame Quignon, 2 journées de travail. Mafias (Raoul) pour même délit en­vers sa maîtresse, t journée.

Circulation de bicyclettes. — Hergle (Dé­siré), défaut d’avertisseur et d’éclairage, deux fois t fr. Ferrary (Colherl), circulation sur le trottoir et défaut d’éclairage, deux fois t fr. Talon (Léon), circulation avec plaque mal pla­cée et irrégulière, trois fois 1 fr. Klein (Her­bert), défaut d’éclairage, t fr. Dominy (Léon), plaque non apparente, t fr. Lhote (E ^ n e ), ïrotüer (Louis), Cossert (Alfred), Pluqùe Al­bert), Briand (Edmond), Donnart (Arcade), Câl­ine! (Firmin), chacun i fr. pour circniaiion sur trottoir. Gueleret.(Pierre), par défaut^ fr. d’a­mende pour même délit. - 'r t iD - '

Mesdames Lemaire et B eautto de Monta­taire, chacun 1 fr. pour maïauiïage. La nom­mée beroze (PaulineL.diiJn^pae lien qui a ramassé des pommés prcv^ànl d’un pommjer d’une pièce qu’cHé.a(iôuéè('ost renvoyée au 21 pour entendre là prbpriélaire. .

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b j m Æ ^ b ra s ; bgiHir:; a Att yi» aiy 'iinc^ mcdrë. pltts

o c â M tt qiMieerpf'éoMeKts.'f^ÿrwrMûB8,:£MrtJ>ieffl eoiDpose (u y-.

M^iftitfeiiur toasrle» goûts), faithonnenr ai -VBrigéiuitï'tfeTactiTe Société. ^

Dés 8 n. 35, rorchèstre attaqne tes pré- mitees mesures d’un cake-waTk entrat- nanl. .

Le rideau sé lèyo^ensmte et nous assis­tons é ûne.portié de concert dont l’ensem­ble fût boa, mais cependant monotone. _

K . Lherm itte, qui term ine cette partie, fa it la ioie du public dans deux chansons de so ld a tî^ e les respire et A h I Je Fa t- tehés-. Cètte deriiière,'notam m ent, mi’il dut donner en bis, proToqua un rire mu.■ 'Deuxième morceau d’orchestre et la toile

se 1ère à nouveau; su r Vepve Durosel, charm ante comédie eh un acte de Bisson, qui fut enlevée de façon parfaite par tous les interprètes, Mlles F. Boulanger, S. Dmelle et Th. LeUèvre, et MM. Grelet, lh erm itte et Dufour.

Après un entr’acte, coupé par 1 exécu­tion de 'deux morceaux exécutés par la division de mandolines, nous assistons a une deuxième partie de chant.

Cette fois, les interprètes obtiennent un bon succès, tan t par la valeur des mor­ceaux inteprétés que par leur diversité.

M. Maurice Colmont, qui commence, nous donne Le P rin tem ps chante et l a Saison des P om m es, deux chansons qui lui conviennent particulièrement.

■puis M. Georges Barraud— un début vient nous dire U P e tit Loupiot et doit chanter en bis I I fa u t voir la Lune. Cette dernière chanson lui vaut d’unanimes ap-

" plâudissements.M. Bertin, qui passe ensuite, se to ile

un joli succès dans i e Rêve du Prison­n ier . de Rubinstein et Cœur de h in o n .

Un éclat dé r i ré universel; M- Dufo^,-. a v é o ^ n entrain habituel, vient nous dé­clam er le C amelot. Une ovation enthou­siaste lui est faite. „

C’esï ensuite le tour de Mlle Vande-? voorde, qiii se fait longuement applaudir dans une romance de Ghavagnat, Clos tes y e u x ïPasur. . ■

Et pour compléter dignement cette par­tie , M. Lhermitte, cette fois en D pnem , nous donne le Beau Monte et Cours d u soir. Inutile de dipe qu’il obtient son suc­cès coutumier. ' „

Pendant l’entr’acte qui suit, Mlle M ^ - cells Lacroix se fait une fois de plus applaudir pour la maîtrise avec laquelle elle a interprété la Berceuse de Jocelyn, de B. Godard (solo de violon).

'B a p têm e de S a n g , l’acte en vers de Mme S.-B. de Courpon, qui vient alors, fu t le clou de la soirée.

Nous n’entreprendrons pas de raconter ici cette pièce qui nouS reporte en Italie, à l ’époque sombre de la domination des Corgia. Contentons-nous de dire que les vers en sont parfaits et que les interprètes en furent tout simplement admirables.

Mlle Charlotte Noirot, dahs le rôle de Vannozza, a fait montre tour à tour d’une farouche autorité et d’une amoureuse sou­mission. Les bravos ne lui ont pas été m é n a ^ s , et c’eût été dommage, car elle les m éritait.

M. Maurice Colmont, dans le rôle de Stéfano a, lui aussi, su trouver les accents qui'eonvenaieüt à son rôle de sauveur de peuple. Il a recueilli également sa bonne p a n d’applaudissements.

Enfin, Mme Yandenbergh — encore un début — dans le rôle effacé de Marion, a parfaitement complété cet ensemble. _

Ce genre de pièce, inauguré pa r la divi­sion théâtrale, à l’une des dernières repré­sentations, lui a permis de marcher de succès en succès, avec P lu s fo r t que Vamour, G istaine, et plus récemment, rA m o u r pardonne, de notre concitoyen et ami, P . Bonniol.

Espérons qu'il ne s’arrêtera pas en si bôtt chemin et qu’il nous sera donné, aussi souvent que possible, d’aller applaudir un

e n vers de la valeur de ceux dont nous venons de parler.

Après B aptêm e de sang, une quête a été faite au profit des pauvres par Mlle Ch. Noirot, conduite par M. M. Colmont, tous deux en costume, et par Mlle F . Bou­langer, conduite par .M.Lahure.

Cette quête a p rodaitJine vingtaine de francs. _ ...

Pour term iner la soirée, une pièce mili- litîdre en Un acte de Maurice Bevillers, Loriot, était inscrite au programme.

Le Succès de fou rire obtenu par cette

deM . N I levé aœ sitû t sans connaissance e t trans- U iL angiom ne repR t ses

senq q se W6» ton^enros w è s . J » d e-p ierre lui avait « u t^ le u f hW M lM bîéssures'à la fêté et aux .pié& v I ta l^B leur ^ v i j t ^ î è ^ o n r s de nnfm rtnné epHi- vâleur ne p a r l e n t pas eh d a n g ^ ; b o ts lui sonhaitwis « n prompt et complet rétablissement. >.■ V ol.'-:-D es individus d e m e m ^ in -

â vivante, 51 ,4-y*3« i» ’ane‘~ réafta-ân-f

lté f f â É f te e , ' -tialRleaieat:

(TKt OTe œinTe es£entp1IOT>ei|t'niôral( ’'.Bn "spectactefà n ille émouvant au pMsible.-et il sèràif -d iS d te (fofirir au pOTtic d e p lus sànms ' émoüons q u e r ^ le s qni'sent très habile- roent, dn reste, rénms en cette pièce, l a direction u’a-recu lé devant aucun frais pour m o n to convenablement cette pièce, qui ne laisse rien à désirer au point de vue de l’interprétation. Aussi nous espé­rons qn’o u # a en foUle applaudir la belle pièce de M. NoneRy. Le spectacle com­mencera 4>ar VErreur, comédie nouvelle en un acte du même a u te u r p o u r la dis- _tributk>B,consuIterle programme. Bureau | éUmânehè après-midi,à 7 b .3 /4 ..R id e a u à 8 h. 3/4. P n x des U ’occasion de la binéffictîôttplaces ordinau-es; pour la locaüon sa - [ jg ja ° ta tu e du c u r é d’Ars, offerte à l’ég& edresser comme dusage. . ' | j(e cette commune, et de la bénédiction du

Rosaire. La cérémonie était présidée a cette occasion par TEvêque de Beau- vais. Une foule considérable et recueillie

L*AiaàMMaéM B. » ï Bbw. ..............,

■ UnjûoUme ia -H , brocSè-t i t r à a a , ' ’Relié f(dle iièiœi fert._*pécütug :'3 fK ''^^' Avec so u artn isiiiU au t, sMi't®™ ' ï t e t o 'd e

uiyMère, M; de Bnxy poursu it hew ensem eut'O Tif naB t se ;peinture su^estive des peütês gaos de PfOr. viace. Cette rois, situé sous-unuiM -plns b to , dans nn(païsage.mOTis âpre; son taSpan a.eB- lève en tine Jbire pâte iBîde, toomseBargw de

I bitame; 6n sent qu’un soleil OTnérenx eu â pé­nétré les cotdenrs et éclairé tes eontonrs^met- t msAttato IfAc o n n ^ , s e M n t i n t r o d u t e ^

de M. Léonard Goimmn, cuttivaiem_ q j j.^omeUe douleur humaite n’en est pas moinsNeiiiliy-en-Thelle, e tlu io n t enlevé vànq moutons ; ses deux chiens de chasse é tM t disparus, M. Gourdin otW>§^ ‘1' “ ® ont été volés égalmnent. i :

Une enquête est ouvertq,j,--I t lo g e n W e s - V le r é ® ^ “ C ^ ^ o n ie

BEII61EBSE. — Une importante cértmonie.

— Etape mlitaise. — Le capitaine Stewart, inventeur du nouveau sac d in­fanterie, ayantpour bot d’alléger la charge du soldat, et d’un système respiratoire destiné à combattre l ’essoufflement, est passé â Crépy, mercredi dernier, venant de Compiègne. •

Dès 8 h. 1/4, heure annoncée par lui pour son arrivée, son approche est annon­cée par un feu de salve et une foule assez dense, qui s’était portée à sa rencontre, l’accompagne jusqu’à la mairie.

Aussitôt après son arrivée, une reunion eut lieu à la salle de la justice de paix, et le capitaine, en présence d’une soixan­taine de personnes, fit une conférence militaire, avec démonstration pratique de son système respiratoire. _ ,

A 10 heures du soir, la réunion était terminée, et le lendemain, le capitaine infatigable, rep arto t de plus belle, se dirigeant, cette fois, sur Paris.

— GhABPIOIWAT de FoOTBAII de l ’OlSE. — Le match de football association, qui devait evoir Keu dimanche dernier, entre l’équipe prem ière du. patronage de Méru et l ’équipe première de la Jeunesse de fü-épy, a été remis à une date ultérieure.

Demain dimanche, cette dernière équipe, conviée par le patronage de Duvy, se rendra en cette commune pour y jouer un match à l’issue duquel aura lieu une séance d’escrime.

— AccmERTS de T ravah. — Le 15 cou­rant, Gaston Chevalier, - garçon de chan­tier, au service de son père,, marchand de bois à Crépy, en travaillant dans la gare, est tombé du haut d’un chargement de

f rumes et s’est luxé l’épaule gauche. Soins u D ' Portemer. Incapacité de travail :

4 à 5 jours. T,i 'Le 19 courant, Georges Blerreau,

manœuvre â l’usine C .air, est tombé en bas d’un escalier, se contusionnant le côté

fauche. Soins du D ' Portemer. Incapacité e travail : 5 à 6 jours.— Le même jour, Léon Desprez, cor-

royeur à l’usine Clair, s’est blessé à la main droite, le bois qu’il corroyait aym l été repoussé par la lame de l’outil. Soins du D' Portemer. Incapacité de travail :4 jours environ.Etal civil de Crépy du 7 au 19 décembre.

Naissances. — 7 ; Delanchy Rolande, rue Saint-Agathe, 15. — 8 ; Rousseau Pauline, rue Saint-Lazare, 55. — 8 : Collet Madeleine, rue Danton. — 8 : Boulleaux Paulette, place de la République, 36. — 8 : Bailleux Léome, hameau de Bouillant. — 9 : GarUotePElisabeth, à Saint- Germain. —■ 13 '. Idelot Hector, place de la République, 27. — 14 : Dupré Marcel, avenue Sadi-Carnot. — 16 : Barry Paul, hameau de Bouillant. — 19 : Blondeau Angèle, rue Saint- Thomas, 7.

Publications de mariages. — M. Pierre Bouillard, tonaelier à Ahbeville (Somme), et demoiselle Sarvreux Julia, sans profession a Crépy.

H o a t a t a l r e . — T ro u b le s con îüga üx .. De Neve (Augustin), ouvrier d’usine

âgé de 57 ans, dont la vieille compagne. Marie-Thérèse Van Vaecken, compte déjà 54 printemps et aime un peu trop passion­nément les liqueurs fortes, ce qui lui fait, par contre-coup, négliger trop souvent de préparer lasoupe à l’heure, a eu le tort, mardi dernier, de rappeler celle-ci à la réalité par des coups qui ont laissé des traces, ce qui lui occasionnera lé désagré­ment d’avoir à répondre en justice de sa brutalité.

— Vagabondage. — La gendarmerie de Mtmtataire a mis en état d’arrestation pour ce délit un délit un nommé Mieux (Nico­las), originaire du Nord, né le 17 juillet 1864. Toujours pour le même délit ont été arrêtés à Saint-Vaast, Pitre.(Désiré), né à

_ _ Roohy-Condé, le 8 juillet 1850, et sa com-pièce fut colossal. A chaque réplique, à pagne, Marie Batique, née le 5 octobre chaque phrase, â chaque mot,Tes acteurs j 1337, à Blancfossé. Tous ont été écroues étaient obligés de s’arrêter pour laisser le j à Senlis et ne seront peut-être pas fâchés public rire à son aise. On riait même | passer à l’abri ces mauvais jours quand ils ne disaient rien, on riait pour la | d’hiver.cocasserie des situations et l’ahurissement I j i o n t l é v ê q u e . — L a P e r sé c u t io n . — des pauvres militaires devant la rudesse I de ses supérieurs hiérar-de le u r’capitaine. I chiques, M. Bailly, commissaire de police

Le principal artisan de la réussite de 1 ^ senlis, s’est rendu à Montlévèque, cette pièce fu t M. Lhermitte. Il OTtint, en f

se pressait dans l’église trop petite, et la cérémonie ne s’est terminée qu â heure avancée de l’après-midi.

- t '

a ____effet dâns sôn rôle de Loriot, un- succès comme il n ’en eut peut-être jamais dans sa carrière, cependant déjà longue, d’ac­teur-amateur.

M, Dufour, dans le rôle du capitaine Grinchard, lui donna parfaitement la ré­plique. Enfin, MM. (irelet, dans le rôle du sergent-m ajor Plantin, .et M. M. Colmont, dans celui du vicomte de la Tour-Cassée (pardon I Penchée, seulement), les secou­è r e n t dignement.

Pendant les ent’ractes, ainsi que nous l’avons déjà dit, l’orchestre s’est fmt en­tendre dans diffOTents morceaux, et le public .s’est fait un plaisir de 1 applaudir une fois de plus.

Pour term iner, faisons rem arquer que l’observation que nous avons soulevée lors du dernier concert, â propos du lever du rideau, a porté ses fruits. La soirée de dimanche était commencée à 8 h. 33.

En entre, non contents Me commencer à l’heure, les dirigeants ont supprimé, ou OTu s’en faut, les entr’actes, me demau;

Æ n t qne le temps striétèmOTt nécessairer i ia n ^ e f itd è sd é d o rS ^ ’ :

Ceiüi est u n grSnd progÊês .à la c t if du Comité-. .11 faut l’en féliciter sanS réserve.

E t m w n ten ^ t, ;actricés è t acteurs, à TœuvTe et à la ptOThaine. ,

— ABOBTIS KENT de 4 OBÛGATIONS DE t^MPKüirr -1 8 ^ . — Jeu d i .R enier, à 3 heures, il a été procédé publiquement à FH ôtel-^V iH e, au t i r ^ au so rt-d e 4 oblig î^obs de l’emprunt de..i00.000 fr., amOTÜssahleseB.iSw.

" Les nnmér.ds suivanfs.MQnt sortis de " l’urne : 34, 92, 79 ët l33. .

L e' remboursement des 4 ■ obhgations portan t e s numérwh aura lieu à la caisse du receveur municipal, à compter 4 0 jan rie r prochain.

— Théâtre MUSiciPAi de Crépy. Tournée Deslourier. L eur Race, drame en 5 actes.— Dimanche,23 décembre 1 9 ^ , la tronpe les Artistes Réunis, sous la m-

' reèfibn artistique dé M. Alherty, viendra à CrOTy donner une représentation extra­ordinaire de Leur Race, drame en 5 actes,

où il a procédé non à u n e enquête, encore moins à une arrestation, mais à l’enlève­m ent du crucifix qui se trouvait en­core à l’Ecole communale. Un « mou­chard » de la région avait signalé cette

anomalie !» et on s’est hâté de déférer à son désir... Triste mais véridique I

M o r ie n v a l . — T okboia.— Liste des numéros gagnants :

12345678 9

10 H 12

-13141516 17 18'1920 21 222324

-252627

sér.28 14 55 2 81 629 1 56 14 82 730 « 57 10 83 231 U 58 4- 84 232 8 59 1 85 433 7 60 12 86 1134 14 61 6 87 435 10 62 3 88 736 13 63 7 89 1237 11 64 19 90 738 12 65 13 91 1539 13 66 7 92 840 67 f® 93 1341 f4 68 |7 94 642 2 69 95 943 i3 70 E6 96 144 13 71 14 97 1045 8 .72 7 98 346 6 73 4 99 747 13 -74 14 100 -1148 15 .75 6 101 949 |9

Ÿi

76 ■6 102 750 77 19 103 151 ,78 4 104 852 .1 79 18 105 115354

125.

80 7 106 7

107108109110 111 112113114115116117118119120 121 122123124125126

-127128129130131132

O r m o y - V U le r s i— D é fa u t d e décla- RATION. — Le dimanche 16 ecrarant, a hnit heures et demie du matin, le garde cham­pêtre de la commune d’Orm oçYill^rs a dressé pracès-verbal â l’abbé desservant ladite commune, qui célébrait' la messe, comme d’ordinaire, sans avoir eu le soin de faire à la mairie la déclaration prescrite par l’article 2 dé la loi du 30 juin Î881, sur les réunions publiques.

P o n t - S a i n te - M a x e n c e . — CoNsm GÉNÉRAL. — Les électeurs du canton dePont-Sainte-M.axence sont conyoquéspourle 6 janvier 1907, à l’effet d’élire leùr re­présentant au Conseil général, en rem ­placement de M. Berdin, décédé.

— Nous apprenons que par décision de Mgr Douais, évêque de Beauvais, les sé­minaires de Saint-Luoien-Beauvais et de Noyon gont transportés à Pont-Sainte- Maxence, et fondus en un seul.

R n s s y - B é m o n t . — D é f a u t d e n i ? ' SEZ-PASSER. — Le 6 courant, vers mx heures du matin, le garde champêtre de la commune de Russy a dressé procès- verbal au jeune Chauvin, 13 ans, au ser­vice de M. Normand, boucher à Bonneuii, qui conduisait chez son patron une vache qu’il était venu chercher à Crépy, sans être muni du laissez-passer nécessaire.

T n u n f l l y . — A ccident d e t r a v a il . - - Le 7 courant, Léon Erauw, employé à la sucrerie du Beaurain, en transversant le contenu d’une tonne, a reçu une goutte de soude caustique dans l’œil droit, ce qui a déterminé une inüamation.

V a u e i e n n e s . — AccmENTS du tra­v a il . - - Le 12 courant, Pierre Beuserie, employé à la sucrerie de Vaueiennes, a été blessé au pied droit par un levier dont il se servait pour faire avancer un wagon et s’est donné une entorse, le levier ayM t glissé. Soins du D’ Courtois. Incapacité de travail, trois semaines.

— Le même jour, Mathieu Thielé, em­ployé à la raffinerie, en voulant pousser un wagonnet, a eu l’auriculaire gauche serré entre ce véhicule et un autre. Soins du D' Courtois.

- V a u m o i s e . — L a S é p a r a t io n . — Le dimanche 16 courant, à 10 heures du ma­tin, le garde champêtre de la commune de Vaumotee a dressé procès-verbal â l’abbé Nicolas, curé de cette commune, qui a célébré la messe après avoir négligé de faire la déclaration légale.

Ce procès-verbal a été dressé sur la ré- quisition du mairB déjà fanieux de Vau­moise.

V e r b e r i e . — B u r e a u d e P o s t e . - - L’Administration des Postes et des Télé- o^raphes recherche un local dans la com­mune de Verberie pour y installer leBureau de Poste le 1« juillet 1907.

Les personnes qui auraient des ottres â faire sont priées de vouloir bien s’adresser au Directeur des Postes et Télégraphes, à Beauvais.

T h é â t r e . — La troupe Calvaire ■donnera, samedi prochain 29 décembre, dans la salle de M. Vasseur, Hôtel du 'Té­légraphe, une grande représentation ; elle jouera une pièce intitulée Le Paradis. _

Lever du rideau à huit heures et demie. _ V agabondage . — Caron (Paul-Eu-

gène), cimentier, natif de Boulogne (Seine), a été arrêté mercredi dernier à Verberie, comme vagabond et conduit le lendemain à Senlis, où il a pris pension à l’hôtel des haricots.-

— C hev a u x e m b a l l é s . — M. Delvoye (Charles), était occupé dimanche dernier à ramasser les ordures de la ville, lorsque ses deux chevaux, ayant pris peur par suite d’un coup de pelle donné sur la voiture, s’emballèrent, et dans une course vertigineuse, descendirent la rue de la Pêcherie; arrivés au pont, à un brusque coude de la route, la voiture versa.

Les dégâts sont heureusement peu im­portants, et c’est miracle qu 'il ne soit arrivé aucun accident de personne.

V i l l e n e u v e - s u r - V e r b e r i e . — H oche b l e s s é . — Un modeste démocrate de ia commune est père d’une famille qu’il est assez rare de rencontrer aujourd’hui. H est le soutien de cinq enfants : trois garçons et deux filles. _ _

Ses trois-fils portent les noms très signi­ficatifs de : Marceau, Kléber et Hoche. Voilà des prénoms qui rappellent une époque glorieuse de notre histoire natio-

Nous apprenons que l’homonyme du général Hoche vient d’avoir un accident de cheval, qui lui a cassé la jambe droite à deux endroits différents.

Nous faisons des vœux pour le prompt rétablissement de Hoche.

; mais, ici,’bUe emprenMe à ^ ; c a -are éclatant Je ne sais qaôi d’enjooé et ffaimar bîe qui en adoucit les heurts. : i =

En vérité, ajnès'avoir pataugé qirolqne temps , dans les mes maussades d’Hameville, ce n est pas sans une intime détente.qu’avec Mane-Ma-

■ déteiné Dayignan, la charmante héroïne dont lé'cœur saigne, on s'évade de celte brumenso contrée, pour les horizons tran^arents de la

■ Provence oti l’avenir semble lui rire avec les plus jolis yeux. Cependant, rien n'est plus triste que les perspectives qui s’oùvrent devant la pauvre fille. Elle aime Max-Bariuerel, le sé-

' miflant professeur, envers et contre tous ; mai- ,gré son oncle, ses menaces d’exhérédation, il occupera dans son âme la place-qu’il s’y est faite et qui grandit chaque jour. Se peut-il qu’il y ait au monde des parents- assez inhu­mains pour piétiner ainsi .son rêve, saccager son idéal I Enfin, voici San-Yérôme-de-Pro- vence I C’ést ia que Marie-Madeteiné doit vivre désormais, où les larmes seront plus douces, les épreuves moins rudes dans Tattenle deMax qui doit venir. Hélas I adieu les illusions 1 Sous ce ciel frissonnant d’or, c’est la misèré na­vrante qn’elle trouve. Par fortune le mas de VAumône-Fleurie s’ouvre, hospitalier à sa détresse. Dans la chaleur douce d’une affection

DSe a ta it

eeçanâem

laM o ^O T___________ "éî : f lo sMoiè, ilOTmmmlfait t . 2

L’eimaardiæéatoitr tOTt IfTStem OTOTwhiæait awit-'qa’alimentaient tes d’an.; OTp“ i®*volé à tineferme'vwsiBèï UBopMaéd a h ^ me traversa T'O^irili D’àn OTnd je le­vai, tout snrpris'de me ten ir sur mes jam- bès ;.en deùx saiits j ’étMs hors dtj.' cerclede Inmièné qbè

f<comme un foü je m’élançai droit deystnl mei t Deux haltes sifflèrenLâmbh o i w è , tandis que des cris de surprise e t è m’annonçatent qne je n’avais pas- un mu­tant à perdre. UneOTrâfpe nouyeBe semrbtait m’être - tevedue : éfix m inutes du­ra n t je luttai sans trop d’effort contre ceux qid ■ étaient É ma ponrsmte. Tout à .cOTp je perdis pied-.él roulai dans u n -ib® ” " Tandis que je tne relevais, -tout endolori, mes acharnés adversaires avaient gagné sur moi plus de cent mètres : leurs . cns, un coup de feu, up projectile venànt frap­per un arbre à quelques pas, tout indi­quait que j ’allais ôlré rejoint. _

Soudain apparut à travers Tépais r i '

inattendue, insensiblement, sans y prendre garde, elle glisse vers d’autres espérances, do­minée par la petitone Madorite, soutenue par la main vaillante de M*** Paloumho. Et voici que maintenant son idéal change de figure et ressemble àEstève Manségur, le robuste « Ma- sier » dont lé cœur rayonne et le geste con­quiert.

11 est impossible de mettre en valeur les mille détails pleins de vie dont fourmille cette œuvre briliante, les multiples personnages dont l’action latente concourt au dénouement. Dénouement imprévu s’il en fût jamais, car, par un de ces coups de théâtredont M. de Buxy a le secret, il advient que l’héroïne, en accomT puissant à son insu les vœux des Héroux, d’Harneville, réalise son propre bonheur.

H. Vaunot.Pour recevoir ce volume franco, il suffit d’en­

voyer 3 francs en mandat-poste ou en timbres, â M. H enri Gautier, éditeur, 55, quai des Grands^Augustins, à Paris. Ajouter 0 fr. 58 pour recevoir le volume relié en toile bleue, franches marbrées. En vente chez tous les li­braires, et, notamment à Senlis, chez M. Rochereau.

CONTE £ E NOËLUne M esse d e m inuit e n 1 8 7 0 .

J’étais fort surpris de rencontrer hier, dans nos murs Raphaël Fleury, un vail­lant combattant de 1870 : « Je siiis venu dans votre région, me dit ce brave homme, pour entendre la messe de mi­nuit ! A Paris pouç la première fois, cette année on ne la dira pas et moi je veux y aller. Pensez ! ce serait la première foisJ ;_ 1.. r\Ivr «xoeictav'oî TYOC

deàu de neige'une lumière éclatante tan­dis que des chants harmonieux paryènaient à mon oreille... j'avais devànt moi la pe­tite église de Saint-Ay 1 Etait-ce te salut ? Violemment je poussai la porte,; appari­tion fantastique pour les fidèles reum s dans ce sanctuaire que ce soldat couvert de neige, sans képi, sans sab re ,. haletant, la figure injectée de sang ! EWotü un ins­tant par labrillante lumière, je nj’avançai vers l’autel où le prêtre, un beau vieillard célébrait la messe de minuit.

« Mon pieu, . m unnurai-je, si je puis échapper à ceux qui îne poursuivent je vous promets d’assister tous les ans à la messe de minuit ! » . . .

Puis, comme mù par une force irrésisti­ble, je m’approchai du chantre qui psal­modiait dans le chœur, lui enlevai en un tour de main surplis et chasuble que je jettai aussitôt sur mes épaules, par dessus mon uniforme ! . .

Le brave paysan m’avait compris : il p rejeta du côte des fidèles ébahis, après m avoir passé son livre..

Il était temps ! la porte toute grande s’était ouverte ; vingt prussien saOTe en main faisaient irruption dans l’église... J’entonnai, avec une profonde émotion, mais d’une voix puissante le beau cantique de Noël :

Minuit, Chrétiens, c’est l’heur# solennelle 1

Depuis, en évoquant ce souvenir tram - le, j'a i toujours assisté à la Messe de

xej ___^ O T sp rix m q ( |é r^

f S - r M êTOrgemoid, près àe la Garé de Cuiri3U.T

que Minuit I

Albert Maio.

E nseignem ent.L’institution Couderc (Mademoiselle

Hacquart, successeur), V illie rs-le - Beld ep u is la g u e r r e que je n ’y a s s is te r a i p a s . j (S e in e -e t-O ise ) , l ig n e du Nord, se ^Je l’ai promis en ce jour de Noël 1870 et je ; mande à la confiance des familles, par le veux tenir ma promesse... Celà vous sur- : sé r ieu x de son enseignement et par le soin rend, je le vois : eh bien, écoutez mon

aman.

R e w i © d e s L i x z i ' e s La « Mère & l’E n fant »

R evue illustrée ,b i-m ensuelle d ’hygiène de la prem ière et de la seconde enfance.

Rédacteur en chef : Dr tîlARADEC.

WoirtltY- è in - 'r h e l I e . AccroENT. — [; Un térrible accident a failli coûter la vie

à M. ' Toussaint Langlbis, cultivateur, demeurant à Neuilly-en-Thelle. .- Limdi m atin, vers 6 h . 4/2, M. Langlois

éclairait son clmrretier pouT-.lni faciliter

rande norto'située jlo c de pierre forcé par la charge, se détachait du haut du pilier et tombait sur M Langlois le p ro je tâ t sons les roues de la voiture. Effrayé par le bruit, le charre­tier pu t heureusement arrê ter ses chevmx avant que son patron ne fu t achevé. Re-

Iz’ig ^ ^ ra n e e d e s m ères#Cette ignorance'est cause de la mortalité

effrayante des enfants et de la dépopulation française, cause de la scrofule, de la tubercu­lose, du rachitisme, des entérites, des maladies de peau, etc., qui rendent si douloureuse aux enfants une vie qu’ils n’ont pas demandé à vivre. . ,

Pour combattre cette ignorance désolante, le docteur Caradec, l’un de nos premiers spécia­listes de f enfance, a fondé, il y a 22 ans, la Mère et l’Enfant. Les mères y trouvent, pré­sentés avec un grand charme, tous les sujets d’élevage, toutes les questions de médecine maternelle les concernant, des articles d’édu­cation, etc. , - ,

Abonnement annuel : six francs, remboursés par des primes de choix.

Numéro spécimen : 20 centim es. . A dm inistrateur : M. M archal, 1i, boulevard

Beaumarchais, Paris.

Pî -histoire . . ,Ah ! il faisait un rude froid, ce soir du

24 décembre 1870 ! . . .L’escadron de hussards dont je faisais

partie bivouaquait dans une ferme isolée, â Torée d’un bois que traverse la route na­tionale d’Orléans à Beaugency.

Il avait neigé pendant plusieurs heu?es et la campagne disparaissait sous un blanc linceul ; partout un silence funèbre qui s’harmonisait à merveille avec les préoc­cupations de chacun. *

Les jeunes engagés volontaires, et j ’é­tais du nombre, songeaient avec mélanco­lie à la nuit de Noël précédente, passée en famille auprès d’un gai brasier, autour d’une grande table où s’étageaient les friandises du réveillon traditionnel. Ce soir-là'rien d’approchant : un maigre feu de bois mort, réchauffant à peine nos membres engourdis ; comme réveillon, quelques biscuits durcis par la gelée, et par dessus tout Tanxiété, i ’angoisse de se voir isolés dans la plaine, à lamerci d’une attaque, sous le coup d ’une surprise !

Personne ne parlait et cependant aucun de nous ne dorm ait... Il pouvait être onze heures, tout à coup le capitaine, un brave, tout jeune encore, qui avait gagné ses ga­lons à la pointe de son- sabre, m’appela près de lui ; « C’est ton tour, me dit-il, prends ton cheval et fais une rapide recon­naissance du côté de Saint-Ay. L’ennemi a été signalé par un des garçons de ferme, il faut que nous soyons sur nos gardes ».

Sur le champ je sellai mon cheval; je visitai ma carabine èt je partis, non sans que le brave capitaine m eut fait partager avec lui les dernières gouttes d'un vin gé­néreux que contenait encore sa gourde. En quelques instants j ’eus perdu de vue le bivOuac et mes vaillants compagnons. La neige s’était remis à tomber et ses flocons serrés voltigeaient autour de nous, obs­curcissant la nuit pourtant déjà bien som­bre : toujours l’éternel silence qui pèse tant à l’homme lorsqu’il est seul 1 Le ga­lop de mon cheval s entendait à peine tant le tapis de neige étouffait ses pas. Au loin soudain un tintement grêle se fait enten­dre et le son de cette argentine clochette met dans mon cœur oppressé comme un baume apaisant : le premier appel con­viant les fidèles à la messe de minuit I Par un retour instinctif sur moi-même je vis la messe de Tannée précédente, dans ma pe­tite ville natale, où nous nous rendions en bande, gaiement... Mais qu’entends-je ? Un bruit de fusils qu’on arme ! Mon che­val s’arrête brusquement saisi à la bride, des voix arrivent à mon oreille « W er fia y. J’entrevois des casques à pointes... je suis entouré, tombé dans une embuscade !

Résister ? inutile... ils sontvingt, trente peut être ! Et puis ma main engourdie laisse échapper le sabre que j ’avais tiré du fourreau : je suis prisonnier !

L’un m’avait saisi par le pied gauche, l’autre par le droit, un troisième enfin m’avait tiré par derrière, si bien qu’en quelques instants j ’étais désarçonné, privé de mon cheval qu’enfourchait un s o u s to S i- cier prussien, et de mon sabre que bran­dissait triomphalement un gros bavarois Ils sànblaient tout heureux de leur prise et me bousculaient avec des exclama- mations triomphales. Au bout de imelques minutes nous arrivions près d’un bouquet d’arbres où ils avaient établi leur campe­ment : on me fit approcher près du feu, on me dévisagea, on me fouilla même ; j’étais tellement engourdi que je semblais inerte.

Cependant mes ennemis s’étaient lassés 1 «Trt’ia-vQmînoT» • io nO TlflS llfl IDOt

apporté à Téducàtion des jeunes filles.

L’ASSURANCE DOTALEUn père prévoyant, que nous supposerons

âgé de 30 ans, désire constituer à son enfant, â^é de I an, et ce, au moyen de versements annuels sucessifs, une dot de 10.000 francs, exigible le jour ou Tenfant aura atteint sa

' majorité. La Compagnie L a N a t io n a l e lui demandera une prime annuelle de 382 francs

i pendant les vingt ans restant à courir. Mais il [ sera convenu que, si le père venait à décéder I fût-ce au lendemain de la signature de la police,

le contrat serait, par ce fait, libéré de toute prime ultérieurè. La Compagnie restant tenue de verser les 1 0 .0 0 0 francs à la date et dans les conditions convenues.

Si Tôpérationest faite avec contre-assurance, moyennant une prime de 406 fi'ancs-ei (pie l’enfant assuré vienne à mourir, lés prunes payées sont aussitôt remboursées sous addi­tion d’intérêts. ______

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dentiels, au siège de la Compagnie, à Pans, rue Pillet-Will,2, ou chezM M . H . W a h o n e t R - L e d u c , agents généraux, 4, rue des Vétérans, Senlis. — Téléphone 82.

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’ L’aftèctioB: des .reins ,û6 sçrOT p a s /s i fatMe à elle n’am vait pas ri sburtio>se- ment, le m al fait * s progrès sans qne l'on n’y prenne garde, voilà te m a d gèr; vous poHvéz être malade drnpms «tes- années,m ais pas assez pour garder le dit et voùs n ’avez jamais soupçonné vos reins (vuteairement rognons) d être la cM se ne ces nuits sans sommeil, de ce dos dotuoii- reuxDt sourbaturé, de ces yeux tput.gon- flés on de ces troubles u n n a ires; au moindre signe d’i r r ^ l a r i t é d p s w o ^ santé, essayez de suite les « Pilules Poster pour Tes Reins », le remède idOTl pour les reins, y o u s pouvez croire sans iuMiortMce des symptômes, tels que maTde qos,. dou­leurs, battements de cœ ur irréguliers, rhumatismes, vertiges, frissons et sueurs,, détrompez-vous, il n ’y a pas de symptôme d’affection des reins qui soit sans impor­tance : c’est simplement la preuve que vos reins n’enlèvent ■ pas de votre sOTg les ■ impuretés et les poisons dont il se trouve chargé et ceci est la cause de la plupart des maladies.

Si vous négligez de soigner un désordre quelconque des reins, cela finit forcément en une maladie des reins plus ou moms fatalOy comme le diabète, le mal de Brigt ou Néphrite, calculs daus la vessie, hydre- pisie, car les reins affectés ne peuvent jamais se rétablir d’eux-mêmes ; seules les véritables « Pilules Foster pour les Reins »

geuvent leur donner l’aide dont ils ont esoin, elles sont préparées avec des pro­

duits absolument purs, elles n’agissent que sur les reins et la vessie (pas sur les intestins), elle les tomftent et leur reaOTnt laforce voulue pour accomplir convenable­ment leur graud travail de ffltration du sang ; elles corrigent les i r ré ^ la r ité s de l’appareil urinaire, guérissent fa cause du rhumatisme, du mal de dos, de la scia- tique, des névralgies, des vices du s a ^ , du gonflement des jambes, des pieds et des chewlles, de la goutte et en général toutes les maladies provenant de la faiblesse et du mauvais état des reins. Les guénspns sont permanentes car les Pilules Foster pour les Reins s’attaquent à la cause et non aux effets.

On peut se procurer les « Pilules Foster pour les Reins », chez tous les pharma­ciens ou a la Pharmacie Lesage, place Henri IV, à Senlis, à raison de trois francs cinquante la boite ou de dix-neuf francs les six boites ou franco en adressant le montant à : Spécialités Foster-, H. Binac, Pharmacien, 23, rue Saint - FerdinMd, Paris. Dans l’intérêt de votre santé, exigez la véritable boîte avec la signature ; James Foster et refusez toute imitation ou subs­titution.

F a i e s s e N e m p s éC«£Z L 'H O m i f E E T L A F E E ll l lÈ -< ^

WAHBiES M l’ESTOHIAÇC/Jf£ LECTURE NÉCESSAIRE " S ^

La méthode (lermothérapiqn.c, ia cuérison de la aearastliénie.et des «flecHoM lu a . main de maître an

et la no.aTell#

v e r t i g e s , i

de m’examiner : je ne savais pas un mot d’allemand, eux pas uTÏ mot de français ! Ils étaient environ quarante : l’un d’eux s’assit près de moi, le fusil entre les jam­bes, chargé sans doute de me surveiller; quatre autres étaient en sentinelle, à quelque distance : le reste, étendu çà etlà autour du brasier, commençait à s’en­dormir.

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Lion d’or ; . ,A Compiègne, le 12, Hôtel de France ; A Saint-Just-en-Chaussée, le 13, Hôte!

Saint-Nicolas.Pour renseignements, s’adresser à M. le

docteur BALARD, à Courbevoie, Paris.

nerveuses, est décrite dejotirnal de A. êdecine - ï x ; - a * p *édition illustrée qui vient de paraître-doit etr® entre les mains de tous. _ parmileRim-

portants a rti­cles publiés ptf ré journal, oA- remarque s p ^ cialement : ,

L’étude aussi savante qu’io- . téressantedels aenrsstlièiil® ,

• e s eau ses e t ses eoBSé* qaen ees ; lef

effets de^I» . nourastliént®>ctiex !t/exam®ïla description . des sym ptô­mes :m aux d® tôte, insomnie.

.,..,.•0 '— extrême fatigue, etc., si pénibles qu^Uê interdisenl tout Iracail id.teUectuel.

L’Orlsrla^ e t l*expo*è do la manière de l’employer, son action su r le i centres nerveux. «.«.a,»#.»-, tmCooixaent on devient n o o ra s ^ e n lq M . L®retentissement des nerfs surestom ac, cœ nr, etc.; pm s.jin e s é r ie d m térei-«nntcs chroniques sur 1c li m at^ . l’Qfiaçe de 1-exorclce e t do l a ry m a a s- tiqa.v. le rh u m a tism e , etc.

Enfin, sous le titre : A t ra v e rs ,1®* une Mule Me curieuses observations, de reciU émouvants choisis parmi ies plus intéressante# cures et ies plus récentes relatives il la n e u ra * . thèm e, au x m alad ie» du ' y ’**??® aux affaotlon . de I'o» tom ae. du «aeur, RQ rhum atism e , â la jo u n e etc., etc.

Dans le but de vnlga^iiser partout les bientaita du Dermotherapisma

U N E D I S T R I B U T I O N G R A T U I T Edu Journal de Médecine Française e Heu tons ta i leurs. Les lecteurs qui ne l’ont pas encore reçB doivent le réclamer de suite ou écrire au Directei» de l'AcaJCmie Dermothérapique, 'f.-./ue de W Pépinière, a Paris; il len- sera auss.lôt adresM l-o/iro e t sans aucuns frais, ainsi ’S Innrt'.l: ■ qui perm et aC sicnaler tacOemenl l.utes les soullrances et de recevoir gi atuitemeM ks conseils nécessaires pour obtenir ia guérisoih

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tà e » a a d W fe ' H é 1W<H.veillée de irM ,iaissim desi nftqnam la vcmcc uo i^w»> ««*«*» —•

p < ^ d*4M!>irt^erla M p o ^ : ^ neigeoAvwuiOTonl Ifl . tAPTfl

Itfiélet et, par ce teipp* affreux, m a ^ . cette n u a ^ i u ^ l a , ^ » e de i« a :|a se^ ^

ipas encore ren­des pécheurs-dn vi trée !

Ce soir-là, dans la c j^ ^ é de .1 J ^ e e ^ jeune femme, penchée sur un petit con- tetrôle tHï enfant endotmi ; cette mère, les yera gbhliés par les Idrmes, le visage a ^ e ^ nrête une oreiUe attentive aux bruits m de-faers ; daMlacheminée, une bûche broje et,devant les cendres du ^yer, d ^ petits s a b ^ dé bois, ceux de l’enfant dn pê(*eur, attendentla venue du bon Noël ! _- Ee père, en les quittant, pour aller di^utey

■h la mer l’existence de la famille, n a-t-il p ^

'de reviendrai, ma Louise, la veille de Noël, n’oublie pas surtout de mettre petit Pierre dans la c^minée, afin qu il puisse y trouver quelques friandises. »

IMstré cette bonne promesse, J^ -M a n e n’â tp a sre n tré I les pêcheurs du ^ a g e ne penvéût donner de nouvellés de sa la jeune femme assaillie par de sinistres pres­sentiments, pleure silencieusement en '• c o ­dant, à travers ses larmes, 1 enfant endormi dans un Im u réve I .* ,

Bientôt la vaiUante femme s agenouille de­vant un vieux crucifix de bois, fixé au mur, et elle s’abîme dans une ardente prière pour le salut dé rabsent et son arrivée prochmne...

Tout à coup, dans la'nuit, un cri sinistre a retenti, — on raconte dans le village qu une barque vient de chavirer sur les rochers qui bordent la plage.

Si-- , ... i x â m m Lénifia. ,

! - - —— . aIIa. aVilATU*

4«ni^ àié^re.'iépétDÇl’à e voH d é jà inttaiitçenfre elle dmae

ma n o ra ^ œ tis ytielheufteise. ne voit nanidàhé J8 -iîti» iiâ» ,;g® lèS'icrèvéùtt» leTént:«flii souffle toujoure ,oi ira

de <|Értwrasi«Bstetotaâtuÿés ipii lancefàve«li'miérn»8K*el S ^ e^ rd --- , „■

Alors-jto jeunevfemmej,;contra son ecenr, reprend enchàî^etot le min du yfflage .èt se dirige h pas lents vers sa d é h ie u r ^ ‘éllé va vivre maintenant seule et

est-ce nn songe î est-^lle le jouet d’une hallucination ? Aujloin, à travers les vitre» de là cabane, une faiMe lueur perce i ’obscnritè ieUe court, sans prendre garde h la neige qui lui ciogle le visage, etra. Prtci- püe fient» dans la. maisonneUe pû tout h rheure enwre eUè pleurmt sur son bonheur oerdhl Dn homme est là, ruisselant d eau, les cheveux collés stn-les tempes, et, accroupi devant Tâtre; il embrasse avec transport lesdeux'petHs sabots dé bois.

« Jean, s’écrie-t-elle, mon Jean, sauvé I vi­vant !> Mais c’en-est trop, et la pauvre femme, à bout de forcés, tombe dans les bips deJean- MMie qui la presse sur son cœur avec le petit Pierre 1. , . „ •

Bientôt, Louise revient à elle et Jean--Mane la regardant avec une tendresse infime, lui dit en la opUvranl de baisers :

« 0 îna Louise 1 la mer n’apas voulu demoi ; malgré la nuit noire et lés dangers semés par­tout autour de nous, j'ai pu me sauver et mq voilà mais... », et il essuie unè larme furtive qu brille au coin de sa oauptere, “J® P’™ pour mettre dans les sabots de petit Pierre . il »tehd son Noël et la mer a tout pns I »

I « Ctonsolé-toi, mon ami, répond-elle en ap- I payant sa tête sur la poitrine de son man, car

ie' meilleur des Noëls c’est toi qui nous Pap-jK )tte ,^S»iean,-»Ô 8q u e to e s v ^ t ! »

dèticeméntenlâeé8-,il»toédi^tàgenonx tons (ie»xda»ant.te-^ux crucifixdftbpis qnis m ^ tewscnrire dans la nuit

Koëi À ijravOTs ie m«jade.-Lafêfe de SOSt a é téde tout tenÿ» et dans

lotis les Mys uflc occasioa. der^jwwssancesfa- mffiale», basées sûr des-tcaditions fort ancien­ne» qm’il est curieux de.reléver. ^- -Nous ne'connaissons pas, ou plutôt nous -ne conitàussotts en Fcaoc^» lô coM'iHe uü peu mystique de ses symbfie». Notre sepficisme aété les rémibiscenees dés. poètes déclarés «n- lanné» quichantèrent l’allégresse descanllons de minmt;Mais, enmême temps, nous ayons laissé périr l’anniversaire annuel des grande» réunions de famille, dés vastes tablées auwur desquelles se groupaient — souvent se réçon- ciliment —cousins et cousines, frères et soeurs, enfants et aïeuls. • ' v - ’ j

Cependant, le culte en survit encore en main­tes contrées plus on moins lointaines... -tiçou- tez... Ding, (fin, don...ding, din, ^n-.j-D enlj" cher en & cher, les voix tintinnabulent... per­mettez-moi de vous prendre par la main. Nousallons parcourir le monde. .

Christmas... . , .C’est ici l’Angleterre... Du broudlard, de la

neige, dés gens qui passent vite dan» le» ruesétodées de becs dé gaz... Merrÿ Ç^nstrm s J , Joyeux Noël I crient les gamins.-.. ÆappV net" yéa rt Heureuse nouvelle année I vous lancent dés voix rieuses à travers les huis entre-baii- lés... Forçons l’un dé cetix-ci : nous yoilà en pleine fêle..i Du haut en bas, là maison est fleurie de gui, sauf la salle à manger et la cui­sine emplies d’un môme remue-ménage de gens, dé lumières et de fumets appétissants, et aux murs commè aux fourneaux désipiels se sus­pendent des guirlandes de houx.

■ ri:< -r?it’eawtr 'r./'oi' ■.iMHigea';q«(5 sous trâ toit,'ntt XHBÿa ® \

(®erii Sèpuie IxwsM^^

jiS ^ m n t dés l ^ i m S ^ t e p : - ' ' ‘--^is imé'sous l’ahri ta É ^ ilè 'w »

-«.2.— ' -fiaitcfe (Jè d è rfa â i^ ' sdrtantTa%^WOB. jé^

. porté à br^tendus par àjisttlejà^sânger uue.-gn-

, Déjà’, la'mtttresse de maisonlé contorlhblé '^teau.v. te s

hnré: de’^ ^ r ^ l'énocmé 'siriotrè (S li^u dé boéuS, ta ffiiwe bôiiflBé ont ttspàrir.;; :(3ia#temembre de ta-ta- màlé Ùêmpé religieusement ta cuilfer dans la îsauce du pudding en formant un souhait... Hourrad , , .-En voilà pour jusqu au jour à s épancher in- tîmem'cnWàjpüéraux àimrs inuocents, à boiredu punch mélangé de raisins secS;

' ifji’èst pàs possible de ne pas aimer les An­glais; .forsqu’on les a snrprà dans, 1 exercice, f allais é i^re dans le rite, de cette fête char- mmite et patriarcale.

■ ; ? , _

là » m # r ,

Dibg, din, don... La Suède...• Hàmman et rôti : tel est le Noël suédois.

Lé soir du 24 décembre, tous les sujets de S M. Oscar II prenuept un bain de vapeur com-

ë’et. avec frictions, flagéllalion, fumigation etrdromel final.: Ce bain-sé donne dans la mai­

son de chacun ; et comme les salles aménagées spécialement sont rares; on a recoure au moyen suivant ; Lés hommes d’abord, les femmes en­suite, s’enferment dans la cuisine dont le four­neau est chauffé à blanc. La porte close, les vêtements retirés, un domestique lance de de grands seaux d’eau à 1a volée Sur le four- uean. Inutile :de^crire l’atmosphère de four­naise qui eh réSuBe.

Quoi qu’il en soit; la fin de cette cérémonie préparatoire réunit tout le monde dans ta salle

rôti d é ,Véis'iiiilizé hmire8, o w sélè ïow taht% >io/S«ausfi(ô^'toute-te»™ iiei«S’iw iatatt»«am fl»i,sauf laichandeBadadta ÆMSlapul père et de ’f i m ère ,i^a itt« % .m î^ » b - r i ^

nn (jiraâPÔll ^BÙUeUlalégqjii^; assure rè séparer e p ^ fg i, lorsque sonnémimiit. ' VT ’

La ttmso del pâilotaulremenl dit ta Messe du- Coq..*. C’est PÉ^iagnè.

Le Nott eS^gnpfést gttîmt.-;; Bûrant douae heuré»; ta moitié dé'l’EspaêTndil’oocé^ à ç®ipir à l ’âdtre moitié qfii tSt uti^panwbourré de massepains, de boüdms, de pois idiiÂes »;de chorelal. - - -

Quand vient le soir, on ü re le t -.e*lreimo* j C’est-à-dire cpie Ton met dais quatre, vases quâtfè séries de bulletins, pb^inr^resreç^e- les' noms de» cavalière; ceux des‘’oamoBéiles,

' les’ noms des CadeaUSieffectUér et les; hores-

sur ta t e d U ^ _____: n ^ qu!3 épeictaeradpiit M ’acctamatioM » du Tu re i

Dés ban'gd'et» ftûnîlîanx,'coU™., let,:d'agnéau, de vin de row^o. de

piîii tetii^en|rta fi' . ' . V r T. V t - ,• '• * '

Ce sont là ùœurs pittérê^esbon l'àBirefdis.'.. Ne regrellons a ré if év é^ é » , pour ce-qt»', hiê- restêrà plus granCchose j^ t^ res

îT il w

jeune fiUe, dont il a mis à jour les noms, (iomme s’ils élairatŸégulièrèment’nnâs jilleur

I offre le cadeau noté sur le troîsièmè bulletin,! et y joint l’horoscope du quatrième,' i On ne saura jamais combien’ de mariages ‘ doit l’Espagne à la nuit de Noël; ,

Romantiijue Espagne i

Buone fesle I — Grcaie !... — V«»e Borne f Rome fait maigre le 24 décembre ; mais quel

maigre ! Ce sont des orgiés de friture et de pà- 1 ttsseries uniformément surinoritées'de l’image

(îu petit Jésus... Dès huit heures du soir, tout Rome afflue'vers les églises, magnifiquement

Les docl es sont ep fe li^C’est sûr là viBe êrvxérp^ie^ . Un radieuxL a t u n e i l a n ^ M r i e û s e , . Dé sa gerbe lusfràneuse,:Eclaire totd Mvaüom-M inuit, voiçîT^ fiMTes,Qm croietd.T^rcvoir îçs aüçs, Les anges remis des deux, ' E t qüij dans Tèglise pleine, B ’un parpim 'de marjolaine. Chantent des refràxns piéûà.,,

Georges Ro ch ee .

A n n o n c e s J n d i t A m î c e s -

■Ar t . 1.Etude de M» G eorge»

licencié en droit, avoné i Senlis,' 10, raè S^nt-Hilaire,successeur de M* Lbvie'CX»

e x t r a i tprescrit par l’article TiO dn Code civil.

Assistance Judiciaire.

■ •meision du Bureau SoUis du 17 mai 1906.

Le Tribunal civil de première ins- tMoe de Serlis, par jngement en dn vingt-deux mai nul neuf cent nx. enregistré, rendu sur la requête d Madame' Pràdence-Léocadi- Dü^ svei., Vnénagère, demeurant i Pont-Sainte- Msxence, veuve de Monsieur Emue LaUBSRT, a donné acte àladite dame de la demande d'envoi en J,*SccesSion do Monsieur ff® » «aeouvrier, sou mari, taUemeat aux Ageux, le huit fevner neuf cent s'il, sans lamser aucun hen- tier connu au degre successible, e , avant faire droit sur ladite demande, a prescrit l’exécution des forinal-.tés de publication voulues p-r la loi.

Pour extrait certifié conforme par l’avoSé soussigné.

Senlis, le vingbét-nn décembre nul neuf cent six.

Signé : MORAND.Et enregi’tré.

Étude de M® G. LOIR»&TOQé à S«alî*,' t ' •.

3, rae de la RépnbU%ne,successeur de M* DELAP^®-'^®'

V E I S T T E■HT p u lillf^ o ii» j«dfcl«;lrca

à l’audience des criées du Tribunal ciril de Senlis,' D'ÙNB

F R O F R I È T E•composée de :

2 PIÈCES BE TERRE»ise teçrwr de .

Pont - Satole - Maxence(Oise), ■

lieu dit Latour,L’adjudication aura lieu le

H ardi 8 J a n v ier 1 9 0 7 .S’adresser pour les renseignemenu : !• A M- Gastos l o i r , avoué à

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